Mangas & Animes,  Not Safe For Work

[Fapomètre] Jetons un oeil appliqué à la collection Eros de Soleil Manga

Bon, j’ai des h-mangas sous la main là. Me demandez pourquoi, c’est une affaire sombre qui pourrait éclabousser la réputation de nombreuses personnes influentes de la blogosphère française. Du coup voici un article de journalisme total et d’investigation comme ne le renierait pas des critiques talentueux tels que ceux qui officient à Animeland, Joypad où le journal du Dimanche.

Bref, le hentai, c’est fun. Et puisque certains de nos éditeurs français semblent se donner le devoir d’en éditer en France, autant juger un peu leur travail. Font-ils des choix pertinents dans leurs éditions ? Les traductions sont-elles aptes à nous vendre du rêve en barre ? Mais surtout, les h-mangas choisis sont-ils bons ? Oh, je sais ce que certains vont se dire, immédiatement, « mais autant lire ça sur le net ! » Ils vous donneront alors comme argument qu’après tout, il est plus facile de s’égoutter le moineau en tenant une souris dans l’autre main qu’un livre relié dont les pages sont difficiles à tourner sans le concours d’une seconde main, avec des bulles peut-être plus petites, et tout ça. Et puis, après tout, pourquoi payer pour du fap !

Peut-être ont-ils raisons, peut-être pas ! Mon travail ici n’est pas de relancer ce débat, mais de juger donc diverses oeuvres et vous conseiller dans vos achats. Et puisqu’en France, le hentai n’est pas interdit aux mineurs mais destinés à un public averti, ça veut dire qu’il n’y a aucune honte d’en avoir ! Et oui, lecteurs collégiens voire lycéens, votre mère peut en trouver dans votre bibliothèque, ce n’est pas grave ! C’est légal ! Vous avez le droit d’en avoir ! Et ça veut donc dire que cet article est safe for work ! Enfin, en tout cas, y’a pas d’images coquines qui vous sauteront à la figure.

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Bon on va donc parler de cinq séries aujourd’hui. Je sais que y’en a plus chez Soleil Eros mais ça sera une autre fois et, eh, ça m’a pris déjà beaucoup de temps de lire ces h-mangas, donc ça sera suffisant. Je fais pas ça pour le plaisir, juste pour le business.

Pour chaque manga, on aura affaire à une notation avec un système sophistiqué nommé le Fapomètre. Ce Fapomètre fait une note sur 40 (comme dans Famitsu) en se basant sur les critères suivants, eux-mêmes nommés sur une note différente selon l’importance du facteur dans l’appréciation d’un hentai. Car ouais, l’appréciation d’un hentai c’est aussi sérieux business que ça:

  • Le premier facteur est le Dessin, ça va du design général des personnages à l’effort apportés aux détails pendant l’action. Les personnages sont-ils bien dessinés ? Les décors sont-ils présents ? Les positions sont-elles anatomiquement logiques ? Les seins sont-ils bien dessinés où sont-ils représentés sous la forme de ballons de chair rose collés à la poitrine ? Les visages sont-ils expressifs et variés ? Etc etc. Grosse priorité pour la qualité du dessin pendant les scènes intéressantes, les dessins peuvent être bof en dehors, ça aura moins d’importance. Ca vaut dix points.

 

  • Le second facteur c’est les Situations, terme vague pour désigner la mise en contexte de le sexe. Car on regarde ça pour le sexe, hein. C’est là aussi varié et ça tient compte de plein de facteurs, le plus important restant la diversité. Car même si bien dessiné, si le manga propose 11 chapitres de couples qui le font en missionnaire dans leur lit, ça n’est pas très intéressant. On regarde donc la diversité proposé au niveau des lieux, des vêtements, des fétichismes, des contextes, des positions utilisées pendant, des préliminaires bla bla bla. En gros c’est la qualité des scènes de le sexe, et ça vaut dix points.

 

  • Du coup le troisième facteur c’est les scènes pas sexuelles: est-ce que le manga se prend grave au sérieux et, dans ce cas là, dispose d’un scénario à la hauteur de ses ambitions ? Sinon, est-il drôle et léger ? Les mises en scènes sont biens ? Les dialogues sont-ils drôles ? Ca vaut cinq points. (Parce que c’est pas une priorité, eh oh.)

