Jeu Vidéo

La saga GTA et son apport intellectuel sur ma personne

Encore un article jeu vidéo ? Décidement… Mais oui je vis une petite phase de mise de coté de l’animation japonaise pour me rappeller aux souvenirs de mon premier amour, le jeu vidéo. Et comme ces derniers temps, j’étais pas mal sur les jeux de la saga GTA, il est temps de refaire un petit historique de la saga, de manière subjective et personnelle, comme j’ai pu le faire avec Sonic le HérissonPokémon. Histoire de revenir sur chaque volet de la saga que j’ai pu faire, et dire ce que j’en pense, de la manière la plus subjectivo-égocentrique. De base, j’ai par contre touché à aucun volet « portable » (les Liberty City / Vice City stories, GTA Advance, Chinatown Wars) mais ça sera une erreur que je réparerai peut-être un jour, surtout vu la kilotonne de GTA qu’on trouve en occaze dans n’importe quel Cash Converters.

GRAND THEFT AUTO

Ah, l'époque où Rockstar North s'appellait DMA Design
Wow, avec mon frère on a passé toute une partie de l’été 2001 dessus… où étais-ce l’été 2002 ? Bon je sais plus, reste que c’était très logiquement mon premier GTA… et que je le faisais après avoir passé deux ans sur Driver. Bon vous voyez un peu le problème, potentiellement. Je vais pas nier que j’étais un poil dérangé par le jeu en lui-même. Pas tellement à cause de la violence… bon si un peu à cause de la violence quand même… mais plus par l’ensemble. Le coté « vue de dessus » un peu moche, pas super jouable, qui te faisait percuter nombre de voitures qui apparaissaient au dernier moment, une difficulté ahurissante, le cul coincé entre un vieux game système a base de vies et de continues et un système plus moderne, ces ordres que te filait des espèces de lèvres en pixels pas super rassurantes…

Alors y’a les bases, y’avait les radios, la musique, les trois villes emblématiques… Mais c’est un peu tout. J’ai vraiment vite lâché le jeu, préférant aller jouer à Caesar IV et son conseiller qui se plaint du manque de main d’oeuvre pendant tout le reste du mois d’août. Parce que retourner sur un jeu hardcore avec des armes qui servent à rien vu que tu touches jamais personne, ugh non merci.

GRAND THEFT AUTO III

DMA Design était toujours DMA Design ! Oh !

Le paradoxe est pourtant là: j’ai joué au premier GTA en 2001/2002, je l’ai détesté, et 3 mois plus tard, en novembre 2002, je me retrouve à acheter le troisième volet sur PS2 quand même. Mais le temps que j’ai passé sur GTA 3 doit être le quintuple multiplié par cent du temps que j’ai pu passer sur le premier volet. C’est pas loin d’être mon épisode préféré de la saga, et celui qui a de manière légitime totalement lancé le genre. La ville de Liberty City je dois la connaître encore par coeur, même si ça fait bien cinq ans que j’ai pas du y retoucher. Et j’ai du y jouer de toutes les manières possibles et inimaginables: la première partie où j’abusais ROYALEMENT des codes (la ville était enterrée sous les chars invoqués à coup de cheats), la seconde où je commence à me modérer un peu et la troisième où je finis le jeu sans le moindre code et où je me vante partout du fait accompli – ce qui est pas bien.

Là où les volets suivants vont toujours aller plus loin dans la surenchère et les possibilités, GTA III reste un jeu au final plutôt « limité »: peu d’armes, peu de véhicules différents (mais que j’étais du coup capable de citer par coeur), peu de radios différentes, le scénario pouvait se faire très vite, pas mal de bugs encore ici où là, certaines missions qui étaient à s’arracher les cheveux, la carte était loin d’être la plus immense de la série… Et pourtant GTA III est sans doute le jeu de la saga pour lequel je me suis le plus attaché, que j’ai du finir cinq ou six fois, à chaque fois en cumulant le plus de bonus possibles (j’avais fini les missions annexes ambulance, c’est dire le truc), en récoltant toutes les voitures possibles pour les fameux hangars distributeurs de voiture. J’ai même chopé 98 paquets cachés ! Et incapable de trouver les deux derniers !

Après il est nettement en deça du reste sur d’autres aspects, avec des personnages pas forcément géniaux, un scénario super bateau et un héros désespérément muet… Mais au final on s’en fous, on est là pour parcourir la ville en char et tout dégommer comme des malades. Je dis parcourir en char parce qu’a la fin du jeu, c’était chaud de se balader dans certains quartiers en voiture normale -surtout avec ces mafieux qui se baladaient avec fusil à pompe capable de faire exploser ta voiture en un coup si tu avais pas de pot. Bref, un grand jeu.

