Blabla Otaque

[Néant Sept Final] Top 28 de 2012, partie 3 (de 14 à 8)

Bon demain c’est la soirée du nouvel an. Là vous savez, un blogueur arrogant et obtus insinuerait que si vous ne prévoyiez pas de passer ce réveillon avec des gens alors vous seriez des losers et des moins que rien, des déchets de l’internet. Mais ce n’est pas mon cas. Moi je suis paix et amour… et j’ai passé quasiment 21 ans de ma vie à passer le réveillon seul à jouer à des jeux vidéo ou à dire de la merde sur IRC. Alors trouvez en moi le réconfort que vous ne pouvez ou ne voulez pas avoir.

… wow trouver des intros c’est de plus en plus compliqué, je rouille un peu niveau imagination, je ne suis plus le Amo que je fus.

Donc voilà, partie 3 du top 28 de 2012.

La première partie est là, la seconde juste ici. Toujours rien de très sérieux, juste une bonne occasion pour moi de reparler de ce que j’ai aimé et vous encourager, peut-être, à vous aussi y jeter un oeil et y trouver un plaisir semblable au mien °V°.

Allez, on arrête le positivisme et on s’attaque au reste:

14 – MOLESTER MAN

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Sorti il y’a longtemps au Japon, ce doujinshi de YOKO (l’auteur d’Onani Master Kurosawa) n’a commencé à être traduit en anglais qu’a partir du mois de novembre 2012 ! Et à un rythme très admirable puisque le traducteur fait quasiment un chapitre par jour. Il ne reste plus que le dernier et il n’est pas encore sorti à l’heure où je vous parle.

Malgré le fait qu’il soit relativement frais et que sa conclusion n’est pas encore connue, je me permets de le mettre dans ce top parce que c’est un manga particulièrement chaleureux. Il nous raconte l’histoire d’un otaku de 20 ans, Monsieur Molester, qui un jour se retrouve dans un gigantesque malentendu et où une fille un peu bête et un peu sur les nerfs pense qu’il est un authentique stalker qui la pourchasse. Evidemment ce n’est pas le cas, et très vite il entre en contact avec elle ainsi que tout son cercle d’amis proches, dont une petite jeune fille énergétique nommée « Loli » et une classieuse grande fille nommée « Kansai. » Et comme cet homme est extrêmement pudique sur sa vie privée, il raconte tout à un board 2ch qui lui prodigue conseil pour sa vie sentimentale puisque le jeune homme va vite se révéler épris de l’un des personnages féminins.

On retrouve ce thème, commun à Onani Master Kurosawa, d’un garçon pas spécialement à l’aise avec la vie sociale qui se retrouve tout de même à poursuivre une volonté d’entretenir des relations amoureuses avec des personnes « normales » et de se réintégrer ainsi à la société. Le tout est fait avec un style graphique et crayonné assez particulier mais extrêmement attachant, des références non dénuées d’humour (les cases dessinées style Ken le Survivant nom de dieu) et une histoire riche en rebondissements et en émotions diverses et variées.

Bref, c’est une lecture assez passionnante, riche en qualités et que je ne peux que vous conseiller.

13 – SAMIDARE: LUCIFER AND THE BISCUIT HAMMER

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Début de la parution française de Samidare, chez Ototo, on en est au tome cinq… et je suis assez fort pour ne pas aller lire la fin sur Internet ! Je me force à suivre la parution française même si ce n’est pas facile ಥ_ಥ ! Initialement, je l’avais découvert dans le cadre d’une critique à écrire pour le Journal du Japon et tout ce que je savais c’est que des gens que j’apprécie autour de moi appréciait ce manga.

Samidare s’encombre de quelques défauts peut-être assez rédhibitoires comme un humour qui ne fonctionne qu’assez rarement et un style graphique assez particulier (mais qui offre parfois des cases assez classes, comme si l’auteur avait mis la priorité sur certaines cases au détriment du reste) mais il offre en contrepartie un excellent scénario porté par de tout aussi excellents personnages. Le premier tome est à ce titre assez riches en émotions, et j’ai vite était happé par le double jeu de Samidare et son chevalier lézard de prince, entre la relation entre les différents personnages et l’univers un peu je m’en foutiste du manga. Ca détourne un peu les codes du shonen manga tout en en respectant l’esprit, c’est pour l’instant du bon boulot.

