Not Safe For Work

[Not Safe For Work] Saigado Circle – Ma Tutrice


Allez, le comiket c’est vendredi prochain, et avec ça, plein de nouveaux doujins d’auteurs phares, dont ce blog connaît déjà le nom, comme Gust (peu d’infos sur son prochain, si ce n’est que ça sera du true tears), XRation (juste la couv, ça sera du Ragnarok – se rattrapera t-il de son peu ragoutant Mixed Real 2 ? TIN TIN TIIIIN) et surtout ce bon vieux Tony Taka avec un doujin Macross Frontier qui comportera du THREESOME. Le premier threesome de Taka. Hop. On béni ce jour i__i – celui de Nekomini ne peut pas vraiment compter. En attendant, voilà un nouveau auteur, enfin ici il s’agit d’un cercle. Assez connu. Assez réputé. Et plus où moins apprécié…

Saigado. Le Cercle Saigado même. Oui. Eux. Ceux qui ont une main de fer sur le hentai King of Fighters. Qui rackettent ceux qui osent en faire aussi. Mais ils ne font pas que ça, comme le confirme la future sortie d’un des BEST H MANGAS EVAAAAAAAAAR… c’est à dire Boku non Seinen Kouken-nin… en France. Attendez je le refais, la phrase est pas claire: ce h manga de Saigado sortira en France début septembre. Mais j’en reparle dans l’article qui se trouve hop en bas. Cliquez sur « lire la suite », soyez majeurs. Tout ça.
Saigado 2006

Site officiel du cercle. Oui du cercle. Parce qu’ils sont plusieurs. Bon après, on retrouve les mêmes problèmes que ceux que j’ai déjà rencontré avec Gust, Shiwasu no Okina et Kusaragi Gunma, c’est à dire qu’on a très peu d’images ecchi ou soft, ce qui fait que je me retrouve, pour illustrer cet article, à piocher ici et là, en essayant d’être le plus soft possible. Ce qui n’est pas tous les jours facile. Que voulez-vous, Not Safe For Work certes, mais faut pas abuser non plus.

Comment présenter Saigado ? Déjà tout est sur ce site traduit au moins en anglais. Enfin pas tout. Par exemple, on n’y retrouve pas les fameux volumes de Boku non Seinen Kouken-nin, qui sortiront en France donc bientôt, sous le nom de « Ma Tutrice ». Bah tiens, on va commencer par ça. Faisons tout dans le désordre.
Couvs
Les couvertures des six volumes. Voilà. Youpi. Nous voilà bien avancé !
Ma Tutrice, donc (c’est moins chiant à écrire que Boku non…), raconte l’histoire d’un héros basique, héritier d’une grande firme de paquebots. Alors que tout le comité d’administration a misé sur le nouveau paquebot super gigantesque, super luxueux et réputé comme insubmersible, lui vit une vie oisive et se révèle peu préoccupé par ce qui se passe autour… Jusqu’a le jour de l’inauguration du dit paquebot qui échoue contre un iceberg… La société se retrouve ruinée à mort en moins de temps, et le héros, donc brave patron, se retrouve purement et simplement criblé de dettes (près du milliard) et doit vivre une vie misérable de gus normal. Un étrange personnage – ressemblant étrangement à Gendo Ikari – se met alors à lui souffler une petite idée: si il se marie avec une femme riche, il pourra régler ses dettes ! Et coïncidence, le héros a soudainement pour tutrice une femme très très riche et… très très belle ! TIN TIN TIN !
Mais tout cela est compliqué puisque le héros retrouve son amour d’enfance… dans le McDo dans lequel il bosse. Et il a toujours des sentiments pour elle… SUSPENS.

Bon, à la fin, tout le monde baise. Sauf Gendo.

