Not Safe For Work

[Fapomètre] How Good Was I ? de Yamatogawa

Avant de commencer l’article, je DOIS poster une cinquantième fois la photo de la Ranka en chocolat blanc qu’on m’a offert pour mon anniversaire:

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Elle était bien bong, j’ai tout mangé. Merci Tora /°3°/ !

Bon, allez, aujourd’hui j’ai ressorti le Fapomètre parce que c’est un grand jour pour tous les français – on a du Yamatogawa traduit légalement en France. Même mieux, c’est édité ! On peut le ranger dans sa bibliothèque et tout. Et mieux que ça, puisque ça sort dans une toute nouvelle édition de manga hentai propre à Taifu nommée « Hentai sans interdits. » Le nom est pas super génial mais ça veut surtout dire deux trucs:

– Format plus grand que ce qui est proposé d’habitude en France, plus proche des « vrais » formats de h-manga au Japon.
– ABSENCE TOTALE DE CENSURE, BITCHES.

En fait je met ça en caps lock mais en fait la présence ou non de la censure dans mon hentai ne m’a jamais énormément turlupiné. Je sais que certains en font une question de vie ou de nord mais voir le gland dans son intégralité ou non n’a jamais été nécessaire à mon enrichissement personnel.

En tout cas, Taifu lâche du lourd pour le début de ces nouvelles éditions avec, donc, deux ouvrages de Yamatogawa. Et Yamatogawa j’en ai parlé y’a presque quatre ans et demi sur ce blog, c’est un auteur extrêmement cool à lire et à mater. Surtout à regarder – il a un style graphique extrêmement agréable, avec une maîtrise des plans classieux qui fait toujours mouche. Bref, ils sortiront en mai prochain Witchcraft, le premier h-manga de l’auteur et son second plus grand chef d’oeuvre derrière Tayu Tayu. Mais avant cela, contentons nous de How good was I. Recueil de nouvelles. Hentai. Donc.

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En comparaison: un manga français « lambda », un h-manga japonais « lambda » et le tome dont on parle aujourd’hui.

Il faut aussi noter que y’a « My Lovely Bitch » d’Amatake Aweko, mais ça ça me dit pas grand chose, j’ai du le « lire » une fois et ne pas en retenir grand chose. Je met « lire » entre guillemets parce que messieurs dames nous ne sommes pas dupes. Mais sachez malgré tout que je lis quand même de manière assidue les scénarios des hentaux que je « lis » et à vous de faire la distinction entre ce que les guillemets signifient ou non. Je deviens confus, ce n’est pas bon signe, passons au point principal.

Donc le concept de ce Fapomètre va être relativement simple. Je vais faire le tour de chaque nouvelle présente dans cet ouvrage et je vais attribuer des NOTES ULTRA TECHNIQUES.

Chaque nouvelle sera notée selon plusieurs critères qui sont les suivants:

  • Scénario: Ce qui vient avant et après le sexe. Est-il original ? Est-il intéressant ? Possède t-il quelque chose qui le démarque du reste ? Sert-il le sexe ou se fait-il servir par le sexe ? A t-il des dialogues amusants ? Noté sur 5.
  • Personnages: Le gars est-il cool ? Peut-on s’identifier à lui, nous adulte masculin hétérosexuel de 15-35 ans ou bien est-ce un gros porc sadique dégueulasse un peu craignos qui donne pas envie d’avoir notre soutien ? La fille est-elle chouette ? Est-elle bien faite aussi bien de tête que de corps ? Peut-elle trouver une place acceptable et durable dans nos fantasmes ? Ou est-ce juste un réceptacle à foutre un peu vulgaire et insultant envers le monde entier ? Noté sur 6.
  • Dessin: Yamatogawa s’est-il motivé à fond pour celui-ci et a t-il proposé quelque chose de beau et graphiquement cool ? Ou bien avait-il la grippe ce jour là ? Noté sur 5.
  • Situations: Sous ce terme pudique et timide se cache, bien évidemment, la qualité et la variété du le sexe. L’auteur cherche t-il à aller loin et nous offrir un truc un chouia « neuf » à nos yeux avides de variété et de qualité ? Ou bien les héros passent-ils dix pages en position de missionnaire, dans le noir, en pleurant ? Noté sur 6.
  • Dialogues / adaptation fr: C’est fun ou pas ? Rigolo ou pas ? Varié ou pas ? Le traducteur pète-il un cable à trouver les onomatopées de jouissance les plus fantastiques ? C’est un bonus mais un bonus nécessaire. Noté sur 3.

