6 animes qui mériteraient un OAV H (Comme Princess Lover)

Connaissez-vous Princess Lover ? Non ? Rassurez-vous, moi non plus. La seule raison pour laquelle cet série télé restera dans les mémoires, c’est parce que AxelTerizaki avait blogué dessus une fois. En fait non, attendez, je mens complétement: y’a une autre raison pour laquelle cette série télé restera dans les mémoires, et cette raison c’est ses OAV. Pourquoi ? Parce que c’est carrément du hentai. Oui, il y’a également une troisième raison mais la similarité du nom avec une chanteuse oubliée est un détail.

Donc oui, Princess Lover a connu une adaptation en OAV H. Et vous savez c’est quoi le meilleur dans tout ça ? C’est que mater la série télé n’empêche pas de comprendre parfaitement le scénario des OAV. Ce qui permet un double profit quasi immédiat !

Ici illustré: le scénario.

Bien entendu tout cela ne se fait pas sans quelques sacrifices: les personnages changent MYSTÉRIEUSEMENT de seiyuus, des mosaïques apparaissent, le héros voit ses yeux être remplacé par de l’ombre et, effectivement, oui, il faut se taper l’habitude qu’a l’héroïne de se faire des monologues en pleine acte sexuel. Sérieusement qu’est-ce qu’elle parle holalalala, et on en a tellement rien à foutre de ce qu’elle dit holalala. Mais c’est pour cela qu’en quelque sorte, Princess Lover se montre comme une révolution: au lieu de laisser les doujins dicter sur quoi les fans de la série vont se fapper, le studio ici responsable prend carrément les devants et nous file directement leur fanfiction un peu cracra, sans le mot fan et avec budget, animation et mosaïque. Se fapper sur du contenu officiel, voilà quelque chose qui pourrait, comme ils disent chez Morandini, créer le buzz. Alors au lieu de laisser les studios choisir à notre place, je vais choisir pour eux. Voici donc une liste de sept animes qui mériteraient un OAV H. Et aucun anime n’est à l’abri !

6 – SPICE & WOLF

Pourquoi Spice & Wolf me dites-vous ? C’est charmant Spice & Wolf ! Une héroïne charismatique ! Un petit couple super mignon qu’elle forme avec Lawrence ! Un monde moyenageux nuancé ! Des cours d’économie ! Horo ! Et oui justement, notons ça: Horo. Car au final tout le monde a maté Spice & Wolf pour elle et, double combo, elle est tout le temps à poil ! Ce qui permet des grosses économies en animation et en dessin. De quoi faire un OAV rentable !

90% de Spice & Wolf.

Il faut voir en plus tout le potentiel de l’univers: le coté moyenageux permet de revenir à quelques basiques comme les brigands de grand chemin, les clercs corrompus ou les pestiférés, tandis que l’aspect économiquement fort permettra de justifier une ou deux scènes de sacrifice héroïque d’Horo afin de permettre à Lawrence de manger. On peut également miser sur l’aspect furry et éventuellement un peu de femdom qui pourrait aller à Horo. On a également 2/3 personnages féminins secondaires qui peuvent assurer le quart d’heure « branlette innocente du héros » mais rester globalement inoffensive. Enfin ce qui serait potentiellement intéressant: truffer l’anime de leçons de fordisme et d’illustrer ça avec justement des scènes d’amour viriles trèèès mécaniques. Cela aiderait à mieux saisir un message encore un peu obscur chez nous. Apprendre l’économie avec du hentai ? Pourquoi pas !

5 – NEON GENESIS EVANGELION

Imaginez du hentai réalisé par Hideaki Anno.

A titre d’exemple, voici le Monopoly réalisé par Hideaki Anno.

Vous avez fini d’imaginer ? Ok. Vous avez souffert, hein ? Effectivement ! Ca ne serait pas beau à voir. Un mélange de Princess 69, de Bondage Game et de crème hydratante dont on ne ressortirait pas tellement vivant. Imaginez qu’en plus ça reprenne l’univers tant aimé de Neon Genesis Evangelion et vous êtes parti pour 30mn de cauchemar qui vous rendra stérile pour deux à trois semaines au moins. Cela permettrait en outre une réponse canon aux 300 000 doujins H qui ont débarqués sur la série qui rendent fous les fans hardcores qui préfèrent juger la qualité scénaristique du dit doujin au lieu de se fapper un peu comme tout le monde, parce que eh, ce sont des gainaxfags après tout. Mais le pire serait la gestion du budget: il suffit d’imaginer en exagérant un peu que NGE a du disposer du même budget que n’importe quel OAV H sur le marché. Sauf que là on parle de toute la série contre un seul OAV. A partir de là, le rapport qualité/prix peut très vite devenir assez fou et alors, oui, on verrait sans doute Ayanami Rei dévorer des pénis en devenant un monstre tentaculaire fluorescent et Asuka finirait sans doute une de ses scènes H par une pendaison symbolique, le tout avec l’assurance d’avoir de la qualité SURTOUT si on met tout le staff de Gainax derrière. Ca donnerait un truc cool mais avec peut-être quelques explosions, et un montage alternatif bizarre qui ferait passer un clip de Nine Inch Nails pour une comptine enfantine. Je sais pas pour vous mais ça donne envie.

Si il passe à travers un oeil dans la version safe, imaginez ce que ça donnerait dans la version H !!

