Mangas & Animes

Un an d’anime ~ 2017

LE marronnier du blog, celui qui revient fin novembre début décembre et ce chaque année depuis dix ans, le bilan animé de l’année écoulée ! Onzième bilan annuel, donc, et c’est sans doute celui qui va le plus témoigner d’un nouvel élan. En effet, ça faisait quelques années que j’introduisais cet article en mode « holala je mate plus autant d’animés qu’avant je suis désolé j’ai pas le temps » et devinez quoi révolution je suis devenu un vrai millenial, j’ai commencé à mater des animés dans les transports ou à l’heure du déjeuner grâce à différents engins électroniques de qualité supérieure et, du coup, vu la quantité de temps que dure mes trajets, ma consommation d’anime a explosée. Je crois avoir maté en neuf mois plus d’épisodes que durant les deux années précédentes écoulées. 

Sans compter que niveau film d’animation j’ai commencé à me forcer à en mater plus. J’ai essayé d’enfin trouver le temps et l’envie de mater quelques classiques, sans compter ceux que je saute aller voir au ciné dès que ça passe près de chez moi car là aussi on a eu une année 2017 où niveau japanimation en salles on a été ultra gâté. Donc beaucoup de films aujourd’hui !

Donc voilà un bilan annuel assez fourni, où j’ai pour une fois galéré presque chaque mois à déterminer un seul animé, j’ai du en sacrifier certains, je suis triste mais écoutez, c’est un bon sentiment !

Je rappelle les règles de cet article: je prends les douze mois de l’année écoulée et ça va donc de décembre 2016 à novembre 2017. Pour chaque mois je détermine l’animé – film ou série – qui m’a le plus « marqué » durant ce mois là, peu importe son année de sortie: c’est une oeuvre que j’ai vu ce mois là, pas forcément une oeuvre qui est sorti ce mois là. Je dédie quelques paragraphes pour redonner de manière concise mes impressions et une fois cela fait avec les douze oeuvres « emblématiques » de mon année, je reviens de manière beaucoup plus lapidaire sur tout le reste à la fin de l’article.

Cela étant dit, on est parti~

 

Décembre 2016

Your Name

Dans quelques années je pense qu’on se retournera vers le duo 2016/2017 et qu’on constatera a quel point ce fut une période dorée pour le cinéma japonais d’animation. On va le voir tout le long de cet article mais la quantité de films excellents sortis dans nos salles est assez ahurissante. Commençons donc par attaquer Your Name, un film que, je ne vais pas vous mentir, m’a comme beaucoup énormément passionné au moment de sa sortie. En règle générale, je n’aime pas beaucoup revoir des films ou des séries que j’ai déjà revu mais non seulement Your Name a été encore meilleur la seconde fois, mais en plus j’ai pas mal hésité à y retourner une ou deux autres fois juste pour le plaisir.

Il faut dire, et c’est de loin la qualité majeure du film, que Your Name est un film tellement facile à regarder: c’est visuellement somptueux, le twist de milieu de film donne de la valeur ajoutée à la première moitié, chaque décor fourmille de vie et le rythme est excellemment bien maîtrisé, on ne s’ennuie tout simplement pas un seul moment. En outre on rigole bien par moments, ce qui est presque une première chez Shinkai: ça ne gâche rien !

Bref, une réussite complète qui peut se targuer en outre d’être une porte d’entrée idéale dans l’animation japonaise. Une sorte de nouveau blockbuster dont l’animation japonaise avait bien besoin en ce moment afin de s’ouvrir à de nouveaux publics. A voir donc quel sera l’effet sur le long terme de ce film sur les esprits du monde entier mais inutile de vous dire que je suis optimiste.

J’avais fait une longue analyse à chaud du film, le lendemain de l’avant-première.

Les années précédentes, en Décembre:

  • Fate/Stay Night (2006)
  • Serial Experiments Lain (2007)
  • Clannad (2008)
  • Macross: Do You Remember the Love (2009)
  • The World God Only Knows (2010)
  • Boku Wa Tomodachi ga Sukunai (2011)
  • The Idolm@ster (2012)
  • Le Vent se Lève (2013)
  • Souvenirs de Marnie (2014) 
  • Gundam: Iron-Blooded Orphans (2015)

 

Janvier 2017

Scum’s Wish (Kuzu no Honkai)

Ma tragédie de 2017 c’est que depuis février j’essaie d’écrire un article sur Kuzu no Honkai, je l’avance d’un paragraphe par mois mais j’arrive pas à en être extrêmement content donc je passe mon temps à l’effacer et à le réecrire, morceau par morceau, au point qu’aujourd’hui c’est un monstre de Frankenstein difforme qui n’attend plus que d’être piqué par le véto. 

Donc en attendant que je le reprenne de zéro, permettez moi de faire ~mon gros flemmard~ et de vous copier/coller le paragraphe que j’avais déjà fait au sujet de cet animé pour le bilan Anime des dix ans du blog:

« Kuzu no Honkai, c’est une oeuvre qui me passionne réellement, dans lequel je me suis pas mal projeté, dont je comprends l’aspect sombre mais où je perçois les subtilités qui rendent le visionnage loin d’être déprimant. On voit des personnages (la majorité adolescents) prendre des mauvaises décisions, se planter, exploser en vol, découvrir leurs limites, se confronter à leur indécision, perdre leurs idéaux… mais jamais c’est lourd. Jamais ça nous plombe vraiment. 

