Jeu Vidéo

397 jours de JV ~2019/2020~

LES JEUX VIDÉO.

UN ART ANCESTRAL.

Salut à tous et à toutes et bienvenue dans le bilan annuel vidéoludique habituel de Néant Vert. Concept simple et éprouvé depuis plus de dix ans: je prends les douze mois de l’année écoulée, à chaque mois j’attribue un jeu, jeu qui pour moi a « marqué » le mois en question en tant que joueur. Après un bilan 2018-2019 où je disais en pleurant « je joue plus à rien, ouin ouin », voilà un bilan 2019-2020 qui se veut ULTRA BALÈZE. On pourrait remercier le COVID-19 qui a fait que pendant quatre mois j’ai littéralement rien fait d’autre que jouer mais il n’est pas le seul à récompenser puisque l’accès à la fibre optique et l’achat d’une nouvelle télé m’ont également remis le feu au cul pour tâter de la manette. J’ai tellement tâté de la manette que j’ai même tué une manette Xbox One d’usure. Suis-je désormais un vrai hardcore gamer ?

Note importante: Cet article annuel sort habituellement début août mais vous constaterez avec votre œil aiguisé qu’on est mi septembre. Oui ! J’ai passé tout le mois d’août et le début de septembre à combattre un syndrome de la page blanche, du coup cet article s’est retrouvé décalé. Il va donc contenir treize mois (y’aura deux fois Août) et le bilan de l’an prochain aura lieu début septembre, en conséquence. C’est pas si mal, ça l’évitera ptet d’être perdu au milieu de l’été.

Août 2019

Spyro: Reignited Trilogy

Tendance qui se prouve au fil des années: je suis toujours à fond pour des trips nostalgiques et regressifs. Quand on m’a réoffert la possibilité de refaire Crash Bandicoot et Crash Team Racing j’ai sauté dessus, et Spyro j’ai pas tant hésité que ça non plus, malgré avoir déjà passé mon été 2016 à refaire le un et entamer le deux dans leurs versions Playstation originales.

Bon, soyons clairs: le remake est réussi, c’est joli, c’est maniable, c’est convenablement modernisé… mais fondamentalement les Spyro ne sont pas forcément des jeux très passionnants. Le premier n’a absolument aucune difficulté et le seul challenge est de trouver des joyaux parfois planqués de manière absurde pour justifier un 100% qu’on fait mine de rien assez rapidement. Le second jeu est peut-être celui qui a le meilleur équilibre avec des challenges plus variés, quelques minis-jeux sympathiques, et un level design pas trop débile. Enfin, je découvrais le troisième Spyro pour l’occasion et… il n’est pas très flamboyant. Comme un Banjo-Tooie tout est « plus grand plus beau plus fort »… mais c’est bien moins maîtrisé et bien moins passionnant.

J’ai quand même apprécié la manière dont les succès étaient mis au sein du jeu puisque chaque niveau avait son succès attitré, succès qui demandaient parfois des challenges un peu intéressants. Voilà, je fais déjà ma pute à succès dès le premier paragraphe, ok.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – The Darkness
  • 2009 – Mirror’s Edge
  • 2010 – Bioshock 2
  • 2011 – Fallout New Vegas
  • 2012 – Guitar Hero: Warriors of Rock
  • 2013 – Spec Ops The Line
  • 2014 – Dance Central 2
  • 2015 – Mafia 2
  • 2016 – Fire Emblem Fates: Conquête
  • 2017 – Sonic Mania
  • 2018 – Nier Automata

Septembre

Taiko no Tatsujin

Comme j’étais au Japon ™, bah je n’ai pas beaucoup joué ! J’avais ramené ma Switch au cas où je voulais me faire du Fire Emblem ou du Val1-hallA à l’hôtel ou dans le shinkansen mais ce n’est tout simplement jamais arrivé. Ma dernière partie de Three Houses je me souviens même exactement de quand elle date puisque c’était lors de l’aller en avion et que je devais combattre un début de migraine assez ahurissant. Expérience si désagréble que j’ai jamais retouché au jeu en conséquence. Faut dire, pourquoi jouer à Fire Emblem Three Houses quand tu peux profiter des fanarts sur ta timeline Twitter à ta place ? Je sais rien sur Edelgard à part qu’elle a l’air vener, génocidaire et très proche de femByleth.

Mais du coup le Japon ™ c’était l’occasion de faire le tour des salles d’arcade et d’enfin se faire plaisir sur Taiko no Tatsujin ! C’est un jeu auquel j’adore jouer en salon, et ici j’avais l’accès total aux bornes souvent désertées et leurs catalogues ahurissants en terme d’anisongs ou musique de jeu vidéo. Je me souviens de ces moments de stress où le jeu te laisse 60 secondes pour choisir une chanson et où je fouillais au plus vite les menus à la recherche de chansons que je connaissais et aimait… Quand tous les titres de chansons sont en kanji ça rajoute au plaisir…

mood

Donc voilà, c’était fun, j’adore toujours autant ce sentiment défouloir et ultra plaisant qu’est celui de taper dans des taikos, je comprends toujours pas vraiment comment faire les coups sur le côté mais j’ai pu faire un score minable sur ADAMAS pendant qu’un touriste espagnol qui était de passage à Akiba me jugeait, excellent moment, excellent sentiment, excellent jeu.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Dead Rising
  • 2009 – Project Gotham Racing 4
  • 2010 – F1 2010
  • 2011 – LA Noire
  • 2012 – Rock Band Blitz
  • 2013 – Grand Theft Auto V
  • 2014 – Dishonored
  • 2015 – Resident Evil 6
  • 2016 – Ace Attorney: Spirit of Justice
  • 2017 – DOOM (2016)
  • 2018 – Sword Art Online: Fatal Bullet

