Voyage au Japon 2019

Jour 12 & 13 – La bougeotte du doujinshi

Après un très long journal de voyage pour les journées 10 et 11 (qui me voyaient faire la visite de Uji, du Kyoto International Anime Manga Faire, du Pavillon d’Argent et de Kyoto sous la pluie-sa-mère), voici une nouvelle entrée de voyage qui promet d’être plus concis ! En effet, deux journées avec beaucoup moins d’événements à narrer et raconter. J’aurais aimé vous dire que je me suis du coup pas mal reposé et que c’est pour ça qu’on narre moins de choses mais au final non, j’ai beaucoup bougé !

Initialement la journée 12 devait donc être ma dernière journée sur Kyoto sauf que, peu avant de partir en voyage, le très éclairé Yoka (co-animateur du Comité des Saisons, un podcast Forum Thalie™) m’avait informé que « eh, dis donc, le 23 septembre y’a un event doujinshi Symphogear à Tokyo, fais ce que tu veux de l’info. » Bon moi à la base j’étais un peu en mode deg du genre « ah ouais effectivement, je pourrais y’aller mais est-ce que je veux me taper cinq heures de train et 1000km ? Je l’aurais su en avril, j’aurais peut-être avancé mon départ pour Kanazawa et fait un détour pour Tokyo, je ne sais pas… mais là en l’état ça va être dur d’y aller… »

Bon, résultats des courses: la journée 12 elle a commencée par le réveil qui sonne à 5h45 pour aller choper le Shinkansen Hikari qui partait de Kyoto à 7h30, histoire d’être à l’événement, situé à quelques encablures de Yokohama, pour 10h30, soit une demie-heure avant son ouverture. Et donc la certitude que, effectivement, j’allais faire 900km en train dans la même journée juste pour acheter des fanzines Symphogear que je saurais même pas forcément lire vu que je sais toujours pas lire le jap après ces quinze ans à lire des mangas et mater des animes.

L’évenement était donc le Puniket Super Heroine Time, un événement organisé régulièrement au sein de la Ota City Industrial Plaza, où en gros dans le même événement est organisé plein de « mini-événements » dédiés à des séries. Ainsi dans cette édition du 23 septembre on trouvait donc l’évent dédié à Symphogear qui était la raison de ma présence et dont c’était la dixième édition , mais il y’avait également le 26e évenement dédié à PriPara, le 6e spécial Bandori, le 2e Zombieland Saga…

Qualité très variable d’affiches

En tout c’était 30 « mini-événements » représentés au sein de ce Puniket, avec près de 300, 400 artistes présents pour vendre leurs fanzines et leurs créations ? Sachant que ces 30 mini-évenements n’étais pas forcément tous de taille égale: les deux « stars » de ce Puniket c’était Symphogear et PriPara, représentés respectivement par 98 et 96 cercles présents. Pour info, le top 10 des séries présentes en terme de nombre de stand, à priori:

  • 1/ Symphogear (98 cercles)
  • 2/ PriPara (96 cercles)
  • 3/ BanG Dream! (44 cercles)
  • 4/ Zombieland Saga (40 cercles)
  • 5/ Kemurikusa (30 cercles)
  • 5/ Uma Musume (20)
  • 6/ SSSS. Gridman (14)
  • 6/ Saki (14)
  • 6/ Wataten (14)
  • 9/ Kemono Friends (12)
  • 10/ Vocaloid (12)

A l’inverse y’avait par exemple un mini-event dédié à Suzumiya Haruhi qui cumulait que 4 cercles. L’event Madoka en avait 5, Yurucamp 3… Après faut pas croire que ça signifie la « popularité » de ces séries, c’est juste que ces mini-évenements semblent beaucoup tourner et n’ont pas à chaque fois la même importance ! Là, la diffusion et la fin imminente de Symphogear XV faisait que l’événement avait pris une vraie importance pour le fandom, et ça a été un des événements les plus mis en avant.