Pour moi, Kuzu no Honkai ça reste une oeuvre importante car si elle fait partie de ces milliers d’animés qui mettent en scène des adolescents, c’est une des trop rares qui évoque vraiment l’adolescence. Qui n’idéalise pas la période, qui ne la voit pas que comme une des seules périodes de liberté dans la vie d’un japonais moyen. Qui à la place prend le temps de nous montrer aussi la face « sombre » de l’adolescence, de cette période où on pense un peu trop avec sa libido, où nos idéaux se confrontent douloureusement à la réalité, où on découvre qu’on peut avoir tort, où on apprend les leçons de nos erreurs, où on acquiert le don de prendre des décisions pour soi même tout en découvrant qu’on doit en assumer les conséquences. C’est beaucoup de messages finalement assez rassurants !

En manga ce genre d’oeuvres n’est pas si rare, c’est souvent l’apanage des magazines « seinen » mais en animé ? Eh, c’est un peu plus inattendu. Si je continuerais néanmoins à préférer le manga pour des raisons de style, Kuzu no Honkai est un animé finalement bien rare, assez unique dans son genre, au point d’être même un peu précieux.  »

Les années précédentes, en Janvier:

  • La Mélancolie d’Haruhi Suzumiya (2007)
  • Full Metal Panic (2008)
  • Maria Holic (2009)
  • Darker Than Black Ryuusei no Gemini (2010)
  • Slayers (2011)
  • Ben-To (2012)
  • Sakurasou no Pet na Kanojo (2013)
  • Hyouka (2014)
  • Sword Art Online II (2015)
  • Le Garçon et la Bête (2016)

 

Février

Millenium Actress

Le meilleur pour la fin, comme on dit: c’était le seul des quatre films de Satoshi Kon que j’avais pas encore vu et, wow, il m’a pris aux tripes comme rarement. J’aurais bien aimé même vous dire que c’est mon favori du quatuor mais comme j’ai revu Perfect Blue cette année, je ne peux que vous confirmer avoir un chouia plus d’amour pour ce second. Mais je ne l’évoque pas par hasard car Perfect Blue et Millenium Actress sont deux films qui se complètent extrêmement bien et se répondent pas mal sur le thème de « l’image publique » et sur la manière de raconter une histoire.

Et c’est d’ailleurs sur ce second point que Millenium Actress est incroyable: la narration est exceptionnellement maîtrisée, on navigue constamment entre le passé et le présent, le tout dans une fluidité incroyable. La réalité et la fiction passent son temps à s’entrechoquer sans que jamais cela ne soit pour autant confus pour le spectateur. Et le tout se conclut en apothéose, dans une fin remplie d’émotions.

Un véritable chef d’oeuvre, travaillé au détail près, et l’un des plus grands films de sa décennie. Et quand je dis ça je ne me limite certainement pas au cinéma d’animation.

J’en avais parlé dans le LOLJAPON de mars.

Les années précédentes, en Février:

  • Death Note (2007)
  • Baccano! (2008)
  • Soul Eater (2009)
  • Baka To Test (2010)
  • Panty & Stocking with Garterbelt (2011)
  • Ano Natsu de Matteru (2012)
  • Otaku no Video (2013)
  • Carnival Phantasm (2014)
  • Yurikuma Arashi (2015)
  • Glitter Force (2016)

 

Mars

Si tu tends l’oreille

Le Ghibli maudit. Celui qui devait marquer le démarrage d’un nouveau grand réalisateur, Yoshifumi Kondo, qui, hélas, décédera peu de temps après d’un anévrisme, sans doute facilité par son zèle au sein du studio. Quant aux européens que nous sommes, le film n’étant étiqueté ni Miyazaki ni Takahata, il a longtemps été oublié, nous forçant presque à le redécouvrir que trop tardivement.

C’est dommage, du coup, qu’il passe assez inaperçu car il s’agit vraisemblablement d’un des meilleurs films issu du studio Ghibli. Alors, certes, ce n’est pas forcément celui à l’intrigue la plus excitante: point de grands éléments fantastiques, point de yokais, de sorcières ou de grands décors historiques, ici on est dans le Japon de 1995 à suivre l’évolution d’une collégienne qui rêve de devenir romancière et qui va apprendre à la dure ce que c’est de créer. Rajoutez en parallèle une romance archi mignonne, une scène mythique autour de la chanson Country Roads et des décors à crever par terre, et vous obtenez un film qui passe en un clin d’œil et qui émeut autant qu’il nous implique.

Un indispensable très sous-estimé, donc, mais foncez dessus. 

Les années précédentes, en Mars:

  • Black Lagoon (2007)
  • Sayonara Zetsubou Sensei (2008)
  • Cowboy Bebop (2009)
  • Durarara! (2010)
  • Puella Magi Madoka Magica (2011)
  • Steins Gate (2012)
  • Sasami-san@Ganbaranai (2013)
  • Patema et le Monde Inversé (2014)
  • Kuroko no Basket (2015)
  • Macross Zéro (2016)

 

Avril

Sakura Quest

Je vais avoir énormément de mal à recommander avec beaucoup d’enthousiasme Sakura Quest car j’ai bien conscience que c’est pas forcément un animé ultra passionnant et qui dispose d’un rythme lent très particulier qui fait qu’on ne se jette jamais vraiment dessus. Néanmoins, c’est une série qui me tient quand même pas mal à cœur car, comme je l’ai longuement expliqué lors de l’article dédie à la série, j’y ai retrouvé tous les doutes, les regrets et les souvenirs de quelqu’un qui a longtemps vécu en Province et dans une ville en déclin. La série me parlait, au propre comme au figuré.

Mais Sakura Quest m’a aussi surpris à aborder d’autres sujets, certains beaucoup plus universels: l’incapacité des nouvelles générations à trouver leur place dans le monde du travail, comment rebondir après un échec… Souvent avec une vraie justesse.  Alors oui, ce n’est pas forcément la série la plus passionnante de cette année, mais elle sait déployer une écriture solide et constante, qui rend ce trip de 25 épisodes particulièrement agréable. 