Octobre

The Outer Worlds

Tu rentres du Japon ™, tu dois te réhabituer à la vie en France (c) c’est pas facile mais heureusement c’est à ce moment là que Obsidian décide de sortir son nouveau RPG. RPG qui a le bon goût d’être beaucoup plus accessible que leurs délires rétro genre Pillars of Eternity ou Tyranny. Du coup j’achète le jeu day one comme un iencli, et je finis avec un jeu dans lequel je claque 50h en deux semaines… et qui a sans doute la moitié des qualités de Fallout New Vegas.

Ce qui est pas si mal, parce que Fallout New Vegas a beaucoup beaucoup de qualité.

En vrai, The Outer Worlds c’est juste, tout simplement, « un bon jeu. » Les univers parcourus sont sympas, le gameplay est efficace, y’a des dialogues drôles, certains choix ont vraiment une incidence, vous avez une vraie liberté dans la manière de construire votre personnage, graphiquement c’est ok, vos compagnons sont funs, y’a pas beaucoup de zones à explorer mais elles sont toutes bien remplies, on s’ennuie jamais, les heures passent, ça occupe bien, on est content après avoir joué…

Jamais je me leverais la nuit pour me refaire une partie, et je me sentais d’ailleurs déjà suffisamment rassasié à la fin de ma première partie. Mais si vous me demandez « je cherche un ptit RPG SF, est-ce que The Outer Worlds ça vaut le coup ? » alors je vous répondrais sans trop réfléchir « ouais il est cool. »

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Persona 3 FES
  • 2009 – Bioshock
  • 2010 – Rock Band 3
  • 2011 – Driver San Francisco
  • 2012 – Just Cause 2
  • 2013 – Pokémon Y
  • 2014 – 999: 9 Doors, 9 Hours, 9 Persons
  • 2015 – Danganronpa: Another Episode
  • 2016 – WWE 2K16
  • 2017 – Danganronpa V3
  • 2018 – Forza Horizon 4

Novembre

Pokémon Bouclier

Oh non Game Frak… Pas aujourd’hui pas maintenant pas après tout ce que tu as fait…

J’étais vraiment hype pour ce jeu. Je sortais de ma lune de miel avec la génération Soleil / Lune que j’avais trouvé vraiment réussie sous tous les plans et quand je voyais les haters se moquer de Epée / Bouclier je les voyais réutiliser leurs arguments déjà usés sur Soleil / Lune donc je partais confiant et assuré de jouer à un jeu qui ne méritait pas son fandom.

Ouais non, oubliez, on nous a servi un prototype. Un prototype rempli d’idées cools mais pas finies. Prenez ces plaines gigantesques remplies de Pokémon qui se baladent en temps réel: cool ! Super ! Grisant ! Mais on en fait vite le tour et à la fin du jeu, de manière bizarre, tous les Pokémon de l’espace sont soudainement niveau 70. « On en fait vite le tour » est le vrai souci de Pokémon Epée & Bouclier, qui ne propose finalement pas grand chose en terme de contenu et même si son intrigue principale est sympathique, elle ne s’envole jamais réellement. Même l’OST est étrangement tristoune, ne possédant qu’un seul vrai bon thème mémorable.

Quelque part le jeu est une déception mais montre que la licence a des vraies bonnes idées qui, une fois bien pensées, devraient donner une génération 9 bien plus solide et travaillée, comme quand X / Y avait su poser les bases pour Soleil / Lune. Epée / Bouclier pue le jeu sacrifié et pas terminé, sorti en novembre 2019 parce que si il sortait pas en novembre 2019 il foutait l’animé ET les jeux de carte ET le manga ET les goodies en attente à l’entrepôt dans une merde noire.

Enfin bon, on a eu les memes avec l’héroïne qui parlait en écossais, ça en fait une qualité de plus que la cinquième génération.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Smackdown vs RAW 2009
  • 2009 – Apollo Justice: Ace Attorney
  • 2010 – Ace Attorney Investigations: Miles Edgeworth
  • 2011 – Sonic Generations
  • 2012 – Sonic & Sega All-Stars Racing Transformed
  • 2013 – Phoenix Wright Ace Attorney: Dual Destinies
  • 2014 – Total Extreme Warfare 2013
  • 2015 – Undertale
  • 2016 – Pokémon Lune
  • 2017 – Momodora: Reverie Under The Moonlight
  • 2018 – Final Fantasy XV

Décembre

Hitman 2

Décembre c’est le mois des fêtes et des célébrations, de l’amour en famille et du plaisir de se retrouver. Enfin en théorie parce que j’ai passé tout décembre à poncer Hitman 2. Poncer au point que la nuit je rêvais du jeu, je rêvais d’infilitration et d’assassinat. Pas forcément les rêves les plus agréables de 2019, je vais pas vous mentir.