Ce qui à la fin fait pour chaque nouvelle une note incroyable sur 25.

Bon, bah commençons le journalisme d’investigation. DU YAMATOGAWA EN FRANCAIS \\°3°/.

NOUVELLE 1,2,3 – HOW GOOD WAS I

Nouvelle en trois parties, pour un total d’une petite soixantaine de pages. Eh, pas pour rien que le bouquin porte le nom de l’arc.

  • Scénario: Une histoire amusante d’un mec qui veut entrer dans une brillante université japonaise mais qui loupe tous ses concours d’entrée, alors que sa copine les a terminés depuis longtemps. On suit donc le « calvaire » de ce garçon qui veut essayer d’étudier dans son petit studio mais qui finit immanquablement par coucher avec sa copine (fort demandeuse) à la place. Enfin, le scénario essaie de nous faire croire que l’abus de sexe est la cause alors qu’en fait il est juste pas ultra motivé. Il essaye donc de réduire sa consommation mais finit toujours immanquablement par échouer. A la fin il continue à redoubler, mais tout va bien puisque les deux tourtereaux sont heureux d’être ensemble. Cool et vanilla. 4/5.
  • Personnages: Ahah le héros est étrangement attachant. C’est un type qui au lycée avait toute la confiance en lui du monde, qui grâce à ça à su séduire une copine cool et charismatique mais qui a cause de ses échecs aux concours a perdu cette confiance, est devenue l’ombre de lui-même et n’attire plus que la pitié de sa copine qui fronce les sourcils en permanence. Han je me sens tellement proche de lui. Mais à la fin il retrouve cette confiance et ce séducteur en lui donc tout va bien (même si il reste un giga loser du point de vue réussite scolaire.) Quant à la fille, elle est antipathique… les cinq premières pages. Elle devient au contraire de plus en plus sympa et agréable au fur et à mesure des pages, ce qui est une chose agréable. Mais étrangement, elle ne marque sinon pas plus que ça. 4/6.
  • Dessin: Yamatogawa à son apogée. Y’a des plans extrêmement géniaux. La seconde scène de le sexe de l’arc, à base de pénétration lente et de chaises à rouler = difficile de résister tellement tout est là. Comme d’habitude, Yamatogawa a pas perdu son goût pour parfois dédier une page entière a juste un passage extrêmement riche en détail. On regrettera juste deux ou trois visages qui derpent dans le premier arc, surtout quand l’héroïne prend un air « vilain » qui ne lui convient pas trop. 4,5/5.
  • Situations: On a du riche et du varié, ce qui est attendu en trois chapitres. On appréciera tout particulièrement la scène de pénétration lente au début qui se fait le contre-pied du « parkinsonien » que nous offre souvent le hentai à base de mouvements épileptiques et changements de positions toutes les trois cases. Là c’est lent, ça prend son temps, c’est parfaitement dessiné et ça prend le temps de faire monter la tension et ça marche parfaitement. Beaucoup d’amour pour la séquence de masturbation du troisième chapitre aussi. Enfin, on a de la soubrette au milieu, avec un peu d’anal pour ceux qui sont dans ce genre de truc. C’est pas mal, c’est bien amené, y’a beaucoup de sentiments. 4,5/6
  • Dialogues: « Moi aussi j’en ai soupe de la soubrette. » + usage du terme « démonte-pneu » = TROIS SUR TROIS CASH. 3/3.

