Jeu Vidéo

[Néant Sept #12] Top 7 des jeux vidéo

Eh, le top 7 de la semaine prochaine sera le tout dernier de la série des “Néant Sept” que, je rappelle, je stoppe par grosse flemmardise. En fait surtout parce que je me suis rendu compte que trouver un thème intéressant chaque semaine, j’ai passé l’âge pour ça é_è.

Cette semaine le thème va être ABSOLUMENT simple:

Le top 7.

Jeu Vidéo.

Juste ça. Mes 7 jeux préférés de tous les temps. Là encore, beaucoup de subjectivité même si je vais être franc: les sept jeux qui sont dans ce billet sont des évidentes références à la qualité objective indiscutable. Et parmi les 7, au moins 3 serait dans un top 7 “objectif.” Les 3 premiers en l’occurence.

MENTIONS HONORABLES

Sonic 2: Mon tout premier jeu \\o\\ \\o/ /o/
GoldenEye: Un putain d’amour et une putain de passion pour ce jeu qui ne prend pas tellement de rides, force est de le constater.
Pokémon Argent: Se lever à 6h pour attraper un Coxy = amour.
Alpha Protocol /o/ \\o\\ /o/
Resident Evil 4: Aloooooors. J’aurais DU le mettre dans le top 7 en lui-même. Totalement. Mais je savais pas quel jeu retirer pour le mettre dedans. C’est un jeu excellentextraordinairefantastiquesupercoolgénial et, en plus, il a quasi révolutionné le TPS.

7 – SIMCITY 4 DELUXE EDITION

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Je savais pas trop si je devais mettre Simcity 4 ou Simcity 3000… J’ai passé tellement d’années sur les deux. Idem sur Call to Power II ou Civilization IV. Et bientôt j’aurais peur quand je regarderais mon compteur d’heures sur Crusaders King II. Oh, et je vous ai dit que le jeu auquel j’ai le plus joué en 2005 c’était l’Entraineur 4 ? Vous savez le jeu de gestion du foot ou on joue dans un tableur Excel redesigné ? Et je ne compte pas les Sims, ni Tropico, ni Theme Park World, ni Cities in Motion, ni The Movies…

Bref, je suis le type de mec qui est facilement hypnotisé par les jeux de gestion mais un truc de fou. Et c’est les seuls jeux auquel je joue sur pc ! Mais souvent c’est par phases: je passe un mois entier sur un jeu de gestion, je le maîtrise, j’y retouche plus. Simcity 4 est, du coup, l’un des seuls avec Civ IV sur lequel je reviens au moins deux fois par an. Et il faut dire que le jeu est tellement bon et tellement profond que c’est un véritable plaisir permanent. Ce que j’aime surtout c’est qu’il te force à rester toujours assez raisonnable: il est pas forcément facile de sortir d’une balance mensuelle négative, mais dès qu’on est en positif, et même avec un bon paquet d’argent, un truc peut te foutre dans le rouge dès que tu regardes ailleurs.

Je parle évidemment de l’édition Deluxe car le SimCity 4 “vanilla” est lui beaucoup plus morne.

6 – BATEN KAITOS: LES AILES ÉTERNELLES ET L’OCÉAN PERDU

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Tin, là je me rends compte avec tristesse que je n’ai toujours pas répondu à l’objectif que je m’étais fixé en 2007, c’est à dire choper un truc pour lire les jeux ricains et me payer Baten Kaitos Origins. Je sais toujours pas ce que j’attends…

Premier JRPG de ce top, donc, Baten Kaitos peut être surprenant dans ce top parce qu’il ne possède pas un scénario trèèès incroyable (jusqu’a la moitié du jeu, ou là il devient génial) et on a parfois envie de dire aux personnages d’aller prendre une douche et de revenir quand ils seront présentables.

Si le jeu m’a profondément marqué c’est pour trois raisons très simples:

– Il m’a fait découvrir Motoi Sakuraba. Car l’OST de ce jeu est une authentique tuerie. Des violons, de la guitare électrique, plein d’instruments divers et variés mais ouais totalement à fond ouais putain ouais. Bouffez des trucs genre True Mirror, Violent Storm, Deep Sea of Tears ou même Chaotic Dance … c’est bon pour tout !

– C’est une réussite artistique quasi totale. Je met “quasi” parce que les personnages sont pas très beaux. Les décors par contre ? Oh mon dieu l’orgasme visuel. Vous voyez l’image d’illustration que j’ai mis ? Voilà. C’EST CA TOUT LE TEMPS.

– Enfin, il possède le système de combat le plus fun au monde avec son deck de cartes aux effets aléatoires, ses éléments qui s’annulent entre eux, ses cartes qui se modifient au fur et à mesure des usages ou du temps de jeu et SURTOUT ce système de combo qui file à tes attaques de plus en plus de pouvoir si tu arrives à faire une série de chiffres. On parle d’un système qui te permet, avec beaucoup de cul, de sang froid et de talent, de one-shoter le boss final.