En tout cas, voilà, c’était mon premier doujin event ! Process assez simple: d’abord tu vas à l’entrée du bâtiment acheter le catalogue (que tu pouvais aussi acheter dans certaines boutiques partenaires les jours qui précèdent.) Ce catalogue il est primordial pour deux raisons: la première c’est qu’il faut le montrer pour entrer dans l’événement. Ca fait office de ticket d’entrée ! Les esprits les plus maléfiques noteront que comme le catalogue est pas nominatif rien ne t’empêche après être sorti de le refiler (ou le revendre, encore plus maléfique) à quelqu’un d’autre qui lui aussi pourra entrer à ce jour. J’avais la même chose au KYOMAF la veille ou suffisait de montrer ton ticket d’entrée pour re-rentrer à volonté dans la conv. En Occident jamais une conv te fera autant confiance que ça, haha.

La seconde raison pour laquelle ce catalogue est primordial c’est qu’il conduit le plan et la liste des artistes présents. Avec illustration !

Exemple de page du catalogue, où chaque artiste présent pose son nom, le numéro de son stand et une petite illu censée promouvoir son style et ce à quoi attendre. Par exemple je savais très vite que j’allais visiter le stand situé à l’emplacement 50.

Donc dans la queue pour l’entrée t’es déjà bien occupé à consulter ce catalogue et déjà localiser les artistes que tu vas voir en priorité, ceux qui te tapent dans l’oeil directement etc etc.

Ce qui est bien avec ce genre de « petit événement », c’est qu’il reste quand même moins énorme qu’un Comiket, et que le niveau d’exigence y est pas forcément aussi élevé. Mais tous les artistes, à la fois ceux qui débutent comme les plus expérimentés, vont être certains d’y rencontrer un public favorable puisque c’est des publics qui se déplacent pour venir consulter les oeuvres en lien avec leur fandom. Je peux ainsi vous assurer à 100% avoir jeté un oeil aux 98 tables de la zone Symphogear. Donc avoir donné une chance « égale » à tous ces artistes de cette zone, haha.

La queue 30mn avant le début du salon. Ca peut sembler être beaucoup du monde mais, honnêtement, une fois les portes ouvertes à 11h, on est tous rentrés très vite !

C’est donc via ce salon que j’ai pu constater qu’avoir maté tous ces animes où des gens partent acheter des fanzines au Comiket m’a bien aidé ! Y’a pas mal de réflexes qui se font très vite ! Ainsi quand tu rejoins une queue pour un artiste « populaire », tu fais office de relais et on te donne un carton que tu tiens pour signaler que tu es le dernier de cette file. Quand quelqu’un rejoint la file après toi, tu lui transmets le carton. Et tout va très vite parce que les artistes présents sur leurs tables ils carburent ! Tu dis ce que tu veux, tu donnes l’argent, la monnaie est déjà quasi prête, tu prends le fanzine, la monnaie et hop au suivant. Ca, évidemment, c’est uniquement pour les artistes populaires et en début de journée car dès 11h30 plus question de file d’attente: là on commence à se promener « tranquillement » dans les travées et on peut prendre son temps sur chaque stand. Certains articles auront peut-être été vendus mais tu peux prendre le temps de feuilleter les fanzines, regarder de près les goodies voire même, si vous parlez la langue, discuter avec les artistes eux même. Voire leur offrir des trucs ! A deux reprises j’ai vu des japonaises offrir à des artistes des petits gateaux ou du matériel de dessin. C’était adorable !

Donc voilà au départ j’étais pas forcément 100% à l’aise, je suis quand même allé faire la queue pour UN artiste dont j’apprécie le taf, en 3mn j’avais mon petit doujin de 8 pages payé 300 yen, et à partir de là j’ai pris le temps de bien me balader dans tout l’événement qui n’était pas forcément énorme ! Une demie-heure suffit à voir l’intégralité de ce que propose les tables, comptez 45mn si vraiment vous regardiez de près. L’événement était également présent au second étage du même bâtiment, mais tout l’étage était dédié à PriPara, ce qui est une série sur laquelle je ne sais rien mis à part que c’est la source de gifs incroyables. Donc j’en ai fait le tour très vite !

