Jeu Vidéo

He mais zyva Perfect Dark Zero c’est tout pourri.


Joanna, que, quoi, pourquoi, comment ?

Dans un monde pas si lointain qu’on appelle ma pré-adolescence, j’avais une Nintendo 64 que j’aimais beaucoup. Je l’ai toujours, mais avec un Jumper Pak qui veut pas partir (ct’enfoiré) donc jouer à Perfect Dark c’est chaud. Surtout que j’ai un peu de mal à rejouer à un FPS avec un seul stick. Mais bon, tant pis.
Et donc j’ai acheté, à prix modique (5€ \\o/), Perfect Dark Zero, « suite » de ce jeu sur Xbox360, se déroulant dans le passé de l’héroïne du premier, qui se retrouve encore et toujours contre la méchante Datadyne.

Bon je savais à quoi m’attendre en l’achetant: un FPS moyen, pas totalement à jeter, mais largement dépassé. Mais bon, je voulais juger ça de mes yeux. Mais genre vraiment. Donc je l’ai pris comme premier jeu de ma Xbox 360, et bon. ARGH.

Déjà, l’histoire. Celle de Perfect Dark était certes pas totalement à se relever la nuit, mais ça se tenait (« ok les Etats-Unis sont controlés par des extraterrestres qui veulent assassiner le président des Etats-Unis -un type noir et sympa- et à la fin on part sur une autre planète tout détruire leur gueule. »), celle de Perfect Dark Zero est soit un nanar assumé – mais pas franchement drôle -, soit un foutage de gueule intégral. Il faut dire qu’a la base on voit la formation de Joanna Dark au sein de l’équipe de mercenariat de son père. Ce qui est bien avec ces mercenaires-là c’est qu’ils sont trois et arrivent à faire des trucs de fous sans aucun problème. Il y’a donc la noire – traîtresse – qui file des infos inutiles par radio, y’a papa Dark, qui a la VF de Jack Bauer, et qu’il est hyper-protecteur avec sa fille, et Joanna, qu’on envoie toujours au casse-pipe parce que merde, on est que trois quoi.
Joanna est devenue dans ce jeu une adolescente rousse et rebelle, habilée toujours un peu légèrement pour ces importantes missions, qui passe son temps à faire des (mauvaises) répliques/vannes à la James Bond. Bref, on se demande comment elle va devenir la brune froide et hyper sérieuse dont le premier volet nous avait habitué. (enfin au moins on voit dans l’épisode N64 que le niveau de ses répliques à augmenté.)
Bon donc à un moment le père meurt (dans une scène… nulle) alors qu’on venait juste de le sauver après qu’il se soit fait kidnappé (ok), la noire nous trahit, donc il ne reste plus que Joanna qui rejoint donc l’institut Carrington.

A ce moment-là on a encore une idée prestigieuse de cet institut, avec Jonathan l’homme au Magnum expert en infiltration et Carrington le bon bureaucrate sympa et mignon bien qu’un peu gros. Le problème est que ce jeu ruine AUSSI la réputation de cet institution, avec un Carrington TOUJOURS en kilt (wtf) et un Jonathan qui est passé d’infiltrateur en chef à GROS BOURRIN DE SERVICE. Et invincible par la même occasion. Enfin, du coté de chez Datadyne c’est le musée des horreur: le méchant en chef est un petit chinois aux moustaches et au regard vicieux (logique) et sa fille, une bombasse sadique qui aime humilier les gens dans des deathmatchs. Bon, et tout ce beau monde recherche le GRAAL. Oui carrément, le Graal. Quand des gens sont en panne d’idée mais qu’ils veulent faire une haute référence histoire, on nous ressort le Saint Graal. Bon, le pire étant qu’a la fin il le trouve et pépé chinois devient une grosse brute musclée qu’on doit affronter en duel. Mais à partir de ce moment-là j’ai zappé les cinématiques parce que ça me saoulait trop.

Le scénario est juste des fois incohérent: ainsi on doit s’infiltrer dans un beau palais chinois ou se déroulerait une fête. Pour s’infiltrer, on doit buter tous les gardes (et vu qu’on nous fournit pas le silencieux, ça fait du boucan), et une fois infiltré, tout le monde fait comme si rien ne s’était passé dehors (?) mais en plus il y’a genre trois invités (!) et on doit combattre en duel la fille du chinois au deathmatch. Dites donc CA C’EST DE L’INFILTRATION. Bon, puis après avoir battu cte chinoise, on entre dans la base secrète, sans que quiconque se pose des questions. Ouch.

Après on retrouve quelques armes de Perfect Dark mais… mais… différentes. Genre le MagSec4. Son tir secondaire n’est plus « 3 coups d’un coup » mais « tir ricochet ». Le Falcon 2 a découvert une fonction « chargeur-grenade » ou bien encore le CMP150 s’est découvert une fonction « leurre. » On se demandera POURQUOI les sociétés ont changées les armes pour les faire moins evoluées après ou pourquoi Rare n’a pas gardé les armes telles quelles, mais bon faut pas. L’armement est d’ailleurs assez moyen. On retrouve ainsi le Super Dragon mais… pas le Dragon. Alors que dans le premier on nous dit bien que le Super Dragon est une version AMELIOREE. Et caetera. Le jeu est donc incohérent dès la base, même si c’est souvent des petites détails. Enfin bref. La mode solo est assez inconsistante. Mais heureusement, Rare a des modes multijoueurs légendaires et…

… enfin « avait ». Perfect Dark Zero s’offre le luxe d’offrir moins de contenu en multi que Perfect Dark. Moins de skins (là ou sur N64 c’était customisable parmi un LARGE choix), moins d’arène (huit), moins d’armes. Impossibilité de mater ses stats… C’est vraiment excessivement mal foutu. On notera la disparition de la mode controle de zone mais le rajout de quelques modes qui auraient pu être intéressants – la mode Infection par exemple, qui donne l’impression de combattre des zombies en live. Hélàs le multijoueur est boiteux, déjà car on trouve 4000 clones – chiant -, ensuite la gestion de l’armure qui nécessite, par exemple, deux roquettes pour tuer quelqu’un – une pour l’armure, une pour le type -, armure qui empêche le headshot. Sans compter que pour tuer quelqu’un, déjà, de base, il FAUT beaucoup de balles. C’est vite pénible et, quand on a besoin d’un chargeur entier pour tuer quelqu’un, il y’a un problème. Evidemment, je ne dirais pas que sur le online il n’y a plus beaucoup de personnes :p…

Enfin bref. Demain je l’échange contre Dead Rising. BELIEVE >w<.

Envie de soutenir Néant Vert et son auteur ? Retrouvez Amo sur Patreon:
Become a patron at Patreon!

6 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *