Les openings à retenir, édition hiver 2017 ♪
Si vous connaissez bien Néant Vert, vous savez que je ne suis pas vraiment du genre à faire des « bilans » de chaque saison d’animé et ce pour une raison simple: je mate suffisamment pas d’animé pour être un chouia pertinent dans ce domaine. Du coup je laisse ce plaisir à beaucoup d’autres blogueurs plus doués et qui sauront vous aiguiller sur quoi regarder.
Par contre y’a un truc que j’essaie de mater au maximum à chaque nouvelle saison et c’est les openings. Je ne peux pas le nier: j’ai une véritable et authentique fascination pour ces mini-clips d’une minute trente qui intorduisent chaque série, ce qui est pour moi un petit art caché dans l’art de l’animation.
En 2010 j’avais essayé d’imposer une nouvelle rubrique régulière sur Néant Vert ou déjà je sélectionnais les meilleurs openings d’une saison mais hélàs, à l’époque, fallait absolument passer par Youtube et bien chanceux étaient les génériques qui se faisaient pas striker du site de partage de vidéos en moins de quinze jours. Ca donnait donc des articles périmés au bout de 7 jours, ce qui était pas encourageant, surtout pour quelqu’un comme moi qui a une âme d’archiviste et qui aime garder des traces précises de tout1.
Mais heureusement aujourd’hui avec la technologique, wordpress, le HTML5, les webm, c’est plus simple de partager ces vidéos, de faire en sorte que les articles restent durables et pertinents donc allez c’est reparti. Considérez donc que cet article sera le premier de quelque chose que je vais essayer de faire chaque saison.
… Et ce même si j’aurais peut-être du débuter ce concept là à une autre saison car je vais être honnête, des openings qui m’ont tapé dans l’oeil cet hiver, y’en a extrêmement peu. Y’a que huit openings que j’ai trouvé intéressant d’évoquer, ce qui est très peu mais, bon, ça va permettre un démarrage en douceur, j’imagine ?
Vite fait: je « juge » les génériques par rapport à l’ensemble qu’ils forment, pas spécialement pour la qualité de leurs chansons. La qualité des chansons je « juge » ça chaque année via mon podcast Kaorin et l’exercice périlleux mais rigolo du top 22 annuel.
Comme d’hab, même si je semble indiquer le contraire, mes propos restent évidemment subjectif en diable, sauf quand je dis du mal de l’opening de Seiren parce que ça par contre wow quelle merde.
Kuzu no Honkai
Scum’s Wish
Chanson: Uso no Hanabi (96neko)
Studio: Lerche
Je partais évidemment très intéressé par l’adaptation animée de Kuzu no Honkai: en décembre dernier je me suis lu quasiment tout le manga et j’avais adoré cette belle histoire d’adolescents en ébullition qui vont passer leur temps à s’exploser le coeur à coup de décisions malvenues. C’est finalement pas si fréquent de voir des animés dédiés à des romances foireuses et je me demandais si ils allaient adoucir le ton ou bien, au contraire, être plutôt fidèle et bien retranscrire les baffes émotionnelles que se prennent les personnages.
Après deux épisodes je suis totalement convaincu par cette adaptation et, surtout, je me passe le générique d’ouverture en boucle. Difficile pour moi de ne pas nier mon gros kiff de cette chanson interprétée par 96neko (connue pour des reprises Nico Nico Douga de titres Vocaloid ainsi que pour avoir fait un featuring sur l’opening de Flying Witch l’an dernier) qui colle comme de la glue à l’ambiance de l’oeuvre. Je dois surtout avouer apprécier ce sentiment d’étirement des couplets rapides de la chanson: on pourrait croire à plusieurs moments qu’on va changer de rythme et de partie mais à la place non seulement la chanteuse continuer à chanter très rapidement après les breaks mais en plus on sent que le tout continue de s’accélérer vaillamment, avant le moment où – enfin – tout se stoppe et où tout se pose quelques instants, afin de partir sur un couplet final nous laissant voir l’héroïne et ses pensées de couples qui se sautent dessus car, oui, surprise messieurs dames: Kuzu no Honkai va vous parler de la sexualité de protagonistes qui sont à un âge où ils ne pensent qu’à ça.
