Jeu Vidéo

L’autre Pandora

Article écrit par Gib dans le cadre de la semaine thaliste.

Gib, in.

Troisième jour de la semaine thaliste, pour laquelle j’ai un peu hésité avant de m’arrêter sur un sujet précis. J’aurais pu vous parler de jeux de rôles papier, de jeux indépendants, de rabattants à chiottes, ou essayer de vous démontrer par A + B pourquoi le catch c’est énorme. Mais au final c’est de Borderlands, le jeu de 2K et Gearbox sorti fin 2009 dont je vais essayer de vous démontrer l’absolue supériorité. J’ai, je crois, accouché au final d’un petit pavé, mais comme je suis tout seul aujourd’hui sur le planning presque militaire de la semaine thaliste, et bien je me venge en écrivant pour deux. Je précise que je me suis appliqué à ne pas spoiler d’éléments importants dans l’article, aussi est il plutôt destiné aux gens n’ayant jamais joué au jeu. Mais toi, vieux briscard blasé du jeu vidéo qui me lit en ce moment et qui a déjà fini le jeu quarante fois, lis quand même, et commente, afin que je puisse gagner le concours implicite de la semaine thaliste en récoltant le maximum de commentaires ( même si Helia et son article sur la cinétique mammaire ont placé la barre assez haut ).

 

 

Il y a de ces aventures qui ne partent pas bien du tout, et qui semblent promises à l’échec dès leurs premiers balbutiements, mais dont un évènement inattendu leur sauve la face. La genèse de Borderlands fait partie de ce genre d’aventure. Edité par 2K Games ( mais oui vous savez, l’éditeur qui vent Bioshock 2 avec des DLC directement dans le cd, débloquables seulement après achat d’un code ), la réalisation du jeu est confiée à Gearbox, un studio texan peu connu dont les plus gros faits étaient jusqu’à présent une adaptation d’Half-Life pour la PS2, le développement de 007 Nightfire, un James Bond relativement correct mais pas éblouissant, et la production de trois opus de Brothers in Arms, la franchise star du studio, sorte de FPS tactique prenant place pendant la 2nde guerre mondiale. Brother in Arms n’est pas lui non plus un mauvais jeu, au contraire il apporte quelques idées sympatiques, mais trop d’erreurs ( comme une IA un peu débile ) font qu’il ne parvient pas à se hisser dans le main event des FPS et est condamné à errer en midcard. Mais revenons à Borderlands. Fait assez inquiétant dès le début du développement du jeu, aucune nouvelle n’est donné, ni de la part de Gearbox, ni de 2K. Silence radio. Et on avait de quoi se poser des questions sur l’ambition de l’éditeur, puisque qu’il s’occupait déjà en parallèle de Bioshock 2 et du futur hit Red Dead Redemption. C’est dans ce climat d’indifférence totale que sort le premier trailer du jeu.

 

L’ambiance y est sombre, l’atmosphère froide, et derrière ces filtres de gris on y apprend juste l’existence du Vault ( l’Arche en VF ) mais qu’en fait il existe pas. Bref, c’est digne d’une série B de Direct 8, chiant à en mourir, et les quelques nouvelles du studio ne déchainent d’ailleurs pas les passions. Le jeu est annoncé comme un FPS avec de nombreuses features de RPG, mais le récent échec d’Hellgate London et le trailer insipide font que l’aventure continue d’avancer dans l’indifférence générale. Puis un beau jour, par miracle, un des designers du jeu est touché par la grâce. Cet illustre inconnu se réveilla en sueur au beau milieu de la nuit, pris de convulsions, et eut une vision ( je suis sur que ça s’est passé comme ça ). Il avait maintenant compris. Il savait ce qu’il fallait faire.

Ce designer dont l’histoire n’a pas retenu le nom se pointe donc le lendemain au boulot, et explique ses idées à la direction. Il veut revoir Borderlands en profondeur, en particulier le style graphique, que l’homme compte refondre entièrement. L’idée est audacieuse et risquée, et les dirigeants sont réticents à apporter de si grosses modifications au jeu alors que la date de sortie approche. Néanmoins, le jeune messie est bientôt rejoint dans sa quête par d’autres designers, et tous ensemble ils finissent par faire plier la direction, qui accepte de revoir en intégralité le style graphique du jeu, et faire prendre au développement un virage radical. Si le gameplay est peu retouché, l’aspect visuel change drastiquement sous la nouvelle impulsion de l’équipe visuelle. Des graphismes réalistes, mais sombres et tristes, on passe à un bon gros cel-shading des familles, à l’aspect presque cartoon, avec beaucoup de simples aplats de textures sur des modèles à peu de polygones. Attention, le jeu n’en devient pas bon enfant pour autant, l’atmosphère de Pandora est toujours aussi dure et sans pitié, seule sa représentation change.