Bon, c’est juste voilà, LE chef d’oeuvre de Saigado, oserais-je dire. Le style de dessin est propre, les situations sexuelles sont SURPUISSANTES (l’écran se met subitement à dégager des hormones pures), et ça ne manque vraiment pas d’humour. C’est très proche du style Saigado normal, pourrait-on dire. Sauf que bon, en général, dans ce cercle, toutes les situations ne sont pas bonnes à prendre. Mais qu’importe. Attention, je vais faire mon gros facho du goût mais si vous deviez n’acheter dans votre vie qu’un seul manga olé-olé, c’est celui-ci. C’est tout. Même Love Selection est moins bien. Et même si Taka n’a jamais fait de h-manga.

Saigado aime bien les jeux ou on doit se taper sur la gueule. Et aime bien aussi le proverbe faites l’amour, pas la guerre, parce qu’à croire Saigado, quand les combattants de jeux illustres comme King of Fighters, Samurai Showdown, Street Fighter ou Guilty Gears ne se tapent pas dessus pour le plaisir égoïste de quelques joueurs ravis d’avoir enfin du pouvoir, ils baisent comme des bêtes – pour le plaisir égoïste de quelques adolescents et jeunes adultes ravis d’avoir enfin de quoi se nourrir. A commencer, évidemment, par la série King of Fighters où ils sont plus que jamais en position de monopole. Principalement avec leur série phare, Yuri and Friends. Puisqu’en tout cette série regroupe une vingtaine de doujins, à différencier entre les « normaux » et les « full color »‘ qui sont, comme leur nom tout en anglais l’indique, tout en couleur.

Ah, je vous ai dit que ça fait douze ans que Saigado est dans le milieu ? Bon bah c’est dit maintenant. Le cercle a ainsi vu beaucoup de gens passer, mais son créateur, Ishoku Dougen, reste toujours omniprésent, ce qui fait que finalement, les oeuvres Saigado sont loin d’être très différentes. Mais on note quand même quelques évolutions. Ainsi le premier doujin Saigado contient du futanari (femme avec un membre), et on ne reverra plus souvent du futa chez Saigado à partir de là… Mais finalement, on retrouve très souvent un personnage qui devient primordial dans les oeuvres Saigado. Un personnage marquant, proche du running-gag: Sie Kensou.

 »Sie Kensou est un pervers qui ne pense qu’a ça. SRSLY.’

De même, là ou Yuri and friends full color commençait en étant juste un recueil de multiples images, de poses, de pin-ups, sans scénario, ni texte, il en a été rajouté au fil du temps. On notera qu’on retrouve souvent la divine Mai Shiranui, évidemment, et dont les héros profitent souvent de sa légendaire non-finesse d’esprit. Et que Saigado aime bien rigoler sur la relation que le jeu lui offre à Andy, particulièrement dans le Yuri and friends full color 7 (« On dit qu’Andy fait des choses bizarres avec certains garçons… »)

D’ailleurs Saigado c’est toujours assez léger, et principalement cette série, ainsi que Athéna & friends – elle focalisée principalement sur le personnage d’Athéna et de… Sie Kensou. Un des doujinshi montre ainsi que Rock Howard, ce brave enfant, aime promener la maid à poil la nuit avant de se coucher. Goddamn. On retrouve aussi un Sie Kensou prêt à tout pour se faire Athéna. Prêt à tout. A tout. Y compris à attendre qu’elle revienne du paradis. Bon, c’est vrai que parfois Saigado merde un peu. Yuri and friend full color 9 montre Mai victime d’un chantage et forcée de faire un gang bang avec deux gamins et… Sie Kensou. Damn. Il est vraiment partout cet enfoiré.


Effectivement, Saigado a un peu évolué en style depuis 1996…

D’ailleurs, Saigado est un cercle qui sait surprendre dans certains choix, ainsi ils ont entamés la série des « Mainax »… qui sont très focalisés sur le shotacon et le yaoi. Oui. Le yaoi. Croyez bien que quand j’ai découvert que cette fille n’était pas une futanari mais bien un mec très androgyne j’ai perdu tout orgueil. A jamais. J’ai pas lu le reste des doujinshi de cette série et je m’en passerais. Je suis un lâche. Et je l’assume. Carrément. Tiens, à noter que le cercle a aussi fait des doujins Evangelion, que je n’ai pas regardé.


Mai a aimé ça.