(et on me dit que ça s’améliore de plus en plus alors ok quoi.)

12 – KID ICARUS: UPRISING

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Ok ok vous avez tous retenu du jeu sa maniabilité pourrie. Le problème c’est que je peux pas en parler parce que dès l’instant où j’ai commencé à y jouer j’ai eu, genre, aucun souci, et je m’y suis fait extrêmement vite. Au point d’enchaîner les parties de cinq heures sans crampe. C’est peut-être dans votre tête… ou peut-être que vous êtes gauchers. Là oui, dur.

Bref, une fois ce débat de maniabilité stoppé, je me dois de vous indiquer qu’il s’agit ici du meilleur jeu 3DS pour l’instant disponible sur le marché. Et c’est avant tout une question d’univers, d’écriture, d’état d’esprit. Oui Kid Icarus Uprising possède un univers incroyablement dense pour un jeu Nintendo avec un véritable scénario qui se révèle riche en rebondissements, en personnages qui explosent de charisme (non mais Hadès quoi, juste Hadès) et en challenge pour les joueurs qui souhaitent se frotter à un vrai défi. Tout dans ce jeu est admirable: l’écran titre qui change en fonction du scénario, les objets à récupérer par gallons entiers, les 300 bonus, la possibilité de changer avec précision la difficulté et d’être récompensé pour jouer à la difficulté max, les dialogues, les easters eggs… C’est un jeu à l’esprit qu’on croyait perdu, et qui semble avoir été incroyablement bien fini et peaufiné. On en aimerait plus des comme ça. Des jeux d’aventure tout public qui possèdent un vrai scénario, un vrai univers et qui s’adresse réellement à tout le monde.

11 – MEDAKA BOX

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Sorti en 2012 chez Tonkam, là par contre je me suis bouffé 150 chapitres en scansub anglais en à peine une semaine donc c’est pas la même patience qu’avec Samidare !

Donc très vite, comme je l’ai dit dans un autre top, le début de Medaka Box est, au mieux, plutôt médiocre et peu attractif. Ca part un peu dans tous les sens, les personnages sont presque antipathiques et il faut attendre le quatrième tome pour commencer à un peu s’éclater.

Et quand on commence à s’éclater, ça ne se termine plus pendant au moins quinze tomes.

Medaka Box c’est un shonen relativement malin. Je vais pas dire intelligent parce que ça serait complétement bête, mais par contre malin ça lui convient bien. Medaka Box c’est un hommage permanent à 30 ans de mangas publiés dans le Shonen Jump, dont il s’amuse à détourner les codes en quasi permanence mais non pas pour les ridiculiser, mais plutôt pour en faire un vaillant hommage. Tout le monde est plus cheaté les uns que les autres, on arrive vite dans un niveau de délire simillaire à du Enfer et Paradis, où tout prend une importance parfois ultra exagérée. Le tout est dessiné avec soin et classe, et est surtout ultra riche en dialogues divers et variés, ce qui rend chaque tome plutôt long à lire… étonnant pour un shonen de baston !

Bref, j’en ai déjà parlé plus tôt mais ouais, Medaka Box c’est de la bonne. L’adaptation animée est par contre moins enthousiasmante, à cause d’une technique pas supra au top (même si l’épisode 12 d’Abnormal m’a bien fait plaisir.)

10 – JAPANANTES

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Convention nantaise organisée par les élèves d’une école d’informatique. Ca vous rappelle un autre modèle ? Et bah force est d’avouer qu’après cette première édition, Japanantes n’a pas à rougir de son modèle et a su offrir en deux jours une convention généreuse, avec très peu d’erreurs de faites, et ces dernières se révélant très facile à corriger. Un bon état d’esprit, une bonne ambiance, un contenu ahurissant pour une première édition, qui prouve que les organisateurs savent ce qu’ils faisaient, un bon prix, un cadre agréable…

Bref, une bonne expérience. La seconde édition est dans à peine trois semaines, vraiment hâte de voir ça.

