Not Safe For Work

[Hentai] 3 pour le prix de 1 – Amatarou, Ishikei & Mitarashi Club

Youhou

Car ils le méritent et même si leurs oeuvres ne sont pas forcément nombreuses, ils ont le droit à ce que Néant Vert parlent d’eux, sans pour autant leur dédier tout un article. Car aujourd’hui, en cette veille d’Epitanime, je n’ai rien de mieux à faire que vous parler de trois auteurs hentai qui sont tout a fait bien, tout a fait conseillés, que dire, tout a fait approuvés par mes soins: Amatarou, Ishikei et le Mitarashi Club ! Deux auteurs et un cercle, c’est là que la joie et le bonheur vont empliront sans nulle doute. Évidemment, comme habituellement, le contenu de cet article est réservé à ceux qui SAVENT qu’ils peuvent le regarder, qui SAVENT qu’ils ont plus de 18 ans et SAVENT apprécier les bonnes choses de la vie, c’est à dire on ne va pas vous mentir, les Figolu.

Les trois auteurs ont quelque chose en commun: ils font peu de trucs softs et font globalement peu d’images colorées avec des poses lascives. Ishikei ne fait certes que ça mais JUSTEMENT il en fait pas de soft. Et si je ne rechigne pas à exhiber des tétons (le cinéma français peut le faire alors pourquoi pas moi), il se peut avec tristesse que je rechigne à montrer des choses plus explicites comme des GROS BRAQUEMARDS. Mais ceci n’a qu’une seule et unique raison: c’est parce que je suis un gay refoulé. C’est Freud qui me l’a dit.
Donc par conséquent, le choix d’images fut particulièrement dur, et encore une fois, difficile de mettre en valeur les artistes mais j’espère y être parvenu, que ce soit par les mots ou les images. Car dans les articles H, les images c’est important.

Amis mineurs, après cette image vous n’avez plus le droit d’être là, sinon vous perdez du sang par les oreilles jusqu’a ce que mort s’en suive. Hey Man

Commençons par le Mitarashi Club voulez vous bien ? Alors pas grand chose à dire sur eux si ce n’est qu’ils ont fournis à la planète CINQ doujinshi, et qu’ils sont tous non seulement exceptionnels, mais trouvables sur Fakku! en anglais. C’est donc un cercle que je suis désormais avec un oeil avisé et qui s’annonce très prometteur. Alors oui j’ai abusé en disant que je parlerais de 3 artistes, vu que ce cercle je n’ai pas grand chose à en dire. 4 doujins basés sur Kanon, 1 sur ToHeart, et chacun mettant en avant la mère de famille de chaque série, et on a beau dire on a beau faire, la Akiko elle a de TRES BEAUX RESTES. Alors certes y’a de la quarentenaire mais comme elles le font pas, ça change au moins un peu des habituelles lycéennes, collégiennes et vierges découvreuses d’amour. Et puis…
Dire Straits
… Y’a de l’usage ingénieux de la confiture dans le scénario. Non globalement je serais incapable de dire ce que les doujins du Mitarashi Club ont en plus des autres, mais franchement il y’a un véritable érotisme et une véritable passion qui se dégage de chaque page, et c’est du romantisme pas franchement niais pour autant, ça tombe jamais dans d’horribles travers et la masturbation féminine y est souvent très bien utilisée. Et puis ils savent à peu près gérer les poitrines opulentes, ce qui est dans le hentai est de plus en plus rare. Bref un bon petit cercle, au potentiel intéressant, dommage que je n’ai ni réussi à trouver leur site officiel, ni le nom de leurs auteurs principaux.
Bworf

Bien c’était une interlude on va pouvoir attaquer un gros nom, je viens bien parler d’un des principaux membres du cercle NiseMidi Doronokai et qui lui aussi à son intégrale en anglais sur Fakku !, je parle bien sûr d’Ishikei. Mais on ne va pas vous mentir: l’anglais est dispensable parce que ce qui intéresse et ce que dessine le brave homme c’est du colorisé (ouais) et ça va directement à l’essentiel, les doujins étant très courts. Pas de sérieux, du cul en veut tu en voilà POINT BARRE. Mais le truc c’est qu’il dessine… TRES TRES BIEN.
Fuck Yeah
Cliquez dessus pour voir en plus large.