Ma seule photo de l’intérieur de l’event, j’étais pas forcément à l’aise à l’idée d’en faire plus >_<

Donc bref, au bout de 30mn j’étais parti pour la frénesie du douj. Je regarde un stand, je regarde les fanzines. La couv me plaît ? Je fais « konnichiwa », je tend le doujin du doigt, je lève ensuite le doigt pour dire que je veux un exemplaire, je paie la somme affichée, je dis « arigato », courbette, et stand suivant. On prends très vite la main et mis à part un petit couac linguistique quand une artiste essaie de me prévenir en japonais que j’allais acheter une fanfic et pas un recueil d’illu, rien que la barrière de la langue n’empêche de faire.

Ce qui m’a surtout éclaté dans l’évenement c’est plein de trucs un peu sociaux. Déjà c’est mettre un visage sur la figure de certains comptes Twitter que je suis et dont je RT beaucoup le taf. Voir qu’une illustratrice qui fait des Hibiki-patate adorables semble être une petite quarentenaire toute paisible est un ravissement de plus dans ma vie. Ensuite j’ai pu observer un peu le fandom Symphogear japonais ! Qui est, je dirais, à deux tiers masculin, un tiers féminin ? C’est d’ailleurs intéressant de voir que les contenus liés au ship Hibiki X Miku ou au personnage de Chris c’est majoritairement des femmes qui le font, alors que dès que je veux taper du Kirika X Shirabe ou du R18 non-yuri, je trouverais souvent un homme derrière le stand.

Mes nombreux achats de la journée ! (feat. le cadavre de mon short.)

En bref, c’était une chouette expérience. Assez intense – j’y suis resté deux heures -, assez coûteuse – j’ai deux billets de 10 000 qui sont tombés au combat sur ces deux heures – mais c’était très grisant et, je trouve, une excellente expérience pour « tester » les évenements doujins du Japon. Maintenant je visualise l’attrait concret d’un Comiket, et estime être assez échauffé ! Fun fact: le public de l’événement était à 99.9% asiatique. Je devais pas mal sortir du lot car j’ai compté grand maximum cinq gaijins occidentaux, et sur ces cinq là, bah trois sont liés à la commu Thalie, lol.

(En effet Nemo et Marvin m’ont rejoints en cours de route <3 ! Des bisous à eux !)

L’événement étant passé, l’heure est venu de déjeuner avant de rentrer, l’occasion pour moi de me faire emmener dans un family restaurant, ce que j’avais pas encore fait jusque là ! Vous avez vu le concept dans 3000 animes mais en gros on arrive, on se pose, on commande ce qu’on veut au sein d’une carte particulièrement large, on demande évidemment un peu d’accès au drink bar pour avoir accès à la fontaine à soda en illimité et puis voilà on se pose. Surprise totale quand je découvre que faut appuyer sur une sonnette pour appeler le serveur. Quelle magie !

Du coup j’ai pris le plat le moins équilibré du monde: UN STEAK HACHE accompagné de POULET PANE et de deux ptites patates avec du maïs

Ca se mange bien, je redécouvre ce que c’est de manger avec le duo fourchette + couteau, la fontaine à soda est fontainée par mes soins et après le déjeuner, c’est l’heure du premier Bookoff de ce voyage.

Book-off, concept simple: c’est de la vente d’occasion de produits multimédias. On en a un en Français pas loin de Quatre Septembre donc je connais bien la formule mais évidemment ici au Japon c’est bien plus énorme, bien plus fourmillant. On y trouve énormément de livres d’occasion (donc énormément de mangas) à des prix ahurissants (entre 100 et 340 yen le tome) mais aussi des rayons CD, DVD et BluRay particulièrement remplis. Oh, sans oublier le jeu vidéo. Du coup évidemment mon âme de fana-des-cash-converter est incroyablement excité dans un tel lieu. Le temps de capter comment les mangas sont classés (spoiler: ils sont classés par éditeur donc c’est là que savoir dans quel magazine est publié tel manga est assez pratique – il m’a suffit de retrouver le coin « Gangan Joker » pour trouver Scum’s Wish, par exemple) et c’est parti, ça peut devenir une sorte de grand raid à moindres frais.

Bref, c’est pas la première fois que je fais du magasin d’occaze mais les prix à Book-off sont vraiment beaucoup plus bas qu’à un Lashinbang, par exemple. Les BR et CD Symphogear, par exemple, y étaient à facile 500 voire 1000 yens de moins.

