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Persona 3 FES: The Journey

Yaw

Après avoir parlé de The Answer ici, la partie The Journey mérite elle aussi qu’on en parle. The Journey étant, je vous le rappelle, la version originale avec nombre de modifications plus où moins intéressantes. Grosso modo, il n’y aura pas beaucoup de changements par rapport à la version originale. Et comme je suis une feignasse, grosso modo c’est l’article original… avec des modifications plus où moins intéressantes. Si vous l’avez déjà lu, vous pouvez passer. Les changements sont en italique.

Ah. ET Y’A DE NOUVELLES IMAGES EN BONUS °Ä°.

*0*

Pour ceux qui ne connaissent pas trop le résumé du jeu, disons pour faire simple que le scénario de base est déjà assez bandant, en soit. Vous êtes — (comme dans pas mal de Shin Megami Tensei, vous choississez vous même le nom du héros. Encore une fois, et comme dans la version originale, j’ai repris Amo Obserwan, quelle modestie), et vous venez tout juste d’être transféré dans l’académie de la ville de Port Island. Alors que vous arrivez assez tardivement, votre baladeur mp3 s’arrête subitement, les lumières s’éteignent, et tout devient illuminé d’une étrange lumière verte tandis qu’autour de vous, les gens sont remplacés par de sombres cerceuils noirs… Arrivé à votre dortoir, vous rencontrez un étrange personnage en pyjama rayé qui vous fait signer un tout aussi étrange contrat tandis que vous faites la rencontre de deux personnes qui appartiennent à ce dortoir et qui ne semblent pas enfermées dans un cerceuil: Mitsuru et Yukari. On vous explique assez vite que vous faites partie de ceux qui peuvent voir et interagir dans la Dark Hour, une heure perdue entre 23h59 et Minuit, qu’une minorité de personnes peuvent voir. En outre, cette heure est hantée par les Shadows, des ombres assez belliqueuses qui veulent se nourrir d’âmes humaines…

Et le lendemain, vous découvrez votre école, vos futurs camarades de classes, on vous jalouse parce que vous êtes dans le même dortoir que Mitsuru et Yukari, et vous faites la rencontre de Junpei, qui sera votre super meilleur pote. Très vite, les événements s’accéléront et vous découvrirez que vous pouvez maîtriser un pouvoir spécial: le Persona, que vous invoquez pour combattre. Mais, à la différence de tous vos collégues invocateurs de Persona, vous pouvez en avoir plusieurs

Persona 3
Par où commencer ? Tout d’abord, de manière générale, le jeu débute avec une cinématique type anime, et ça, ça fait plaisir. On retrouvera à plusieurs reprises dans le jeu ces cinématiques si spéciales et si agréable à voir. De même le premier contact avec les voix anglaises se passe bien, puisqu’elles sont toutes, à mon humble avis, excellentes. De même que l’OST qui fout bien dans l’ambiance puisque pour une fois dans un RPG, c’est plus qu’original, avec une musique très contemporaine, mixant quelques titres de j-pop guimauve pour en faire des trucs assez électro qui rendent assez bien. On est loin de l’atmosphère rock de Digital Devil Saga, par exemple. C’est un parti pris qui renforce un peu l’originalité de ce Persona 3. De même la musique change selon la saison, ce qui renforce d’autant plus cette ambiance hypnotique.

Autre grosse originalité, quoique c’était déjà dans les deux précédents Persona, le fait que comme vous êtes un lycéen, vous devez gérer, en plus de votre combat quotidien contre les Shadows, une présence quoiqu’il arrive aux cours (ce qui fait parfois un peu craignos, genre vous venez de combattre un monstre énorme, de vous prendre un énorme rebondissement scénaristique dans la gueule, vous êtes crevé, vous êtes psychologiquement traumatisé, et vous allez quand même à ce foutu cours d’Histoire. Incroyable. Je pourrais pas), et surtout, vous devez gérer une vie sociale complète et épanouie. Surtout que, comme on vous l’expliquera, certaines amitiés fortifieront vos Persona. Pour résumer, disons que chaque Persona est sous la protection d’une des 21 Arcanes Majeures du Tarot – excepté Le Monde, qui n’apparaît pas de tout le jeu- plus une arcane « inventée » sous la forme de l’Aion , et donc, vous avez 21 liens sociaux à faire fructifier, pour augmenter la puissance de chaque Persona au moment de leur invocation. Ainsi, améliorer ses liens avec son camarade Kenji fera augmenter en puissance les Personas de l’arcane du Magicien, et ainsi de suite. Au final, on peut faire augmenter sur 10 points chaque relation sociale… Contrairement à la version originale, il faut savoir que les relations avancent plus vite pour permettre le temps de booster la relation sociale supplémentaire, et que certains SLink se retrouvent changés de place, comme The Devil qu’on trouvait autrefois le jour et est désormais un SLink nocturne…