Les réactions sont diverses face à l’annonce de la refonte du style graphique et les premiers screenshots. Si certains sont enchantés par la nouvelle, pensant ( à juste titre ) que le jeu y gagne en originalité, d’autres se font plus critiques et ont peur d’avoir affaire à un jeu édulcoré. Mais premier bénéfice immédiat de l’opération, les gens parlent du jeu, et celui ci commence à se faire connaître. Deuxième bénéfice immédiat mais beaucoup moins visible, les développeurs, sans doute libérés d’un carcan un peu trop sérieux par l’arrivée du cel-shading, se permettent quelques excentricités dans la conception du monde et des personnages, qui feront au final que le jeu est si particulier. Les discussions et prédictions sur la forme finale du titre continuent dans la communauté des joueurs, jusqu’à l’été dernier et la sortie du trailer qui BUTE ( et les autres ), comme dirait Madame Detective.

 

Vous connaissez maintenant la fabuleuse légende de la naissance de Borderlands, mais vous ne savez pas encore pourquoi ce jeu est au dessus de neuf mille. Je commencerais par son système de progression, qui est bien fun. On a affaire à un véritable FPS, avec donc certaines valeurs qui me/nous sont chères : l’action omniprésente, la nécessité de savoir viser pour toucher les ennemis ( et donc une certaine maitrise de la part du joueur de requise ) et une immersion facilité par la vue à la première personne. A cette forme de FPS classique s’ajoutent de fortes touches de RPG ( ou plus exactement de Hack’n Slash, comme expliqué plus loin ). Votre personnage évolue selon un système lui aussi classique de niveau, la mort d’ennemis et la résolution de quêtes diverses vous apportant de l’expérience, et il possède de base une capacité latente pour chaque type d’armes ( revolver/pistolets, SMG, machine gun, shotgun, sniper bazooka et armes aliens ) lui permettant par exemple d’augmenter ses dégâts avec ce genre d’armes, ou encore de recharger plus vite. Ces compétences évolueront passivement en fonction de votre taux d’utilisation du type d’armes en question, permettant à votre avatar de monter en puissance au fil du jeu. Quatre classes de personnages sont disponibles : le Soldier, polyvalent, qui possède une tourelle mobile à déployer, le Berzeker, brutal, qui peut déclencher un mode berzerk ( o rly ? ) et devenir un monstre de corps à corps, le Hunter, qui comme son nom l’indique est un combattant de distance, et qui est aidé par son faucon sanguinaire, et enfin la Siren, sorte de sorcière tournée vers les attaques élémentales et qui peut passer en phasewalk pour se déplacer rapidement et surprendre les ennemis de dos. Chaque classe possède un arbre de talents particulier dans lequel on progresse en montant de niveau, et qui permet de se spécialiser ( vers le soin, le tanking, les armes explosives, l’assassinat… ). Cependant, malgré toutes ces belles features, attention à ne pas considérer Borderlands comme un vrai RPG avec une vue FPS sous peine d’être déçu : il faut plutôt le voir comme un FPS Hack’n Slash.

 

 

Si justement le parallèle avec un Hack’n Slash type Diablo ou Titan Quest me parait judicieux, c’est avant tout à cause du LOOT ( mais oui vous savez, les fabuleuses récompenses qui tombent par terre après avoir vaincu un ennemi, qu’on se fait toujours ninja en MMO ). Les petits malins de chez Gearbox, au lieu de baser leur jeu autour d’un scénario particulier ou d’un univers inédit, ont décidé de construire un jeu autour du PHAT LOOT. Concept travaillé en réunion ou abus de boisson de la part des designers, l’idée se révèle au final assez géniale. Les armes et objets à récupérer deviennent le point principal du jeu, ce qui nous fait avancer, la découverte et la poursuite du scénario passant au second plan. Et tant qu’à baser un jeu sur le loot, Gearbox y a mis les moyens : plusieurs milliers ( plusieurs bazillions en fait ) d’armes sont théoriquement accessibles, puisque le jeu en intègre un générateur aléatoire. Chaque nouvelle arme que vous obtenez est différente de la précédente, par ses stats, son nom, les bonus qu’elle apporte et son aspect graphique. Elles sont plutôt bien modélisées et impressionnantes, et peuvent avoir des capacités élémentales assez fun, comme des munitions explosives au contact, la possibilité d’enflammer les ennemis, de leur filer des décharges à assomer un éléphant ou encore de projeter de l’acide corrosif. Encore une fois, c’est l’envie de découvrir de nouveaux joujous toujours plus rares et plus puissants qui nous fera trucider toujours plus de bad guys. Et sur ce point aussi il faut dire que les devs ont mis le paquet. Quoi de plus relaxant le soir en rentrant du boulot que de démembrer un bandit à coups de fusil à pompe explosif ? Ou de faire fondre un nain psychotique avec de l’acide ? Ou encore de mettre feu à un soldat, de l’écouter crier à l’aide dans sa radio avant d’écourter son agonie en le charcutant à la machine gun ?

