Wow boîte à CD
Hatsune Miku par Ataru
Holala en faisant du rangement dans ma chambre, j’ai remis la main sur ma boîte à CD, contenant tous les CD que j’ai pu acheter ou obtenir entre fin 2001 et début 2009… A l’époque où j’avais encore un lecteur de CD Audio. Maintenant que j’écoute tout sur PC (ce que je regrette un peu par moment, je devrais essayer de retrouver un truc pour lire des CD, tiens), j’ai tendance à délaisser tout ça… Mais à l’intérieur se trouve une bonne trentaine de cd, tous témoins de mon adolescence. Du coup tiens, pourquoi je vous présenterais les meilleurs élements du lot ? Faire une petite sélection comme ça pour le fun…
Alors, allez hop, c’est parti ! Vous retrouverez a coté de chaque titre un petit extrait d’une minute maximum, n’hésitez pas à vous servir o/.
Angra
Aurora Consurgens – 2006
Date d’acquisition: fin 2006
Titre choisi: Piste 1 – The Course Of Nature
Holala y’a une époque où j’adorais Angra. Groupe brésilien d’une vingtaine d’années pratiquant un mélange intéressant entre du heavy metal (je sais au final même pas dans quelle catégorie mettre le groupe) et les inspirations brésiliennes. Ca fonctionne parfaitement, d’autant que les instrumentalistes sont assez libres et peuvent vous sortir un peu n’importe quand un solo de guitare/batterie qui claque bien. C’est parfois un peu truc de poseurs tellement ça sort de nulle part mais bon dieu, qu’est-ce que c’est sympa à écouter (le solo de guitare de Angels Cry raaahaaa.) L’album Aurora Consurgens est leur avant-dernier en date (ils viennent tout juste d’en sortir un nommé Aqua et qui m’intéresse pas trop) et il fonctionne complétement. Je l’ai réecouté hier après l’avoir laché pendant prêt de trois ans, et toujours aussi bon. Il fonctionne particulièrement dans une écoute globale, aucun titre ne ressort vraiment, mais l’album marche vraiment pris dans un grand ensemble. De l’intro énorme de The Course of Nature a la petite balade traditionnelle de cloture que compose Abandoned Fate, on prend son pied en fond sonore. A découvrir, donc.
Dream Theater
Images and Words, 1992
Date d’acquisition: Début 2008
Titre choisi: Piste 3 – Take The Time
Autant Angra est parfois un peu débonnaire, autant Dream Theater c’est du trèèès rigoureux. On est là dans du rock prog début années 90 où tout est configuré à la seconde prêt. Premier « gros » album du groupe, avec ce qui est considéré comme son titre phrase (Pull Me Under – ce qui vaudra au best of du groupe d’être nommé Pull Me Under et 21 autres chansons tout aussi sympas) qui est pourtant loin d’être le plus intéressante du lot. C’est un album sympa dans le sens où chaque titre pris seul peut être très badass mais où l’écoute de l’album complète met le tout dans une autre dimension.
Il est aussi assez amusant de constater que le titre Another Day n’a rien à faire dans l’album. Mais il passe bien alors pourquoi pas. Mais mon coup de coeur va à Take the Time avec son intro démentielle à la batterie, son refrain hypnotisant et ses paroles badass qui donnent envie d’aller fister du bison géant.
Dream Theater est un groupe que je connais au final plutôt peu sorti de cet album, si l’on excepte les deux gros singles récents que furent Panic Attack et Constant Motion qui tapent toujours dans le même domaine, mais en encore plus badass.
Indochine
Dancetaria., 2004
Date d’acquistion: Fin 2004
Titre choisi: Astroboy.