Certes, visuellement ça reste par contre assez modeste. Pas d’animation de fou. C’est, là aussi, dans le prolongement d’une série qui connaît ses priorités et préfère miser sur sa mise en scène et sur l’ambiance posée plutôt que sur ses performances techniques. Et pour le coup, l’ambiance, visuellement, elle est là: les personnages sont souvent le regard dans le vide, on comprend en un coup d’oeil leurs tracas et leurs états d’esprits, des symboles simples nous permettent de comprendre que d’autres personnages ont des choses à cacher, comme par exemple ce plan sur l’oeil de Akane où le fait qu’elle ne fasse pas partie des personnages allongés à la fin.
Y’a pas de grande révolution, y’a rien de très original mais c’est efficace, carré et ça évite plus d’un piège. Je pense qu’il aurait été facile de commettre l’erreur de mettre un opening bien larmoyant avec des violons tristes pour nous faire comprendre que Kuzu no Honkai ça allait être une série sérieuse où les personnages vont souffrir mais à la place on a un truc musicalement assez péchu, d’une grande colère froide et le tout est très stylisé.
Coup de coeur, du coup.
Demi-chan wa Kataritai
Freaky Girls (jpp de ce titre)
Chanson: « Original » par TrySail
Studio: A1 Pictures
On m’a fait découvrir la série hier soir directement par l’épisode 3 et c’est une très bonne surprise que ce Demi-chan wa Kataritai qui reprend clairement l’aspect le plus intéressant de titres comme Monster Musume ou Kanojo wa Rokurokubi c’est à dire, concrètement, l’intégration de personnages légendaires à la société japonaise moderne. Emphase sur le mot intégration dans son sens le plus politique et social du terme.
Mais du coup avant de voir l’épisode, j’avais déjà l’opening sur mon radar. Et pourtant je vous avoue qu’il partait pas forcément bien car il essaie un truc assez casse gueule dans les openings en règle générale, c’est à dire tâcher de présenter les personnages un par un. C’est quelque chose qui est très présent dans les génériques de visual novel et dans les animés de Kyoto Animation mais qui, si il est mal fait, ruine le rythme voire, pire encore, rend le générique si artificiel et mécanique qu’on ne le perçoit plus comme un petit clip musical mais simplement que comme un simple outil censé nous aider à remémorer qui est qui, annihilant ainsi notre attention.
Pour Demi-chan ça fonctionne, ouf. On remerciera pour ça les jolis illustrations en livre pop-up, le fait que le tout reste vivant et animé, et que tout s’adapte plutôt bien à la musique, empêchant le côté mécanique. Le passage dédié à la déesse des glaces voit la musique changer pour devenir un peu plus dubstep et je ne sais pas si c’était voulu mais ça colle mine de rien pas mal au personnage et à son ambiance neigeuse. Mais là c’est un ressentiment très personnel.
Après, justement, je regretterais que la chanson soit assez passe-partout et je trouve la fin de l’opening – les quinze dernières secondes – très négligeable, où des images normales sont mises sans plus d’idées pour meubler un peu la fin de la chanson. En tout cas, il fonctionne et il présente si bien son univers que j’avais beaucoup avoir découvert la série à l’épisode 3 je savais très très bien quel personnage était qui, quel caractère je devais m’attendre d’eux, etc. Très bien.
Kono Subarashii Sekai ni Shukufuku o 2
KonoSuba 2
Chanson: « TOMORROW » par Machico
Storyboarder de l’opening: Takaomi Kanasaki
Studio: DEEN
Ah voilà un opening aussi très intéressant à voir. KonoSuba j’ai pas vraiment vu en tant que série mais j’ai vu passer tellement de gifs et de clips résumant les nombreux gags de la première saison que j’ai l’impression de l’avoir vu en entier. Et c’est vrai que ça a l’air fun ! En tout cas, l’opening de la seconde saison part sur une idée vraiment bien: raconter une « aventure » de nos héros en 1mn30. De l’acceptation de la quête jusqu’à sa résolution. Et à chaque personnage de briller durant ce mini clip, le tout sur une chanson feel good bien comme il faut.