La violence est exacerbée dans Borderlands, les membres volent, les têtes explosent ( en projetant des bouts de chair à plusieurs dizaines de mètres de haut parfois ), mais jamais cette débauche ne dégoute ou ne tombe dans le mauvais gout douteux, grâce au style cel-shading du jeu. Les combats sont rapides et brutaux, et par plusieurs fois on se bat contre des créatures bien plus grandes que nous, humaines ou non ( les « Badass » principalement ), et c’est un vrai plaisir après un gros affrontement d’aller examiner les armes et objets qui jonchent le sol entre les morceaux de la créature précédemment atomisée. D’ailleurs, petit détail amusant soulignant l’importance accordée à ce loot, les développeurs ont intégré celui ci au moteur physique. Ainsi, si un ennemi court dans une direction quand vous l’abbatez ( avec professionnalisme, toujours ), son loot est projeté dans la direction vers laquelle il courait. De même, un ennemi qui meurt particulièrement violemment ( et c’est fréquent ) projettera son loot tout autour de lui, au lieu que celui ne tombe simplement au sol. C’est un détail qui peut paraître insignifiant, mais lorsque l’on rentre dans un tas de bandits à la SMG explosive, il est particulièrement jouissif de voir leurs membres et leurs précieux loots voler dans toutes les directions, ce qui associé à l’affichage des dégâts et des critiques à l’écran, produit un joli chaos.

 

 

Si l’on s’est attardé jusqu’à présent sur la forme particulière du jeu, il faut savoir que bien qu’encore une fois il ne soit pas très conventionnel, le fond est tout aussi intéressant. L’action de Borderlands prend place sur Pandora, planète minière anciennement exploitée par de grosses entreprises de forages, et maintenant abandonnée et livrée à elle même. Des anciens mineurs, certains tentent de vivre dans des villages ( plus exactement des amas de taudis ), alors que d’autres ont préféré la vie de bandits, séparés en plusieurs clans, vivant de pillages et de contrebande. Si Pandora possède une très forte composante post apocalyptique ( Mad Max en tête ), certains détails agrémentent le genre. Ainsi une troisième « faction » apparait au fil de l’aventure et est développé dans les extensions, la Crimson Lance ( Lance Ecarlate en VF ). Ils représentent en quelque sorte la milice intergalactique d’une des grosses entreprises qui exploitaient précédemment Pandora, et veulent garder un certain contrôle sur la planète afin de percer ses secrets. Si cette faction change par rapport aux standards du post apo et apporte un peu de fraicheur à un style parfois sur-représenté, c’est avant tout par son organisation militaire et par son équipement à la pointe de la technologie, puisqu’elle vient de loin à travers l’espace et n’a pas eu à subir les conditions de vie difficiles de Pandora.

Bien que l’univers du jeu ne soit pas totalement inédit, ni le background fourni, les références ne manquent pas. On sent que les développeurs ont pris du plaisir à concevoir Pandora, et ils y ont inséré énormément de clins d’oeils, autant à d’autres jeux qu’à des livres, des films ou encore au rock’n roll. On pourra par contre en effet regretter le manque d’informations sur l’histoire de la planète et son univers impitoyable. Néanmoins, chaque interaction avec un PNJ est un petit bijou : ils possèdent tous ( amis et ennemis ) des personnalités bien particulières, et l’ensemble des dialogues et mini cut scènes est vraiment exceptionnel. On rencontre tout un tas de cas cliniques, de l’ancienne savante devenu timbré au marchand d’armes complètement véreux et corrompu, en passant par le mécano gangsta et le pote zombie ayant un appétit sans limite pour les cerveaux ( BRAAAAAAAAAAAAINS ! ). L’humour noir est omniprésent à travers des personnages cyniques, souvent complètement dérangés, ou des situations particulièrement cocasses ( voir kickass ). De même, les Claptraps ( CL4P-TP) ces robots un peu crétins qui vous annoncent votre mort prochaine avec une rigueur toute scientifique ( ces mêmes robots qui font des crises de paranoïa entre deux démonstrations de breakdance ) possèdent un charme incroyable.