A rajouter aussi une SLink qui n’en est pas une avec la relation qui nous lie à Elizabeth, mais ceci n’empiétant pas sur notre planning, et n’étant lié à aucune arcane, c’est de l’ordre de l’anecdotique. Mais enfin vu qu’elle est HILARANTE, on appréciera longuement ce genre d’anecdotique.

Mitsuru Lucky Star

Ces SLink doivent partir du principe que si on fait une gaffe un peu trop lourde (genre ne pas parler à la personne pendant 2/3 mois, être un véritable enculé, et caetera), le lien social passera en « Reverse » et vous devrez compter sur un miracle pour que la personne vous reparle, et sur un second miracle pour se faire pardonner. Donc c’est assez tendu, en somme. Mais chaque lien social est vraiment intéressant, si évidemment, on sautera en premier sur les filles parce qu’on sait à quoi s’attendre à la fin, certains liens sont à mourir de rire (Devil & Hermit… surtout Hermit en fait) tandis que d’autre sont d’une beauté et méritent d’être poussés à fond (Sun en tête). Et surtout, cela permet donc de conclure une chose: on est toujours occupés dans Persona.

Petite astuce: si vous possédez sur vous un persona de l’arcane du SLink (genre un Persona de l’Impératrice pour parler à The Empress), la relation augmente 1,5x plus vite. Ca aide.

Quant au combat contre les méchants shadows, pas de panique non plus. Ils ne se trouvent en réalité que dans l’unique donjon de tout le jeu, le Tartaros. Composé d’étages faits aléatoirement, le but du jeu sera d’arriver au tout dernier étage, en combattant Boss et Shadows divers sur le passage. J’y reviendrais plus tard.

L’autre majeure qualité de Persona 3 c’est ses personnages. La gamme de personnage proposé est vraiment très riche, et surtout, très réaliste (à quelques exceptions prêtes), et surtout on a l’équipe de RPG qui, si elle n’est pas l’équipe la plus charismatique de l’histoire (quoique…), est une des plus identifiables. Ainsi, ils sont tous très attachants, et comme on vit au quotidien avec eux, on se sent soudainement obligés de ne pas en délaisser un au profit de l’autre, nous, joueur, commençons à devenir au fil du temps de plus en plus amis avec eux et finalement, la séparation finale est tragique. Du coup. Si. Vraiment. Mais laissez moi vous présenter quelques personnages du jeu :