Genre à peine 1030 yens pour le second DVD de AXZ, quelle aubaine

Bref, j’aurais pu y rester des heures juste dans ce Bookoff bien précis, mais il faut bien rentrer à un moment. Quelques adieux déchirants à Nemo et Marvin sur un quai de gare, et me voilà dans le Shinkansen de retour. Ah, évidemment, faire le Shinkansen sans devoir gérer des bagages énormes c’est quand même beaucoup mieux. Par contre autant le matin j’ai fini ma nuit dans le Shinkansen donc les 2h30 entre Tokyo et Kyoto c’est passé vite, autant là le trajet de retour il m’a paru tellement interminable. J’étais assis à côté d’un japonais assez stressé qui passait son temps à regarder dans toutes les directions j’avais l’impression d’être ultra gênant. Et au moins j’étais assis car, là, pour le coup, c’était petite heure de pointe ! Du coup dur de somnoler, dur de mater un anime sur son tel et puis, étrangement, vraiment inconfortable dans le siège. Ok le Shinkansen on dit tous que c’est cool parce que wallah la place pour les jambes mais au niveau du haut du corps je sais pas je trouve le siège assez inconfortable, assez dur. J’avais un peu mal au dos passé l’heure, je passais mon temps à bouger à me trémousser.

Constat: je sors du Shinkansen et là les premiers pas en sortant du train sont durs. A la fois à cause de l’habituel contraste japonais entre les intérieurs ultra-climatisés et les extérieurs chauds & humides, mais aussi parce que j’avais des douleurs de ouf à l’intérieur des cuisses. Genre brûlures, et ouverture d’une petite douleur un peu dans cette zone sans nom entre le cul et les cuisses. Du coup marcher est devenu très douloureux. Même en prenant la démarche la plus ridicule possible ça piquait. Du coup la demie-heure de transports pour retourner à l’hôtel ça a pas été simple, et je vous raconte pas quand en rentrant je me dis « allez à la douche » sauf que lol non, autant d’eau sur des zones brulées par la sueur les frottements avec le tissu et la peau ça fait pas du bien. On a serré les dents. Et honnêtement j’ai même commencé à m’inquiéter pour la suite du voyage ! Je veux dire, ça fait vingt ans que je suis gros, des problèmes de frottement de cuisse à cause de longues marches j’en ai souvent eu et j’ai appris à vivre avec ces petites douleurs. Mais une telle intensité ? Jamais. Je me voyais déjà supplier un pharmacien de me refiler de la crème dans le plus pur broken english.

Du coup la dernière nuit à Kyoto elle est rude. Après je dormais en yukata donc les jambes et les cuisses elles ont respirées. Très bien les yukatas. Ca aère tout ce qu’il faut. Et au final je me suis reveillé avec les douleurs disparues. Mais je sais que c’est qu’un sursis donc faudra vraiment que j’aille au drugstore m’équipe d’urgence !

Photo prise durant le trajet en Shinkansen. J’ai pas pu voir le Fuji mais y’avait des petites montagnes qui transperçaient les nuages et je trouvais ça cool

Le dernier repas à Kyoto fut aussi assez épique. Handicapé par mes douleurs je suis juste allé au supermarché en face de l’hôtel et j’ai vraiment continué cette tendance d’un dîner le moins équilibré. Genre je me suis pris ce que je croyais être du poulet pané (spoiler: c’était des boulettes panées de viande au piment vert) (et c’était super bon) avec du Pepsi et un Cup Noodle Curry. Spoiler: le Cup Noodle Curry il est un peu plus fort. Mais plutôt bon. Arrosé de Pepsi, l’ensemble était merveilleusement sale.