Les années précédentes, en Avril:

  • El Cazador de la Bruja (2007)
  • Code Geass R2 (2008)
  • Clannad After Story (2009)
  • Mobile Suit Gundam: Film I (2010)
  • Hanasaku Iroha (2011)
  • Fate/Zero 2nd (2012)
  • Sword Art Online (2013)
  • Puella Magi Madoka Magica: Rebellion (2014)
  • Danmachi (2015)
  • Hana & Alice mènent l’enquête (2016)

 

Mai

A Silent Voice

Oh je l’ai attendu ce film. Je l’ai tellement attendu. La rencontre incontournable entre l’une de mes réalisatrices favorites (la bientôt indispensable Naoko Yamada) et l’un de mes mangas récents favoris, c’est un peu comme quand en cuisine je met ensuite deux choses que j’aime – et vu mes talents en cuisine, ça va pas très loin genre « sauce tomate » et « spaghettis » ou « compote de pommes » et « pâte à tarte. »

A mon sens, Silent Voice est une adaptation idéale. Naoko Yamada et les équipes de Kyoto Animation ont su s’approprier l’oeuvre pour raconter leur histoire, et corriger par la même occasion les quelques défauts du manga original – par exemple, en se débarrassant de « l’arc du film » qui, soyons honnêtes, amène les scènes les plus faibles des sept tomes. Le tout est soutenu par une qualité visuelle indiscutable, et surtout une mise en scène extrêmement inspirée, avec une succession de plans travaillés, et des idées de réalisation vraiment enthousiasmantes. Du coup on sort du film avec pas mal de scènes qui reviendront régulièrement nous hanter les semaines qui suivront. 

Bref, le fait est que j’avais autour de ce film des attentes difficiles à combler mais que celui-ci est parvenu à me laisser sans la moindre déception. Une tâche homérique, mais accomplie, et qui en dit long sur le respect que je porte envers A Silent Voice version KyoAni.

J’avais du coup écrit un article à chaud sur le film.

Les années précédentes, en Mai:

  • Code Geass (2007)
  • Bamboo Blade (2008)
  • K-On! (2009)
  • Giant Killing (2010)
  • Fruits Basket (2011)
  • Rien (2012)
  • To Aru Kagaku no Railgun S (2013)
  • Yowamushi Pedal (2014)
  • Selector Infected WIXOSS (2015)
  • Osomatsu-san (2016)

 

Juin

Dans un Recoin de ce Monde

Tu pourrais te dire « Wow, Your Name et A Silent Voice, ils étaient méga chauds à faire de la qualité les japs en 2016″ mais le pire c’est qu’on a pas encore abordé Dans un Recoin de ce Monde qui est très certainement mon film favori de ce trio. Le fait qu’il adapte un excellent manga de Fumiyo Kouno m’assurait avant même la vision qu’il allait me plaire et, comme A Silent Voice, le résultât a comblé mes espérances. 

D’une justesse historique remarquable – le Hiroshima et le Kure d’avant et pendant la guerre sont répliqués au détail près – et se focalisant sur les « oubliés » d’une guerre, en l’occurrence les civils, Dans un Recoin de ce Monde charme déjà considérablement l’étudiant en Histoire qui est encore au fond de moi. Mais les qualités vont beaucoup plus loin: en nous immisçant complètement dans le quotidien d’une jeune femme de cette époque, on comprend de manière immédiate les difficultés et les privations de cette période. Ce film est important. 

Oh, et, évidemment, visuellement quelle claque. Les décors sont non seulement justes, ils sont aussi beaux et les personnages ont une trogne adorable qui nous aident à mieux les apprécier. Sentiment renforcé par l’humour dont fait régulièrement preuve le film car celui-ci comprend mieux que tout le monde que face à une situation dure, la comédie doit servir de respiration aussi bien pour les personnages que pour le spectateur.

Mais évidemment, que les horreurs et la cruauté du conflit ne soient pas oubliés, et ça le dernier tiers du film viendra durement nous le rappeler. Mais pour autant jamais le visionnage ne devient dur, jamais le film ne force les émotions. Il se contente de poser des situations, de les mettre en scène, le tout dans une humilité bienvenue.

Un très grand film, en somme, et je pense sincèrement qu’il marquera les mémoires.

Là aussi, j’ai écrit un long article sur le film, peu après le visionnage de l’avant-première.

Les années précédentes, en Juin:

  • Bleach (2007)
  • Persona Trinity Soul (2008)
  • Ga-Rei Zero (2009)
  • Genshiken 2 (2010)
  • Ano Hi Mita Hana no Namae o Bokutachi wa Mada Shiranai (2011)
  • Saint Seiya Omega (2012)
  • Psycho-Pass (2013)
  • Mekakucity Actors (2014)
  • Sound! Euphonium (2015)
  • Macross Delta (2016)

 

Juillet

Gundam Build Fighters

Heureux hasard: pile une semaine après que je commence à utiliser l’appli Crunchyroll à donf dans les transports, ils annoncent l’arrivée d’une quantité généreuses de séries Gundam diverses: Gundam SEED, Gundam Wing, Gundam 00, G Gundam et, donc, ce très différent Gundam Build Fighters qui était sur ma liste depuis quelques temps. Ici pas de combats millénaires entre la Terre et ses colonies, pas de sacrifices tragiques: on est là dans une oeuvre d’un méta radicalement assumé, dans un monde alternatif au notre où l’empire Gundam est devenu si large et si grand que des compétitions internationales de maquettes Gundam sont devenues the place to be. 