  • Le héros de Persona 3. Muet (comme 99% des héros d’un Shin Megami Tensei), mais pourtant leader sans conteste de la SEES, il n’est finalement que l’intermédiaire entre le jeu et le joueur, et se chargera de passer vos envies et vos ordres. Il impose finalement la classe tranquille, avec son casque audio et son baladeur, sa veste de je m’en foutiste, sa manie de se mettre les mains dans les poches si le joueur ne bouge pas la manette pendant deux-trois secondes. Possède la capacité d’avoir plusieurs Persona, ce dont on abuse avec plaisir :p.
  • Yukari Takeba est la première personne que le héros rencontre. Membre du SEES depuis vraiment peu, elle est une des icônes les plus populaires de l’école et du coeur de votre fidèle serviteur. Attachante, assez normale (Non, vous ne savez pas ce que c’est méchant de dire nooormal) et surtout totalement froide vis à vis de Junpei, dont les blagues auront sur elle un taux de réussite aussi bas que la croissance française en 2007. Son Persona est Io, et elle maîtrise avant tout les magies de vent et de soin. La soigneuse idéale, en somme.
  • Mitsuru Fujino est donc la seconde personne que le héros rencontre. Héritière du plus grand empire économique de Port Island, sa destinée est déjà toute tracée. Grosse tête et Présidente des Elèves, elle est adulée par tous et toutes. Elle stupefiera le joueur en lançant à l’occasion de nombreuses phrases en français (Tray Ben ? What is that ? dira Junpei) et en se montrant intransigeante vis à vis de l’économie du dortoir. Elle n’hésite que rarement à EXECUTER ceux qui auraient transgressés quelques régles. En combat, elle débutera le jeu comme conseillère et analyste à distance, vous offrant analyses et points faibles fort pratique, avant de définitivement rejoindre l’équipe un peu plus tard avec ses excellentes magies de glaces et ses coups d’épées dévastateurs. A noter que la manière dont elle exécute son coup critique est grrrrouh. (OUT OF MY WAY !! * coup de talon aiguille *)) Son Persona est Penthesilea, la reine amazone. Ca lui va bien *_*.
  • Junpei Iori est donc le super meilleur pote du héros. Personnage hilarant, aux blagues moisies qui ne marchent jamais sur les personnages mais toujours sur moi, semblant prendre la vie avec légerté, éternel cancre, n’hésitant jamais à profiter de la situation pour draguer ou mater un peu, mais capable aussi de s’énerver assez facilement et assez jaloux de la place de leader du héros (Pick me pick me pick me … ooww shit…). Ca sera le personnage qui évoluera le plus durant le jeu, évidemment. Il sera responsable de 3/4 scènes cultes (la scène sur la plage buha ha) et de 3/4 des répliques toutes aussi cultes (Ta-da-da-dah Junpei has leveled up !), le tout aidé par une voix anglaise impeccable. Et cette scène avec la torche, ha ha… En combat, c’est un gros bourrin, armé d’Hermès comme Persona, il a une grosse tendance à se suicider les HP pour dégommer l’ennemi.
  • Akihiko Sanada est comme Mitsuru un senior, et comme Mitsuru un des premiers membres du SEES. Absent au début du jeu à cause d’une importante blessure à l’épaule, c’est aussi le capitaine de l’équipe de boxe, et une idole devant laquelle se pâme toutes les filles du lycée, au grand dam de Junpei. Assez cool, Akihiko ne supporte que rarement la défaite, et joue finalement durant tout le jeu le rôle de grand frère, offrant de sages conseils au héros. En combat, c’est lui aussi un bourrin comme Junpei, mais beaucoup moins fort en physique, et un peu plus en magie, surtout électriques. Son Persona est Polydeuces, aussi connu sous le nom de Pollux.
  • Shuuji Ikutsuki est le proviseur du lycée, et aussi le chef du SEES. Capable de voir le Dark Hour mais incapable d’invoquer un Persona, il se contentera de donner de précieux conseils, de superviser les agissements du club, et de donner de jolies informations. Il a un humour presque aussi pitoyable que Junpei.
  • Igor est un être mystérieux, vivant dans un ascenseur dont seul le héros a accès. Lui et Elizabeth sont donc ceux capables de fusionner des Personas, donner des requêtes pour le Tartarus et possèdent moults mystéres… Il est connu des joueurs de Persona puisqu’il était déjà apparu dans les deux précédents volets.
  • Koromaru est un chien qui a perdu dans des circonstances tragiques impliquant des Shadows son maître, le moine principal du temple de la ville. Depuis, il protège ce carrefour au péril de sa vie et semble toujours attendre son maître. Aussi exceptionnel que cela puisse paraître, il est aussi un utilisateur de Persona… Son Persona est Cerbère, expert en magies noires et autres magies de feu.
  • Fuuka Yamagishi est une élève qui est pisté comme étant détentrice d’un Persona. Après moults événements, elle est retrouvée par la SEES et accepte de les rejoindre. Sa cuisine est désastreuse et elle est finalement assez proche d’un nerd, assez timide et passionnée en informatique. Elle remplaçera Mitsuru dans le rôle d’analyste-conseillère avec son Persona, Lucia.
  • Shinjiro Aragaki fut un des premiers membres de la SEES mais abandonna et partit vivre sa vie tranquille dans les rues sombres. Sauvant la vie à nos héros à une reprise ou deux, il semble régner autour de lui une aura de mystère et Akihiko n’aura de cesse que de vouloir le faire revenir… avec ou sans succès. Ce personnage sera à l’origine d’une des plus belles séquences du jeu.
  • Aigis est un robot crée il y’a 10 ans pour combattre les Shadows et, après sa réactivation, rejoindra le SEES. Meilleure voix de tous les temps. Ce personnage est infiniment populaire parmi les fans du jeu et on comprend pourquoi. Elle jouera à la fin du jeu un rôle quasiment magnifique, dont je n’en dirais pas plus, mais j’avoue avoir lâché une larme tellement c’est beau. En Combat c’est une grosse bourrine presque abusée, mais on la pardonne grâce à sa voix et son comportement. On regrettera juste qu’elle nous balance de temps en temps de la philo de comptoir (Mais qu’est-ce que… aimer ? – bravo tu es le 50 000e robot à poser cette question) – son Persona est un Palladion, au fait.
  • Ken Amada est un enfant de 12 ans, paraissant toujours beaucoup plus mature que son âge – maturité qui lui causera parfois de petits problèmes. Présenté au départ comme une personne pouvant voir la Dark Hour, il passera l’été dans le dortoir – avant d’y rester un peu plus que prévu. Personnage que j’ai beaucoup boudé car je ne l’aime pas. Et en combat, il me saoulait à n’utiliser que des magies je-bute-en-un-coup-une-fois-sur-quatre. Légerement exaspérant et très vite transparent sur la fin du jeu, peut-être le plus dispensable. Avec Koromaru.
  • Grand rival apparaissant dès les premières heures de jeu, Takaya est le leader de la Strega, groupe profitant de la Dark Hour pour commettre assassinats rémunérés… Ils s’opposeront à vous dès qu’ils comprendront que la fin de la Dark Hour signifiera la fin du pouvoir, de l’argent facile, et caetera. Mais au final, ils ne comprendront pas grand chose à ce qu’il se passe et se laisseront eux aussi secoués par les évenements…