 

  • Le quatrième facteur fusionne un peu les deux précédents, et c’est les personnages, surtout les personnages féminins hein. Sont-ils physiquement intéressants ? Ont-ils un caractère particulier ? Sont-ils mémorables ? Donnent-ils envie d’être vus tout nus à quatre pattes sur une table en bois dur ? Les attentes sont là aussi pas les mêmes selon le type de manga: si c’est des histoires courtes, on ne cherchera pas un développement des personnages qui ne servirait à rien – dans ce cas là on regardera à court terme et de manière très primaire du genre « fappable / pas fappable. » Si c’est une histoire en un où plusieurs tomes avec des personnages récurrents, là on se prendre un peu plus au sérieux, en voyant leur développement, leur caractère et si le personnage est supportable sur le long terme. Ca vaut six points.

 

  • Le cinquième facteur, c’est l’édition française ! La traduction est-elle cool ? Rajoute t-elle des choses ? Le papier est-il de bonne qualité ? Les pages sont-elles dans l’ordre ? Reste t-il encore des coquilles ? La couverture est-elle bien ? Le titre français est-il vraiment trop ridicule ? Ca vaut cinq points.

 

  • Enfin le sixième facteur, c’est « l’aspect utile de l’édition », terme vague et qui fait un peu péteux. En fait on se pose là la question « peut-on avoir en l’achetant du matériel de fap qu’on ne trouve pas déjà sur le net ? » Le barême fonctionne de manière très simple: 4/4 si je suis incapable de retrouver tous scans de l’édition japonaise sur le net (je passe par e-hentai, où par une recherche google à la con rarement décevante), 3/4 si il existe des scans de l’édition japonaise sur le net, 2/4 si il existe sur le réseau internet une traduction occidentale – comprendre principalement en anglais – , 1/4 si il existe déjà une traduction française amatrice et 0/4 si il existe déjà une édition officielle française du truc.

Tout ça donne une note sur 40. Hop. Folie.

On va donc voir Orange pulpeux, Hot Files, Les Recettes de la Tentation, Love Gome et Entre Deux. Il y’en a d’autres, rassurez vous, on les verra plus tard !

ORANGE PULPEUX

Auteur: Miho Hirose
Nom Japonais: Kimi To Mahiru no Toshokan De

Eh, l’auteur de ce h-manga est une femme ! Qui est une mère de famille qui plus est. En soit ça pourrait vous motiver à acheter ce h-manga, histoire de payer les études au marmot, où l’empêcher de boire pour oublier comment sa mère gagne de l’argent. Quoique, non, Orange Pulpeux est un manga super gentil et super doux et super romantique. Un peu trop, même. C’est une compilation de onze histoires courtes de dix-huit pages qui racontent des jolies histoires, mais qui du coup sont très courtes, passent dix pages à mettre le contexte et les personnages changent tout le temps. Enfin normalement les personnages changent tout le temps mais l’auteuse semble ne pas trop arriver à diversifier son chara-design et les personnages se ressemblent un peu tous d’un chapitre à l’autre et si y’a bien un truc que vous voulez pas dans une compilation d’histoires courtes, c’est vous fapper onze fois sur la même fille, on est bien d’accord ?

Histoires courtes, dessin pas giga remarquable, très grande répétitivité au niveau des scènes de sexualité consenties, elles-mêmes toutes très courtes, Orange Pulpeux plaira sans doute à tous les gens qui ont un coeur à la place du sexe, ce qui est très respectable d’ailleurs. Mais ça reste un h-manga plutôt médiocre.

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Notes:

  • Dessin: Les seins sont vraiment mal faits, et les filles se ressemblent un peu toutes. Pas giga avantageux. 3/10.
  • Situations : Peu variées, très classiques, répétitives. Toujours le même schéma encore et encore. 2/10
  • Scènes pas sexuelles: Limite plus intéressantes que le reste, même si là encore très accessoire. Pas spécialement drôle. Pas spécialement motivant ni signe d’une quelconque motivation où passion. 2,5/5.
  • Personnages: Plutôt ternes, là aussi. Beaucoup de héros masculins à lunettes et de filles aux longs cheveux noirs, qui dégagent peu de personnalité en général. La plus remarquable du lot est une bibliothécaire à lunettes, c’est dire le fond du tonneau. 1/6
  • Édition: Ne se démarque pas, que ça soit en bien où en mal. Dialogues classiques. Fait son boulot. 3,5/5.
  • « Aspect utile » de l’édition: Oeuvre trouvable en japonais sur le net, mais jamais traduite dans une langue occidentale. 3/4

 

  • Total Fapomète pour Orange Pulpeux: 15/40.