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NOTE DE L’ARC: 20/25.
Ca commence fort et bien ! Le seul vrai défaut de ces trois chapitres est juste ses dix premières pages, pas forcément très enthousiasmantes, avec des visages un peu bizarres au niveau des expressions. Dès que ça se lance par contre, ça se lance bien. Mais la vraie réussite reste le troisième chapitre et le fait que l’auteur fait passer parfaitement le manque sexuel des deux protagonistes et sait en jouer parfaitement pour offrir un chapitre super intense. On joue jamais assez sur la notion de manque, pourtant c’est un ingrédient simple pour poser une situation de manière enthousiasmante.

CYBER RABBIT

Cyber Rabbit est un vieux chapitre, ayant été publié dès la fin de l’année 2007. C’est d’ailleurs un des chapitres qui m’a fait découvrir Yamatogawa, donc je lui voue un certain coup de coeur dont je vais essayer de me débarrasser pour offrir une vision objective et optimale.

  • Scénario: Génial. On reprend le bon vieux concept du réseau Internet qui deviendrait une sorte de réalité virtuelle par laquelle on est liée via un casque et un dispositif qui transmet les sentiments. Et dans cet univers on suit un petit couple qui font des choses super folles sur ce réseau via leurs avatars – mais le héros en a assez de ne pas pouvoir le faire en vrai et décide d’aller voir la fille directement chez elle… et lui apprendre par la même occasion qu’elle n’a aucune raison d’avoir honte de son physique réel et qu’il l’aime pour ce qu’elle est. Bon, cela implique d’entrer chez elle par effraction par contre, c’est pas forcément totalement super cool. Mais à part ce petit point, c’est une jolie histoire, et j’aime bien ce genre d’univers qui, là aussi, n’est pas spécialement ultra utilisé dans le petit monde du hentai. Dommage vu le potentiel de fou. 4,5/5.
  • Personnages: Jeeee sais pas. L’histoire est mignonne mais étrangement les deux héros ne sont pas spécialement attachants. La fille, que ce soit son avatar ou son « soi réel » n’est pas spécialement très caractérisée – son seul caractère étant qu’elle est « prête à tout » pour garder son petit copain. Quant au héros, il est le « gars gentil » et pas spécialement ultra sexuel. Ce sont deux personnages fort « classiques » en quelque sorte, et il ne se mettent pas vraiment en avant tout le long. Néanmoins la fille avec ses cheveux courts est mignonne. 3/6
  • Dessin: PAGES COULEURS !!! Pour le reste c’est une des premières histoires de l’auteur et ça se voit. La fille n’a ainsi pas la même chevelure dans les pages couleurs et dans les pages noir & blanc. Mais sinon ça va, c’est du Yamatogawa de qualité malgré tout. 4/5
  • Situations: Le but de l’histoire étant justement de montrer que malgré la variété des situations proposée par le net, le héros préfère du sexe « classique » en vrai, inutile de dire qu’on aura un peu d’exemple des deux. On regrettera que la partie à quatre s’arrête au bout d’une page et la scène de sexe « romantique » ne propose pas grand chose de marquant, si ce n’est une définition vague de baise sans consentement mais finalement si. Bon. On a du sexe tentaculaire au début, quand même. Pour ceux qui apprécient. 3,5/6
  • Dialogues: « Je t’ai déjà dit que ton physique ne comptait pas pour moi ^^… MAINTENANT CONCENTRE TOI SUR MON GROS SCEPTRE \\^^/ ». Hum, habituellement j’aurais mis 3/3 à l’usage du terme « sceptre » mais là c’est étrangement pas ultra enthousiasmant puisque ça sert pour suivre directement une phrase toute choupie. 1,5/3

Note finale:16,5/25
Bon je la connais par coeur cette histoire aussi, donc l’effet de surprise n’était pas forcément là. En tout cas c’est un univers plutôt cool.

EXTASE SUR LE TOIT (Doki doki on the roof)

Plus récent !