Ishikei ne fait que du doujinshi et de la parodie, le brave homme n’a ni fait h-manga à sa gloire, ni créations originales. Et surtout il ne semble faire que du hardcore. Preuve en est: sur Danbooru, il y’a 729 créations de sa part, sur la version NSFW de Danbooru, cad Safebooru, combien d’images y’a t-il « safe » sur ces 729 ? 13. Et encore une d’entre elle est un message crypté, et il y’a deux doublons. Ca revient finalement à faire un grand résumé du personnage: il dessine bien, mais amis de la subtilité passez votre chemin. Surtout qu’Ishikei est finalement assez classique. Pas de viol, pas de tentacules, pas de situations bizarres et étranges, l’homme aime cependant beaucoup les gang bangs et autres supériorités numériques d’un sexe comme de l’autre, et s’est amusé à faire du futanari une fois. On aime ou on déteste, mais au moins peut-on ne pas lui reprocher d’être glauque.

Puis il y’a chez lui une obsession graphique pour les fluides de toutes sortes. Il est TRES détaillé là dessus, et c’est limite si il doit virer son dessin parce qu’il juge la physique de la goutte de sperme pas réaliste, c’en est presque étrange parfois. Mais ça rajoute un peu à sa spécificité, cela créant peut-être un peu de réalisme à ses dessins qui sont par ailleurs, de mieux en mieux colorisés et j’avoue qu’entre lui et Taka je ne sais pas lequel est arrivé à choper la teinte de peau la plus proche de la réalité. Et puis il y’a ce travail sur les poitrines également qui est assez visible, assez net et qui rajoute, véritablement, au charme total.

Allez hop
Par contre on peut lui reprocher de ne pas prendre des masses de risques niveau choix des séries. Le monsieur vise très souvent les produits Kyoto Animation (Clannad, Haruhi & Lucky Star – ainsi qu’une image K-On dans son dernier doujinshi) et globalement tout ce qui est déjà très connu, très renommé pour un harem conséquent – School Rumble, Kannagi, Gundam ou bien encore To-Love Ru. Mais on ne peut pas trop lui en vouloir, d’autant que du hentai sur une série qu’on aime a une autre saveur – celle de la victoire peut-être. Ou de l’oeil critique je ne sais pas je ne sais plus.

Enfin globalement Ishikei produit beaucoup, 4 doujinshi par an a vu de nez, il faut dire qu’ils sont courts (11 ou 12 pages assez souvent) et sont souvent des « poses » ou un scénario n’existe pas ou peu. Ils sort parfois des omake en noir & blanc qui valent sans doute moins le coup que leurs compères colorisés, mais qui ont un certain style également. Je fais d’ailleurs noter qu’Ishikei est le seul auteur ou j’ai foutu tous ses doujins dans le même et unique dossier et que je me passe parfois en diaporama tout le contenu du dit dossier EN ALEATOIRE. Sans que ça ne change rien. C’est un avantage ou un inconvénient.

Oh oui et j’allais oublier de parler d’Iroiro, une série originale classique avec une histoire d’amour frère & soeur, mais franchement je suis loin de la trouver géniale. 8 chapitres sont sortis pour le moment.

Mais donc, et Amatarou avec tout ça ?

Oui

Alatarou c’est comme le Mitarashi Club, je ne sais pas ce qu’il a de plus, mais je sais qu’il le possède. Peut-être est-ce le faciès de ses héroïnes, ce mélange permanent entre une forme de romantisme et du CUL. Chez Amatarou, le sexe est toujours provoqué par les sentiments et de temps en temps c’est vice et versa, mais ses chapitres plus débridés sont plus rare. Mais ils existent – je pense par exemple au 3e chapitre de Parade, un de ses h-mangas. Fakku ne possédant pas énormément d’Amatarou en base, je vous envoie sur Hentairules qui en possède l’intégralité juste en cliquant sur ce lien. Attention aux doublons.