Voilà pour les personnages principaux, je ne vous parlerais pas des multiples personnages secondaires et des arcanes, sinon ça prendrait beaucoup trop de temps. Mais là, on voit déjà tout le talent d’Atlus: les personnages sont presque tous réalistes (parce que bon, un chien et un robot, ok), tous plus ou moins attachants, et surtout ils semblent vrais. C’est à dire que pour une fois on a pas des gens au passé dââââârk (quoique y’en a deux ou trois qui en ont pris plein la gueule dans leur enfance), mais juste des adolescents, presque adultes, qui ont eus des soucis assez normaux et qui en vivent. Les caractères ont été bien brossés et on retrouve finalement des gens comme on croiserait presque dans la vraie vie. Des Junpei ou des Yukari ça existe par dizaine. Des Aigis, moins, mais ça pourrait.
Après, il y’a le chapitre The Answer, qui développe encore plus les personnages. Que faisait Junpei le jour ou il a découvert son Persona ? Et Yukari ? Et Ken ?

Sinon, on retrouve en dehors de ça, des tas d’autres petits trucs débiles à faire, comme augmenter des statistiques – Courage, Academics et Charm – de multiples manières, qui auront des incidences sur divers événements et sur divers liens sociaux. Il est assez amusant de voir comment on peut gagner certains points – par exemple aller voir des films français augmentera notre « charme »‘, ou boire le « médicament mystérieux de l’infirmier de l’école » nous fera gagner du courage. Ces stats évoluent quand même assez lentement et demandent une implication quotidienne -dans le jeu-. Car le jeu est là aussi divisé en plusieurs parties bien distinctes chaque jour – Early Morning, Morning, Lunchtime, Afternoom, After School, Evening, Late Night, Dark Hour -, et si on ne peut pas interagir durant certaines parties, on est libre de nous mouvements, souvent après « Afternoom », les autres moments de la journée étant reservé à l’école. Ainsi le matin on entend les dernières rumeurs, on assiste aux cours la matinée et l’après-midi, et à Lunchtime, on prend rendez-vous pour ceux qui veulent nous voir après les cours. Très vite, on entre dans cette routine et c’est là que Persona 3 fonctionne à merveille.