  • Scénario: Un couple de lycéens se tripotent le matin avant les cours. Ils sont manqués d’être surpris mais se planquent sur le toit qui touchent leur salle de classe pour éviter la honte. ET ARRIVE CE QUI DOIT ARRIVER: extase sur le toit ! Sentiment d’interdit, un peu d’exhibitionnisme mais pas trop. 4/5
  • Personnages: ALERTE PERSONNAGES DE BONNE FACTURE. Couple ultra mignon qui « ne veut pas sombrer dans la routine » (ce qui est une étrange priorité quand on va bientôt quitter le lycée), mec aimant et plutôt cool, fille aimante et qui aime ce qui se passe. Tous deux sont physiquement cools. La fille a un uniforme scolaire noir, ce qui déchire. 5/6.
  • Dessin: RAS. A nouveau des super plans. 4,5/5
  • Situations: 69 planqué, personnages qui se retiennent de pas être trop bruyant, tripoti tripota. Pas mal. 4,5/6
  • Dialogues: Le traducteur fait une petite erreur en expliquant que si la salle de cours au début du récit est vide c’est « parce que les élèves sont tous partis » ce qui n’a aucun sens vu que les cours se déroulent juste après. Sinon plutôt correct. 1/3

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Note finale: 19/25
Du bien bon. C’est du classique mais ça fonctionne bien. Et oui, Yamatogawa a raison de signaler dans les bonus que les uniformes noirs ça déchire. Parce que ça déchire.

IMP

 

  • Scénario: Une fille aime bien faire du bondage et des trucs extrême avec son petit copain. Sa soeur s’inquiète de ses blessures et lui demande continuellement si elle se fait pas frapper par son petit ami. Elle en a marre d’être traitée comme une gamine alors elle décide de punir sa soeur en la forçant à mater et à participer à une séance bondage. Ca dérape – le petit copain préfère la soeur. Bad end. Alors oui, c’est pas super moral. Ca s’assume dans son genre mais, eh, c’est un peu extrême. 3,5/5
  • Personnages: Boooof. La soeur de l’héroïne est un peu reloue et un peu coconne, le petit copain est du coup assez détestable puisque juste queue sur pattes et l’héroïne imagine quand même un plan ultra sadique impliquant un quasi viol « juste parce que » sa soeur lui pète un peu trop les couilles. Quelle belle brochette de nazes. 1/6
  • Dessin: A nouveau, RAS. 4/5
  • Situations: Si vous êtes dans les cordes, les baillons et les bandeaux, ça peut être votre truc. C’est pas trop mal dans ce genre là. Les autres (comme moi) passeront sans doute à coté poliment. 4/6.
  • Dialogues: Traduction académique, pas trop de coups de folies. 2/3.

Note finale: 14,5/25
Sans doute l’histoire la plus basse du lot. Ca peut vous faire kiffer si vous aimer les trucs « un peu » extrême mais « pas trop » non plus.

A moi le trésor !

 

  • Scénario: Une soubrette qui, la nuit, devient une cambrioleuse et s’infiltre dans la chambre de son jeune maître pour l’attacher et, euh, s’en servir. Chaque matin, le maître oublie ce qui s’est passé et croit que c’est un rêve. Un peu de sado-masochisme gentillet, du coup, avec une fille qui force un peu un mec et qui vient le séduire habillée d’un collant de cambrioleuse, yeah. 3,5/5.
  • Personnages: La cambrioleuse est sympacool. Déjà parce qu’une fille intégralement en collants c’est chouette, ensuite parce que le petit bandeau de Rapetou autour des yeux c’est un fétichisme qu’on sous-estime peut-être, et ensuite parce qu’elle prend l’initiative comme il faut, ce qui est incroyablement appréciable. Le garçon n’a pas beaucoup de personnalité. Ce qui réduit la note. 3,5/6
  • Dessin: RAS :o. 4/5.
  • Situations: Juste un garçon attaché qui se fait turluter et baiser. Rien de SUPER EXOTIQUE. 3/6.
  • Dialogue: « Et surtout pas son trésor préféré, le sceptre accompagné de ses deux boules. » 2,5/3.

Note finale: 16,5/25
Relativement « classique » à nouveau, mais reste malgré tout efficace.

Erreur d’athlète

L’histoire la plus récente de cette anthologie.

