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[Hentai] Inu – Hatsu Inu et ses potes

Ouais, bah plus d’un an s’est écoulé depuis le dernier article traitant d’auteur hentai, où je parlais d’ailleurs de trois auteurs d’un coup. S’en est suivi deux articles sur Tony Taka mais c’est a part parce que, heh, c’est Tony. Et donc aujourd’hui je vais vous parler d’un auteur qu’il est plutôt cool: Inu.

Plutôt connu pour sa série Hatsu Inu / A Strange Kind of Woman qui est un des hentai animés les plus intéressants sorti ces dernières années, dans un temps de disette et de flemmardise (vous croyez que l’animation japonaise meurt ? Regardez le monde de l’animation japonaise hentai pour voir ce qu’est vraiment une industrie qui se suicide qualitativement… et dont la qualité n’était de toute manière déjà pas haute de base huhu.) Mais au délà de sa grande saga récompensée dans les plus grands festivals (je viens d’inventer ça à l’instant), Inu c’est aussi un certain univers et une certaine vision du hentai qui se révèle tout à fait agréable. Avec de l’amour, de la romance, de l’humour, de la gentilesse… et des fluides corporels joyeusement échangés !

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Comme d’habitude: article NSFW. Il n’est pas forcément interdit aux mineurs puisqu’aucune image n’est censée être pornographique dans le lot, mais vaut mieux prévenir que guérir, tout ça :D.

Bref peu d’informations sur l’auteur en lui-même. Il se représente dans les parties « omake » par une fille (avec même un personnage de la saga Hatsu Inu huh) mais son sexe n’est pas vraiment défini et puis bon il suffit de se balader sur le forum Thalie pour voir que beaucoup d’hommes aiment avoir un avatar féminin ! Et que cela ne veut pas dire pourtant qu’on est psychotique ! Bon, après y’a le cas de Maliki et là c’est plus compliqué mais… enfin bref. A l’heure actuelle, Inu est responsable de quatre h-mangas nommés délicatement Hatsu Inu, Hatsu Inu 2, Hatsu Inu 3 et Lucky Day. Pour le dernier, la traduction anglaise vient tout juste de se terminer, ce qui est toujours bon à prendre.

On va donc plutôt s’attarder sur le cas Hatsu Inu, surtout qu’il s’agit là, comme déjà signalé, de l’oeuvre la plus connue de son auteur, entre autre grâce à a l’adaptation anime. Mais ce qui est plus étonnant, c’est que quand on ouvre le premier volume d’Hatsu Inu on se rend compte que… l’histoire d’Hatsu Inu en elle-même représente à peine la moitié du tome ! Le reste étant composé de petites histoires individuelles et sans rapport, y compris le chapitre d’intro ! Mais évidemment, les autres volumes, eux, sont plein à craquer de l’histoire de Fujino, Mira, l’infirmière et le pauvre Fukuya. Enfin, le pauvre…

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Hatsu Inu part d’un postulat plutôt rigolo (Fujino est « muette », et passe son temps à se balader avec un vibromasseur enfoncé là où l’usage optimal le nécessite, fait la rencontre du héros, et c’est le grand amour ! Même si elle aime aussi Johnson, son vibromasseur préféré !), bien que classique, et y rajoute plein d’éléments au fur et à mesure, avec l’apparition d’une rivale impitoyable à Fujino, le passé de la gentille infirmière où bien encore l’amnésie soudaine du héros, incapable de se souvenir qui était sa petite amie a qui il a juré fidélité et amour ! Plutot drôle au début, avec des scènes un peu surréalistes (tout ce qui implique l’existence de Johnson), et des visages parfois virant au SD légérement abusé, le manga prend au fil du temps un ton un peu plus sérieux tout en restant globalement assez léger. Le personnage de Mira jouera d’ailleurs un grand rôle dans l’ambiance du manga puisqu’au final quand ça va pas fort pour elle, le manga se révèle moins joyeux et… vice-versa.

Et là je dois l’avouer: oui j’aime beaucoup les h-mangas qui proposent une vraie « construction scénaristique », aussi faible le scénario soit-il, je les préfère toujours aux h-mangas possédant une dizaine de chapitres indépéndants et ce même si ce dernier à ses avantages. Ici, on a le temps de s’attacher aux personnages, de les découvrir, d’en… « profiter », et c’est toujours bien plus intéressant de voir l’auteur créer un univers. Et ce même si, il faut bien l’avouer, ce scénario reste cadavérique. Et ce malgré quelques retournements de situations dignes des plus beaux soaps opéras comme l’amnésie téléguidée, les potions d’amours à l’effet immédiat et les rêves humides qui consolident la dureté d’une relation. Mais bon, déjà que pour un manga classique notre sens du réalisme est abandonné, alors pour un hentai je vous dis pas…

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Mais là où Hatsu Inu fonctionne énormément c’est qu’en plus de ses scènes « d’habillage » qui fonctionnent bien, les scènes « d’action » sont quant à elles franchement réussies. Inu a un certain talent pour réaliser des visages, et il en a également énormément pour dessiner des scènes de cul. Semblant faire preuve d’une certaine créativité à ce sujet, il réalise des scènes diversifiées qui ne se contentent pas à chaque fois des mêmes positions, des mêmes situations. Mieux encore: certains « plans » sont très très bons. L’image que j’ai mise en préambule de ce paragraphe est une de ces images franchement cools. Mais il y’a également tout un jeu avec les positions qui fonctionne très bien et chaque image est riche en détail qui font qu’elles lassent rarement et là dessus, Inu touche le pactole. C’est une des raisons pour laquelle je considère Inu comme étant un des meilleurs mangakas hentai pour faire du… manga, égalant aussi bien des « dieux intouchables » comme Gunma ou Yamatogawa.