Dancetaria sort en 1999 et est le huitième album du groupe français Indochine qu’on ne présente aujourd’hui plus. L’époque est difficile pour le groupe, Stéfane Sirkis décédant durant l’enregistrement de l’album, laissant à son frère Nicolas Sirkis la difficulté de gérer à la fois la fin du projet Dancetaria et le fait de gérer la perte d’un frère. Faisant partie d’une « trilogie » d’albums dont il est le second opus (l’excellent Wax étant l’introduction et le médiatiquement célèbre Paradize la conclusion), Dancetaria est de loin l’album d’Indochine qui se prit le plus gros bide (alors que Paradize sera le plus vendu, hoho, doux paradoxe) alors qu’il est certainement le plus formidable du lot. Globalement, je vais être franc: sorti de cette trilogie, Indochine a du mal a me passionner. Mais Wax + Dancetaria + Paradize + 3.6.3 (album live à Bercy assez exceptionnel, qui tourne encore régulièrement en boucle) = qualité. Cette période là est définitivement la plus intéressante du groupe, entre sa période de rock 80s kitchissime et vieillissant mal et sa période émo-rock un peu… inintéressante il faut le dire (ugh Alice & June, cette déception monumentale.)
De toute manière quand on entame un album par 7mn30 de quasi-instrumentale, c’est parfois très bon signe. Ici difficile de choisir un véritable favori: par défaut j’ai choisi Astroboy car ça va bien avec le thème général du blog… quand bien même le robot de Tezuka n’a rien à voir avec la chanson (par contre oui, le titre est bel et bien une référence… c’est plutôt compliqué oui) ! Mais des titres comme Dancetaria, Manifesto ou Venus valent aussi le coup d’oreille…
Guns N’Roses
Chinese Democracy, 2008
Date d’acquisition: Noël 2008
Titre choisi: Piste 6 – There Was A Time
Difficile d’aimer les Guns N’Roses à notre époque, entre Axl Rose qui se conduit comme un connard dès qu’il peut (« ouais euh alors j’arrive a chaque concert avec 1h30 de retard »), les fans qui passent leur temps à se palucher sur Slash dès qu’ils peuvent et le fait que tout le monde porte aux nues des titres super vieillissants (qu’on se mette au clair: Welcome to the Jungle c’est un peu surestimé), difficile de justifier son amour pour Chinese Democracy, cet album dont la production a durée douze ans et qui semble tourner un peu autour du père Rose est pourtant un putain de coup de coeur perso.
Mais d’un album qui contient un bon paquet de tueries (Chinese Democracy, Scraped, Catcher in the Rye, Better, Prostitute), le clou va sans doute à There Was A Time et son solo érogène de quatre minutes, sur la voix d’un Axl Rose surmotivé. La piste ne bénéficie d’aucun défaut et entre dans la grande histoire des titres de poseurs de GNR comme Sweet Child O’Mine, November Rain ou Estranged – les meilleures quoi. Cet album a tourné en boucle tout le long de mon début 2009, et même encore aujourd’hui j’en suis pas encore assez lassé. Alors quand en plus j’ai vu qu’on pouvait le choper dans Rock Band, c’est la folie quoi.
Gorillaz
Demon Days, 2005
Date d’acquisition: Mi 2005
Titre choisi: Piste 5 – Feel Good Inc.
Wow là on est dans une époque compliquée de ma vie. T’es fier de toi, t’es en seconde, tu prends tous tes camarades de haut pendant toute l’année, tu te proclames supérieur intellectuellement à tout ce qui peut passer devant toi, tu prends la peine de rien faire parce que tu te sens trop précieux pour ça, tu t’investis dans le théâtre car seule cette matière sait t’honorer comme il se doit et donc conséquence logique, tu redoubles. Période compliquée donc parce que quand on tombe de haut, et bah on se fait un peu mal ! Mais si vous vous inquiétez, toutes mes peines se sont dissipées quand je me suis retrouvé avec un pote pour ma seconde seconde, puis d’un cercle d’ami, le tout dans une des classes les plus animées de la saison, enfin bref un vrai petit paradis. J’aurais bien aimé redoubler plus souvent de cette manière !