4 – TO LOVE RU

Parce que eh, l’auteur est FAIT pour ça. A un moment va falloir arrêter de tourner autour du peu et nier sa véritable vocation. J’ai jamais vu un manga qui sentait autant le sperme… et être publié dans le Shonen Jump en même temps ! On sent que le manga ecchi supra populaire et publié partout dans le monde n’était pas vraiment sa vocation première et l’évidence devient très nette au bout de cinq ou six tomes: ce mec a fait une erreur dans la vie. Il a du se planter de maison d’édition et il a du confondre Shonen Jump et Comic Tenma, il faut dire que les noms sont tellement proches !

Tous les éléments pour un OAV H violemment rentable sont là: l’absence de scénario de base (donc même pas à se soucier de ça), une marque reconnue dans le monde, un changement artistique pas si violent à effectuer (les 3/4 des éléments sont déjà là, faut juste remplacer la brume par de la mosaïque) et un héros tarte qui a affaire au harem de bonnasse le plus virulent de l’histoire de la japanimation. Quand une série réussit à nous convaincre que Mikan est une sex-symbol, c’est que quelque part quelque chose a réussi. Et on oublie pas tout le potentiel yuri, tous les gadgets a gogo, tout le coté un peu humour parce que eh, quand on fappe on aime bien rigoler en parallèle, on oublie pas Haruna (HNNGG)… Bref, c’est même sans doute le choix le plus évident de la liste. Suffit juste de filer le truc à un autre studio parce que Xebec, non, faut pas déconner non plus.

Entre autres parce qu’ils n’ont jamais su gérer les priorités.

3 – LA MÉLANCOLIE D’HARUHI SUZUMIYA

De toutes les propositions de cette liste, cette proposition est au final la plus réaliste: quand on voit que les cinglés derrière la franchise se sont dits « tiens, pour troubler au max les auditeurs, on va faire huit fois le même épisode, comme ça ils comprendront la douleur des personnage », ils pourraient tout à fait se dire « oh et puis pour mieux aider les auditeurs à ressentir les troubles sexuels de Kyon, on va faire un épisode H. » Au final, le moins réaliste est que ça soit un OAV, Kyoto Animation le foutra sans doute vraisemblablement en diffusion télé ! Et cela sera l’occasion pour la série de visiter de nouveaux champs: après le mystère, après la science fiction, après le fantastique, après le sport, après les maillots de bains, il est temps pour du bon vieux H !

On terminera ensuite par un épisode hommage à Scarface.

Sans compter toutes les possibilités offertes au niveau du titre: un titre comme « Le Dépucelage de Haruhi Suzumiya » suinte littéralement l’or ! Et au niveau du casting, on pourra même avoir un peu de yaoi, totalement justifié, ouvrant cet OAV à un public large et demandeur. Par contre me demandez pas comment la Brigade SOS Francophone gérera ça, y’a moyen à faire vraiment peur en convention.

Oh et oui effectivement, comme ça sera du Kyoto Animation, il y’a des chances que tout le fric de la franchise soit exhibé dans la technique. Juste pour pouvoir poser. Et puis bon Aya Hirano qui double du H, c’est un coup à la faire fuir à jamais – ce qui serait une bonne chose.

2 – THE WORLD GOD ONLY KNOWS

Une série très intéressante qui voit un féru d’eroge de dating sim détestant totalement la 3D être obligé de draguer des minettes dans la vie réelle de l’anime afin de sauver sa peau, de sauver l’âme des minettes en question et d’exhiber ses compétences en la matière. Jusque là ça va, jusqu’a ce qu’on remarque que le héros possède le même uniforme scolaire qu’Austin Powers. Et que surtout, le potentiel peut être poussé encore plus loin. Pourquoi se contenter d’un simple baiser pour sauver l’âme quand on peut aller plus loin dans l’esprit eroge de la chose ? En gros y aller à coup de bite FUCK YEAH.

Et même aller complétement dans l’anal, si on le souhaite.

Imaginons un épisode de 30mn dédié à un seul personnage que Keima doit draguer et qui se révèle être l’authentique cliché de la fille d’eroge linéaire, c’est à dire l’eroge ou si tu lis, tu baises immanquablement, les choix n’influant que sur les CG obtenues – avec le bon vieux débat « facial ou avalé ? » Du coup très logiquement, il obtient la fille au bout de 4mn, remarque que le baiser ne fait rien et doit aller plus loin. Du coup ça fait qu’une scène unique de H super romantique, mais à la limite on peut imaginer des séances d’échauffement avec Elsa. Ou avec sa mère. Enfin c’est au studio de voir, je suis pas scénariste pro !
Donc en plus d’avoir un parallèle intéressant eroge/anime, on aurait un scénario en 30mn, passionnant à suivre de bout en bout, avec peut-être un peu d’humour ! Ca ne peut être que mieux que l’arc de Kanon qui était quand même un peu chiant.

1- UTENA, LA FILLETTE RÉVOLUTIONNAIRE

Parce que du H c’est bien. Mais du H incompréhensible ? Oh. Tentant.

Au final, là aussi pas beaucoup d’adaptation à faire: a travers ses 400 symboles cracras à la minute, ses thématiques sexuées et ses scènes réutilisées, Utena a déjà quasiment tout du hentai, l’explicite en moins parce que eh, c’est vraiment de l’ordre du détail ce genre de choses. Il suffit juste de remplacer les symboles parce que ce qu’ils représentent vraiment et… OOOOOOOH MON DIEU NOS YEUX ARRRRRGH.

Car parfois, le symbolisme n’est rien.

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