Alors oui, Gundam Build Fighters est là pour vendre de la maquette, et pour cela fait coup double: le nouveau venu est invité à découvrir le plaisir du montage tandis que l’expert sera récompensé par la sortie de trouze mille nouveaux modèles issus d’une série qui, à chaque épisode, introduira un ou deux nouveaux gunpla parfaitement adapté à une sortie « en vrai. » On est ici dans le mercantilisme pur et vous savez quoi ? La série est si fun que c’est jamais un problème. 

En effet, il faut bien le constater: Gundam BF n’est finalement qu’un simple shonen de sport, mais qui utilise les codes du genre dans le plus grand des respects. Les héros vont constamment s’améliorer – que ce soit au pilotage des gunplas ou à leur montage -, ils vont rencontrer des rivaux, rivaux qui vont devenir amis, et, à la fin, on ajoute même un gros vilain complot pour que puisse triompher les valeurs de l’amitié. Et tout ça n’est que prétexte pour que les mechas designers et les animateurs s’éclatent, offrant à chaque épisode une bonne grosse baston entre plusieurs robots géants, toujours extrêmement bien réalisées. Le tout dans une ambiance constamment feel good, où l’on rigole plus fréquemment qu’on pourrait le croire. Bonus appréciable: la série est en outre vraiment accessible même pour les non-fans de l’univers Gundam, ce qui montre un projet bien pensé.

J’attends désormais que Crunchyroll FR nous sorte Build Fighters Try, et ce avec une réelle impatience, tant j’ai passé un excellent moment sur chaque épisode de cette première saison.

Les années précédentes, en Juillet:

  • Welcome to the NHK (2007)
  • Hikaru No Go (2008)
  • Umineko No Naku Koro Ni (2009)
  • Angel Beats! (2010)
  • Cencoroll (2011)
  • Kokoro Connect (2012)
  • Watamote (2013)
  • Le Conte de la Princesse Kaguya (2014)
  • Saenai Heroine no Sodatekata (2015)
  • Rakudai Kishi no Cavalry (2016)

 

Août

Princess Principal

Ayant grandi avec James Bond, l’espionnage c’est grave ma came. Mais c’est un genre sur lequel l’animation japonaise va trop peu à mon goût et les rares essais récent m’ont souvent peu convaincus – oui je pense à toi, Joker Game. Du coup quand j’ai lancé le premier épisode de Princess Principal je m’attendais un peu à tout mais j’espérais très fort que ça soit au moins potable. La bonne nouvelle, c’est que c’était proprement excellent.

Tout d’abord, Princess Principal peut se targueur d’une narration assez remarquable: chaque épisode correspond à une « mission » et un mince fil rouge relit le tout mais on ne sait vraiment que très rarement en lançant un épisode sur quoi on va tomber tant la variété est au rendez-vous: combat, inflitration, exploration de la psyché d’un personnage ? Un sentiment de surprise d’autant plus permanent que les épisodes ne sont même pas dans l’ordre: le premier épisode, par exemple, se situe au milieu de la chronologie. 

Mais ce qui est vraiment à célébrer avec Princess Principal c’est tout le travail sur l’univers. La série se déroulant dans une Angleterre victorienne et uchronique, coupée en deux par un mur et avec une industrie chamboulée par la découverte d’un metal aux propriétés inédites, libre aux créateurs de se lâcher. Les décors sont donc à tomber par terre, et savent s’inspirer intelligemment de l’imagerie victorienne en y ajoutant une large dose de steampunk et en injectant une folie très personnelle, avec des longues routes surelevées et des cheminées interminables. Univers original qui va jouer un rôle dans la série elle-même, offrant aux héroïnes certains pouvoirs inédits et intéressants, qui vont pas mal apporter de piquant à chaque nouvelle mission.

Oh, et évidemment, l’OST par Kajiura ne gâche rien.

Si il y’avait un seul vrai gros défaut à mes yeux, c’est la fin, qui ouvre pas mal de questions, et ne conclut pas spécialement certains éléments évoqués plus tôt. Si il n’y a pas de saison deux, ça serait presque révoltant. Reste donc à espérer…

J’avais écrit et enregistré une chronique pour LOLJAPON sur cette série pour que vous compreniez en pile cinq minutes les qualités de cette série.

Les années précédentes, en Août:

  • Gurren Lagann (2007)
  • Macross Frontier (2008)
  • Neon Genesis Evangelion (2009)
  • Karekano (2010)
  • Strike Witches (2011)
  • Jinrui wa Suitai Shimashita (2012)
  • Free! (2013)
  • Shinsekai Yori (2014)
  • Les Ailes d’Honneamise (2015)
  • Re:Zero (2016)

 

Septembre

Tsuredure Children

La série courte est un format qui explose ces dernières années, avec de plus en plus de séries produites dans ces durées un peu inhabituelles, entre trois et quinze minutes, mais qui répond évidemment à un besoin d’une industrie qui a besoin que de plus en plus de choses soient adaptées sauf que, eh, y’a pas pour autant de plus en plus de gens qui bossent dans l’animation. C’est donc dans ce contexte que débarque Tsuredure Children, série aux épisodes de douze minutes trente, un format qui s’expliquait par le fait qu’il partageait un créneau de 25mn en compagnie d’une autre série, en l’occurrence Aho Girl. Les deux sont des séries issues de mangas de la Kodansha, qui devait se croire malin à prendre UN créneau pour DEUX animes.

Sauf qu’en vrai c’est pas un vrai problème.

