Fourre-tout d’un climat pas chaud [Chibi, Micromania Game Show, NHK, etc]
Le saviez-vous ? Ce blog n’a pas eu le moindre article fourre-tout depuis le 31 juillet, que de manquements à un des fondamentaux de sa ligne éditoriale !
Je suis à Paris le week-end d’Halloween !
Ok, c’est plutôt vague mais les plus observateurs, qui ont toujours à disposition leur calendrier où qui savent juste mater le titre de l’article peuvent se rendre contre que le 31 et 1er novembre, qu’est-ce qu’il y’a à Paris ? La Chibi Japan Expo ! Et le Micromania Game Show ! Bref, deux événements à priori « mineurs » (surtout la Chibi, qui ne vaut que pour la mise en vente de la version fr d’Higurashi, et on dit encore bravo à pbsaffran) mais où je serais, consacrant le samedi à la CJE et le dimanche à la MGS. Il faut dire que la présence d’Edge au MGS est un plus, mais on y trouvera également des présentations de jeu tels que Bayonetta, Gran Turismo 5 ou SURTOUT Dead Rising 2, chose que je ne peux pas me permettre de louper. L’honneur, vous voyez.
Vous aurez donc sans doute la chance de m’y croiser. Si bien entendu vous considérez cela comme de la chance.
Et par conséquent, mon week end sera bien rempli puisqu’outre un Resto Thalie (les « simples mortels » lecteurs du blog sont les bienvenus !) et une session karaoké à l’Epitanime (tous les samedis soir à partir de 20h30, l’Epitanime nourrit vos yeux et vos oreilles pour une session de fort beau gabarit avec les plus grands openings de l’histoire), ce sera également le dernier grand prix de F1 de la saison, à Abu Dhabi. Même si les deux championnats sont déjà finis, ça peut être intéressant de voir ce nouveau circuit super friqué qui en plus commence lors du crépuscule local. Donc il va falloir être au taquet, être à 143%, oserais-je dire.
Et évidemment, cela veut dire que la semaine qui suit, vous aurez le droit à des beaux articles sur ces événements. Ok je l’avais promis pour le festiblog. Mais merde, ça sera pas pareil cette fois ! Le festiblog j’ai mis 45mn à le retrouver dans Paris (« alors arrêtez vous station Arts et Métiers, voilà vous y êtes » GENRE), du coup j’étais déjà bien tardif, mais y arriver à 18h00 c’était hardcore. Du coup voilà. Et en plus je me suis re-perdu sur le chemin retour. Au moins j’ai pu voir pour la première fois de ma vie le Centre Pompidou.
Qui est très moche.
Quand même.
Par contre, contrairement à ce que je disais plus haut, je ne serais pas au Toulouse Game Show finalement. Pour trois raisons: le week end parisien (un peu décidé à la dernière minute OKDACCORD) va m’assécher financièrement, 20h de train en 60h c’est abusé et SURTOUT j’ai un examen le samedi matin, donc voilà. C’est bien triste.
Après une petite pause niveau achat de jeu vidéo, je me suis fait plaisir à pas cher en prenant la fameux pack à 30€ qui contient Bioshock et Oblivion. J’avoue que l’achat était motivé à plus de 87% par Bioshock, vu qu’Oblivion ne me faisait pas franchement franchement envie de base (je n’ai pas aimé des masses Morrowind, ‘fectivement) et qu’il ne me fait pas franchement envie maintenant que j’y ai joué, même si je ne nie pas son coté très addictif (même si en l’occurence je me motive à y jouer pour choper les précieux succès, je suis un putain d’achievement whore), ça reste quand même une bêta-test géante vu le nombre de bugs qu’il y subsiste encore. Là on me dira « t’avais qu’a le faire sur pc, et METTRE UN PATCH §§§ »mais bon, je reste un consoleux moi. Il aurait mieux fallu que les gentils ptits gars de chez Bethesda s’abstienne de sortir Oblivion sur console si c’est pour y laisser des bugs plutôt honteux. Pour l’instant en huit heures de jeu, j’ai juste du balourder 3 sauvegardes auto parce qu’un bug à la con est venu me les péter. Y compris dans la quête principale ! Ok je conçois que l’univers d’Oblivion est trèèès grand, qu’il y’a des tas de truuuucs, que Bethesda pouvait pas avoir les yeux partout mais putain, qualité > quantité quoi.