Orange Pulpeux est trèèèès dispensable, de part son classicisme absolu qui rend le truc aussi ennuyeux que voir du champagne dans un verre. Ca aurait pu être sauvé si le dessin était pas aussi… dépourvu d’âme. Bref, si vous aimez les jeunes garçons timides qui déclarent soudainement leur amour et sont aussitôt récompensés par du sexe grâce à l’émotion qu’ils ont dégagées, c’est peut-être pour vous: les onze chapitres sont ce schéma ‘encore et encore et encore. » Et si vous aimez les seins qui sont des petits ballons roses collés à la poitrine, bien sûr.

HOT FILES

Auteur: USI
Nom japonais: Search

Wow ce h-manga est introuvable en scans japonais ! Ce qui est dommage dans un sens parce qu’il s’agit d’un des plus intéressants du lot ! Et en même intéressant parce que là on se rend compte qu’il existe encore des h-mangas qui ont échappés à l’oeil vigilant et au scanner omniprésent de l’internet ! Ca vend du rêve et du bonheur ! Bon bref on reprend le bon vieux coup de l’agence de détectives qui se retrouvent à devoir agir dans des trucs qui impliquent des échanges de fluides corporels blanchâtres, avec en fond de toile l’histoire d’un nouveau venu dans le boulot qui est engagé par une détective parce qu’il a perdu son pucelage grâce à elle et qu’elle a décelée du potentiel en lui pour ce boulot ! Wow, c’est plutôt cool ! J’espère qu’un jour j’obtiendrais un boulot de producteur tout-puissant chez Ubi Soft en couchant avec Jade Raymond qui aurait vu en moi du potentiel de producteur ! Mais revenons à nos moutons chauds comme des lapins.

Hot Files est donc une série de huit petites « enquêtes » (spoiler: ça se finit en turlute générale), très légères (pas de crimes, de sang, de mystères) et quatre petits chapitres bonus à côté – dont deux sont des transpositions noir & blanc de courts chapitres couleurs. Et, ouh, c’est totalement plus intéressant qu’Orange Pulpeux et une plutôt bonne surprise issue de nulle part. Aucun signe de l’auteur sur le net, et c’est très triste parce que je serais bien intéressé à voir le reste de son oeuvre =(.

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Notes:

  • Dessin: Pas toujours parfait hélàs, avec parfois ici où là quelques visages un peu disgracieux mais globalement c’est, pour du hentai, un excellent travail, qui rajoute vraiment un charme supplémentaire à cette oeuvre, avec un soin particulier pour les corps. C’est vraiment bien et ça participe vraiment à l’attrait de l’oeuvre ! Bref on lui pardonne ses imperfections. – 8,5/10
  • Situations: Y’a un peu à boire et à manger, et on ne tourne pas trop en rond ! Le contexte « détectives » permet de s’amuser un peu avec les mises en contextes et ça fonctionne toujours du tonnerre. Scènes de durée respectable. – 9/10
  • Scènes pas sexuelles: Très drôles pour certaines, ça reste accessoire mais ça l’assume complètement. C’est là aussi de plutôt bonne qualité ! – 4,5/5
  • Personnages: Le héros est le timide gentil habituel mais avec cette fois une petite once de personnalité sarcastique à l’occasion qui offre un attrait. Le personnage principal féminin est lui aussi très intéressant aussi bien niveau personnalité que niveau… bas du ventre tout ça vous voyez. Et y’a surtout ce personnage giga cool de chef de l’agence qui ressemble un peu à un Wallace de Scott Pilgrim, mais en moins développé. Et tous les personnages féminins secondaires se démarquent et SONT fappables, alors bam – 6/6
  • Édition – Traduction là aussi de bonne qualité. Les pages noirs & blancs issues de pages couleurs passent évidemment pas super bien mais c’est aussi présent dans l’édition japonais alors… Enfin bon, ça reste gênant le temps de dix pages. – 3,5/5
  • « Aspect utile » de l’édition: Oeuvre introuvable en scans sur le net – 4/4

 

  • Total Fapomètre pour Hot Files: 35,5/40

Pour l’instant un de mes coups de coeur de cette collection Eros, sans problèmes. Le trait de l’auteur est vraiment très intéressant, les histoires sont cools, l’oeuvre est drôle, les personnages sont BIENS. Dites moi que y’a une suite, cette petite équipe de détectives, j’en veux encore !