Donc oui alors, l’album est arrivé dans cette partie là. L’époque où il fallait un peu éponger les pertes et je sais plus comment j’ai convaincu quelqu’un de m’offrir cet album, enfin donc bref, restait qu’avant d’écouter l’album, j’étais resté sur prêt de trois mois d’écoutes non stop de Feel Good Inc., le single phare de l’album… et le titre le plus mémorable de celui-ci !
Pas que le reste soit mauvais hein, très loin de là: des mélodies comme celles de El Manana, de Dirty Harry, ou bien le combo final Demon Days / Don’t Get Lost In Heaven, on le retrouve pas partout, mais rien à faire, tout est parfait dans Feel Good: le petit pont, le rap au milieu, le refrain, l’intro, le clip…
Après, encore une fois, tout l’album vaut le coup vu son aspect à la fois éclectique mais aussi qualitatif. C’est juste dommage que l’album, si vous regardez souvent la télé, vous l’avez sans doute déjà entendu dans son intégralité, vu que ni TF1 ni M6 se cassent vraiment le cul pour des musiques de fond pour leur reportage et que Gorillaz, comme Coldplay, a une tendance a être… surutilisé.
Et dommage aussi que Plastic Beach soit… pas aussi bien :P.
System of a Down
Hypnotize, 2005
Date d’acquisition: Fin 2005
Titre choisi: Piste 12 – Soldier Side
Album de cloture du groupe System of a Down, depuis en pause de plus en plus prolongée (ce qui n’est pas un mal – voir si dessous), Hypnotize fonctionnait en duo avec un autre album sorti six mois avant et lui nommé Mezmerize. Là aussi ce duo d’album est sans doute le meilleur que ce que peut proposer le groupe américain qui offre ainsi des trucs beaucoup plus intéressants et diversifiés que dans Toxicity et leur premier album, c’est d’ailleurs l’album qui leur permettra de devenir radiophonique avec le très ballade-à-la-con Lonely Day.
On notera ainsi un titre de plus de cinq minutes (unique dans l’histoire du groupe) avec le très sympa Holy Mountains – qui rappelle au passage qu’un génocide a eu lieu en Arménie -, des véritables petits délires comme Vicinity of Obscenity (bananabananaterracottapie), des trucs plus SOADiens comme Attack ou bien encore cette ballade finale nommée Soldier Side, clôture de l’album, qui fait écho à la piste d’intro de Mezmerize… qui était une version acoustique du refrain.
Contrairement à Toxicity et à System of a Down qui m’ont lassés plutôt vite (à peine une petite année), Mezmerize et Hypnotize eux, savent durer plus longtemps et les réécouter maintenant fait autant de bien qu’a l’époque. Bref, je ne regrette rien.
t.A.T.u.
200km/h in the Wrong Lane, 2003
Date d’acquisition: Février 2003
Titre choisi: Piste 5 – How Soon Is Now ?
Wooow y’a une époque où j’étais très très fan du groupe. Mais vraiment très très fan. Et puis c’est passé un jour. Au délà de toute la « hype » autour du groupe qui consistait grosso modo à s’enquérir plus du bien fondé de leur homosexualité supposée que de la qualité intrinsèque de leur musique (un peu comme K-On! de nos jours), force est d’avouer qu’on avait avec 200km/h in the wrong lane un véritable orage d’émotions. Alors je pense que pour le coup mon moi adolescent aurait pu beaucoup mieux vous en parler parce qu’a force de l’avoir écouté en quasi boucle pendant presque deux ans, je sature aujourd’hui, conséquence logique quand on ne sait point se modérer.
