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Gurren Lagann, ou comment en imposer grave après seulement dix épisodes

Gurren

Si il y’a une série qui fait parler d’elle sur le net en ce moment et qui semble avoir un réel et vif succès, c’est bien Tengen Toppa Gurren Lagann. Il est vrai que je n’ai pour l’instant vu que dix épisodes, et que je lis sans arrêt que tout continue à se bonifier au fi des épisodes. Inutile de rajouter que les dix épisodes m’ont foutus sur le cul. Mais vraiment. Je suis bien géné par ailleurs puisque c’est encore une série de méchas, alors que j’ai toujours détesté ça (ce qui ne m’avait pas gené pour Code Geass puisque, je le rappelle, ils ont un rôle plus que secondaire). Mais qu’importe, ici nous avons peut-être une des meilleures séries avec des robots dedans, et là est le plus important. Puisque cette série mise tout sur les personnages, à commencer par les héros. Le héros, Kamina, est peut-être un des personnages les plus jouissifs du monde (Yoko, aussi, dans un autre sens) et tout en fun et décomplexé, il représente ce héros un peu cliché qui ne s’effondre jamais, qui sort un milliard de phrases bateaux par épisode, qui devient un leader naturel et qu’on ne questionne jamais. Tout est dans le cliché, mais tout est bien joué. Avec un doubleur qui en impose grave, Kamina rayonne dans la série, si bien que la plus grande surprise des dix premiers épisodes vient de lui. Je n’en dis pas plus 😉 .

Simon est l’autre héros, et il est aussi un autre cliché. Le cliché du petit garçon un peu maladroit, peureux, qui manque de confiance en soi, plutôt solitaire, qui suit sans se poser de questions Kamina. Mais il avance sans arrêt dans le bon sens, et se retrouve très vite héros véritable de la série, sur qui tout tourne autour. (un peu la définition d’un héros, merci, je sais 🙁 ). Mineur inverteré, il est expert dans les trous et les drilles. Ce qui est chouette.

Enfin l’héroine est Yoko. Là aussi cliché, fanservice ambulant dans le bon sens (non mais vous avez vu comment elle est habillée cette tentatrice de l’Enfer O_O ?), éternelle observatrice et vite rétrogradée à ne plus servir à grand chose, elle joue malgré tout un grand rôle, puisque vous le devinerez, aisement, elle est amoureuse d’un des héros tandis que l’autre héros semble amoureux d’elle… Mais qui et qui ? HA HA HA . Elle reste toutedefois un fort personnage à potentiel comique également, et sait se montrer tragique quand il le fait. Moins creuse qu’il n’y paraît, donc.

Enfin, sans trop spoiler, il y’a la deuxième héroïne, Nia. Mais en dire plus reviendrait à tout gâcher (son entrée dans la série est d’une beauté !), mais c’est une réussite également dans le cliché de la niaiseuse un peu boulet et très très innocente.

Ces 4 personnages composent donc le principal atout de Gurren Lagann. Bien évidemment, il y’a aussi le graphisme général qui oscille entre couleurs flashy, style crayonnés (très réussi), une animation plus qu’extraordinaire, une bande son nerveuse, un « packaging » éclectique (opening / « écrans pubs » / ending)…

bastonrobot
De la violence…
bastonrobot
Des sous-entendus ambigus… (là ils parlent de fusion de robot XD)
haine
Des gens pas contents (ça c’est l’après épisode 8.)
frissons
Des frissons et de la PEUR !
hahaha
Des gens qui ont la classe !
hh
Des écrans qui préparent à la pub de manière charmante !

Gurren Lagann, c’est pas fini pour moi. C’est pas fini tout court (que 22 épisodes sur 26. QUE 26 EPISODES é__è), et je me questionne toujours sur comment un tel délire peut passer à 8h du matin au Japon. Enfin, tant mieux, si gamin j’aurais maté ça plutôt que les trois petites soeurs, je me serais peut-être senti mieux… ou pas. Allez Best Anime EVER. :p

Bon, et comment ne pas finir cette page par un vibrant hommage à Haruhi. Toujours exilée de France. (ecchi inside)

Et un hommage à Rogue. Certains comprendront.

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