Comme d’hab, Hitman 2 c’est le jeu de jeu qui me parle au coeur: toujours des cartes remplies de secrets et d’opportunité qu’on a toujours réellement envie de faire en boucle, toujours ce goût de l’infiltration bien équilibrée, toujours ses environnements variés, ses easters eggs, ses challenges débiles à compléter et le plaisir de jeter un méchant gars sur la voiture de course en mouvement de sa fille.

Y’a pas d’épisodes de Hitman que je n’aime pas: j’ai adoré l’essai osé que la série avait fait avec Absolution, j’avais aimé l’ambiance glauque de Contracts, j’avais même adoré le très simple mais très fun jeu de puzzle Hitman Go mais force est de constater que en rebootant Hitman en 2016 pour en faire un jeu épisodique mais aux cartes gorgées de contenu, IO a pris la meilleure décision possible pour la série. Le 2 améliore encore ce que le 1 avait déjà très bien réussi, et on en sort le ventre rempli mais toujours affamé à l’idée d’un troisième épisode qui s’annonce toujours plus fou.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Rock Band
  • 2009 – Halo 3
  • 2010 – BlazBlue Continuum Shift
  • 2011 – Mario Kart 7 & Umineko no Naku Koro Ni Chiru
  • 2012 – The Walking Dead
  • 2013 – Gran Turismo 6
  • 2014 – Hotline Miami
  • 2015 – Rock Band 4
  • 2016 – Final Fantasy Type-0 HD
  • 2017 – Forza Horizon 2
  • 2018 – Les Sims 4

Janvier 2020

Atelier Ryza

La pluie d’artworks Ryza m’ont convaincus, moi homme facile, et me voilà début janvier à me payer le jeu plein pot sur le store Switch, toujours une excellente idée quand tu investis dans un JRPG (salut à toi, Xenoblade 2, que j’ai payé 60 boules et joué dix heures.) La bonne nouvelle c’est que j’ai joué au jeu… au moins vingt-cinq heures, pfiou ! Je suis loin de le finir mais au moins je l’ai pas abandonné (salut à toi, Xenoblade 2.)

Cela étant dit c’est mon second Atelier (après un essai mitigé sur Ayesha) et je fais bien de vraiment me lancer dans la franchise avec celui-ci car il est mine de rien plutôt accessible. Les mécaniques sont bien expliquées, l’ambiance est fraîche (un petit côté « aventure de vacances » pas désagréable) et on y retrouve pas une pression constante de la deadline qui m’avait vraiment effrayé dans Ayesha. Les personnages sont simples mais plaisants à cotoyer, le jeu est pas forcément ultra beau mais les designs sont adorables. Le système de combat est pas ultra compliqué mais se creuse au fur et à mesure pour dévoiler quelques atouts sympathiques. Même l’intrigue pète certes pas trois pattes à un canard mais réussit à fournir le minimum pour se laisser suivre. Bref c’est un JRPG relativement « feel good », qui change les idées, et qui sait allier l’amour du thicc avec des bases solides.

(Maintenant faut que je profite de mon futur canapé ultra confort pour le relancer.)

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2009 – Rock Band 2
  • 2010 – Bayonetta
  • 2011 – Minecraft
  • 2012 – Deus Ex: Human Revolution
  • 2013 – Hitman Absolution
  • 2014 – Bravely Default
  • 2015 – Super Danganronpa 2
  • 2016 – Shovel Knight
  • 2017 – Shantae and the Pirate’s Curse
  • 2018 – Titanfall 2
  • 2019 – Shenmue

Février

VOEZ

En lisant ce bilan on pourrait croire que je joue pas mal à la Switch sauf qu’en treize mois j’ai joué en tout à quatre jeux… Je me demande parfois si j’ai pas acheté un peu trop hâtivement une console qui ne correspond finalement que peu à mes usages. Mais parfois je me souviens que j’ai VOEZ dessus et je retrouve confiance en mes décisions car très clairement c’est l’un des jeux de rythme les plus sympas auquel j’ai jamais pu jouer sur console. Jeu qui se joue principalement via le tactile de la console, vous devez presser des touches en rythme avec la musique et ça ok c’est basique. Sauf que l’interface du jeu a la particularité de pas mal se mouvoir et de bouger en fonction de la musique, ce qui donne à ce jeu un petit côté psychédelique et fascinant à chaque fois qu’une chanson se lance à donf.

Et de la chanson qui se lance à donf, y’en a plus d’une puisque le jeu possède une armada de presque 100 chansons, tous composés par des collectifs de compositeurs asiatiques – Corée, Chine, Taiwan, Japon. Donc non seulement on passe un excellent moment à jouer à ce jeu mais en plus on y fait pas mal de bonnes découvertes sonores. Idéal pour s’occuper l’esprit quelques instants, ce qui est souvent nécessaire en 2020, c’est une franche recommandation que je fais et n’hésitez pas au moins à télécharger la démo, qui vous donnera un avant-goût solide du jeu.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2009 – Team Fortress 2
  • 2010 – Guitar Hero II
  • 2011 – Alpha Protocol
  • 2012 – Catherine
  • 2013 – Far Cry 3
  • 2014 – Need for Speed: The Run
  • 2015 – Persona Q: Shadow of the Labyrinth
  • 2016 – Metal Gear Solid V: The Phantom Pain
  • 2017 – Lost Oddysey
  • 2018 – Celeste
  • 2019 – Kingdom Hearts III

Mars

Yakuza 0

Là on va commencer à arriver sur des jeux pour lequel j’ai écrit un méga pavé y’a quelques mois quand j’ai évoqué mes « jeux du confinement. » Donc là par exemple qu’est-ce que je pourrais dire sur Yakuza 0 que je n’ai pas déjà dit ? Là encore, comme Atelier, c’était ma seconde fois au sein d’une franchise que j’avais déjà essayé et vite lâché sur PS3 (via Yakuza 4) sauf que ici Yakuza 0 ça a vite fonctionné chez moi et j’ai passé la quasi totalité du mois de mars à me balader dans les rues d’un pseudo-Kabukicho blindé par la thune du Japon pré-explosion de la bulle immobilière. J’ai fait plein de trucs: j’ai acheté de la bouffe au combini, j’ai visité les salles d’arcade, j’ai aidé un enfant à acheter des magazines olé olé, j’ai tapé des barils vides pour m’entraîner sur le port, j’ai aidé une aveugle à trouver vengeance, je suis devenu quasi milliardaire en faisant exprès de mourir contre les Mr Shakedown et j’ai testé tous les plats d’Osaka. C’était chargé comme programme !

Bref, contenu extrêmement riche, ambiance unique, gameplay de combat finement huilé, intrigue narée de manière parfois zarbie mais pas dénuée de rebondissements passionnants, personnages hauts en couleur… c’était une centaine d’heures fort intenses, et là je me force à me reposer pour pas enchaîner direct avec Yakuza Kiwami parce que deux Yakuza en six mois, je me demande si c’est pas un risque certain d’indigestion.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2009 – Persona 4
  • 2010 – Pokémon Argent Soul Silver
  • 2011 – Brütal Legend
  • 2012 – Katawa Shoujo
  • 2013 – Sim City
  • 2014 – South Park et le bâton de la vérité
  • 2015 – Cities Skylines
  • 2016 – Wolfenstein: the New Order
  • 2017 – Zelda: Breath of the Wild
  • 2018 – Yakuza 4
  • 2019 – Granblue Fantasy

Avril

Two Point Hospital

Les jeux de gestion, vous connaissez mon problème: je commence une partie à 13h, je la termine il est 4h du matin et je me sens comme une merde au moment de me coucher. Two Point Hospital m’a décalé le rythme de sommeil de manière ultra violente en plein milieu de confinement, je lui en veux un peu personnellement.

Cela étant dit, il s’agit donc du clone de Theme Hospital qu’on attendait depuis vingt ans et il s’agit d’un clone qui respecte à la lettre ce que faisait son original: un jeu de gestion ultra millimétré où tu dois gérer chaque m² de ton hopital comme une ressource précieuse, chaque docteur doit être surveillé et peaufiné et chaque visiteur est une source potentielle d’ennuis monstrueux, le tout enrobé d’un humour anglais moins pincant et efficace qu’à l’époque Bullfrog mais qui a deux trois idées sympas.

Et comme tous les jeux de gestion j’ai lâché 50h dessus en deux semaines, j’y ai donné mes journées et mes nuits et puis soudainement, un jour, je suis passé à autre chose et j’ai plus jamais envie d’y retoucher de ma vie.

Indigestion, donc.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2009 – Phoenix Wright Ace Attorney: Trials & Tribuation
  • 2010 – Mass Effect
  • 2011 – Red Dead Redemption
  • 2012 – Metro 2033
  • 2013 – Batman Arkham City
  • 2014 – Pokémon Link Battle
  • 2015 – Professeur Layton Vs Phoenix Wright
  • 2016 – Oddworld: New N’Tasty
  • 2017 – Persona 5
  • 2018 – BanG Dream: Girls Band Party
  • 2019 – Final Fantasy IX

Mai

The Witcher 3: Wild Hunt

C’était ouf. Cent heures en trois semaines.

Des souvenirs un peu arides du 2 m’avait toujours éloigné du 3e épisode, que j’ai finalement lancé en pleine fin avril parce que l’ennui du confinement auquel on peut ajouter une nécessité de faire chauffer son Game Pass. Je savais que je m’engageais pour « beaucoup d’heures de jeu » mais j’avais aussi envie de me faire un gros RPG occidental après avoir passé un mois à alterner entre jeux de gestion, jeux de course et jeu de gestion d’île paradisiaque. Et bah c’était incroyable.

Le « défaut » de The Witcher 3 c’est que étrangement il dure très longtemps mais que tout le meilleur est « juste » dans les quatre-vingt premières heures de jeu, quand on passe la majorité du temps à barboter dans un marécage géant peuplé de villageois détruits par la famine et la guerre, dirigés par des chefs tout aussi corrompus les uns que les autres, et où la menace est autant les bandits qu’un bestiaire de monstres tous autant affreux les uns que les autres. Mais c’est pourtant dans les contrées dégueulasses de Velen qu’on va enchaîner une ribambelle de quêtes principales et secondaires magistralement écrites, où les choix les plus bons ne sont pas forcément les plus évidents, et où l’on trouve le mélange parfait entre politique, fantastique et commentaires sociaux pas piqués des hannetons. On enchaîne derrière avec la ville de Novgorad, pourrie jusqu’à la moelle par un intégrisme religieux qui sert comme par coïncidence les interêts des puissants, et on se termine en changeant d’ambiance une troisième fois sur l’archipel de Skellige, où là c’est le fantastique et les guerres des clans qui prédominent, dans un environnement composé de falaises impressionnants et de forêts mystérieuses.