 

 

Si les rares dialogues et interactions avec l’univers sont excellents, Borderlands n’est clairement pas le type de jeu où il faut réflechir et faire des choix. Pour illustrer, je vais prendre une mission du milieu du jeu en exemple : vous rencontrez un type qui vous explique que son frère un est homme brutal et mauvais, et qu’il dirige une ville de bandits un peu plus loin à l’est. Il vous demande donc d’aller lui faire sa fête. Ici pas de choix possibles, vous n’avez pas le droit d’aller quérir l’avis du fréro pour essayer de savoir qui est le fautif dans l’histoire. Vous avez simplement la possibilité d’aller lui exploser sa tronche à lui et ses bandits dans sa ville. Ceci fait et les remerciements obtenus, vous apprenez par une autre source qu’en fait le frère restant est bien pire, et il s’avère qu’il vous a mythoné, qu’il est lui aussi un bandit sanguinaire et qu’il a pris possession avec ses hommes de la ville de son frère défunt. Ni une ni deux, après avoir échappé à une tentative d’assassinat de la part de ce même type, vous y retournez pour lui faire comprendre que, bon, c’est pas cool de vous avoir pris pour un pigeon, la tentative de meurtre c’était pas fair play, et vous le défoncez lui aussi consciencieusement. Au final, il ne reste plus personne dans la ville, on a pas le fin mot de l’histoire, mais on a buté plein de monde et c’était sympa. Et on a récupéré un triple lance roquettes qui régénère tout seul ses munitions. Le scénario quand à lui est complètement secondaire. Une vague quête du Vault qui renferme des secrets millénaires et qui se termine un peu en queue de poisson. L’histoire est vaguement décousue et manque de rebondissements, mais comme les développeurs ont choisi eux mêmes de la faire passer au second plan et qu’elle nous permet tout de même de rencontrer des PNJ assez fabuleux, la pilule passe assez bien ( sauf peut être la fin je vous l’accorde ).

 

 

Un petit mot maintenant sur le système de DLC de Borderlands. Fait assez rare pour être signalé, Gearbox ne propose pas de DLC à la con du genre « nouveau véhicule » ou « nouveaux skins de personnages », mais bien de nouvelles aventures entières dans de nouveaux environnements. On peut d’ailleurs souligner la productivité du studio, qui a déjà produit trois extensions depuis la sortie du jeu original fin 2009, et qui travaille en ce moment sur deux DLC supplémentaires. Sorti début décembre ( à peine un mois après la sortie du jeu ! ), le premier DLC nous enmène à Jakob’s Cave, une contrée ravagée par les zombies depuis qu’un médecin a commencé à faire des expériences bizarres avec ses patients. L’arrivée dans cette région n’est absolument pas justifiée scénaristiquement, mais on s’en fout, c’est Borderlands, et on oublie vite fait ce petit problème quand vient le moment de massacrer des centaines de zombies hordes après hordes. L’ambiance glauque est vraiment bien rendue, les marais contrastant parfaitement avec les étendus désertiques du jeu originel, et les persos sont toujours aussi marginaux et dérangés. On pourra regretter une aventure un peu courte, mais qui possède une bonne rejouabilité, puisque comme le jeu principal il est possible de la refaire avec deux niveaux de difficulté supplémentaires, pour toujours obtenir de meilleurs loots. La deuxième extension est particulière puisqu’elle consiste en plusieurs arènes dédiées aux affrontements coopératifs en multijoueur contre des hordes d’ennemis et de boss. La troisième est la plus importante, et possède presque un scénario puisqu’elle fait venir d’énormes renforts de la Crimson Lance afin de reprendre le controle total de la planète. Sans doute la meilleure extension des trois, elle augmente considérablement la durée de vie, puisqu’en plus de rajouter des missions, des véhicules, des armes, des lieux et des PNJ, elle marque l’apparition d’un über boss, Crawmerax, qui propose un challenge intéressant pour les équipes de joueurs en coop de niveau maximal. Inutile de le préciser, Gearbox a encore une fois inséré son humour noir si particulier dans ses extensions, j’ai personnellement une préférence pour la zone de la prison et son boss dans la dernière extension que j’ai trouvé particulièrement bien foutue.

2K a déjà évoqué la possibilité d’un Borderlands 2, mais le jeu actuel a encore tellement à offrir que si les ventes de DLC suivent ( et elles sont très bonnes pour l’instant ), on risque de le voir encore pendant un bout de temps. Le système est bon et accepte facilement les évolutions, l’univers de Pandora bien que prenant est à peine entre aperçu, et il y a encore moyen de rajouter énormément de contenu via des extensions. Et au vu de la grande qualité de celles ci, on en redemande. D’ailleurs, le jeu a beaucoup plu à Sheamus, qui tenait à nous dire un mot.