Pourtant voilà: l’album possède malgré tout un nombre de titres très efficaces, du très hurlant Not Gonna Get Us (et son refrain badass à coup de « Nothing can stop us now that I love you », avec en bonus des camions citernes) en passant par la reprise (sublimée ?) des Smiths collant impeccablement avec l’état d’esprit et les idéaux de l’album en la personne de How Soon Is Now? qui tend à prouver qu’il semblerait que les chanteuses savent chanter. Alors il va sans dire qu’au final ça reste un album très violent, aux voix parfois agressives, mais difficile de passer à coté de toutes ces émotions et de cette sorte de personnalité qu’on ne retrouve pas souvent dans un album qui sort pourtant pas de la plus petite des usines. Si le second album du groupe arrivait plus où moins à égaler en offrant des titres comme Gomenasai où Sacrifice, le troisième album, lui, peine à arriver à la cheville et se révèle même au final une grosse daube. Comme quoi, tout est une histoire de productions et d’ambitions…
Pour l’anecdote, je soupçonne Kohji Kumeta, l’auteur (à deux visages) de Sayonara Zetsubou Sensei, d’en vouloir sacrément au groupe, qui avait mené dans l’archipel japonais une tournée absolument catastrophique, avec changement de salles et de dates à la dernière minute, performance sur scènes médiocres et salles pleine au quart.
Pink Floyd
Wish you were here, 1975
Date d’acquisition: Fin 2007
Titre choisi: Piste 1 – Shine On You Crazy Diamond (I-IV)
Album centré sur Syd Barrett, ancien membre du groupe qui a du se retirer à cause de la drogue et de sa schizophrénie, et possédant en outre une des plus belles pochettes d’album du siècle, Wish You Were Here est de loin mon opus préféré du groupe. Ne possédant que cinq titres pour une durée effective de trois quarts d’heure, c’est un album à écouter ABSOLUMENT d’un seul bloc. Hommage complet a leur ancien membre de groupe et tentant de dénoncer ce qui aurait été les causes de son départ mental avec Have a Cigar et sa critique violemment acerbe des producteurs et du monde du disque, avec des paroles aussi violentes que « The band is really fantastic, that’s what I think, by the way, which’s one is Pink ?« . Surtout qu’a coté on a Welcome to the Machine… qui est pas plus tendre.
Réalisé en outre à une époque où le groupe se révèle au final très démotivé (on parle de types qui ont réalisés tous leurs rêves de rockers et qui n’ont plus que comme objectif personnels de faire plaisir à des producteurs qui demandent encore plus), dans un état d’esprit qui donnera bientôt le fantastique film-album The Wall . C’est un album où le groupe se décide donc à tenter de nouvelles voies, en offrant ici cinq chansons, centrées autour d’un thème, et construit autour du duo Shine On You Crazy Diamond (plus de trente minutes si on colle les deux chansons), à la fois hommage à la grandeur et décadence de Syd Barrett mais aussi véritable terrain d’essai avec nombreux solos, nombreuses instrumentations, dans un titre où les parties chantées n’occupent au final qu’une poignée de minutes, laissant l’instrumental s’occuper du reste. A l’époque où j’avais encore mon mange-disques, je le mettais régulièrement pour l’heure du coucher… et ça fonctionnait parfaitement.
Bref, chef d’oeuvre §§
Supertramp
The Very Best Of Part 1, 1990
Date d’acquisition: Fin 2009
Titre choisi: Crime of the Century.
Bon, un best of quoi. Les plus grands titres, pour se faire une idée, mais pas vraiment de construction. C’est d’ailleurs étrange du coup parce que Crime of the Century, qui est idéal pour cloturer un album avec sa conclusion instrumentale longue de quatre minutes, se retrouve dans le milieu de l’album, où il n’a pas vraiment sa place. Bon, heureusement, de nos jours on peut mettre l’album sur disque dur et faire sa playlist, soit même pour rendre justice.
Globalement, j’ai découvert trèèès récemment Supertramp, alors que la compilation, héritée de mon père, traînait dans cette boîte depuis pas mal de temps. Mais c’est un groupe auquel j’accroche beaucoup, sans doute dû au fait que chaque chanson possède vraiment SA personnalité, avec des instruments de tous les cotés (dont un clavier vraiment maîtrisé), plein d’idées à chaque seconde, un ton globalement léger alors que parfois ça parle de trucs graves… C’est vraiment un groupe a part, capable de plaire à un très large public, et c’est vraiment pas un mal. En plus de Crime of the Century et sa fin envoutante, y’a pas mal d’autres titres qui m’ont plu comme naturellement The Logical Song, Dreamer, Bloody Well Right ou bien encore le très mystérieux Cannonballet le très enjoué Goodbye Stranger… qui pourtant possède des paroles super pas enjouées.