Bref au bout de 80h de jeu nous voilà sur la série de quêtes finales, et c’est dur pour le jeu de rester au niveau qu’il s’est lui même imposé. L’intrigue se termine de manière correcte mais on attendait un peu plus que du « correct » après tout ça. C’est aussi dans cette partie du jeu où vous avez de fortes chances en tant que joueur d’être sur-levelé et où plus rien ne propose de challenge, ce qui fait du boss final une sorte de petite blague.

En tout cas, j’ai adoré The Witcher 3, j’y ai passé des nuits entières où, contrairement à Two Point Hospital, je n’ai absolument aucun regret. J’ai même une petite nostalgie pour cette période où je pouvais voir le soleil se lever par ma fenêtre alors que je me baladais dans les îles les plus paumées de Skellige. Déjà hâte de profiter de mes vacances pour me plonger dans l’extension Blood Wine et relâcher cinquante heures en deux semaines. Tranquillement.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Grand Theft Auto IV
  • 2009 – Fallout 3
  • 2010 – Prototype
  • 2011 – The Saboteur
  • 2012 – Banjo-Kazooie Nuts & Bolt
  • 2013 – Fire Emblem Awakening
  • 2014 – Mario Kart 8
  • 2015 – Tearaway
  • 2016 – Trackmania Turbo
  • 2017 – Crash Bandicoot 3: Warped
  • 2018 – Cities Skylines: Xbox One Edition
  • 2019 – Football Manager 2019

Juin

Final Fantasy XIV: A Realm Reborn

Le confinement c’est aussi se relancer dans un MMO, et comme tout le monde semblait unanime sur le fait que Final Fantasy XIV c’était trop bien, pourquoi ne pas essayer avec celui-ci ? Néanmoins, après un mois à jouer au jeu, The Witcher 3 était arrivé dans ma vie et j’avais interrompu mon abonnement à peine naissant avec l’espoir de, peut-être, redonner un jour au jeu une seconde chance…

… qui arrivera à peine un mois plus tard, haha. Aujourd’hui je joue au jeu environ quatre soirs par semaines, sur des sessions longues, j’ai passé la barre des 100h, qui a coïncidée avec la fin pour moi de A Realm Reborn et le démarrage de la première des trois extensions. Et honnêtement, je suis content de m’être relancé dans le jeu parce que non seulement je me suis enfin refocalisé sur l’intrigue de Final Fantasy XIV qui met effectivement beaucoup de temps à démarrer (faut voir Realm Reborn comme une sorte d’introduction géante, avec l’intrigue qui commence à lâcher des vraies grosses scènes qui tuent à partir de la première fin du jeu) mais en plus j’ai pu rejoindre une guilde et là c’est vraiment un plaisir incroyable.

Pour la première fois de ma vie en dix ans – depuis ptet mon époque Team Fortress 2 -, j’ai retrouvé le plaisir du jeu vidéo en tant que plaisir social. Celui de lancer le jeu, se connecter au Discord de la guilde, et échanger en permanence avec des personnes bienvaillantes, passionnées, funs et qui ont pas peur de partager. Découvrir les donjons du jeu (qui peuvent être piégeux) avec des gens qui t’expliquent comment ça fonctionne et qui te foutent jamais la pression, c’est un vrai luxe en plus !

Donc ouais, honnêtement, le jeu est ultra solide même si il met ptet un peu trop de temps à décoller. Il a pas mal de chouettes trucs sur le plan artistique (l’OST, en particulier, a des moments oufs) mais sa vraie force pour moi c’est à la fois ses outils sociaux finement étudiés mais surtout tous les efforts qu’il fait pour t’accueillir en tant que nouveau joueur, essayer de t’expliquer du mieux que possible ce que tu peux faire et, surtout, t’entraîner du mieux possible à ta classe, tes possibilités. Je vous avoue qu’après 100h à faire le pugiliste/moine, j’ai hâte de commencer à me lancer vraiment dans des trucs comme le mage blanc ou le paladin, mais déjà j’essaie d’avancer au maximum l’intrigue. Comme je suis bien entouré, je devrais y arriver !

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Zelda Twilight Princess
  • 2009 – Theme Park World
  • 2010 – The Movies
  • 2011 – Sega Megadrive Ultimate Collection
  • 2012 – Kid Icarus: Uprising
  • 2013 – Animal Crossing: New Leaf
  • 2014 – Kirby Mass Attack
  • 2015 – GRID Autosport
  • 2016  – Football Manager 2016
  • 2017 – Cities Skylines: Natural Disaster
  • 2018 – Hitman
  • 2019 – Super Mario Odyssey

Juillet

DOOM Eternal

DOOM 2016 avait été pour moi une claque et j’en attendais forcément beaucoup de sa suite.

J’ai été deçu !

Alors après pas de panique, ça reste un très bon jeu et une expérience ultra intense mais j’en suis sorti avec le sentiment d’avoir eu un truc moins maîtrisé que son épisode précédent. Parfois même agacé par certains trucs comme l’abus de phases de plates-formes vaguement médiocres pour te faire perdre un peu de temps dans des niveaux vraiment trop gargantuesques.