GRAND THEFT AUTO VICE CITY

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Si GTA III est le volet pour lequel j’ai le plus d’affection, Vice City est lui mon préféré et celui que je considère comme le meilleur volet de la génération PS2. Le fossé entre GTA 3 et Vice City, surtout quand on considère qu’il est sorti tout juste un an après, est gargantuesque. La carte est peut-être pas plus grande mais tout le reste s’est multiplié dans notre dos: plus de véhicules (dont des versions années 80 des voitures que je surkiffais dans GTA III, ce qui est un putain d’effort de continuité), plus de missions, plus de trucs annexes, plus de mini jeux… et puis surtout ce principe surgénial des propriétés. Tu voulais une nouvelle planque ? Fallait l’acheter. Tu voyais ce studio de cinéma abandonné ? Tu pouvais l’acheter et en faire un centre mondial du porno. Et caetera et caetera. Tout cet aspect capitaliste / je fonde mon empire était incroyablement passionnant, et n’a jamais été trop repris par la suite, ce qui est bien dommage ! Cela permettait non seulement un petit aspect management pas dégueulasse mais en plus ça faisait méchamment varier les plaisirs de jeu, on pouvait passer des missions de meurtre à de la distribution de drogue avec un véhicule marchand de glace, en passant par la planification d’un braquage et autres bombardements de prospectus de pornos dans un avion inmaniable.

Puis y’avait enfin la possibilité de pouvoir changer les habits du héros… En parlant du héros, Vice City était aussi incroyable grâce à ses personnes de folie, du héros à l’avocat lâche et véreux en passant par le sidekick cool & black et autres colonels à la retraite.
Et puis putain, ce concept de miser sur les années 80 est juste génial… Le jeu possède facilement les meilleures radios de la saga, et se balader sur du Herbie Hancock, du Blondie, du Michael Jackson, du Yes, du Twisted Sister où bien du Megadeth, c’est juste trop bien. Il suffit de toute manière de regarder la playlist de VRock pour voir que la perfection EST de ce monde. Et le rajout des hélicoptères… des motos… des avions ? Juste magique à l’époque, et ce malgré la maniabilité étrange du bordel. Le jeu était vraiment pas dénué de défauts, certaines missions étaient vraiment trop abusées en terme de difficulté et y’avait encore une quantité intriguante de bugs mais ce jeu mes amis, quelle tuerie c’est. En plus on y joue tous pour une raison différentes, certains y jouent juste pour invoquer un char et tout faire péter, d’autres jouent pour l’ambiance, d’autres pour le scénario, d’autres pour l’aspect collectionnite, etc… J’espère vraiment qu’un Vice City HD va débarquer un jour, histoire de tout exploser dans nos gueules.

GRAND THEFT AUTO SAN ANDREAS

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Je me suis racheté une putain de PS2 pour ce jeu. J’aurais pu faire le deuil de ma PS2 précédente et me contenter de ma Gamecube mais non, GTA San Andreas a déboulé. La carte ? GARGANTUESQUE. TROIS VILLES PUTAIN. J’étais juste sur le cul en voyant la carte. ALORS EN PLUS ON PEUT CONDUIRE DES MOISSONNEUSES BATTEUSES ? OK PUTAIN ROCKSTAR, SONY, PRENEZ MON POGNON ! La mode scénario dure super longtemps, l’univers est gigantesque, les radios font dans la démesure, on a quelques uns des meilleurs personnages de la saga (ce putain de chef de la triade aveugle qui est juste le charisme réincarné dans du pixel, et puis THE TRUTH quoi), y’a de la campagne, des quêtes annexes par milliers, des villages… Bref objectivement c’est peut-être l’épisode le plus avancé. Mais je lui préfère quand même Vice City, bouh. Pour être très franc, j’aime pas le héros, qu’est une véritable tête à claques. Et l’ambiance ghetto du début est loin de m’enthousiasmer des masses, malgré les efforts manifestes de Rockstar pour rendre accessible la chose même à ceux qui peuvent pas saquer le rap & compagnie. Et globalement, le jeu fait tellement dans la démesure que je m’y suis souvent un peu trop perdu. Trop de trucs à faire, difficile de s’attacher à autant. Pourtant c’est une très grande qualité ! Et j’avais quelques soucis d’affichage… Puis soyons franc: le jeu possède facilement quelques unes des pires missions de la saga (la mission où on doit mitrailler quatre vans dans San Fierro avec un hélicoptère miniature mais putain…), ce qui rendait la rejouabilité assez pénible à certains moments (« oh non je dois me retaper cette mission de merde ».)