Et je vais le dire d’amblée: je ne vois pas vraiment le souci avec le style visuel de la série. Oui les personnages ont l’air bizarre parfois mais ce style assez cartoon, assez je m’en foutiste avec les proportions et la logique classique de l’animation japonaise, qui embrasse le Off Model pour derrière faciliter l’animation, je le trouve mine de rien attachant, voire assez charmant. Sacrifier la « beauté » des personnages pour mieux vendre les gags ou les situations pourquoi pas tant que ça marche et, ça alors, ça tombe très bien: juste sur cet opening ça marche excellement bien ! Les tronches de dératés qu’ils tirent en voyant la tortue, rien que ça, c’est d’amblée une flèche tirée dans mon coeur. Pour un amateur de la reaction face comme moi, on touche du doigt le Nirvana.
Puis y ‘a d’autres petits détails qui m’amusent: évidemment, la petite danse joyeuse sur le riff de guitare me met un peu la pèche, encore plus quand c’est réitéré 15s plus tard. J’aime bien le fait que le seul moment visuellement « superbe », c’est l’explosion de Megumin parce que damn c’est les fameuses explosions de Megumin quoi.
Non, vraiment, KonoSuba a l’air de surtout vouloir mettre de la pèche, de l’humour et de la bonne humeur tout en ne se prenant jamais vraiment au sérieux, bref un divertissement modeste aux ambitions généreuses, et cet opening est clairement là dessus. Oui c’est parfois « moche », mais qu’est-ce que c’est sympa !
Gintama.
Chanson: « Kagero » par Real
Studio: Sunrise
Tin c’est là que je me rends compte que je commence à vieillir parce que Gintama j’avais lâché la série au DIX-HUITIEME épisode, que depuis y’en a DES MILLIARDS, et que si à l’époque j’avais lâché c’est juste parce que la TEAM DE FANSUB VOSTFR avait stoppé. Ca fait combien de siècles que j’ai pas téléchargé du fansub vostfr ? Dur.
En tout cas, Gintama tient le bon bout, est revenu pour se lancer dans l’adaptation de son fameux arc final et, comme d’hab, propose un générique qui défonce parce que, eh, des génériques qui défoncent dans Gintama ça avait déjà commencé en 2007. Plus largement, sachez dès maintenant que j’ai toujours un gros kink sur les openings de shonen avec 4000 personnages qui posent de manière triste sur du rock un peu vener donc, oui, forcément, je ne pouvais que kiffer cet opening.
Plein de petits moments cools: l’intro avec les personnages qui se font bourrasquer les cheveux façon Tempête de 1999. Ce moment où un personnage avec les cheveux longs pose et que dans l’interstice de ces cheveux apparaissent plein d’autres personnages. Le plan où la mère de Kagura débarque, paf, explosion de l’écran, Kagura essaie de la retrouver. Petit frisson cool, j’aime les histoires de maternité.
Au final c’est ouf parce qu’on connaît surtout Gintama pour son aspect comique, où tous les personnages sont régulièrement ultra couillons et ridicules du coup que derrière on arrive à produire ce genre d’opening avec ces mêmes personnages tout en arrivant à les faire rester badass et crédibles en tant que combattants / personnages de shonen nekketsu, c’est toujours une petite performance que j’apprécie.
(Je veux dire même Elizabeth a l’air cool dans cet opening.)
(Même Elizabeth.)
3-gatsu no Lion OP2
March Comes In Like A Lion
Chanson: « Sayonara Bystander » par YUKI
Studio: SHAFT
J’avais vraiment pas accroché à l’Opening 1 de la série donc je partais pas forcément sur le second avec un enthousiasme démesuré mais, eh, c’est une bonne nouvelle de réecouter du YUKI, ça rappelle l’époque des génériques wtf de Honey & Clover donc je me disais « y’aurait au moins ça. »
Et bah finalement c’est cool, il fonctionne bien mieux en tant qu’opening, respectant à la lettre le cahier des charges de ce qu’on attend d’un opening. Je me sens un peu mal de dire ça parce que je devrais pas encourager les génériques à rester dans les cases du genre mais le premier opening m’endormait dans le sens où il se centrait que sur le héros et n’en sortait pas pendant une minute et demie, ce qui était un peu assommant. C’était logique dans le cadre de la série vu que le héros et sa dépression est le centre mais c’était assommant et pas spécialement bien mis en scène, se contentant d’enchaîner des plans tristes sans vrai rythme ni montée émotionnelle. Bref, ça sortait des clous mais ça n’était pas spécialement réussi, c’était juste assez froid.