Parce que le truc avec DOOM Eternal c’est que c’est un jeu qui te demande de faire du marathon avec ses niveaux interminables… mais aussi de sprinter au maximum vu la rapidité et la nervosité de ses combats. Chaque niveau est une expérience. Les ennemis sont teigneux, nombreux, les munitions vite épuisées, il faut sans cesse bouger, réfléchir, s’adapter… Le gameplay est démoniaque. On sort de chaque combat dans un état second parce qu’on vient de passer dix minutes à essayer de survivre, dix minutes où la moindre seconde d’inaction coûte très cher car la vie s’épuise à vitesse grand V. Alors imaginez des niveaux qui durent entre une heure et une heure et demie, c’est épuisant. A la fin on ne ressent même plus le fun, juste le stress et la pression.

Alors quand en plus ID rajoute au mix CES ENCULES DE MARAUDEURS ou CES SALOPERIES D’INVOQUEURS, on commence à avoir le sentiment que Doom Eternal est un cocktail qui s’adresse à ceux qui sont un peu masochistes.

Bref, excellent jeu, qui en plus à un univers graphique assez cool, mais expérience… dure à vivre sur la longueur.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Super Smash Bros Brawl
  • 2009 – Eternal Sonata
  • 2010 – Bully: Scolarship Edition
  • 2011 – Mario Party 5
  • 2012 – The Darkness II
  • 2013 – Danganronpa
  • 2014 – Jojo’s Bizarre Adventure All-Star Battle
  • 2015 – Asura’s Wrath
  • 2016 – Fire Emblem Fates: Heritage
  • 2017 – Motorsport Manager
  • 2018 – Crash Bandicoot: N’Sane Trilogy
  • 2019 – Crash Team Racing Nitro Fueled

Août 2020

Total Extreme Warfare 2020

Août a été un mois de déménagement, ça a été le mois où j’ai « brisé » ma série de succès quotidiens (du 18 mars au 6 Août j’ai donc débloqué au moins un succès par jour pour un total de 666 succès, soit 145 jours en tout et, oui, j’ai volontairement stoppé à 666) et où donc j’ai un peu pris des « vacances » vis à vis de mes consoles. Beaucoup de temps passé sur Final Fantasy XIV, donc, mais aussi un petit peu passé sur… Total Extreme Warfare 2020.

Souvenez-vous, en 2014 je tombais pied le premier dans cette série de gestion de fédération de catch qui a la particularité d’être développée par une seule personne ce qui peut expliquer un aspect visuel qui ferait passer Football Manager pour un tableau de Botticelli. Le concept est très simple: vous gérez votre fédération, vous recrutez des catcheurs et du staff, vous organisez vos événements, vos cartes, vos main events, etc. Simple. J’ai donc passé environ 200h sur une seule partie l’édition 2013 de Total Extreme Warfare, partie où j’avais géré de 2005 à environ 2012 (in-game) une fédération nommée la CSOW, ce que j’avais résumé dans un très vieil article.

2020 c’est pas mal de changements intéressants pour la formule, avec pas mal de détails peaufinés, une IA plus « agressive », une manière différente de gérer ses événements… Mais c’est toujours ce petit plaisir un peu roleplay qu’est celui de tenter de créer la fédération de catch « à son image », d’empiler les storylines et de se rendre compte que ce n’est pas forcément facile de trouver des idées d’histoire pour tous ses catcheurs !

Donc voilà, là ça fait 2 mois que j’alimente une partie dans laquelle je joue une petite fed nommée Falsetto Wrestling, j’ai fait pour l’instant à peine un an et demi in-game. C’est le genre de jeu qui parle qu’à moi mais c’est mon petit cocon confort que j’apprécie.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – The Darkness
  • 2009 – Mirror’s Edge
  • 2010 – Bioshock 2
  • 2011 – Fallout New Vegas
  • 2012 – Guitar Hero: Warriors of Rock
  • 2013 – Spec Ops The Line
  • 2014 – Dance Central 2
  • 2015 – Mafia 2
  • 2016 – Fire Emblem Fates: Conquête
  • 2017 – Sonic Mania
  • 2018 – Nier Automata
  • 2019 – Spyro: Reignited Trilogy

Les autres jeux

Une opinion concise et rapide sur les jeux joués cette année mais non évoqués dans le corps du billet.