Serj Tankian
Elect The Dead, 2007
Date d’acquisition: Nov. 2007
Titre choisi: Piste 1 – Empty Walls.
Un peu découvert ça au pif dans la fin de l’année 2007, le premier album solo de Serj Tankian, chanteur des feu System of a Down donc, fut une véritable révélation pour moi, avec pas mal d’enthousiasme déclenché. Ciel, c’est si récent que j’en avais fait un article sur Néant Vert ! – et j’ose pas trop le relire.
Globalement j’avais été très enthousiasmé par l’éclectisme et la personnalité de chaque titre, chacun prenant une inspiration et une « origine » différente, formant un tout digeste et même de qualité, arrivant même à supplanter la discographie de System of a Down. Des trucs comme Lie, Lie, Lie, Sky Is Over, Baby ou Beethoven’s Cunt restent ainsi super mémorables et après quasiment trois ans, c’est souvent assez rare pour le signaler. C’est un album qui lui aussi est passé assez régulièrement en boucle de mon coté, mais J’en suis pas encore arrivé au point de saturation, ce qui est tant mieux…
Dommage donc que l’album Imperfect Harmonies, sorti la semaine dernière, soit plus classique. Il reste assez « inventif », en s’inspirant pas mal de l’orchestral et des chansons… de Disney (oui oui), tout en mettant par dessus les idéaux politiques de ce gauchiste d’américano-arménien qu’est Serj Tankian et on obtient un truc qui si il se révèle qualitative pas mal, reste moins en bouche que les opus précédents. Mais on ne peut pas toujours gagner, comme le disait Olga dans Pokémon Puzzle League…
Dire Straits
Money For Nothing, 1988
Date d’acquisition: quelque part dans le début des années 90…
Titre choisi: Romeo and Juliet
Dire Straits c’est un groupe que j’écoute en boucle depuis ma naissance, et même si je le voulais pas forcément. Mais déjà gamin, à chaque fois qu’on m’emmenait en voiture quelque part, bam, y’avait la cassette avec Dire Straits qui passait. C’était soit ça ou le live à Wembley de Queen. Ou Alain Souchon (putain qu’est-ce que j’ai pu demander Foule Sentimentale en boucle.)
Bon ok du coup ça peut expliquer ce que je vais dire, là, tout de suite, à l’instant: Dire Straits. Est. Le. Meilleur. Groupe. Du. Monde.
De plus leur compilation est assez idéale puisque c’est un album très symbolique pour pas mal de gens: c’est le premier album rock a avoir été édité en CD Audio (et succès impressionnant à la clé: 14 Millions d’exemplaires vendus), Money for Nothing est le premier clip télé à être passé sur MTV Europe (qui aujourd’hui passe Justin Bieber, beeeeh), c’est le plus gros album du groupe (alors que c’est un best of haha), il leur a permis une tournée de ouf qui les a vus remplir 14 soirs de suite Wembley (pas le stade, la salle de spectacles… mais c’est pas mal du tout) enfin bref voilà. Et dans cette compile on trouve quoi ?
TU VEUX DU ROCK CLASSIQUE SIMPLE ET EFFICACE AVEC DES SOLOS DE OUF ? PAF ! Sultans of Swing et Money for Nothing, comme ça !
TU VEUX UN TITRE BIEN LONG ET BIEN ENIVRANT QUI TE MET DANS UN MONDE AUTRE PENDANT QUATORZE MINUTES ? PAF ! Telegraph Road version live remixée !
TU VEUX UNE PETITE BALADE BIEN MEMBREE ? PAF. Portobelle Live et Brothers in Arms, pour Sparte !