Le format de 12mn30 il fonctionne extrêmement bien avec Tsuredure Children qui est donc une compilation de plein de petits sketchs entre différents couples de lycéens qui sont tous, sans la moindre exception, un peu idiots. On a donc beaucoup de quiproquo, de malentendues, de maladresses, d’erreurs, de découvertes… mais aussi une ribambelle de répliques cinglantes, de situations hilarantes et de scènes ultra mignonnes. Douze minutes c’est parfait: on a le temps de voir 4 sketchs, de monter son moral à fond, de rigoler, de s’émerveiller devant la qualité des dialogues – ça fuse -, sans que jamais on ne soit lassé.

Le plus gros regret, au final, c’est que certains des meilleurs couples du manga original ne sont pas présents dans cette adaptation. M’enfin là c’est un peu cracher dans la soupe tant les personnages déjà présents sont excellement cools – en bon chaton, j’ai une petite pensée pour le Love Master, évidemment.

 

Les années précédentes, en Septembre:

  • Darker Than Black (2007)
  • Higurashi No Naku Koro Ni (2008)
  • Bakemonogatari (2009)
  • K-On!! (2010)
  • Mawaru Penguindrum (2011)
  • Les Enfants Loups, Ame & Yuki (2012)
  • Gatchaman Crowds (2013)
  • Kill la Kill (2014)
  • Gatchaman Crowds Insight (2015)
  • Love Live Sunshine (2016)

 

Octobre

Symphogear

OH BOOOOOOOIIIIIIIIIIIIIIIIII

En janvier 2012 je matais le premier épisode de la première saison de Symphogear et j’en concluais que c’était un truc tentant vaguement de surfer sur la vague Madoka à base de « holala les magical girls c’est trop sérieux maintenant », du coup j’avais, permettez-moi l’expression, insta-drop le truc et étiqueté ça mentalement comme « le truc qui veut être Madoka. » 

C’est complètement con comme raisonnement, je suis d’accord. Mais hélàs j’étais pas le plus fin des hommes début 2012.

RESTE QUE. CINQ ANS ET QUATRE SAISONS PLUS TARD. Je vois Symphogear dans le catalogue Crunchyroll. Et là je me dis « bon écoutez, pourquoi pas redonner une chance, après tout le générique de la saison 4 vend un peu du rêve. » Donc je me mate l’épisode 1. Il m’aura ensuite fallu à peine un mois et demi pour me faire les 51 épisodes de Symphogear sortis jusqu’à présent. Inutile de vous le dire que j’ai développé une sacrée addiction et que là je suis méga deg de devoir attendre la cinquième saison.

Car Symphogear c’est tout simplement le Royaume de l’Excès. Tout dans cette série est proprement abusé. Le concept même de la série c’est que des personnages féminins combattent tout en chantant, et la spécialité de l’héroïne c’est de MEGA PUNCHER ses adversaires. Chaque épisode de début de saison est un gigantesque blockbuster où il se déroule en un temps très court un enchaînement d’actions épiques: taper des tanks avec d’autres tanks, foutre un coup de poing A UNE MONTAGNE, surfer sur des missiles DANS L’ESPACE. Rajoutez à cela les rebondissements incessants, les combats qui partent dans tous les sens, les discours engageants sur l’amour et la relation entre les personnages qui remet le L en police Impact 180 dans le sigle « LGBTQ » : vous avez là un ultra blockbuster qui connaît son public et sait le respecter, une sorte de divertissement ultime incessant, un effet WOW permanent. 

Alors oui c’est parfois un peu bas du front. Symphogear, on va même être totalement précis et honnête, c’est parfois très con. Mais ça ne prends jamais son spectateur pour un con. Je vous sortirais donc pas la phrase « faut débrancher son cerveau pour aimer » car non seulement d’une je trouve cette expression merdique et juste là pour justifier le pire, et car de deux même en pleine possession de tes moyens Symphogear c’est juste un kif permanent. 

Bref, si vous voulez une série remplie de filles badass qui punchent des machins, ou juste une série qui n’hésite pas à dire à la lune d’aller se faire niquer, c’est pour vous.

(Meilleur générique: Exterminate.) (salu)

 

Les années précédentes, en Octobre:

  • Ouran Host Club (2007)
  • Excel Saga (2008)
  • Gunbuster (2009)
  • B Gata H Kei (2010)
  • Fate/Zero (2011)
  • Jojo’s Bizarre Adventure (2012)
  • Monogatari Seconde Saison – Otorimonogatari (2013)
  • Shigatsu wa Kimi no Uso (2014)
  • Dennou Coil (2015)
  • Mob Psycho 100 (2016)

 

Novembre

Kemono Friends

C’est tout chaud dans ma tête parce que j’ai terminé la série hier soir, après l’avoir rushée en moins d’une semaine, mais si je peux vous confirmer un truc c’est que Kemono Friends est, effectivement, une vraiment bonne série. Du genre, dans le dictionnaire, à coté de la définition de l’expression « l’habit ne fait pas le moine », on pourrait mettre une screencap de Kemono Friends. Et je peux comprendre que ceux qui ont lancés l’épisode 1 et l’ont fermés au bout de deux minutes ne puissent pas saisir pourquoi cette série a crée un tel enthousiasme et a su attirer autant de francs louanges. Visuellement, cette 3D un peu cheap est une sacrée barrière à franchir mais je peux vous promettre que si vous faites l’effort de la tolérer,y’a des vraies bonnes choses derrière.

Car la qualité principale de Kemono Friends c’est, de très loin, son écriture. L’épisode 1 débarque en posant un concept simple: l’héroïne, l’amnésique Cabas, va explorer avec son « Amimale » Serval le grand Jappari Park, une sorte de zoo géant où les animaux sont devenus humanisés. A chaque épisode, ce duo rencontre de nouveaux personnages, ce qui est l’occasion aussi bien de faire une bonne action (aider un castor à construire sa maison) que de présenter l’animal concerné, avec témoignages réels d’experts en animaux. A chaque fois tout se termine bien, Serval fait « tanoshiii » et Cabas s’est faite des nouvelles amies. 

Sauf que.

On se rend très vite compte que y’a des trucs louches: pourquoi il n’y a plus d’humains dans le Jappari Park ? D’où vient Cabas ? Pourquoi y’a qu’à elle que les Talismanimals lui parlent ? Pourquoi des mystérieux monstres nommés les Céruléens attaquent les amimales mais pas Cabas ? Ces questions, la série va y répondre doucement, avec parcimonie, en semant quelques éléments de ci de là, laissant au spectateur la totale liberté de théoriser et de relier les points. Kemono Friends est une série qui fait dans le détail, et qui le fait bien: les caractères de chaque amimales sont évidemment liés à des spécificités de l’animal lié. 

Kemono Friends est une sorte de petit miracle, un projet qui aurait du être catastrophique. Cinq animateurs à peine, 500 jours seulement pour boucler 12 épisodes, un animé qui aurait du faire partie d’une grande franchise transmédia sauf que le jeu mobile de base a été fermé quinze jours avant l’anime. Mais malgré cette situation foireuse, le studio Yaoyorozu et le réalisateur Tatsuki se sont déchirés, ont donnés le meilleur d’eux même, n’ont pas abandonnés et ont essayés de faire au mieux avec leurs moyens. Et le résultat est vraiment bien. On navigue de surprise en surprise, on passe un bon moment devant chaque épisode, on en apprends un peu plus sur les animaux du monde, et y’a même, à la fin de la série, un épisode qui se termine sur un cliffhanger qui nous met hors d’haleine.

Après, la série reste avant tout destinée aux enfants (malgré son horaire nocturne, l’ambition était que le dessin animé fonctionne dans les services de VOD pour bambins) et je dois vous avouer que vu le fana d’animaux que j’étais quand j’avais 9 ans, vous m’auriez mis cette série j’aurais été dingue. Mais même avec 20 ans de plus, je ne boude pas la moindre once de plaisir eu devant cette petite série de passionnés. Et ça c’est beau.

Les années précédentes, en Novembre:

  • Claymore (2007)
  • Zoku Sayonara Zetsubou Sensei (2008)
  • To Aru Kagaku No Railgun (2009)
  • Redline (2010)
  • Tiger & Bunny (2011)
  • Joshiraku & Cinq Centimètres Par Seconde (2012)
  • One Piece: le Baron Omatsuri et l’Ile aux Secrets (2013)
  • Amagi Brilliant Park (2014)
  • Macross Plus (2015)
  • Sound! Euphonium 2 (2016)

 

Plus rapidement, les autres séries et films vus cette année:

  • Jun, la voix du coeur: C’est un film dont j’attendais énormement et il m’aura au final un petit peu déçu. Je l’ai trouvé un poil trop froid, du coup la plupart des émotions voulues m’ont pas atteintes. Néanmoins, le film possède une excellente conclusion.
  • Le Voyage vers Agartha: Début de mon rattrapage des Shinkai que j’ai pas vu avec son déjà très oublié film de 2012 qui, effectivement, montre clairement à quel point Shinkai est fana de Ghibli tant l’univers visuel s’en inspire, dans une limite trouble entre hommage et plagiat. Bonne conclusion, dommage que le film mette une heure à réellement démarrer. 
  • La Tour au Délà des Nuages: Second rattrapage Shinkai et, hélàs, pas grand chose à dire sur ce film qui, malgré un contexte original placée dans une guerre froide alternative, ne m’a jamais touché… jusqu’à la toute fin. 
  • Voices of a distant star: Dernier rattrapage Shinkai et si la performance est admirable pour un projet en solitaire, le film a tout de même pas mal vieilli. Mais il reste intéressant et, vu sa courte durée, rien ne vous empêche de le découvrir encore aujourd’hui.
  • Hotarubi no Mori e: Encore un film devant lequel j’avais beaucoup d’espérances et duquel je suis servi en mode « hmm c’était pas aussi émouvant qu’attendu. » Une thématique intéressante pour ce mois de décembre, en somme.

 

  • Mrs Kobayashi’s Dragon maid: Un casting assez amusant, plutôt bien exploité, on a du coup une série fun et divertissante, très bien réalisée, qui assure de passer un bon moment pendant au moins une douzaine d’épisodes. Pas le KyoAni du siècle mais sans doute une de leurs comédies les plus constantes.
  • Kizumonogatari III:  Je suis allé voir en pur YOLO sans avoir vu le I et le II, je retiendrais deux très longues scènes, mémorables à leur façon: la très érotique scène du gymnase mais surtout la débilement et génialement violente scène du stade, qui semble avoir déchaîné les esprits créatifs du studio.
  • Nobunaga no Shinobi: Une série d’épisodes de 3mn revenant de manière humoristique sur la montée en force de Nobunaga. J’ai appris des choses, du coup, et c’est suffisamment bien rythmé pour fonctionner. 
  • Sword Art Online – Ordinal Scale: Sword Art Online au ciné donc avec les qualités et les défauts habituels de SAO, mais exacerbés. Moi ça va j’aime bien.
  • Les Contes de Terremer: Pas de vrais défauts mais pas de réelles qualités non plus, effectivement le Ghibli le plus meh de tous les temps

 

  • One Room: Twist: y’a enfin une série qui en 2017 a un chara-design par Kantoku et est malgré tout intéressante. Double twist: c’est certainement pas One Room, qui se veut être une série un peu émoustillante mais qui finit juste par te foutre mal à l’aise.
  • ef – a tale of memories: J’ai jamais vu un animé SHAFT autant abuser gratuitement… des effets habituels de la réalisation made in SHAFT. Bakemonogatari a coté, c’est sobre. Beaucoup de mal, du coup, à rentrer dedans.
  • Hanasaku Iroha – Home Sweet Home: Cinq ans après la série, se plonger dans ce moyen-métrage est assez plaisant d’autant que, du coup, j’ai été surpris par la justesse qui se dégageait dans l’histoire de cette famille un peu pété que sont les Mitsumae.
  • Interstellar 555: Très long clip musical à la gloire de l’excellent album Discovery des Daft Punk, l’expérience est suffisamment unique pour que je vous le recommande.
  • Gauche le Violoncelliste: Film de Takahata tout droit issu des années 80, on sent que le film s’adresse surtout à un jeune public mais le travail sur l’animation et le visuel en fait un inratablle pour les fanas d’animation.

 

  • Souvenirs goutte à goutte: La première heure est un émerveillement, la seconde heure tire beaucoup trop sur la corde et provoque l’ennui, le générique final est somptueux. 
  • Naruto the movie 6 – Road to Ninja: Y’avait Hinata en punk à un moment mais je me souviens que de ça.
  • My Teen Romantic Comedy SNAFU: Après 4 ans à trainer le titre dans mon backlog, je me suis forcé à le terminer et j’avais envie de buter tous les persos à la fin. Sauf Yui. Qui n’est pas une connasse. Elle.
  • Tsuki ga Kirei: J’aurais tellement aimer le mettre dans le corps de l’article mais, bon, eh, j’avais dédié un article enthousiaste à cette toute mignonne et toute plaisante histoire d’amour entre deux adolescents timides et introvertis. La romcom de l’année <3.
  • White Album 2: La série met six épisodes à aller dans le sujet qu’elle veut traiter mais une fois qu’on y arrive, on a une romance sans concessions, ou les persos souffrent, doutent, font des conneries et le regrettent. Faut aimer voir ça mais c’est suffisamment différent pour être signalé.

 

  • Kado – the right answer: Pas inintéressant mais un poil décevant dans sa conclusion, et un peu gênant dans son chauvinisme. Mais c’est une de ces séries qui montre les interêts de la 3D, et c’est cool.
  • Makerunai Aku no Gundan: Une série courte assez négligeable mais avec un style visuel tout à fait mignon, rappelant les meilleures époques de Parappa the Rapper
  • Little Witch Academia: Incroyablement décevant. Mou, mal rythmé, manquant d’émotion, la série me paraît de plus en plus être un incroyable gâchis, qui ne parvient que trop rarement à retrouver l’émerveillement des OAV originaux. M’enfin, y’a le pairing AkkoXDiana et là tout est pardonné. 
  • Restaurant to Another World: L’exemple même de la série feel good qui ne casse pas trois pattes à un canard, mais qui possède un univers et des personnages suffisamment affables pour qu’on passe un bon moment à suivre leurs petites aventures. 
  • SukaSuka: Une série devant laquelle je me suis hélas copieusement ennuyée jusqu’aux deux derniers épisodes, qui ont le mérite de déjouer pas mal de nos attentes. 

 

  • Sailor Moon: La première saison, que je me mets en fond quand je joue à des jeux de gestion. Je ne peux pas m’empêcher de me dire que Luna de Sailor Moon et Morgana de Persona 5 c’est le même personnage.
  • Hirune Hime: Film un poil trop bordélique dans son intrigue, mais avec des visuels vraiment réussis, dont quelques décors qui ébahissent. J’ai pas passé un mauvais moment mais le film cache très mal ses défauts.
  • Teekyuu 4: La replongée dans la drogue, vous connaissez le souci.
  • Fate/Apocrypha: pourquoi se faire chier à faire une série avec cinq bons personnages quand on peut en faire une avec trente personnages dont on se fout complètement ? Sauf Astolfo. Good boi. 
  • Made in Abyss: Une gamine décide d’aller explorer un truc ultra dangereux parce qu’elle en a une vague envie, tout le monde lui dit que ça va très mal se passer si elle le fait, elle y va quand même parce qu’elle en a une vague envie, et attention spoiler ça se passe très mal. Jamais vu un perso autant chercher la merde et honnêtement à partir de ce point il peut lui arriver tout et n’importe quoi, qu’elle se démerde, moi je m’en fous.

 

  • Urusei Yatsura the movie – Only You: Plutôt honnête sans être transcendant, ce film m’a surpris à plusieurs moments à m’offrir des décors et des designs qu’on aurait pu croire issu de Utena… dix-sept ans avant Utena.
  • Urusei Yatsura 2 – Beautiful Dreamer: Mamoru Oshii qui se lâche complètement et s’accapare l’univers de Lamu pour faire un trip contemplatif, déjà un poil philosophique par moments. Succession de beaux décors et de jolies scènes, liées par un fil rouge pas toujours très visible. Une curiosité que je conseille pas mal, qui se regarde même sans connaissance de l’univers Lamu. 
  • Yo-kai Watch le film: Surpris pour je ne sais quelle raison par la bonne qualité de la VF, ça me paraît être un film honnête pour enfants. Par contre, le « combat final » qui dure littéralement la moitié du film, holala non.
  • Mrs Bernard said: Je m’identifie étrangement bien à cette héroïne dont la passion est de parler de livres qu’elle a pas vue. Série courte plutôt fun au final, même si je me suis surpris à ne pas comprendre plus de deux tiers des références littéraires. 