9 – ROCK BAND BLITZ

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Ah, idée intéressante d’Harmonix: revenir à leurs bases de jeu de rythme et faire une sortie de Frequency à la sauce Rock Band. Simillaire à Rock Band PSP de première vue, on découvre avec Rock Band Blitz un jeu qui se veut ultra simple d’accès en utilisant le moins de boutons possible, et dont le principal attrait est l’aspect communautaire et la gigantesque bibliothèque de DLC de l’univers Rock Band.

Cela donne du coup un jeu extrêmement addictif, très agréable, très axé scoring et plutôt bien équilibré et pensé. On regrettera l’aspect au final un poil baclé de tout ce qui est communautaire avec, par exemple, l’impossibilité de défier un ami directement depuis le jeu mais de devoir passer par facebook ou attendre que le jeu nous le propose sur une musique donnée. Harmonix n’a pas trop su sur quel pied danser entre une intégration totale ou un refus des réseaux sociaux et à choisi un juste milieu pas forcément satisfaisant. Pour le reste c’est un très bon jeu de rythme, sur lequel je reviendrais sans doute encore régulièrement, comme Rock Band 3 d’ailleurs.

8 – JINRUI WA SUITAI SHIMASHITA

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Vous constaterez qu’il y’a au final peu d’animes dans ce top. Effectivement, pas eu grand chose de très ouf pour moi cette année, et j’ai exclu Fate/Zero S2 parce que je considère Fate/Zero comme un tout, qui a commencé en 2011.

Jinrui wa Suitai Shimashita est un de ces animes de la très discrète saison estivale 2012 qui aura pourtant, vous le verrez, apporté ce qui est à mon sens les deux meilleurs animes de l’année. « Jintai » étant le premier et le deuxième j’en parlerais demain. Jintai c’est donc un anime extrêmement original, prenant place dans un monde post-apocalyptique étrangement super coloré et super mignon mais où l’humanité crève de plus en plus la dalle, la faute à l’incapacité de vraiment trop sacrifier le confort du monde moderne qui lui a fait perdre quelques réflexes de survie. Dans tout ça se trouve des « fées », des étranges petits lutins qui semblent être l’évolution de l’humanité et qui peuvent faire tout et n’importe quoi du moment qu’ils ont du sucre et du divertissement.

Dans tout ça, on suit les aventures d’une héroïne assez cynique, qui va découvrir pas mal de choses dans un anime ou tout est quasiment raconté dans le désordre. C’est très drôle, assez intelligent, super joli à regarder et y’a Sawachiro Miyuki dans le rôle d’une archéologue qui redécouvre le yaoi et kiffe ça un peu trop pour que ça soit sain. Comment ne pas dire oui à un tel anime ?

Et voilà pour ce soir, à demain POUR LA FIN (✌゚∀゚)☞ !

  • 28/ Chuunibyou demo koi ga Suitai
  • 27/ Sauber F1 Team
  • 26/ Jojo’s Bizarre Adventure 2012
  • 25/ Mais qui a re-tué Pamela Rose
  • 24/ Damien Sandow
  • 23/ K-On le film
  • 22/ You Don’t Know Jack Facebook
  • 21/ The Darkness II
  • 20/ The Avengers
  • 19/ Sonic & All-Stars Racing Transformed
  • 18/ Japan Expo 2012
  • 17/ CM Punk: un an de règne
  • 16/ Game of Thrones saison 2
  • 15/ Crusader Kings II
  • 14/ Molester Man
  • 13/ Samidare: Lucifer and the Biscuit Hammer
  • 12/ Kid Icarus Uprising
  • 11/ Medaka Box
  • 10/ Japanantes
  • 9/ Rock Band Blitz
  • 8/ Jinrui wa Suitai Shimashita
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5 commentaires

  • ChaosLink

    « des références non dénuées d’humour (les cases dessinées style Ken le Survivant nom de dieu) »
    Quand tu cites une référence, vaut mieux la connaître. C’est du Jojo’s Bizarre Adventure, pas du Hokuto no Ken…

  • Rekh

    Bonjour !
    Je me suis mis à la lecture de Molester Man après l’avoir vu ici et sur Grimanoir et merci pour ça d’ailleurs, je ne pense pas que je serais tombé dessus sinon.
    Je voulais savoir si tu comptais faire un billet dessus, maintenant que le dernier chapitre est traduit, ou après l’extra peut-être ?
    Merci de ta réponse!

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