Et je passe sur les PNJ les plus laids du monde (même voix qui tourne en boucle – preuve ultime que non, on a besoin d’avoir tous les dialogues doublés -), un univers pas franchement plein. Autant dans Fallout 3 ça dérange pas de se taper du vide comme carte principale vu qu’on est dans un monde pro-apocalyptique et que la verdure n’est pas l’avantage de ce genre de déco, autant là c’est plus génant de voir le même arbre en boucle dans une végétation vide. Quand le jeu considère qu’on est dans une forêt parce que y’a cinq arbres qui s’affichent simultanément à l’écran, ok quoi.
Et puis bon, toutes les cavernes dotées de portes aussi, ça me fait rire intérieurement. Bref passons.
Quant à Bioshock, le jeu n’est pas dépourvu de défauts (dont un énorme niveau gestion de la difficulté) mais il est aussi rempli de qualités et mérite amplement son statut de jeu culte qu’il semble avoir acquis à la sueur de son front. Ce jeu possède une putain d’ambiance, des putain d’idées, un level-design franchement réussi et surtout un système de narration qui ne peut que créer des érections quand on pense aux possibilités que cela offre. En plus le doublage français est loin d’être misérable, ce qui rend l’expérience foutrement sympathique. Mais j’y reviendrais je pense. En tout cas, j’ai fini le jeu en cinq jours mais avec plusieurs sessions de quatre heures ou plus et en prenant bien mon temps pour checker les journaux, les caches d’armes etc… PLUTOT GRAND OUAIS.
Niveau manga, le mois d’octobre est au final (et comme prévu) plutôt calme, les deux seuls trucs vraiment cool à sortir récemment sont le très bon volume 7 de Bienvenue dans la NHK (plus qu’un et c’est fini) qui réhausse un peu le ton après un volume 6 qui se finissait de manière un peu trop… abusée. Là on repart dans un message toujours aussi ardu mais qui évite d’être le même que les volumes précédents et c’est ça qui est pas trop mal avec NHK: ça a beau dégommer autant que possible les personnages, ça évite de le faire de la même façon. Et à ce sujet, la relation entre Hitomi et Sato tout au long du volume est plutôt pas mal du tout. Donc ça fait toujours plaisir, d’autant que la traduction est au rendez-vous et assure une belle forme aux dialogues.
Après je ne conseille pas tellement la lecture si vous êtes un peu au bout du rouleau, ça fait pas du bien.
Je confirme :v.
Et sinon, tome 2 de Kobato tout ça, mais j’ai un peu trop parlé de Kobato ce dernier mois donc je vais être peu… expensif.
Bon j’ai conclu la première saison animée de Genshiken, me reste plus qu’a mater les 3 OAV Kujibiki Unbalance, et c’est globalement pas mal du tout. Techniquement c’est loin d’être l’Everest (je sais pas si je peux dire qu’il accuse son âge, ça fait que 5 ans quoi), souvent assez moche et peu animé, mais le contenu reste plus où moins le même que le manga… bien que l’anime en rajoute pas mal, et que c’est rarement vraiment à jeter, je pense à tout l’épisode basé sur Madarame, Saki et un poil de nez qui doit durer 10 pages max dans le manga et qui là dure un épisode de 20mn sans être vraiment long, ni relou, ni incohérent. Et se permet même d’être plus drôle que le support original. Ce qui est pas mal. Après si vous demandez comment découvrir cette formidable série qu’est Genshiken, c’est entièrement à votre bon vouloir, bien que je préfère un poil le manga. D’ailleurs c’est marrant de voir que Saki et Mion Sonozaki ont la même doubleuse VO… et la même doubleuse VF. Geneviève Daong roxx des poneys soit-dit en passant.
Donc voilà, ça reste Genshiken, c’est à dire comme NHK mais avec une vision beaucoup plus gentille et sympa des otakus & co qui se révèlent extrêmement attachants grâce entre autres à leur… « réalisme ». Les personnages de Genshiken sont des vrais otakus, même d’un point de vue social, c’est toujours sympa. D’autant que chacun pourra s’identifier à un membre en particulier sans trop de problèmes.
Moi on va dire que je me fantasme comme une sorte de mix entre Kosaka et Sasahara.
On va dire ça :v.
Mais Kosaka, c’est plus le coté « j’aime pas les t-shirts » qu’autre chose hein.