Mais le jeu est de toute manière excellent, hein. Je suis juste ultra subjectif pour le coup. Puis j’y ai passé quelques nuits blanches à l’époque…

GRAND THEFT AUTO IV

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Ah putain, le second meilleur jeu du monde selon metacritic. Bon je veux pas troller mais Vice City le mérite un poil plus. Après, oui, GTA IV a été une grosse déception pour moi: le jeu est lui aussi très très bon là dessus y’a pas de problèmes, mais c’est un jeu qui se prend BEAUCOUP plus au sérieux que ses deux prédécesseurs sur console de salon. Et ça se ressent grave: plus beaucoup de quêtes annexes (pas de missions pompiers ? MAIS MAIS MAIS :'( ), au revoir les achats de planques et d’entreprises en difficulté pour se créer un empire financier, au revoir les armes un peu folles comme la tronçonneuse, au revoir le tuning de véhicules… Le monde de GTA IV est méga sérieux, méga froid, et pas forcément source à beaucoup s’éclater ! Alors oui du coup ça nous offre de l’autre coté un scénario plutôt intéressant avec un personnage principal particulièrement attachant, mais merde quoi je suis putain de triste !

Et le souci de GTA IV c’est ça: le jeu s’est tellement concentré sur l’histoire qu’il a oublié tous les a cotés. Les rares quêtes annexes qui sont à coté servent juste à que dalle, pour la simple et bonne raison que ça file AUCUNE RÉCOMPENSE ! On fait ça pour les succès et basta, alors que dans les précédents GTA, on était récompensé par des upgrades de santé, d’armure, une invincibilité aux flammes, des armes déposées dans ta planque… Non, là, tu chopes tous les pigeons ? Un succès et basta. Tu chopes toutes les voitures de Brucie ? Un succès et basta, demande pas à pouvoir les invoquer sur demande comme dans la quête similaire de GTA III… Non, à la place on préfère nous filer des succès et de l’argent, argent dont on finit pas plus savoir qu’en foutre dès le milieu du jeu. D’ailleurs j’ai jamais compris pourquoi Nico cherchait autant le pognon à la fin du jeu, surtout quand notre écran indique qu’on est déjà amplement demi-millionnaire… Baaaah. Et puis y’a cet étrange refonte du système de conduites qui rend les motos super chiantes à utiliser. Bon faut s’habituer un peu mais urrrrgh.

Là je me suis refais tout le jeu ce dernier mois – entre autres pour débloquer les succès qu’ils me manquaient, j’assume – et oui, c’est vraiment tout ce que je peux reprocher au jeu qui est globalement beaucoup moins agréable. Après évidemment, on ne peut que saluer l’énorme travail fait par Rockstar, mais putain ça manque sévèrement d’une âme et ça a presque en permanence un balai dans le cul. C’est pas intéressant. Et de manière rigolote, je suis totalement d’accord avec ma critique du jeu écrite il y’a trois ans, ce qui est assez rare pour être souligné !

GRAND THEFT AUTO IV: THE LOST AND DAMNED

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Avec un an de recul, je crois que TLAD m’a bien saoulé. Là on prend le super sérieux de GTA IV et on le multiplie par trois, pour donner un truc juste déprimant par moment. L’histoire et les personnages sont là encore super solides, c’est très bien écrit… Mais j’ai pas aimé y jouer. Je me forçais vraiment. C’est juste pas adapté à mes goûts… Pourtant on a dans cette extension, le meilleur truc ever: le fusil à pompe à canon scié qu’on peut utiliser au guidon d’une moto. Si ça c’est pas la giga classe !

GRAND THEFT AUTO IV: THE BALLAD OF GAY TONY

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Je sais pas… J’ai bien aimé l’ambiance là par contre ! On revenait dans un truc beaucoup plus léger, beaucoup plus abusé, des missions parfois juste folles qui te demandait des trucs de fou, mais là encore tous les a cotés du jeu sont juste déprimants tellement y’a rien de motivant à le faire. Gagner le Libety City Fight Championship ? Ok ! On gagne rien en réussissant, mis à part un succès ? Ok sympa… Et tout est comme ça ! Heureusement on peut refaire les missions du jeu et tenter de les scorer, ce qui rajoute soudainement un interêt supplémentaire ! Et puis la plupart des armes uniques à l’extension sont très attachantes… Le fusil à pompe à cartouche explosives ? L’uzi plaqué or ? Le P90 ? Les charges explosives télécommandées ?  !