J’ai passé un été entier sur ce jeu. En conséquence, de tellement bons souvenirs ont été crées qu’ils sont à jamais indéboulonnables. Et bon, combien de jeux où on a le droit à…

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… un heel turn DU PUTAIN DE HEROS ?

5 – METAL GEAR SOLID 2: SONS OF LIBERTY

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Alors je vais encore me faire chier dessus dans les commentaires parce que j’ai pas mis Snake Eater plutôt mais, attention, confession: Snake Eater je ne l’ai fini que trois fois. Sons of Liberty ? Oh… six ou sept ? Je crois que ma dernière partie, la huitième, c’était dans la difficulté la plus haute, et je bloque à la torture par Solidus, ou Konami a décidé qu’on devait soudainement devenir une machine à coudre pour passer. Débloqué la quasi totalité des dogs tags dans toutes les difficultés (ce qui m’aurait permis un succès de nos jours, putain de merde, ce temps perdu), fait quelques runs pacifistes comme on respire, tout ça.

Et en plus c’était la première fois que je chopais une version collector pour un jeu !

J’avoue par contre que ça fait presque neuf ans que j’y ai pas retouché. J’en garde les mêmes bons souvenirs que beaucoup: le final qui brise le 4e mur comme du petit laid, les combats de boss originaux, l’ambiance particulière de la Big Shell, les petits détails made in Kojima, la maniabilité au poil…

… et je ne déteste pas trop Raiden en général.

4 – ROCK BAND 3

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Hum.

Oui.

C’est logique.

C’est un jeu fun, c’est un jeu bouffe-temps, c’est un jeu bien pensé, travaillé, fait par des amoureux de la musique et des musiciens, ce qui se voit. Même si, honnêtement, 70% de l’interêt du titre est dans son choix de DLC, ce qui permet très vite de se composer la bibliothèque de ses rêves. Après le vrai fun c’est de faire le guignol avec une guitare en plastique en écoutant de la bonne zik.

J’y jouerais vraisemblablement encore dans cinq ans, sauf si Rock Band 4.

3 – SHIN MEGAMI TENSEI: PERSONA 3

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Ce jeu m’a permis d’améliorer drastiquement mes compétences à lire de l’anglais (en réussir à me convaincre qu’au final suffit d’arrêter de réfléchir en français à chaque fois et de juste être plus instinctif) et de sortir de dépression, c’est bien. Y’a pire comme bilan. Puis c’est surtout un jeu ultra attachant.

L’OST est ultracool, le système de combat bien plus profond qu’on ne pourrait le croire à première vue, les personnages sont tous assez charismatiques (enfin, à part Ken), le reste est riche en rebondissements et, SURTOUT, il réussit à te posséder comme jamais grâce à son système de calendrier, qui t’oblige plus où moins à gérer ton temps de jeu et à faire des priorités constantes. Beaucoup de dialogues, une très bonne ambiance, des bons messages, une légère difficulté encourageante, le Tartarus, bref, prout prout ça défonce.

Ah, du coup, oui, je n’ai mentionné Persona 4 nulle part alors qu’il est tout aussi excellent. En plus y’a Yukiko dedans.

2 – FINAL FANTASY IX

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L’été 2001, celui ou j’ai le droit à un jeu, ou je pars pour m’acheter Tenshu 2, et où je finis avec FF9 à la place. Mon premier FF, mon premier JRPG et là ohmondieumaisoui. Oui oui oui comme dirait Julien Lepers.

Tout mon amour pour ce jeu, j’ai du mal à l’exprimer, vraiment, là j’en chie pour écrire un réel paragraphe. Un jour je réussirais à expliciter mes sentiments amoureux mais là c’est dur. Grosso merdo des heures et des heures sur ce jeu, amour total pour son univers artistique (la meilleure OST de tous les temps est là dedans), pour les endroits qu’on traverse, pour les dialogues, les minis jeux, la légerté de l’ensemble qui ne l’empêche d’attaquer des thèmes parfois graves. Pas mal de petites larmes ici ou là – You’re not alone, par exemple.

Bref pffrrffrrfrrrrrrrrrfffrr. Ce jeu de folie.