Et pendant ce temps, ma vision de Bakemonogatari continue, imperturbable, jusqu’a l’épisode 10. Ce qui permet de se rendre compte que tout ce que je croyais être des bonnes idées de réalisation étaient une manière pour SHAFT et Shinbo de camoufler le fait que bah ils sont pas assez pour tout le boulot qu’ils veulent faire. Au délà de ce problème, assez pesant dans la seconde partie de l’épisode 10, Bakemonogatari s’affirme comme un très bon anime, aussi bien visuellement qu’au niveau des dialogues, dans l’ensemble plutôt bien écrits et très agréables à suivre. Pour le reste, ça parle plutôt bien d’amour, d’attirance, de tout ça, sans pour autant se lancer dans du grand fanservice assez vulgaire. Pire: il est justifié et amusant. Du fanservice intello ? Haha.
Ca pourrait presque être ça…
Sinon la galerie des personnages est évidemment un des atouts de cette série. Si Hitagi est la tête de liste inébranlable et mémorable, avec son comportement odieux (mais si fantastique <3) d’ultime tsundere et sa voix mais ultra juste pour le personnage, il ne faudra pas oublier le héros de l’histoire, Araragi, qui se retrouve trimballé dans plein d’histoires et se la joue héros au grand coeur… mais n’est pas livré avec la niaiserie caractéristique de ce personnage. Il est donc hyper bien fichu. Les autres personnages, Mayoi, Kanbaru ou bien Nadeko se révèlent elles aussi attachantes, d’une façon où d’une autre, et surtout avec le temps. Si à la base le perso de Mayoi et celui de Kanbaru ne créeaient pas chez moi de réels enthousiasme, c’est avec le temps qu’elles réussissent à s’imposer, et surtout avec le lien qu’elles tissent avec Araragi.
Je jetterais donc un oeil aux épisodes suivants, sans déplaisir. Si je devais me la jouer critique, je dirais que c’est facilement le meilleur SHAFT que j’ai vu… derrière les Sayonara Zetsubou Sensei. Parce que Sayonara Zetsubou Sensei. Après je reconfirmerais ça quand j’aurais maté Natsu no Arashi, ef ou bien encore éventuellement les Negima!? …
Dans le monde de To Aru Kagaku No Railgun, des chaînes de magasins vendent légalement des cailloux tout frais minés sous l’oeil bienveillant de l’administration.
Sinon To Aru Kagaku No Railgun a plus ou moins du potentiel (casting 97% féminin, du yuri à gogo, technique qui suit) mais pour l’instant ne le montre pas vraiment. Ce qui est DOMMAGE. Même si la fin de l’épisode 3 ouvre des possibilités, je continue d’avoir une ou deux réserves. Car il est difficile de faire un titre avec des pouvoirs magiques, du yuri et des actions girls moins d’un après Ga-Rei Zero. Mais bon, ils y arriveront. Peut-être. Ah, et Kuroko est fun. Surtout sa voix en fait. J’avais peur qu’elle ne soit qu’un personnage relou qui veut absolument peloter à tout prix Mikoto -qui semble pour le moment une héroïne plutôt plate dans tous les sens du terme- mais l’épisode 3 montre qu’elle peut passer 20mn sans le faire. On y croit.
Voilà, ça sera tout pour aujourd’hui. N’oubliez pas de manger 7 fruits et légumes par jour, moi je vais me coucher, j’ai super mal au crâne.
Je passe tous les jours devant cette sculpture située devant le musée d’art moderne de Caen. Sculpture qui date de l’ouverture du musée. J’ai besoin d’être sur: je suis pas le seul à y voir ce que je pense y voir hein ? HEIN ?
6 commentaires
kyouray
Je vois un lolwut.
Zali L. Falcam
Genshiken est une série rageante. La seule à bien parler des Otakus, et celle qu’un non-Otaku n’a, de ce fait, quasiment aucune chance d’apprécier.
Deity Link
I raged when I saw that Wii game cover.
Corti
Pas d’accord pour Genshinken. Mon frangin n’est pas otaku, il a bien aimé le manga.
Amo
@Zali L. Falcam : Justement, je trouve Genshiken trèèès accessible pour le « n00b » et m’est d’avis que pas mal de gens peuvent y accrocher sans forcément s’identifier en un des personnages. En l’occurence, je trouve que le personnage de Saki marche pas trop mal du coup.
@Deity Link : Tin mais stop l’anglais inutile quoi.
Arca
Je ne sais pas quoi penser de NHK.. Ce manga est trop schizo.
Un coup c’est über-dramatique, et juste apres hop, un coup d’humour, presque forçé, pour faire passer la pilule.. C’est zarb’ quoi.