 

ENTRE DEUX


Auteur: Mizuki Asamori
Nom japonais: Glass no Megami

Série en trois tomes, attention ! Le dos de couverture du tome 3 annonce d’ailleurs « une relation triangulaire palpitante », et bon dieu que c’est un poil exagéré. Grosso modo, le héros – Keita – couche un soir avec une jeune fille – Honoka -, ils se plaisent et tout, mais ne parviennent malgré tout pas à s’échanger leurs sentiments et font comme si rien ne s’était passé. Keita tombe alors sur une autre jeune fille – Aya – qui tombe totalement sous son charme et avant même qu’il puisse comprendre ce qui se passe, ils sortent ensemble dans une relation qui semble idéale. Sauf que Honoka est une amie d’Aya et que bon, Keita, a encore des sentiments pour elle.

J’espère que l’histoire vous plaît, parce que vous allez en bouffer ! Les trois tomes consistent à voir Keita douter, hésiter, trébucher et se retrouver enterré sous trois tonnes de travail parce que le pauvre garçon est en faculté de chimie. Le sexe y a une place presque accessoire, avec des scènes courtes et qu’on sent trop souvent être là parce qu’il faut du cul à chaque chapitre, de manière purement contractuelle. En fait, le truc qui me plaît le plus dans ce manga, c’est le personnage d’Aya, qui a un petit côté Minori en plus coconne et avec de plus gros seins. Je suis faible face à ce genre de personnages et vu que les deux premiers tomes c’est du sexe-avec-Aya-non-stop, alors ok pourquoi pas. Mais à part ça, un énorme regret: à quoi bon faire du hentai avec un triangle amoureux si c’est pour ne pas faire la moindre scène de partie à trois ? Le potentiel est pourtant là, énorme, et nul ne le prends.

Honteux.

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Notes:

  • Dessin: Y’a quelques cases où les héroïnes pointent toujours en permanences sous leurs vêtements, ce qui est étrange parce que ça sort toujours au moment le moins adapté. A part ça, un style très agréable, et des bonnes expressions de visages, ce qui est plutôt cool. – 7/10
  • Situations: Comme j’ai signalé, les situations peinent à camoufler le fait que la plupart sont « forcées », tellement certaines n’ont aucun rapport avec les pages précédentes. Peu de variété également au niveau des dites situations MAIS les positions dépeintes dans les parties de jambes en l’air sont elles assez variées. Bref, c’est classique mais ça évite de peu d’être ennuyant. – 5/10
  • Scènes pas sexuelles: Il y’en a plus que le reste ! L’histoire reste un grand classique du triangle amoureux, mais avec du sexe quoi. Pas spécialement palpitant, je reprocherais en outre d’étendre un peu trop en longueur la période de doute du héros, au point de devenir sacrément lassant. Pour le reste, on a quand même de jolis dialogues, un peu d’humour et une happy end. Bref, ça aurait pu durer deux tomes au lieu de trois, mais ce n’est pas dramatique, ça reste acceptable – 3,5/5.
  • Personnages: Cinq personnages en tout et pour tout, dont une qu’on voit pas à poil, ce qui est plutôt surprenant ! Aya est votre fille positive et énergétique habituelle, Honoka est la Yamato Nadeshiko de nos rêves et le héros a un début de personnalité mais passe son temps à subir le scénario. La cousine est un peu trop présente au sein du tome deux et je m’interroge toujours de l’interêt du cinquième personnage qui fait un peu pièce rapportée au milieu de rien. Bref, casting classique et les filles sont jolies, avec le minima de personnalité nécessaire. Ok. – 4/6 .
  • Édition: peu de coquilles remarquées, bonne traduction en général, avec quelques phrases bien trouvées, rien à reprocher. – 4/5
  • « Aspect utile » de l’édition: A été traduit par une team anglophone – 2/4

 

  • Total Fapomètre pour Entre Deux: 25,5 / 40.