Car Persona 3 c’est finalement l’aventure au quotidien. Pour résumer, disons que les combats ne sont obligatoires qu’a un moment bien précis: à chaque pleine lune. Mais sinon, on peut passer un mois entier à ne rien faire sans que cela ne pose problème dans le jeu puisque le seul endroit ou on peut rencontrer des ennemis et faire du level-up c’est dans le Tartarus, ce fameux donjon aléatoire. Et vous ne vous rendez au Tartarus que si vous voulez vous y rendre, il suffit de demander à Mitsuru ou à Fuuka – et vous y allez le soir même. Donc cela fait vite nous rendre compte qu’on doit vite faire des choix: étudier ou faire du level-up ? Aller au karaoké ou faire du level-up ? Dormir et se reposer ou faire du level-up ? Augmenter les S Link nocturnes ou faire du level-up ? Et très vite on commence à prendre Tartarus comme un simple élement de la vie quotidienne, comme si il n’avait plus rien d’exceptionnel. Et c’est juste énorme.

Parlons des combats, car oui, on combat dans Persona 3, quand même. Et bien le système de combat est juste géniallisime, en plus de supporter des combats très dynamiques, qui rendent le tour par tour franchement bandant. Ainsi, pour résumer, il n’est en plus pas très compliqué: ainsi chaque personnage et ennemis a des faiblesses et des résistances diverses, si on tape sur une faiblesse (par exemple qu’on envoie une magie de feu sur un ennemi faible au feu), on gagne un tour d’action supplémentaire. De plus, à chaque fois qu’un ennemi prend un coup dû à la faiblesse ou un coup critique, il devient KO: il passera le prochain tour à récupérer. Pire, si tous les ennemis sont KO, it’s time to finish them with an All-Out Attack !!, ou vous et vos alliés foncent comme des dératés pour bourriner sur l’ennemi dans un nuage de fumée au look très BD. A noter qu’on ne controle pas ses alliés, juste le héros, ce qui augmente d’autant plus le coté « je suis un leader ». Si on peut inflluencer leurs décisions avec des tactiques, ils restent quand même très indépendants, et se démerdent pas trop mal. Bien que parfois, ils ont une facheuse tendance à soigner au lieu d’achever l’ennemi, ce qui est gênant. De même qu’ils abusent trop des Hama et autres coups qui tuent instantanément une fois sur quatre. Ce qui fait que trois fois sur quatre, le tour est perdu. Surtout à cause de Ken, en fait.

Mais plus généralement, les combats sont géniaux, et si les ennemis de bases ne posent que rarement de difficultés, les boss sont plus hardcores. Surtout qu’il suffit que le personnage principal meure pour que le jeu s’arrête sur un game over qui fait mal. (ce que je ne comprendrais jamais: on a beau avoir des items pour ressuciter, les autres personnages peuvent s’en servir, non ?)
Bon ok on comprend à la fin du jeu pourquoi.

WEAK !
Faiblesse touchée. Ca fait plaisir.

Graphiquement, le style est très propre, et on retrouve pas mal d’élements empruntés à la bande dessinnée et au manga, ce qui fait pas mal plaisir. De même, l’animation n’est jamais trop pérave et marche bien, sauf quelques ralentissements notés ici ou là quand on fait un Maziodyne sur 5 ennemis faibles à l’electricité, même si il n’est pas systématiquement, j’ai pu noter donc un léger ralelntissemlent à quelques reprises avec ce sort. Enfin, le jeu est entièrement en anglais, ce qui permettra à tous les cancres de le bosser un peu, surtout que c’est un anglais finalement très très accessible. Même si je suis une mini-truffe dans cette langue, je pense avoir compris 95% du jeu. Minimum. Surtout que parfois Mitsuru parle en français. « Tray ben ? »

Quant à la fusion des Persona, ça m’a très vite ennuyé et je l’ai fait quand je sentais que ça devenait nécessaire et que mon Obéron, même si il était lvl 39, n’arrivait plus à faire grand chose. Mais c’est très passionnant quand on s’y met vraiment. Je vous dis pas tout le bordel que j’ai du avoir pour avoir mon Alice lvl 59, mais quand je l’ai eu, j’étais bavant devant mon pc devant la classe de cette Persona. Et devant la classe de vraiment pas mal de Persona parce que beaucoup l’ont. Plus on monte dans les niveaux, plus ils ont la classe. Tellement qu’évidemment, le dernier Persona, Messiah, déchire vraiment tout. Même si j’avoue, ma préférée reste à jamais Titania. D’abord parce que je ubërkiffe le Songe d’une Nuit d’Ete, ensuite parce qu’elle est Lovers Arcana, alors ça déchire méga tout.