Là ou les deux auteurs précédents ne faisaient presque que de la parodie, Amatarou ne fait que de l’original et dans le h-manga. Trois h-mangas sont d’ailleurs sortis au Japon de sa patte: Parade, Happiness et Daisy. Parade étant même, il me semble, sorti aux USA chez Icarius, mais à vérifier. Et franchement je peux le dire, c’est de la bonne. Amatarou a au moins un avantage certain: celui d’être à peu près original dans ses scénarios. L’originalité étant dans le hentai quelque chose de tout à fait relatif, c’est à prendre avec des pincettes, mais le brave auteur sait au moins éviter les habituels scénarios de lycéennes en chaleur, d’inceste tiré par les cheveux (Daisy est bien centré sur une forme d’inceste mais plutôt de forme assez étrange, un peu plus original que d’habitude vu que là on découvre pas l’inceste, il semble exister depuis bien plus de temps, et encore il parle de l’éternel problème d’un homme à devoir faire un choix entre sa soeur et une fille aux gros lolos fort séduisante) ou bien de découverte de l’amour dans des love hotel. Déjà la plupart des femmes de Amatarou sont un peu plus agés que la moyenne, ce qui est parfait pour ne pas se faire coffrer pour diverses raisons, mais en plus les lieux, les fétichismes ou les contextes sont bien diversifiés (on peut dire ce qu’on veut de Gunma mais a part lycée, il ne sait pas trop se diversifier – cela ne l’empêchant pas d’être le n°1 incontesté dans le milieu des coucheries lycéennes.)

Hello people

Et puis globalement ses histoires c’est du léger, souvent saupoudré d’humour, ce qui est toujours acceptable et pris avec le plus grand plaisir, surtout que j’aime pas le hentai méga sérieux de base. Donc attendez vous à des références bizarres, des chutes comiques, et globalement des histoires qui finissent toujours bien. TOUJOURS. Et c’est vraiment rafraîchissant.

Le style d’Amatarou semble favoriser grandement le oppai sous toutes formes, amis du lolipedomoe passez votre chemin car les plates ne sont que rarement à la fête chez lui. Si vous vous posez la question « mais que du oppai ça doit lasser », la réponse est SANS DOUTE, mais vu qu’il réussit particulièrement bien à gérer les gros seins et arrive à les rendre présentables, ce qui dans le monde du hentai n’est pas tout les jours facile, on ne dit pas non. Dommage qu’il ne favorise que rarmeent les décolletés par contre, tout le monde sachant que des gros seins sont encore mieux enfermés dans un décolleté que sortis à l’air libre. Ah, et ils fait des tétons reconnaissables entre mille. Si jamais on a un jeu hentai organisé sur une convention basé sur « a quel auteur appartiennent ses seins » je ferais facile du 20/20 étant TRES observateur sur ce genre de détail. Oui mais je l’assume. Plus où moins.

Praise The Lord and Pass The Ammunition

Enfin les scènes de tendre amour sont bien foutues, détails respectés tout ça mais qui suis-je pour juger de telles phases ! Ce n’est pas le cerveau qui doit juger… mais autre choses. Ou je crois.

Bien c’était donc une présentation non exhaustive de trois auteurs dont j’ai un véritable coup de coeur. J’avoue surtout que j’aimerais bien voir Ishikei faire des trucs plus « tout public » par pure curiosité, et que Amatarou n’apporterait certes rien au manga plus catholique, mais que son style en fait un des plus intéressants et des moins classiques auteurs de h-manga, ce qui dans le dur monde du hentai n’était pas forcément gagné d’avance.

Voilà

Et Tony n’a pas mis son site à jour depuis le 22 décembre ce qui ne l’empêche pas d’être actif: le 3e artbook Shining Tears est sorti récemment, deux jeux hentai avec des CG de sa trempe sortent en juin (France Shoujo: Une Fille en Blanc, le nom a beaucoup changé d’ailleurs, on a eu Une Fille Blanc, Une Fille Blançhe, Un Fille Blanc, et enfin ils ont réussis à mettre le « en » et Fault qui marque surtout le retour de Ciel qui avait disparu depuis 2004.) et il fait des illustrations pour divers magazines. Il doit être très occupé le pauvre petiot.

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