En tout cas début de la journée 13 et me voilà à devoir dire au revoir au super hôtel kyotoite dans lequel j’étais. Si jamais vous êtes de visite dans la ville, honnêtement, je le conseille pas mal ! C’était donc le Suzaku Crossing et honnêtement pendant six nuits j’ai eu presque un appart, avec tout l’équipement utile pour bien vivre: gros frigo, plaque de cuisson, bouilloire, lave linge, salles de bains et toilettes modernes, placards de rangement… Ajoutez à ça un personnel super gentil et accomodant, ainsi qu’un système de location de vélo electrique (pour ceux et celles qui ont pas peur de faire du vélo en ville), vraiment je conseille ! Le seul « bémol » c’est qu’il est à 1km de la gare ferroviaire la plus proche mais il compense en étant à proximité direct de cinq ou six lignes de bus. Donc, eh…

Bonus: l’hôtel est à proximité directe d’un bar-café spcial vieux méchas, avec un Gundam qui pose au second étage.

Bon en vrai la journée 13 j’ai pas grand chose à raconter ! Je savais pas trop ce que je voulais faire – poser ma valise de 19kg à la gare et me balader dans Kyoto une dernière fois ? Ou, au contraire, prendre au plus tôt le train pour Kanazawa et me balader un peu dans Kanazawa avant le check-in à l’hôtel ? Au final j’ai choisi la seconde option mais elle aura peut-être pas été la meilleure: après 2h30 de train entre Kyoto et Kanazawa (dans le train subtilement nommé ~THUNDERBIRD~) j’arrive dans la ville alors qu’il fait… assez moche. Genre crachin interminable. La balade est pas très motivante ! Je me pose du coup dans un Ichiran Ramen pour déjeuner…

Les Ichiran Ramen c’est une grande chaîne spécialisée, du coup, dans le ramen. Pour 700 / 800 yens vous avez des gros ramens assez simples, assez efficaces. La carte est légère mais se concentre sur la qualité des plats proposés ! Là j’ai pris le ramen soupe de porc aux légumes et autant vous dire que niveau légumes ils bastonnent la dose. Du coup ça remplit pas mal, c’est assez bon, et le prix est vraiment en sa faveur. Chaque Ichiran Ramen a en plus des english menu donc hésitez pas si jamais vous êtes paumés à essayer d’en trouver.

Evitez juste de vous brûler la langue comme un débile. Oui j’aime bien me faire mal à toutes mes parties du corps durant ce voyage :’D.

Cela étant dit, l’hôtel ouvre que dans une heure pour le checkin donc idée à la con: je pose ma valise dans un coin locker, et part en direction d’un Bookoff que m’a indiqué Google Maps. A peine 1,5km de la gare ! 25mn de marche !

Bon du coup j’ai été dans un Bookoff. Mais le trajet a impliqué surtout de la traversée de zone commerciale un peu déprimante. Vous voyez ces zones commerciales de sortie de ville en Province ? Genre quand tu veux sortir de Caen par le sud et que tu passes par 2 ou 3 kilomètres de magasins à la con au niveau de Mondeville ? Ces magasins qui existent surtout pour les gens qui utilisent des voitures ? Bon bah c’est ça que j’ai traversé pendant 2km de marche, c’est ce Japon là que j’ai découvert, celui ou vraiment y’a pas un seul touriste qui veut être là parce que il a la même chose chez lui.

Rajoutez le crachin, et l’expérience aura été incroyable jusqu’au bout. Mais je m’en fous, j’ai pu aller à un autre Bookoff. Ou j’ai été tout seul pendant cinq/dix minutes.

En vrai j’ai rien acheté, lol, le déplacement il a été super fructueux.

Après bon j’ai refais le chemin retour, j’ai récupéré ma valise à la gare (avant de remarquer que à Kanazawa un service te propose, pour 700 yens, de prendre ta valise et l’envoyer à ton hôtel dans Kanazawa) (ce qui évidemment m’aurait été bien pratique) et fait le kilomètre qui sépare la gare de mon hôtel, toujours sous un crachin bien nul. Faire rouler la valise de 18kg avec la main droite, tenir son parapluie de la main gauche, avec en plus une sacoche et un sac à dos: toujours les pires bails. Inutile de vous dire que j’ai pas forcément beaucoup observé la ville, haha.