Donc là oui, comme je disais, c’est plus classique. Y’a le passage « artistique » au milieu (qui est superbe, ne nous trompons pas) qui rompt un peu le rythme mais démarre pile au bon moment donc ne jure pas spécialement avec le reste. Pour le reste on a tout ce qu’on veut: a le héros, on a les personnages secondaires qui posent ou qui vivent leur vie, on est dans un rythme plus proche du clip, bref ça se normalise pas mal mais, du coup, ça marche mieux dans l’ensemble et, wow, ce personnage à gauche il ressemble de loin à Kaori de Shigatsu wa Kimi no Uso, ce qui est amusant dans une série où le héros ressemblait déjà pas mal à Arima de Shigatsu wa Kimi no Uso, qui est une série dont le nom ressemble beaucoup à Sangatsu no Lion. Hasard, coïncidence, liens tordus et débiles ? Je ne crois pas.
ACCA 13-Ku Kansatsu-Ka
Chanson: « Shadow and Truth » par ONE III NOTES
Studio: Madhouse
Dans la série « les animés qui trouvent que les uniformes SS c’était cool et que ça mérite de baser tout le design autour de ça surtout que maintenant être nazi c’est plus si grave », donnez moi ACCA, qui reste, rassurez-vous, 1000% moins nazi que Yujô Senki qui est une oeuvre littéralement pédonazie, cinq ans après qu’on ait arrêté d’utiliser le terme dans la blogosphère japanime francophone. Petit gâchis.
Bref, après ce laïus dû uniquement au fait que je suis toujours méfiant vis à vis des gens en uniforme noir avec truc rouge sur le bras, l’opening de ACCA c’est un peu la tentative arty de la saison, avec un opening qui sort des codes visuels habituel pour mieux sortir du lot. Et, honnêtement, c’est un peu bordélique, assez irrégulier niveau efficacité des plans mais, dans l’ensemble, ça arrive bien à nous présenter les personnages et y’a des moments suffisamment jolis pour nous capter. Je pense néanmoins que la chanson en divisera plus d’un – pour ma part on dirait une chanson de Meguro et Lotus Juice qui aurait été refusé par la BO d’un Persona récent – tant elle part dans tous les sens mais, eh, vu que visuellement aussi ça se barre dans toutes les couilles, on va dire que qui se ressemble s’assemble.
Maintenant, pour être encore une fois tout à fait honnête, y’a UN moment bien précis où à chaque fois je suis incroyablement en kiff, c’est ce passage à 1mn02 où la fille sussure les paroles de la chanson dans l’oreille du gars, c’est gratuit, c’est poseur, mais damn c’est cool.
Bon par contre j’ai aucune idée de ce que la série raconte, du coup. C’est le genre d’opening qui devient meilleur quand on connaît les personnages, j’imagine ?
Showâ Genroku Rakugo Shinju: Futatabi-hen
Le Rakugo ou la Vie 2
Chanson: « Imawa no Shinigami » par Megumi Hayashibara
Studio: DEEN
Wow la chanson on dirait qu’un mec kiffe grave les chansons de génériques de James Bond et s’est dit « allez, je vais mettre les mêmes violons, on est parti. »
Je veux pas faire genre je connais Le Rakugo ou la Vie, je sais que y’a que dix personnes qui l’ont vues en France et même si ces dix personnes vous diront, sans doute mille fois à raison, que c’est un des meilleurs animés de l’année 2016, je dois avouer pas avoir une vraie attirance pour l’animé, d’autant que j’ai déjà mon animé de rakugo favori, il s’appelle Joshiraku et rien ne le détrônera.
Bon, pour revenir un peu au sujet, je n’ai hélàs pas grand chose à vous dire de concret sur cet opening si ce n’est qu’il est vraiment joli, qu’il pose réellement bien son ambiance, qu’il est une succession assez réussie de jolis plans, bref c’est un succès. Comme quoi, c’est pas parce que tu as une musique douce en opening que tu es forcément chiant comme la pluie où que tu dois te forcer à rien dire.