  • Fire Emblem Three Houses: Gros ennui. Je sais pas si c’est la difficulté abaissée, le rythme pété à cause des phases scolaires interminables entre deux maps où le manque d’affection pour le casting (qui est plus intéressant dans les fanarts) qui m’a fait lâcher le jeu.
  • Geoguessr: Mon petit plaisir de streamer, et la joie permanente de faire briller ma passion pour les cartes. Tant que je suis pas en Amérique latine, tout est cool.
  • We. The Revolution: Hélàs bugué sur Xbox One ce qui est dommage car le jeu offre une expérience intéressante et complète dans un cadre (la Révolution Française) toujours appréciable à voir dans un jeu vidéo
  • Chunithm: L’autre jeu d’arcade que j’ai «  »poncé » » (comprendre j’y ai joué 3h) à l’un des Sega d’Akiba, gameplay simple et très bon choix d’anisong
  • Call of Duty WWII: Peut-on décemment appeller « WWII » un jeu dont la campagne solo se concentre uniquement sur la campagne européenne de l’armée américaine ? Je sais pas, mais c’est une campagne pas très passionnante, et qui se termine quand elle commence enfin à démarrer.
Fire Emblem Three Houses
  • Jump Force: J’y ai joué une demie-heure, c’était moche et injouable, très heureux de ne pas avoir débloqué un seul succès car sinon j’aurais été obligé d’y jouer plus pour en débloquer plus.
  • Tracks: Une simulation… de train en bois… C’est rigolo 1h pour faire des descentes pétées.
  • Shovel Knight: King of Cards: Sans doute mon extension favorite de Shovel Knight, qui offre un jeu différent en gardant les bases ultra-solides du jeu original.
  • Super Weekend Mode: 1000G à 2€ (c’était nul sinon.)
  • Zoo Tycoon: La version Xbox One ! Pas ouf ouf, on tourne vite en rond, et j’ai pas compris comment réussir à faire des parcs esthétiquement plaisants.
Shovel Knight: King of Cards
  • F1 2019: J’aurais du attendre 6 mois pour la version 2020 et sa mode création d’écurie, bon tant pis. Sinon c’est les jeux F1 de Codemaster, ils sont précis et efficaces.
  • What Remains of Edith Flinch: Trois heures de jeu mais trois heures très très riches, avec une variété ahurissante dans les expériences traversées et une fin mine de rien plutôt émouvante. En même temps quand t’as un concept du genre « on va suivre le chemin vers la mort de dix personnes », dur de se louper.
  • Tekken 7: Mon premier Tekken en un bail et c’est toujours le même plaisir: facile d’accès, casting ouf et mise en scène réussie.
  • A Hat in Time: Ah j’ai détesté ! Ok c’est mignon et adorable mais le jeu est clairement pas fini, plutôt laid et manque dangereusement de précision. Je peux comprendre qu’on le trouve sympathique parce que ça reste un jeu indé qui essaie d’émuler le genre plate-forme 3D, mais ses trop nombreux défauts rendent l’expérience plus frustrante qu’autre chose.
Animal Crossing New Horizons
  • Indivisible: Pas ouf. Le jeu veut faire trop de choses en même temps, maîtrise pas grand chose. L’exemple alpha c’est qu’il se vante d’avoir une vingtaine de personnages jouables, tous avec leurs particularités très étudiées, mais comme le jeu dure quinze heures, bah… t’en utilises que cinq ou six grand max…
  • Symphogear X-D Unlimited (version internationale): C’est déjà un miracle que cette version anglophone ait existée, alors le fait qu’elle ait tenue « que » six mois je vois presque ça comme une victoire (je dis ça parce que j’ai pu faire l’event avec Hibiki Alternative, du coup.)
  • Wolfenstein II: The New Colossus: C’est New Order mais juste avec plus de cinématiques qu’avant, et elles sont pas très passionnantes. On pourrait pardonner mais le jeu est aussi très chiant et très répétitif à jouer, ce qui est pas pardonnable sur du shooter.
  • Animal Crossing New Horizons: C’était très bien, comme tous les Animal Crossing j’y ai joué à fond pendant deux mois et là ça fait quatre mois que j’ai plus osé relancer le jeu.
  • Ace Combat 7: (Je m’ennuie en y jouant.)
Sayonara Wild Hearts
  • GRID: Niveau contenu c’est incroyablement pas ouf (très peu de voitures, très peu d’environnements pour les circuits) ce qui est dommage parce que c’est fun à jouer et prendre en main, avec un bon équilibre entre arcade et simu.
  • Project Cars 2: Excellent niveau contenu, faut juste prendre en main le gameplay qui est lui ULTRA simu et ULTRA exigeant. Le jeu crie constamment « mais pourquoi tu me joues à la manette et pas au volant, CONNARD ? » Je peux rouler avec des vieilles Alfa sur le vieux Spa Francorchamps alors je kiffe mais pfiou c’est pas pour tout le monde.
  • Sayonara Wild Hearts: Excellente expérience musicale et onirique. Ca dure trois heures, les chansons vont hanteront quelques semaines après, j’ai bien aimé.
  • Soldats Inconnus: Assez chiant à jouer mais wow la fin elle m’a dégommée les glandes lacrymales j’étais absolument pas prêt.
  • Streets of Rage 4: Très très bien mais je suis étrangement nul ?
Gunvolt Chronicles Luminous Avenger IX
  • Peggle 2: Je suis fasciné par le sound design de la franchise Peggle, et y’a toujours un aspect « reposant » dans le fait de vider des écrans à coup de bille, aussi frustrant que cela peut parfois être.
  • Gunvolt Chronicles Luminous Avenger IX: Sympa à jouer, ultra plaisant à speedrunner. Honnêtement mes plus gros kiffs c’est en essayant de refaire certains niveaux avec tous les pouvoirs et là tu roules sur le jeu mais tu roules de manière « maligne. »
  • Burnout Paradise Remastered: C’est très fun à prendre en main, très défoulant même, mais je me suis rendu compte que fallait faire des sessions courtes parce qu’au bout d’une heure le sentiment de toujours faire la même chose commence à poindre.
  • Helltaker: Un puzzle game sympathique d’une petite heure qu’on retiendra pour son casting flamboyant.
Sword Art Online Alicization Lycoris
  • Mark of the Ninja: Un jeu d’infiltration finement maîtrisé, ultra plaisant à jouer et qui s’étale pas plus que nécessaire.
  • Bloodstained Curse of the Moon: Moui sympatoche mais je sens que le fait que j’ai jamais vraiment eu une passion particulière pour les Castlevania NES m’empêche d’accrocher plus que ça.
  • Sword Art Online Alicization Lycoris: NUL ! Deux mois après sa sortie le jeu est toujours pénible à jouer, avec des graphismes caca, un framerate douloureux et un système de combat pas vraiment très bien pensé ou plaisant à prendre en main. Le pire c’est que le jeu démarre par un long tuto de 10h vraiment pas passionnant, histoire de t’achever. J’avais pris beaucoup de plaisir sur Fatal Bullet mais ce Lycoris est une tannée. Ca m’apprendra à faire le fanboy et à acheter des jeux à licence day one.
  • Rayman Legends: C’est dommage que les personnages sont aussi agiles que des tractopelles (y’a une inertie bizarre) parce que sinon ouais ça fait le café. Je continuerais toujours à trouver le travail visuel sur les Rayman joli mais le design de l’univers (particulièrement les personnages) incroyablement laid :’D.