Enfin bon, enfin, me voilà à l’hôtel. Il est pas aussi bien que mon hôtel de Kyoto mais, honnêtement, jamais rien sera aussi bien :(. Au moins on m’a offert de l’eau et un petit biscuit :). En attendant le crachin continue, il est 19h, tout est fermé et j’ai pas forcément une envie folle d’explorer la ville maintenant. Envie de repos et de me poser dans mon lit pour brancher la Switch et faire un peu de Va11-hallA. Et écrire cet article. Et quand même trouver de quoi dîner ce soir ! Je suis juste à côté d’un gros marché aux poissons donc j’imagine que c’est sushiland dans le coin mais le problème est que quelques poissons me font automatiquement vomir donc je peux pas forcément consommer ça :(.

Assez peu de photos de Kanazawa, du coup, parce que je suis pas forcément fan de l’idée de faire des photos quand je me mange le crachin

En tout cas manger, dormir, regarder des films: gros programme pour la soirée ! Demain, le beau temps est annoncé à Kanazawa donc ça sera l’occasion de tenter le trio Kenroku-en / Musée d’Art Contemporain / Château de la ville. Ca devrait être chouette !

Qu’est-ce qu’on a bu aujourd’hui ?

Beaucoup d’eau ! Du coup que deux boissons sur le banc d’essai aujourd’hui.

Le Ginger Ale au citron au Drink Bar du Family Restaurant

En vrai j’ai tenté pas mal de trucs chelous du drink bar (comme par exemple le Coca Melon) mais tout classer est un peu éreintant du coup je vais juste prendre ce qui m’a le plus plu dans le lot, donc ce Ginger Ale aromatisé citron qui s’est bu assez bien, le Ginger Ale et le citron se complétant assez bien !

Coca Cola Plus

J’en ai pris « pour le fun » et en en buvant je me disais « oh on dirait un peu du Coca Light, ça doit être la version jap du Coca Light du coup ? » et j’ai googlé derrière pour savoir c’était quoi, au final, le Coca Plus et il semblerait que ce soit un Coca Cola développé pour être un « alicament », c’est à dire une boisson « bonne pour la santé. » Alors évidemment je sens le bullshit poindre à 300m mais en gros le Coca Plus est censé aider à l’absorption des graisses. Bon ok whatever, le goût est proche du Coca Light et c’est tout ce qui compte (je préfère le Zéro.)

Le Classement Après 11 Jours

  • 1/ Le Lemon Punch du matsuri de Shibuya
  • 2/ Fanta Pèche
  • 3/ Coca Cola Apple
  • 4/ Le Cola Italien Bio du Resto Italien de Kyoto
  • 5/ Fanta Melon
  • 6/ Tropicana Banana Blend
  • 7/ Ce jus de pomme où sur l’étiquette une pomme te regarde avec le plus beau de ses sourires
  • 8/ Pepsi Japan Cola
  • 9/ 100% Apple
  • 10/ Minute Maid Aloe & Grapefruit
  • 11/ Le Ginger Ale au Citron du Family Restaurant
  • 12/ Kirin Grape Juice
  • 13/ Orangina
  • 14/ Coca Cola Plus
  • 15/ Sprite
  • 16/ Nichirei Acerola – cerise
  • 17/ Coca Cola Energy
  • 18/ Sangaria Orange
  • 19/ Jus d’orange Pokka Sapporo
  • 20/ Mets au Litchi
  • 21/ Miu à l’orange
  • 22/ Calpis
  • 23/ Oi Ocha
  • 24/Fanta Grape
  • 25/ Mountain Dew Violet

Avec le recul j’ai vraiment l’impression que Kyoto c’est passé à une vitesse folle… J’espère que Kanazawa ça va aller moins vite, même si je n’y reste que deux nuits ! Car jeudi, retour Kyoto pour une dernière semaine dont j’ignore encore vraiment ce que je veux y faire, haha. Quoique le vendredi ça va être musée Ghibli donc ça sera un bon starting-block…

(Mais j’appréhende honnêtement un peu le retour à Tokyo et à la mégalopole, j’avais trouvé en Hiroshima et Kyoto des « bons équilibres. »)

(Bon j’aurais le temps de m’inquiéter plus tard.)

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Un commentaire

  • Vincent

    Petite astuce : les hôtels japonais acceptent presque toujours de te garder ta valise si tu arrives avant le début du check-in. Marche aussi le jour du départ si tu ne pars pas tout de suite après le check-out.

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