Try this game, fellas !
Merci Sheamus. J’espère vous avoir donné envie d’essayer ce jeu, qui est pour moi ( joueur PC invétéré que je suis ), le jeu de l’année 2009. Il y beaucoup de choses que je n’ai pas abordées, comme le mode coopération multijoueur qui est une part pourtant importante du gameplay et qui apporte encore plus de fun, ou divers passages spéciaux du jeu, mais je ne voulais pas vous gâcher des surprises et découvertes en spoilant comme un porc. Je vous encourage à aller regarder des vidéos et trailers ( notamment l’intro du jeu ) afin de vous rendre compte par vous même de l’ambiance et du gameplay de Borderlands. Et pour finir, puisque Amo avait précisé ( avec une métaphore digne d’un vendeur de jambon en supermarché ) qu’on pouvait, je cite, « promouvoir notre bout de viande », j’en profite pour vous teaser avec audace, en vous annoncant l’ouverture très prochaine de mon blog, Shapel, avec du geek et de l’otaque, mais aussi du catch et du jeu indépendant. Et surtout, des prinnys.

Gib, out.

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5 commentaires

  • Kitsune

    Pourquoi n’y a-t-il aucun commentaire sur ce billet formidable qui donne envie de découvrir un jeu qui semble l’être tout autant ? 🙁
    Sincèrement, ton article est GÉANT dans tous les sens du terme, Gib, et savoir que tu ouvres prochainement un blog me met toute en joie, si tous les articles donnent envie comme ça.

  • FFenril

    Et moi qui croyait que cet article allait parler de l’organisation PANDORA de Darker than Black, je suis DÉÇU fioula… (sinon je veux bien croire que ce jeu est génial mais trop de jeux vidéo géniaux cette semaine quoi…)

  • Otak

    Juste pour dire que pour le peut que j’ai eu le temps d’u jouer, j’ai trouvé le principe plus que sympa, et que l’article de gib rend justice a ce jeux x)

  • Vanadis

    Je ne compte même plus les heures passées sur ce jeu depuis Décembre, j’accumule les personnages niveaux 50 et les bugs qui vont avec (comme mon furieux qui est automatiquement mis à terre lorsqu’il n’a plus de vie, pas de second souffle possible, ou bien ma première sirène qui peut se faire tuer par mes coéquipiers) parce que Borderlands est quand même bourré de petits défauts comme ça sans compter les murs invisibles. Une quête qui ne se valide pas, un objet qui ne peut se prendre, oui ça arrive, on doit rebooter la machine pour ne pas avoir à sauvegarder et parfois se farcir une nouvelle fois des zones très chiantes, ou une progression assez longue (je pense notamment à une certain bunker au début du jeu).

    Tu as bien fait de mentionner le côté Hack’n’ Slash qui est vraiment ce qui ressort davantage de ce jeu, le côté FPS est une autre façon de jouer, plus intéressante à mon goût. Le loot y est pour beaucoup, mais d’autres éléments me font vraiment penser à ces jeux, notamment à Diablo comme les téléporteurs ou le système de compétence, d’ailleurs un ennemi spécial de Borderlands est une référence directe à l’un des monstres qui trainait dans Tristram lorsqu’on doit y retourner dans le second volet de notre chasse aux démons préférés.
    Le scénario n’a donc ici aucun intérêt, on a aucune info sur les personnages sans le guide du jeu (à savoir que le furieux recherche sa sœur, la sirène recherche une autre personne avec les mêmes capacités, le chasseur cherche à se venger de l’assassin de son ami et le soldat veut savoir qui sont ceux qui l’ont trahi) et personne n’est en mesure de comprendre ce que l’on fait durant le jeu à en croire les discussions en co-op online. ^^

    Mais vraiment le fun de ce jeu est je pense l’un de ces principaux points forts, plus peut être que la diversité des armes qui me laisse perplexe (surtout lorsqu’il arrive constamment de trouver 2 voire 3 fois la même arme, à l’identique sur tous les points, dans un coffre). Bien évidemment le multi prend tout son intérêt bien que le PvP proposé par le jeu ne soit presque d’aucune utilité, et il est fort pratique d’avoir des alliés pour finir la 2nde extension ô combien exécrable. (la première était sympa mais trop redondante, toujours les mêmes ennemis ça devient lourd, heureusement que la 3ème fut là).

    Vous aimez les brownies ?
    Excellent billet sur un jeu qui mériterait d’être un peu plus connu.

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