En feuilletant le livre je pensais sérieusement que je lui mettrais une meilleure note: le personnage d’Aya est totalement mon créneau, le dessin ne gâche rien sans être exceptionnel et la présence de trois tomes laissaient présager une grande « ouverture » des possibilités. Hélàs, le scénario – globalement bon sans être remarquable – s’étend un peu en longueur sur la fin et les scènes de sexe font trop « contractuelles », semblant avoir peu invoquées l’imagination de l’auteur. Alors c’est une bonne oeuvre en général, mais elle semble peut-être s’etre mélangé les pieds dans le tapis en ce qui concerne les priorités. Et ici la priorité, c’était la harem end. Du sexe lesbien entre Aya et Honoka aurait sans doute permis au manga de décrocher au moins 35/40 ! Et ouais ! Ca se joue à ça, la gloire !

LES RECETTES DE LA TENTATION

Auteur: Tiruyoshi
Nom japonais: Temptation Recipe

Celui-là fut une bonne surprise ! La couverture est pas très engageante, le titre ne l’est pas des masses non plus, mais pourtant le contenu est plutôt sympa ! Comme Orange Pulpeux, on a ici affaire à une compilation de petites histoires différentes, sauf qu’ici c’est pas trop trop mal ! On a des yukatas, on a de la plage, on a des grandes roues, on a des maillots de bains, des exhibitionnistes, du cosplay, des bains publiques, des jeunettes, des femmes mariées, ta mère… quoique non il n’y a heureusement pas ta mère. C’est souvent des courts chapitres, de courts scènes, mais ça fonctionne mieux que Orange Pulpeux sous tous les points, ne serait-ce que parce que ça fait preuve d’un peu plus d’imagination.

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Notes

  • Dessin: là aussi quelques ratés ici où là, mais globalement rien à reprocher. On est dans la moyenne. – 6/10
  • Situations: Peu de choses originales qu’on ne verra jamais ailleurs, avouons-le, mais tout à fait satisfaisant pour ce que c’est, surtout que les 11 chapitres contiennent chacuns 11 situations différentes, donc là dessus on va pas cracher. Les scènes de sexe sont bien aménées mais sont peut-être, pour certaines, un peu courtes. Ca reste du bon travail. – 7/10
  • Scènes pas sexuelles: Sympathiques à lire, mais ne rajoutent pas de « plus-value », si vous me permettez l’expression – 3/5
  • Personnages: Une bonne palette de personnages différents, certes peu développés mais en 18 pages par chapitre, ça serait étonnant qu’ils le soient ! Reste que peu de personnages ne se ressemblent, et qu’on a là aussi tous les schémas possibles. Du bon travail, là aussi. – 5/6
  • Édition: – 0,5 points pour avoir utilisé à une reprise « je peux la mettre… dans ma bouche du bas », non mais oh. C’est disgracieux ! Globalement, la traduction est un peu plus débauchée, parfois plus vulgaire que le reste, mais de l’autre côté souffre de quelques coquilles ici où là, dont certaines sont ahurissantes (« Merci davoir ».) Bref, un peu à part. Ici, en mal. – 2,5 / 5
  • « Aspect utile de l’édition » – Introuvable en version numérique. 4/4

 

  • Total Fapomètre pour les Recettes de la Tentation: 27,5 / 40

Les Recettes de la Tentation est un h-manga de bonne qualité où chacun trouvera chaussure à son pied, si je peux me permettre l’expression. Mais étrangement, il n’y a pas grand chose de plus à en dire.

 

LOVE GOME

Auteur: Pon Takahanada
Nom japonais: Love Gome

Kosuke est un salaryman japonais qui s’installe à Tokyo mais qui découvre que l’appartement dans lequel il devait s’installer, et bien il n’a pas le seul à en avoir signé le bail ! Heureusement pour lui, la personne qui, du coup, se révèle être sa colocataire de fortune est une très mignonne jeune fille qui travaille dans la même entreprise que lui et qui est très portée sur la chose. Le pauvre homme est encore plus piégé quand débarque son amie d’enfance fraîchement divorcée qui à un peu envie de récupérer, je cite, « la bite qui l’a tant fait jouir. » Et, oui, inutile de dire que ça n’a aucun rapport avec la chanson de Lady Gaga: regardez, y’a un « O » à la place du « A » !