Miss Kobayashi’s Dragon Maid
Chanson: « Aozora no Rhapsody » par fhana
Storyboarder de l’opening: Takemoto Yasuhiro
Studio: Kyoto Animation
J’avais lu le premier tome de Kobayashi-san Dragon Maid, j’avais trouvé ça assez inintéressant, j’ai quand même maté les deux premiers épisodes pour voir, j’ai trouvé ça à ma grande surprise super bien et je sais même pas pourquoi je suis surpris parce que Kyoto Animation réussit le coup à chaque fois. Une nouvelle fois, le studio prend une oeuvre de base gentiment bof et parvient sans problèmes à en tirer le meilleur.
La vraie belle qualité de Kobayashi c’est surtout d’être une oeuvre indubitablement positive. Pas de cynisme, pas de misanthropie, pas de jugements, pas de calculs, on rit des personnages et de leurs actions sans pour autant les ridiculiser ou les réduire à un seul trait: tout dans cette série produit du bon sentiment à ne savoir qu’en faire et si la série ne dispose concrètement jamais de réels enjeux, elle remplit sans failles son rôle d’iyashikei censé nous réchauffer le coeur et nous permettre d’échapper un peu à ce monde qui chaque fois nous fout un peu plus la pression. Et tout ça, on le retrouve évidemment dès le générique d’ouverture qui est sans doute un des meilleurs qu’a pu produire le studio depuis, allez, de tête, Nichijô y’a six ans. Et la citation est pas innocente puisqu’on retrouve un style similaire: une chanson un poil frénétique sur des visuels qui ne perdent jamais une seule seconde pour montrer quelque chose. Chaque seconde apporte une nouveauté, soit un nouveau personnage, soit une nouvelle idée, soit un nouveau plan. C’est frais, c’est créatif, c’est inventif, c’est un plaisir à voir et à regarder.
Y’a des moments en particulier qui me vendent l’opening mais je pense qu’on a tous les mêmes: ce visage de Kanna en ASCII art qui sort de l’ordinateur pour accompagner une phrase chantée de manière numérique est savoureux, tout comme l’est le passage juste avant ou « DragonMaid » est écrit de manière frénétique sur l’écran. Puis plus tard on a ce moment où la musique s’emballe et où on fait du faux stop motion avec le visage d’Elma qui chante sa petite phrase au rythme du découpage de saucisse (?).
Enfin bref, y’a beaucoup de choses à voir là dedans, ça donne une bonne idée de l’ambiance générale, on sort de là avec une petite pèche et, oui, je le sais bien, j’ai une faiblesse certaine à la voix de fhana depuis Comet Lucifer, je vous prie de m’excuser.
Vite fait:
– Alors que j’adorais Rage of Dust, le nouvel et dernier opening de Gundam Iron-Blooded Orphans est sans doute le moins bien réalisé des quatre et, plus tristement, me confirme que je déteste KANA-BOON.
– Au moment où j’écris ces lignes, le 4e OP de Twin Star Exorcists est pas encore sorti mais vu que les trois précédents (et surtout le second) étaient des tueries, je mettrais évidemment l’article à jour dès qu’il sort, en mode breaking news.
– L’opening de Little Witch Academia ne tente pas grand chose et fait le travail de manière ultra sage, ce qui est pas vraiment ce que j’attendais de TRIGGER mais, à la réflexion, le studio n’a jamais encore produit de vrais openings mémorables jusque là.
– L‘opening de Akiba’s Trip est bien meilleur que ce qu’il devrait être, ce qui est un peu une surprise légitime. Il ne dépasse pas forcément le cadre du « débilement sympa », mais il peut valoir le coup d’oeil.
– Quand je vous disais que les openings type « présentation des personnages un par un c’est casse-gueule » je pensais évidemment à des trucs comme le générique de Seiren qui n’a aucune âme. Ce qui aurait pu être pardonné si seulement c’était pas non plus moche, mou et jamais mémorable. Mais bon, c’est à l’image de la série donc y’a pas de miracles.
Et voilà, c’est un peu tout, merci d’avoir lu mes élucubrations débiles, j’espère vous avez fait découvrir des choses et si vous avez apprécié l’idée bah je vous dis à la saison prochaine~
- Ce qui explique pourquoi j’ai jamais rebooté Néant Vert, même si les 400 premiers articles du blog me font généralement bien cringer encore aujourd’hui. ↩
Un commentaire
Sithlord
Mon préféré c’est celui de Kuzu no Honkai <3
(Je vais faire le shitlord mais je pense que c'est d'emblée pas d'amblée)