Sinon dans la série « histoire originales », Saigado a aussi offert Hana’s Holiday. Et c’est bien. L’histoire d’une femme de 25 ans qui passe pour frigide et peu intéressée, et ses passions peu avouables comme l’exhibition. Par exemple. C’est là aussi relativement léger et ça reste un volume rapide. Intéressant à lire. Enrichissant. Pas grand chose à rajouter, si ce n’est que le deuxième chapitre est excellemment efficace. Peut-être quelque chose qu’Iku publiera aussi en France, mais là WOW, ça sera énorme :p.

Sinon, Street Fighter y passe aussi. Deux Sakura & friends sont sortis, et un des Yuri & friend fait des référence à l’univers de Capcom, en faisant référence surtout à Capcom Vs SNK… C’est de l’ordre du détail mais…

Bien passons maintenant à un gros résumé du cercle: ainsi, on a vu que c’était un cercle qui ne manquait pas d’humour et savait plaire à un public grâce à sa fidélité envers une série, à son humour, à sa légerté, et par un manque de trucs gravuleux (peu de futanari, pas de viol réel, pas de tentaculaire, peu d’inceste…), le graphisme est en outre relativement bon, bien qu’inconstant (je trouve par exemple que les deux derniers Yuri & friends sont vraiment moches. Pas mal dessinés, mais juste moche.) en fonction du dessinateur à la barre. On notera que le cercle aime jouer avec les fluides (on ne déconne pas sur les éjaculations et sur la représentation du sperme) et ne regarde que rapidement l’âge des participants (pas de lolicon néanmoins, juste du shota avec le personnage de Rock et de Bao. C’est d’ailleurs parodié dans un des doujin ou le dit enfant rappelle en souriant de manière perverse « que la police du coin aurait de quoi mettre Mai deux à trois ans en prison ».) On retrouve souvent de la partie à plusieurs (pas mal de trucs à trois ou quatre, avec souvent une infériorité féminine dans le cas du truc à quatre, et souvent une infériorité masculine à quatre) et des jeux rigolos en plein air. Saigado ne fait que rarement du sexe au sens le plus classique du terme. Et aime les gros seins aussi.

Enfin, Saigado aime traverser des chemins qu’on n’attend pas: le h-manga classique, mais fait avec grand sérieux et suivant une réelle intrigue, mais surtout le yaoi dans des manières… étranges. C’est à dire que c’est pas du yaoi tel qu’on en connaît. Ca se défonce la boîte à banco, certes, mais d’une manière presque inédite. Brrr.
Que conseiller donc de Saigado ? Déjà je conseillerais Yuri and Friends Full Color 7 qui fut à une époque lointaine mon best hentai ever, jusqu’a ce que je comprenne que finalement non. Ensuite Sexual Samurais pour la scène cloture que je trouve absolument géniale. A la fois mignonne et excessivement excitante. Et évidemment, ce qui va débarquer dès le 10 Septembre de par chez nous, Ma Tutrice, qui est je le répète, un h-manga efficace, mignon, réussi, excitant, drôle et… tout ça à la fois.

Sur ce, fap fap fap fap.

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3 commentaires

  • Tetho

    >le premier doujin Saigado contient du futanari (femme avec un membre),
    >et on ne reverra plus souvent du futa chez Saigado à partir de là…

    Heu… Dans les premiers Yuri & Friends on avait le droit chaque année à King et Mai futa (King parceque travestit et Mai parceque à l’époque on disait que comme Andy ne pensais qu’a l’entrainement ben falait bien qu’elle puisse satisfaire ailleurs), puis y a le Suite for my Sweet avec une Ritsuko futa (depuis le temps qu’on dit que Akagi Ritsuko est le modèle de Reika Kitami !!) qui se tappe Maya. Donc le futa chez Saigado c’est pas si rare.

    Sinon le cercle a perdut énormément de son interet à mes yeux quand ils ont changé de dessinateur et se sont mis à faite du shota de manière quasi systématique. Avant c’était plutôt fun, maintenant ça s’enfonce un peu plus à chaque dôjinshi >_> Dommage.

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