  • Scénario: Un prof stagiaire de sport. Une élève « qui veut se faire masser. » Qui est secrètement amoureuse de lui depuis longtemps. Ca glisse. Oups. 3/5.
  • Personnages: Les deux sont chouettes. Le prof inquiet de son job ou de tomber dans un traquenard puis quand il voit que tout va bien s’y met à fond. En plus on évite le coup du prof moche, laid et sale, pour un personnage pas super beau mais pas super laid non plus. La fille est cool, elle a une petit dent pointue en permanence dans la bouche comme Tsuruya de la mélancolie de Suzumiya Haruhi. Elle a aussi une coupe de cheveux intéressante et rare, et elle est plutôt douée pour prendre l’initiative. Un bon cru. 5/6
  • Dessin: Encore une fois, rien à dire. On a quelques jolis plans à nouveau. 4/5.
  • Situations: Rien d’ultra exotique mais on a une fille en tenue de sport et qui tente de lécher à travers un vêtement. Les deux cotés reçoivent autant qu’ils donnent, tout le monde est heureux. 4/6.
  • Dialogues: Toutes les métaphores sportives y passent, ce qui est une bonne chose. 2,5/3.

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Note finale: 18,5/25
Eh, c’est un beau roman, c’est une belle histoire, c’est une romance d’aujourd’hui.

 

Je veux me rendre utile !

Une des premières histoires de Yamatogawa.

  • Scénario: Une fille qui veut un boulot ou elle peut être utile. Elle devient soubrette dans un maid café. Evidemment c’est un maid café ou les clients peuvent faire l’objet d’une récompense en sexe sonnant et trébuchant. Elle fini donc par lécher des trucs, se prendre des machins et décapsuler des bidules. On a déjà pas mal mangé ce scénario par le passé et il était à une époque beaucoup trop en vogue (merci Kisaragi Gunma.) 2,5/5

 

  • Personnages: Le client a pas de personnalité, il est juste là pour les bonus. La fille qui veut réussir a le caractère de l’optimiste maladroite sans être tout à fait aussi énergique que le veut l’archétype, donc passe un peu à coté. La patronne, par contre, est plutôt chouette. Mais rien d’ultra mémorable. 2,5/5
  • Dessin: Sans doute le chapitre le moins bien dessiné. Pas mal de petites imprécisions au niveau des visages, et un style qui se cherche encore un peu. Ca reste hautement appréciable mais on est loin de la « perfection » habituelle. 3/6.
  • Situations: Variées pour du vingt pages. On a un peu tout et ça se succède rapidement sans trop prendre son souffle ou s’attarder sur une situation en particulier. On regrettera que ça tease du yuri sans jamais s’y jeter totalement. Après ça reste une histoire sexuelle dans un maid café, ce qui est quelque chose de relativement peu original. 4/6
  • Dialogues: Rien de foufou, rien de grave. 2/3.

Note finale: 14/25
Un léger petit manque d’originalité donc, mais qui n’empêche pas ce chapitre d’être intéressant pour ceux qui aiment ce genre… de… situations. Les autres bailleront un peu.

Ma cousine et moi.

La dernière histoire \\°0°/. Et à nouveau une des premières de Yamatogawa.

  • Scénario: Un jeune adulte emménage chez sa tante et sa cousine. La cousine se demande d’ou vient tout le porno qu’il planque mal. Elle se masturbe en pensant à lui. Le garçon la surprend. OUPS. Un peu d’inceste mais pas trop non plus (je crois que dans la version jap c’était sa tante mais Christine Boutin n’aurait pas approuvé), une histoire plutôt courte et qui finit bien, puisque la cousine en veut encore. Encore une fois une situation relativement classique dans le monde du hentai. 3/5.
  • Personnages: La cousine est grande et a une QUEUE DE CHEVAL. Et elle évolue très bien en vingt pages de pseudo saint nitouche à un peu intéressée à totalement assumée. Le gars est votre puceau lambda mais qui sait prendre une initiative quand elle passe sous ses yeux. Tout va bien. 4/6.
  • Dessin: Mieux maîtrisé que le chapitre précédent. On sent encore une ou deux hésitations mais Yamatogawa prend définitivement son goût pour les jolis plans. 3,5/5.
  • Situations: Un peu de plaisir solitaire féminin et du sexe classique ou le plaisir de la femme est mis en avant. Ca va. On prend. 4/6
  • Dialogues: « Je pourrais m’astiquer la balayette tous les jours. » + usage d’un « bon sang ! » particulièrement bien placé. C’est du trois étoiles. 2,5/3.