Et puis on a aussi la meilleure rencontre aléatoire possible avec ce français totalement cinglé et son accent à couper au couteau juste délectable. En tout cas y’avait plein de bons signes dans cette extension, mais encore quelques trucs qui allaient pas. Et puis putain la guerre des drogues… Déjà que le principe est répétitif, alors si en plus on a les deux blaireaux qui nous accompagnent qui disent à chaque fois les mêmes phrases pendant le voyage qui mène au lieu du combat, on finit juste par péter un cable quoi. Et faut les finir 25 fois pour une récompense un succès ! Argh.

Donc voilà pour un tour global. Du coup j’hésite à vous demander si Liberty City Stories et Vice City Stories valent le coup sur PSP ? J’hésite aussi à choper Chinatown Wars mais bon, j’ai déjà Layton a finir sur DS et puis y’a un nouveau Pokémon qui arrive bientôt… Et là je me rend compte en relisant que je fais très type aigri qui en veut à mort aux consoles HD alors que non, j’en veut juste à Rockstar de plus faire des vraies récompenses pour leurs quêtes annexes 😛 ! Je peux vous assurer que là j’attends grave le prochain volet de la saga, SURTOUT si il se passe dans un Vice City des années 80 avec possibilité de fonder un empire financier. Liberty City a toujours été une ville « sérieuse » dans l’histoire des GTA après tout…

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5 commentaires

  • kohaku

    Les vrais hommes n’invoquent pas de tanks, ils les volent.
    (d’ailleurs ça aussi c’était nul dans GTA IV : on pouvait plus se taper contre l’armée 🙁 )

  • Concombre Masqué

    Yo, Luis, Yo, pourquoi tu viens pas dealer avec nous au lieu de faire le zouave avec ton gros gay, ho wesh wesh ghetto représente, gros nichons américains.

    Dommage que t’aies pas accroché à The Lost And Damned. Identité très marquée, personnages très charismatiques, les missions manquent un peu de peps… mais c’est un univers très réjouissant et une foutue BO. Le soleil se lêve, tu traverses un pont avec Wanted Dead Or Alive en fond sonore, c’est fantastique.

    Va falloir jouer aux cowbows et aux indiens un jour… mais attends 2 ou 3 mois, le prix va finir par baisser!

  • Tom le chat

    Libery City et Vice City Stories sont assez sympas mais n’apportent pas grand chose par rapport à leurs aînés, en tous cas dans leur version PS2. Je suis en train de faire Chinatown Wars sur PSP, je n’aime pas trop la vue de dessus mais ça ne pose pas trop de problèmes pour jouer. Niveau missions, ça reste le grand classique poursuites en bagnoles/fusillades mais si tu aimes bien le bizness tu peux jouer les dealers, ça rapporte pas mal. Côté histoire, on revient un peu dans l’esprit des épisodes PS2 avec une bonne dose d’humour noir.

    Sinon, si tu aimes bien les missions annexes de San Andreas, je te conseille chaudement Saints Row 2. Ce jeu a pas mal pompé sur San Andreas niveau gameplay mais on y retrouve justement tout le fun qu’on n’a plus sur GTA IV (que j’aime beaucoup par ailleurs) : des missions variées, des activités annexes à la pelle et un scénario qui ne se prend absolument pas la tête avec un(e) hero(ïne) totalement badass.

  • Galoo

    T’aurais du zapper GTA et passer à GTA2, le même mais en mieux, avec un vrai fun, des chaines d’explosions rigolotes et des radios originales et vraiment drôles. La version PC est trouvable « officieusement » sur le net, et si tu veux être légal, le jeu ne coute pas grand chose sur Steam. Qui plus est faut pas un PC de la NASA pour faire tourner un jeu qui a plus de 10 ans, donc je te dirais bien de le tester pour voir si la frustration est similaire.

  • mulberry bags

    Blossom, actually should nothing to do with the season. A lot of time in his life is confused, find a better reason to let himself not to want to some other people think unimportant matters.
    We all like a clown, in our lifetime playing five balls, the five balls is work, health, family, friends, and spirit. Five balls with only one is rubber, fall can play up and that is work. The other four balls are use made of glass, the off, broken… wcisig 043840

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