Et puis évidemment, il sait faire des personnages féminins très intéressants car en possédant autant en dehors des scènes « intéressantes » qu’à l’intérieur. Rarement soumises et obéissantes, les filles d’Inu sont souvent actives, dynamiques et obtiennent souvent ce qu’elles veulent, souvent face à des personnages masculins effacés, maladroits, pénauds et rarement attachants. Dans Hatsu Inu, le héros n’est pas le personnage masculin un peu oubliable, mais bel et bien Mira et Fujino… surtout Fujino d’ailleurs. Un peu comme dans Sexfriend (le meilleur hentai de tous les temps lalala) ou le héros était effacé volontairement au profit d’une Hayase mémorable qui prenait les commandes en permanence. Ici, même chose. D’autant que chaque histoire possède une certaine touche de romantisme… sans que cela ne tombe dans le fleur bleu un peu naïf ! Aucun extrême n’est subi ! Miraculeux !

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D’ailleurs un petit mot sur l’adaptation anime d’Hatsu Inu, qui est globalement de bonne qualité ! L’animation fonctionne bien, l’adaptation est réussie, avec des scènes inédites de qualité, même si certaines inventions sont étranges (Mira devient subitement vierge… mmmrrfaarrff), mais globalement un bon travail qui en fait un des bons anime hentai sortis ces derniers temps. Par contre attention il y’a deux « saisons » et euh… la seconde série d’OAV est par contre du boulot moins intéressant. Beaucoup plus fidèle au manga, il se paie le luxe d’être mal animé et techniquement inférieur à son grand frère. Le travail sur les couleurs est moins intéressant, bref dommage mais beaucoup moins intéressant, et ce même si il offre une scène yuri inédite entre Mira et Fujino ! Mais non, il nous en faut PLUS.

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Enfin comme je l’ai dit plus haut, je vais tout de même insister sur ce point: Inu ne tourne pas en rond. Il ne se contente pas (comme peut le faire un Gunma par exemple) d’histoires lycéennes toutes bêtes, il invente à chaque petite histoire un nouvel univers autour duquel tourner et pour être honnête, il arrive encore à être un peu « innovant » dans un monde où tout semble avoir déjà été fait. Le premier chapitre de Lucky Day, par exemple, reprend un amour lycéen classique… mais avec des gens déguisés en pirates ! Et bah ça par exemple je l’ai pas vu… ailleurs. C’est d’ailleurs assez amusant puisqu’on pourrait se dire que chaque histoire d’Inu est en soit assez unique… en plus d’être potentiellement fappable.

Voilà grosso modo que rajouter de plus sur Inu ? Ses (rares) pages couleurs sont assez fantastiques (les pages couleurs d’intro du tome 2 d’Hatsu Inu sont… <3), il ne fait pas de viol, de trucs tentaculaires, d’incestes, c’est donc du hentai plutôt sain qui sera mieux jugé par votre entourage que le premier auteur, il arrive à être drôle (Johnson Mk 2 §§§) mais propose surtout d’excellentes scènes d’amour intense en plus d’avoir un style unique, reconnaissable et donc forcément intéressant. Méritant donc plutôt son succès, Inu est un auteur approuvé.

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Lucky Day en anglais
Hatsu Inu 1 en anglais
Hatsu Inu 2 en anglais
Hatsu Inu 3 en anglais

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8 commentaires

  • Trit'

    Tu donnes toujours autant envie de relire du hentai, même quand on l’a déjà lu… Shion Fujino… ^w^

    Merci pour avoir annoncé « Lucky Day » : je le lirai à l’occasion !

  • Cronosdu91

    Chui un peu un pervers vous savez quoi se que je ferai a shion je la cramerai sur la voix publique après une fois ses vêtement cramée et sa peau un peu aussi par la même occasion je prend mon taser et je vise sa chatte après je l’étripe avec une triple faux je lui ouvre son ventre et je lui fait des petites entaille vers la chatte après je vais la forcer a parlé

  • Magnetton-louka

    C’est tout cronos moi apres l’avoir fait parler je la decapite lentement et apres je la pseudomise et je decoupe ses membres!!! Et je les envois a fukaya mouhahahaha!!!! Enfin bon je deconne j’ai eu a faire a luka magnotta en lisant un truc pareille ‘–

  • Tabascodark

    C’est le forum Des psycopathes ici? Bas ptin sa tourne pas rond meme si j’ai bien envie que fujino se face enpoisonner par mita ! Sinon c’est un bon manga bien sur l’histoire est merdique mais c’est pas fait pour etre lu mais vu!!!!

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