TU VEUX UNE VRAIE CHANSON D’AMOUR ? PAF. Tunnel of Love, Down to the Waterline et Romeo and Juliet ! Romeo and Juliet, que comme un homme, je me passe souvent quand je suis dans un état d’esprit amoureux et romantique !
TU VEUX UN CLAVIER FOU ? PAF. Walk of Life ma bonne dame ! WALK OF MOTHERFUCKIN’LIFE.
C’est d’ailleurs au final assez troublant que Sultans of Swing et Money for Nothing soient les titres les plus célèbres du groupe alors que ce sont peut-être les moins représentatifs du groupe, qui est un groupe au final très posé, très doux. Suffit de voir Mark Knopfler (et son nom de famille chaud à écrire) sur scène pour voir que c’est pas du rock où tu headbangues et où tu fais un pogo, nop. C’est très accessible, très technique, très enivrant et surtout au final très humble. Dire Straits est loin d’être un groupe disposant d’un énorme Star Power, pas de soucis d’égo, juste le timide Mark Knopfler et ses potes.
Meilleur. Groupe. Du. Monde.
Bon je vous en passe plein d’autres parce que je sens que vous avez pas toute la nuit devant vous, d’autant qu’après on entre dans des trucs où je suis à la fois très fier et où j’aurais pu vous en parler avec autant d’enthousiasme (Melissa Auf Der Maur, Coldplay, Led Zeppelin), les trucs dont j’ai un peu honte que ça soit encore là (Avril Lavigne, Evanescence, Superbus), les trucs dont je devrais avoir un peu honte mais j’assume quand même (Linkin Park – Meteora est sympa) où bien des trucs assez classiques comme Franz Ferdinand où Nirvana. Ou bien les trucs français dont vous en avez rien à faire parce que vous êtes remplis de préjugés (les Fatals Picards, Daisybox.)
3 commentaires
Sedeto
Chouette, j’ai découvert pleins de trucs. Et je vais définitivement me pencher sur Serj Tankian dont le cd traîne dans un coin de mon disque sans que je prenne le temps de l’écouter.
Haha, on a tous une musique qui nous rappelle les trajets en voiture~ (Moi c’est plus Cabrel, Thomas Fersen (le bal des oiseaux) ou Michel Fugain(Petite fête entre amis, que je réécoute encore facilement)… Hoho)
Lux
Envoie-toi Awake et Scenes from a memory de Dream Theater. Ils contiennent chacun des perles mais Scenes from a memory est génial de bout en bout, c’est un concept album avec une histoire, celle d’un type qui revient dans une vie antérieure sous hypnose, je crois.
Quand à t.A.T.u., on en a déjà parlé en long, en large et en travers 🙂
Petrif'
Et beh ! Je savais pas que tu avais aussi bon goût ! 🙂
J’étais un gros fan de ANGRA, mais nostalgique que je suis ANGRA c’était mieux avant. Avant qu’ils se séparent, jusqu’à l’album Fireworks, y a rien à redire, c’était un des groupes les plus talentueux dans leur stylé (André Matos, un des meilleurs chanteurs du genre, Kiko Loureiro à la guitare, et que des brutes à leurs côtés) puis après la séparation et bien, j’ai décroché. André Matos fonda Shaman, et Loureiro avec l’autre gratteux garda le nom de Angra. Et au lieu d’avoir un groupe excellent, je trouvais qu’on avait affaire à deux groupes moyens, il manquait l’originalité de la formation originelle…bref tout ça c’est mon avis.
Sinon, je suis content qu’enfin quelqu’un apprécie le dernier Guns, qui n’a rien à voir avec un album des Guns mais qui contient un nombre de pépites incroyables ! A bas les clichés.
Avec Pink Floyd (Wish you were here est mon album préféré :’) ), Tankian, Dire Straits, Dream Theater (avec une préférence pour les vieux DT), c’est une sélection impeccable… \\o/ Utain quel pied !