C’est donc une histoire unique en un tome et en onze chapitres, avec évidemment la scène de sexe contractuelle à chaque chapitre et des rebondissements de folie comme « l’amie de Kosuke va t-elle arrêter de fuir et enfin confronter son ex-mari ? », « Arriveront-ils à passer dix jours sans se toucher pour qu’il puisse finir son rapport à l’entreprise ? » Ciel, on a même une tentative de viol sur l’héroïne à un moment – tentative qu’elle oublie aussitôt dans les bras du héros -, c’est dire les sujets graves évoqués par ce manga qui ne laisse rien au hasard.

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Notes

  • Dessin: Étrangement, la première héroïne semble avoir fait preuve de plus de soin que la seconde héroïne, qui voit avoir des dessins un peu moins bien appliqués… Mis à part ça, ça reste en général bien dessiné et très agréable à l’oeil. – 7/10
  • Situations: Variées: les deux héroïnes semblent faire le tour des possibilités de l’amour dans un appartement. Quelques subtilités ici où là. Et oui, ça reste quand même là aussi du classique, mais ça reste à chaque fois bien améné et du bon travail. Un peu plus de folie aurait peut-être été un peu appréciable, mais eh, c’est romantique, m’voyez. – 6.5/10
  • Scènes pas sexuelles: Aika est souvent source de dialogues très rigolos ! La lecture se veut légère avant d’embarquer soudainement vers un ton un poil plus sérieux, sans transition aucune. On s’y fait, mais force est de constater que la partie sérieuse est moins agréable et moins bonne que la précédente. Mais ça se rattrape sur la fin en redevenant « fun », alors ok ! – 3/5
  • Personnages: Aika est très très très mignonne, et en plus de ça à un caractère qui la fait aussitôt sortir du lot, avec comme dit plus haut, des phrases très rigolotes et amusantes. L’autre héroïne ? Pas super intéressante et un peu insupportable d’amblée. Le héros ? Classique. Bref un petit quatre, dont trois points et demi grâce à Aika. – 4/6
  • Édition: On a carrément des notes de traduction ! Dialogues un peu plus excitants que d’habitude, la traduction se démarque vraiment pas mal ici. – 4,5 / 5.
  • « Aspect utile » de l’édition: Disponible en traduction numérique… chinoise. A part ça, non, pas de traductions occidentales ! – 3/4

 

  • Total Fapomètre pour Love Gome: 28/40

Si il n’y avait eu que Aika et le héros, on aurait peut-être dépassé les 30/40. De peu, certes, mais on aurait pu le dépasser. Non vraiment, le h-manga ici chroniqué est plombé par son milieu, centré autour d’un personnage pas supra intéressant, dans un manga qui, damn, essaie soudainement de se prendre au sérieux et échoue lamentablement. Mais sur les onze chapitres, il en reste sept où huit de totalement valables et qui à eux seuls vaudraient autour de 30, oui. A vous de voir.

Le gagnant de cet article est donc Hot Files ! Pas vraiment de grosses daubes aujourd’hui: mis à part l’emmerdant Orange Pulpeux, les quatre présentés valent le coup et peuvent vous faire passer des bonnes soirées, mais il est évident que mis à part Hot Files qui se démarque avec son contexte et ses situations imaginatives et dans un certain point de vue les Recettes de la Tentation, ces h-mangas sont un peu redondants l’un par rapport à l’autre, avec beaucoup de situations classiques, de positions classiques, de romantisme bleu et tout ça. Si vous en avez lu là, vous les avez tous lus quoi !

Bon, la prochaine fois on ira voir du coté de Taifu, c’est cool en plus, il y’a du Saigado là-bas. Enfin je le ferais si j’ai pas la flemme, quoi.

Note: Au passage, marrant de constater que le hentai chez Taifu c’est explicitement du « -16 » alors que chez Soleil c’est explicitement interdit aux mineurs – oui c’était de l’ironie mon paragraphe plus haut-, alors que la censure est la même chez les deux. Censure qui, d’ailleurs et pour vous rassurer, est déjà intégralement présente dans les tomes japonais de base.

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