1 – THE LEGEND OF ZELDA: MAJORA’S MASK

Eeeeet voilà, pas de surprises. C’est un jeu que j’apprécie de plus en plus au fur et à mesure du temps…

Je vais copier/coller par flemme totale ce que j’écrivais au sujet de ce jeu y’a TROIS ans:

Et de toute façon je le trouve parfait en tout point. Déjà parce que Nintendo a eu les couilles de faire quelque chose de « spécial » avec son univers, qui devient dans cette cartouche sérieusement névrosé, complétement absurde, déjanté, mais aussi effrayant, glauque et à plusieurs reprises même juste insoutenable de cruauté (qui se souvient de la maison du Désert d’Ikaga avec CE QU’IL Y’A DANS L’ARMOIRE ?), un Zelda avec un excellent principe, jamais repris ailleurs jusqu’au prochain FF13, qui offrait par conséquent un univers vraiment vivant, d’autant que chaque jour avait SON ambiance, avec cette averse qui, bien évidemment, tombait à chaque fois à 14h le second jour. Ou bien ces putains de séisme toutes les heures lors du troisième jour. Et je ne parle pas de cette lune, cette foutue lune tétra flippante, au regard mais juste tétanisant.

Les donjons étaient loin d’être relous, et les parcourir avec la notion de temps limite était quelque chose d’assez grisant, qui offrait aux donjons non seulement un challenge particulier mais en plus forçait les concepteurs à se creuser les méninges pour proposer des donjons qui pouvaient être finis en 72 minutes grand maximum (même si avec le chant du temps inversé on pouvait doubler le temps dispo mais chuuut) et cela offrait des donjons qui si ils étaient assez limités en nombre (que cinq), se révélaient assez agréables et pas aussi prise de tête qu’un Temple de l’Eau où un Céléstia.

Et puis il y’avait toujours un truc à faire dans ce Majora’s Mask. C’était rempli de quêtes annexes qu’on pouvait refaire à l’infini, il y’avait les Bombers, il y’avait un monde franchement pas trop mal branlé avec une capitale centrale, bref c’était franchement ambitieux et franchement agréable. En plus d’être constamment un chef d’oeuvre d’inventivité, d’originalité, d’onirisme et même d’humour un peu limite (Link qui se sentait un peu humide après avoir reçu un calin de Malon adulte ? Srsly ?), c’est non seulement l’oeuvre la plus adulte de l’univers Zelda mais sans doute la plus adulte de toute la console. Un chef d’oeuvre intemporel, qui vieillit mieux graphiquement grâce à l’Expansion Pak qu’Ocarina of Time, et qui a su laisser une trace indélébile chez tous ceux qui y ont joués et qui l’ont parcourus du début à la fin. Un chef d’oeuvre tout court d’ailleurs et, pour moi, le meilleur jeu de la Nintendo 64. Sans aucun problèmes, ni hésitations.

Faudrait vraiment un remake 3DS, que l’oeuvre soit redécouverte.

Enfin bref, voilà voilà, mon top 7 subjectif des meilleurs jeux vidéo <3.

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4 commentaires

  • Nefka

    « je bloque à la torture par Solidus, ou Konami a décidé qu’on devait soudainement devenir une machine à coudre pour passer. »

    Il y a une technique qui est, je crois, de regarder en permanence en haut à droite (ou une autre direction peut-être) pour que ce soit *beaucoup* plus facile.

  • Nihi

    Rare sont les joueurs ayant apprécié FFIX, content de voir que tu en es. Petite question cependant, tu as joué au 6 (ou 3 US, bref) ? C’est à mon goût le seul à le dépasser.

  • Amo

    Le 6 je suis maudit, je l’avais chopé sur Playstation à l’époque de sa réedition… et je n’ai jamais réussi à le terminer. Pas parce qu’il est dur ou quoi mais parce qu’a chaque fois que je commençais une partie, y’avait un truc qui voulait pas que je le finisse. Ma première partie, j’en étais aux deux tiers du jeu et bam, la carte mémoire a disparue. Ma seconde, je refais jusqu’au tiers, bam, là c’est carrément le CD DU JEU qui se volatilise.

    Du coup comme je saturais un peu du début du jeu, j’y ai pas retouché en presque huit ans :’D.

  • Johann

    FFIX est l’un des plus grands RPG de tous les temps. Je manque sûrement d’objectivité vu qu’il a bercé mon enfance, mais rares sont les jeux à m’avoir émerveillé à ce point. Nobuo Uematsu se surpasse littéralement sur cet opus en nous concoctant des musiques belles à en pleurer (You’re not alone, Beatrix, Kuja), les personnages sont tous attachants à souhait (Kuja est mon méchant préféré avec Kefka, et Bibi est une franche réussite). Quant à la trame, bien que simpliste de prime abord, elle est en réalité bien plus profonde que ça !

    En ce qui concerne FFVI, il n’a malheureusement pas eu le succès qu’il méritait en notre beau pays. Une réédition sur GBA traduite en français est sortie il y a des années, mais elle coûte une fortune à présent. La version sur Playsation est, à mon goût, une aberration : en plus de ne pas avoir été traduite, elle est saccagée par un mode 50hz qui vient gâcher tout le dynamisme du jeu. Seules les cinématiques de toute beauté rattrapent le tableau, mais bon…

    Bel article, sinon !

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