Voici le moment « Rare Replay » de l’article où j’évoque un par un les jeux joués dans le cadre de cette compilation:

  • Jetpac: Petit jeu d’arcade passionnant pendant cinq minutes.
  • Lunar Jetman: Très pénible.
  • Atic Atac: Etrangement plaisant, même si hardcore.
  • Sabre Wulf: Vous rend aveugle au bout de 5s tant les couleurs sont flashy
  • UnderWurlde: Injouable, un vrai supplice
  • Knight Lore: Injouable, un vrai supplice… EN ISOMETRIQUE HISTOIRE DE.
  • Gunfright: Le premier que j’ai fait, et j’ai bien fait de commencer par lui parce qu’il est profondément inintéressant donc c’est dans mon passé, pas dans mon futur
  • Slalom: Pas pour les cardiaques parce que tout est VRAIMENT au poil de cul
  • RC Pro AM: Quelques idées sympas mais honnêtement je suis heureux que y’a plus de jeux de course en isométrique depuis trente ans
  • Battletoads: Un jeu qui te torture constamment mais de manière propre et experte. Finement étudié dans son sadisme. Ce jeu nous hait, et nous le rappelle chaque seconde. Mais il est bien fait, c’est ça le pire.
  • Cobra Triangle: Je suis allé jusqu’au premier boss, well au moins c’est pas injouable.
  • Snake Rattle N’Roll: Marquez mes mots – le boss final de ce jeu (une sorte de pied qu’il faut taper EN PERMANENCE sinon il se recharge à 100% de santé automatiquement) est le pire moment de ma vie de joueur.
  • Solar Jetman: Oui. J’y ai joué. C’était négligeable.
  • Digger T Rock: Jouable ! Joli ! Presque fun ! Dure littéralement 20mn !
  • Killer Instinct Gold: Je sais pas pourquoi Rare Replay a choisi de mettre le pire épisode de Killer Instinct dans la compile mais ok, vu.
  • Blast Corps: Et bah c’était VRAIMENT BIEN. Faut dire quand t’as un concept fort (« DETRUIT DES BATIMENTS AVEC DES VEHICULES ») et que tu l’exploites comme il faut, c’est déjà plus passionnant. Je pardonne même le Backlash.
  • Jet Force Gemini: Hmmm moins bien que dans mes souvenirs. Très fouilli. Beaucoup d’environnements assez vides. Le boss final est une tannée.
  • Conker Bad Fur Day: Ah ah je suis trop vieux pour ces conneries. J’ai pas vu l’intégralité du jeu, faudra que je me bouge un peu.
  • Perfect Dark Zero: J’ai farmé le multijoueur pour des succès, un des plus tristes moments de 2020. Le jeu est toujours aussi lourd, déplaisant, moche et mal pensé. Même se masturber dans le noir en pleurant est plus instructif.
  • Viva Pinata: Une bonne porte d’entrée dans le monde des jeux de gestion.
  • Jetpac Refuelled: Moui. Ok.

Et voilà pour cet article ! J’espère qu’il vous aura plu, maintenant je continue à prier pour la sortie de Death Stranding sur Xbox. Bonne journée !

(Je pourrais y jouer sur PC vu que mon nouveau PC portable est assez balèze en terme de config mais pourquoi je jouerais à autre chose que FFXIV dessus ?)

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3 commentaires

  • koeurby

    MAIS !
    Comment on peut se retrouver autant en une seule phrase, incroyable ! xD
    (« Je sortais de ma lune de miel avec la génération Soleil / Lune que j’avais trouvé vraiment réussie sous tous les plans et quand je voyais les haters se moquer de Epée / Bouclier je les voyais réutiliser leurs arguments déjà usés sur Soleil / Lune donc je partais confiant et assuré de jouer à un jeu qui ne méritait pas son fandom. »)
    Ma déception est peut-être moindre, parce que le retour des arènes m’avait fait redescendre rapidement, même si les épreuves à l’intérieur fut une belle surprise, perso. ^^

    • koeurby

      J’aurai peut-être du tout lire avant de commenter… xd

      Je me suis retrouvé à nouveau dans la partie Witcher sur le fait qu’étant un explorateur au bout du moment, moi aussi, je découpais les ennemis avec un coup de lame. Je le fais jamais d’habitude, mais j’ai augmenté la difficulté pour le coup, et je le regrette pas. Même si la partie Blood Wine, m’a mis un stop dans la gueule (et j’ai en ai profité pour dire stop moi aussi parce qu’après 130h, y’avait comme une overdose malgré le plaisir).

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