FES ajoute encore plus de nouveaux Persona et on y trouve entre autre le très rigolo Hell Biker. Mais sinon je dois avouer que ma mémoire n’a pas trop retenu les nouveaux, assez anecdotiques finalement, et pas ubër grobill. Ah si y’a le Slime qui est rigolo…

Dans les nombreux rajouts de FES, il y’en a 2 ou 3 qui se remarquent vraiment. A commencer par la fusion Persona / Arme, qui vous permet d’avoir des armes hyper balèzes pour peu que vous sacrifiez quelques Persona. Je dois avouer que dans ma seconde partie, je n’en ai pas eu trop besoin et que ça m’est souvent sorti de la tête, mais je me souviens avoir obtenu une arme VACHEMENT pratique.
Autrement il y’a des équipements qui modifient l’aspect physique des personnages, ce qui offre un petit bol d’air, je l’avoue. On se souvient que dans P3 quand on voulait refiler une certaine armure à une des filles, elles rougissaient et faisaient leurs mijorées genre « je vais quand même pas porter ça ? Bah là on voit ce qu’elles voulaient pas porter. Et c’est cool.


Et pourtant, tu vas le porter .

Autrement dans les rajouts notables, il y’a pas mal de nouveaux discours, de nouveaux petits moments de vie lycéenne (la scène du rangement ou le héros est à deux doigts de se faire déchiqueter par toutes les filles qu’il a dragué jusque là \\o/), de nouveaux PNJ. Le Monad (donjon secret avec des monstres super balèzes) n’est plus accessible par défaut et nécessite le remplissage d’une quête un peu relou, et la mode Hard est VRAIMENT Hard. Enfin je sais pas, je joue en Normal et déjà là il m’est arrivé d’en chier ici et là :3.

Alors pour conclure ? Il ne déchire rien graphiquement, sa bande son en divisera plus d’un, mais le scénario est mené d’une main de maître, les personnages sont extrêmement attachants et réussis, on est emporté durant tout le jeu par ce mélange perpétuel entre de l’humour léger et potache et des thèmes, des rebondissements et une atmosphère glauque (se balader dans la ville après la mi-décembre donne envie de se tirer une balle tellement on se sent proche de l’Apocalypse…), et surtout le jeu possède une des fins les plus magnifiques, les plus réussies qu’il me soit donné de voir. En outre ce jeu est dynamique, évite une répétitivité qu’on aurait pu croire inévitable grâce à une foule de choses à faire et de choses à découvrir. Enfin, le jeu se dote d’un New Game+ complet qui permettra de rejouer au jeu de manière presque différente. Je disais que Persona 3 était le meilleur RPG de la PlayStation 2 ? C’est désormais Persona 3 FES. Mais bon le résultât était presque biaisé à la fin. En tout cas The Journey est nettement amélioré, et modifie un peu la fin, pour rendre celle-ci encore plus émotionnelle et surpuissante. Un grand jeu. Indubitablement.

The End

Et si on y rajoute The Answer…

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3 commentaires

  • Azule

    « la scène du rangement ou le héros est à deux doigts de se faire déchiqueter par toutes les filles qu’il a dragué jusque là \\o/ »

    Hein ? C’est quoi cette scène svp ?

  • Arès

    J’ai pas eu le temps de tout lire.
    Mais la mise en page est superbe et l’article très complet.
    T’as du mettre pas mal de temps pour le faire avec l’editeur WYSIWYG?

  • Sayu

    « la scène du rangement ou le héros est à deux doigts de se faire déchiqueter par toutes les filles qu’il a dragué jusque là \\o/ »

    What the…On la débloque a quel jour ?

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