Note finale: 17/25
Une histoire certes classique avec des situations certes classique mais qui parvient à fonctionner grâce à sa légerté et sa bonne humeur. Comme le film Boule & Bill. Peut-être.

 

RAPIDE POINT SUR LA QUALITE TECHNIQUE DE L’OUVRAGE

 

  • Papier: Habituellement le souci principal des éditions Taifu, qui a tendance à offrir un papier un peu moins bien que ses concurrents. Là on a toujours un peu ce même souci, avec un papier parfois un peu transparent, une épaisseur un peu flippante mais au moins ça ne bave pas. Mais quand on repasse sur du Kurokawa ou du Ki-oon, on a un poil mieux, ce qui est un peu triste.
  • Qualité globale technique des pages: Et bah c’est de la bonne qualité, on sent que ce sont les fichiers originaux qui ont été utilisés et pas de simples scans. Pas de perte de qualité par rapport à ailleurs. Le format plus large reste d’ailleurs définitivement optimal pour lire du hentai °Ä°.
  • Traduction et adaptation: Du bon boulot en général. Un peu de folie mais au final le traducteur, Pierre Giner, est resté correct. Il s’est permis quelques métaphores de qualité mais n’a pas essayé d’en foutre partout. Les onomatopées sont traduites, ce qui est relativement cool.
  • Couverture: Je regrette le logo de « hentai sans interdits » qui n’est vraiment pas joli. De même que l’affichage du nom de l’auteur qui utilise une police pas terrible. Pour le reste, les deux illustrations sont jolies, et y’a même un bonus sous la couverture \\o/.

Maintenant est-ce que ça vaut le prix de 13€ ? JE NE SAIS PAS. C’est du Yamatogawa, ça le vaudrait presque juste avec ce nom et pour le plaisir d’en avoir dans sa bibliothèque mais il faudra réfléchir sur l’usage que vous voulez faire de ce h-manga. Il passe bien à la relecture, en général, et ce nouveau format plus grand et plus large est vraiment une bénédiction pour le hentai. Maintenant la qualité du papier n’est pas mieux que d’habitude, et l’absence de censures est un simple bonus pas fondamentalement important. Cela aurait été 9€99 voire même 10€99 j’aurais dit yeah, mais au prix de deux mangas ça devient plus compliqué. Enfin bon, ne nous mentons pas, le public qui achète du hentai en France aux éditions officielles est déjà une niche, et une niche qui peut se le permettre parce qu’ils sont pas forcément nombreux en France à payer pour leurs séances shlick and fap.

Néanmoins, cette initiative est quand même chouette et on espère que d’autres grands noms vont débarquer. Genre Kusaragi Gunma. Ou Inu. Ou Homunculus. TOUT CE POTENTIEL INEXPLORÉ.

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4 commentaires

  • Mian

    Critique aguicheuse. Je n’irai pas m’humilier auprès d’une vendeuse de la Fnac pour autant (et puis payer pour du fap… ), mais c’est rassurant de voir que le hentai peut encore respirer sous sa gangue de viols et autres entartrages incestueux. Un peu dans la même veine, il y a aussi Maruta, qui fait de bonnes histoires et du sexe joyeux, servi par un très beau dessin.

    Par contre, quitte à renvoyer à ton article sur Yamatogawa daté de l’an de grâce 2008, actualise-donc aussi le lien vers les « 10 commandements du hentai ignoble » s’il te plait, ça vend du rêve.

  • S3phiroth

    Il faut que tu lises du Tosh, ou du Thomas (notamment Sweet Lips et Honey Sirup). Tu verras que Yamatogawa a trouvé de sérieux concurrents.

  • retarded_fly

    Bon, le truc qui m’obsède le plus sur cet article, c’est le chocolat blanc décoré… je veux savoir comment elle a fait ! °_°

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