 

  • Magical Lyrical Nanoha The Movie 1st: Zzzzzzz (aucun personnage n’est intéressant, à l’aide)
  • Magical Lyrical Nanoha The Movie 2nd A’s: ZZZZZZZZZZZZ (le combat final dure une heure vingt, putain de merde)
  • Magical Lyrical Nanoha: Reflection: Tout ça pour finir sur une non-fin qui appelle à un 4e film, jpp de cette franchise zombie. 
  • The Irregular at Magic High School The Movie – The Girl Who Calls the Stars: Le Mahoukadude devient enfin Batman à la place de Batman, des trucs explosent, l’héroïne dit Onii-sama plus d’une vingtaine de fois en 1h20 et on rigole souvent sans savoir si on rigole avec ou envers le film.
  • Lou et l’île aux sirènes: Délire arty maîtrisé, qui sait cacher ses faiblesses, avec une bonne humeur communicative. Je me suis rendu compte un peu tard que c’était mon premier Yuasa !?

 

  • I Can’t Understand my Husband!!: Encore une série courte gentillette mais sur lequel je n’ai pas grand chose à dire~
  • Macross Delta: J’avais complétement lâché autour de l’épisode 8 l’an dernier, un peu gavé par cette armada de personnages meh (sauf Freyja), je me suis forcé à reprendre et la bonne nouvelles c’est que sur la fin ça commence enfin à être un peu intéressant. Peut-être trop tard ? Dans tous les cas, j’ai maté que pour Freyja.
  • Love Live Sunshine 2nd Season: Y’a un twist très intéressant au milieu de la saison, qui m’a vraiment surpris, et j’espère que la fin de la série le laissera pas tomber. Pour le reste, c’est Love Live Sunshine, avec son cast décidement très fun (même si You est trop discrète cette saison :(. )
  • Imoto sae ireba ii: Wow voilà un objet non identifiable. Ultra con, avec le fanserv le plus outrageant qu’il soit et un humour souvent très en bas de la ceinture, mais qui parfois, pendant cinq minutes, te raconte explicitement et sans détours à quel point les protagonistes sont des débris rejetés par la société et qui du coup vivent un mal-être gros comme Madagascar. Je vais pas nier attendre chaque épisode avec une impatience non feinte.
  • L’Odyssée de Kino 2017: L’épisode 1 m’avait plu, l’épisode 2 je… n’ai pas compris où ils voulaient en venir. Kino qui condamne à mort un pays entier parce que « ils avaient qu’à agir » ? Ultra maladroit, et sans doute pas ce que l’oeuvre initiale voulait dire. J’ai droppé.

 

  • L’Ere des Cristaux: Un bijou pour les yeux, lol. Plus sérieusement, c’est le manga en plus accessible, la 3D CG rend parfaitement bien et permet une réalisation vraiment poussée. Ca reste une série perchée à l’intrigue très lunaire (!) mais la qualité des dialogues et des combats permettra à pas mal de gens d’ y trouver beaucoup de plaisir.
  • Mazinger Z Infinity: Gloubi-boulga informe de combats mal mis en scène et de scènes d’expositions ennuyeuses qui donne un objet fanservice très clivant. Ratage, dommage™.
  • Juuni Taisen: Pointez donc avec moi du doigt tous les mecs qui connaissent pas l’ordre du zodiaque chinois et chouinent que l’ending de la série spoile l’ordre des morts. Vous les pointez bien ? Ok, maintenant traitez les de gros débiles sans culture. Et crachez leur un peu dessus. Ah merci on est bien. En vrai j’avais écrit un gros pavé sur la série pour ce bilan mais au final j’ai changé à la dernière minute pour mettre Kemono Friends à la place car, eh, soyons honnêtes, dans cinq ans je me rappellerais sans doute plus de Kemono Friends que de Juuni Taisen. Mais comme je veux pas jeter le paragraphe, je l’ai mis sur pastebin si ça vous intéresse. 

 

  • Tamako Market: Mignonne et chaleureuse, Tamako Market reste une série qui ne s’élève hélas jamais vraiment, comme si elle avait peur d’être ambitieuse. Plombée par le personnage de Dera. Une série qu’on a envie d’aimer mais au final, après réflexion, on veut juste rester amie avec elle.
  • Tamako Love Story: On retire tous les défauts (le défaut) (Dera) de la série, on rajoute une intrigue simple, adorable, on saupoudre d’une qualité visuelle boostée et on termine avec une conclusion ultra-efficace, et on a là un excellent film romantique, idéal pour vos soirées tristes. J’ai fait un article dessus y’a dix jours.
  • Girls und Panzer: Et bah mon gars, et bah ma meuf, tu le crois ça qu’on peut faire un animé sur un club féminin d’un sport imaginaire mettant en scène des combats tactiques de tank et rendre ça ultra fun ? Parce que, wow, GUP c’est ultra fun. L’aspect tactique et stratégique des combats est excellemment bien mis en avant, chaque rencontre est une redécouverte, c’est un grand grand oui et j’ai hâte de me jeter dans les OAV/Spéciaux et dans le film. 
  • Classroom Crisis: Une série qui se plonge dans les intrigues politiques et financières d’une classe lycéenne de haute technologie spatiale qui se bat pour sa survie: sur le papier, je trouve le concept suffisamment cool et original pour être intriguant mais, au final, mon manque de passion pour la majorité des personnages me rend un peu froid. Puis c’est vrai que je suis ptet un peu trop de gauche pour prendre avec joie une série ou les persos passent leurs temps à faire au Forfait-Passion™ des heures sups de nuit :’). Mais heureux de voir le très talentueux Kanzaki faire autre chose que du Oreimo / Eromanga, haha.

 

Très gros article bilan cette année, donc, et j’espère bien que ça continuera dans cette direction pour l’année prochaine. En attendant, merci à vous de votre lecture~

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