Uma Musume: Pretty Derby – Born to Run
L’une des grandes qualités de l’animation japonaise ça reste définitivement de pouvoir prendre n’importe quel postulat et de le traiter avec soin, peu importe le pitch de base. Un des exemples les plus probants c’est entre autres Girls und Panzer où le pitch c’est « des lycéennes qui se font des combats de tanks », tu crois que c’est une blague, t’y vas et PAF c’est soigné, travaillé et réussi. Symphogear c’est « des idols qui sont aussi magical girls et qui détruisent une montagne avec leurs poings », et ça marche impec. Bref, ils ont pas peur d’avoir des pitchs bizarres et des trucs… différents. Et pour moi c’est ça qui est précieux. C’est clivant, certes, mais pour peu que tu es ouvert tu as un tel océan de possibilités.
Je dis ça parce que là aujourd’hui je vais vous parler de Uma Musume qui a clairement un des pitchs les plus… durs à assumer qu’il soit. Et, pourtant, c’est un des meilleurs animés sportifs que j’ai pu voir récemment, et derrière un concept qui pourrait être super problématique se cache une des oeuvres les plus remplies de progressisme et de bons sentiments que j’ai pu voir débarquer du Japon. Bref, voilà l’histoire de Uma Musume Pretty Derby, une belle histoire… de filles-chevaux.
Y’a pas si longtemps, dans le cadre d’un Kaorin, je faisais des recherches sur les animés de sport et je me rendais compte d’un truc pourtant assez évident: les animés sportifs avec des héroïnes c’est des cartes de niveau Ultra Rare dans un jeu mobile. La quasi totalité met en scène des mecs, et les rares personnages féminins seront systématiquement des managers. C’est un fait qui a été rappelé quand Le Monde avait signalé que le reboot 2018 de Olive et Tom… n’avait aucun personnage féminin. Ce qui semblait être une accusation de sexisme de la part de la rédactrice peut s’expliquer en fait une autre réalité, celle-ci économique: si tu veux faire un manga de sport qui cartonne, il doit y’avoir des mecs.
Car ce qu’il ne faut pas oublier c’est que, au Japon, Captain Tsubasa… c’est un public majoritairement féminin. Damn, dans les années 80 c’est une des séries qui a été parmi les premières à servir de pilier aux fanzines yaoi. Donc aujourd’hui quand tu sors un manga de sport, soit tu veux viser les lecteurs adolescents et dans ce cas tu fous des mecs pour qu’ils puissent s’identifier, soit tu veux viser les lectrices adolescentes et dans ce cas tu fous des mecs pour… qu’elles puissent imaginer très fort les relations entre les membres des équipes.
La loi du marché veut donc que pour minimiser les risques, tu foutes des mecs. Partout.
Exemple: l’année dernière, le Jump tentait une série de football nommée Shudan, ou une jeune fille rejoignait une équipe de mec et malgré la justesse dans le traitement de sujet ça a été un échec commercial, stoppé au bout de 4 tomes. Le public n’a pas accroché. C’est dommage, et je suis le premier à le regretter tant la série promettait.
Du coup, les séries sportives qui mettent en scène des héroïnes… elles sont très rares. C’est un genre étrangement peu exploré par le shojo contemporain ! Pourtant du shojo sportif et populaire y’en a eu… dans les années 70 – je pense à Jeanne et Serge ou Jeu, set et match. Sinon, si on se tourne vers le shonen et le seinen, ça reste compliqué puisque comme ça va s’adresser à un public masculin, les héroïnes vont souvent surtout être là moins pour le sport que pour la romance (Suzuka parle moins d’une athlète que d’une histoire de coeur) ou le fanservice: j’adore Mai Ball – manga centré sur une équipe féminine de football – mais la nudité des héroïnes est un peu omniprésente et pas toujours très justifiée… Moi je suis jamais contre quelques poitrines exhibées, mais je peux comprendre que ça pose problème.
C’est pour ça qu’on en était arrivé à une situation un peu rocambolesque ou le meilleur shonen de sport féminin bah c’était… Keijo!!!!!!! . Un manga qui malgré son postulat hyper fanservice… traitait vraiment son sujet et ses héroïnes avec sérieux et intensité. Sans compter que très vite le corps des héroïnes n’était plus là pour que le lecteur mate mais bien pour être utilisé dans des combats à forts enjeux, avec pas mal d’idées.
Mais ça c’est pour le manga ! Car si du coup on se plonge du côté de l’animation, c’était encore plus succint. Vous vous asseyez, là, tout de suite, et vous voulez voir une série animée avec des filles qui font du sport, qu’est-ce que vous avez ? Ok, déjà y’a Chihayafuru, car le karuta c’est du sport. Mais, attention, si l’héroïne de Chihayafuru est le personnage principal, ça reste une équipe mixte. Donc c’est un peu hors sujet – c’est aussi pour ça que du Welcome to the Ballroom ça compte pas, surtout que la série m’a toujours semblée assez miso.
Si vous voulez vraiment du full girl power, vous avez Girls und Panzer mais ptet que le combat de tanks ça vous semble pas un sport assez réaliste. Je peux comprendre. Bamboo Blade ? Ok, c’est une équipe féminine de kendo, ça peut passer, c’est le meilleur exemple. Sinon y’a Kaleido Star car, eh, les arts du cirque c’est cool, même si c’est pas un sport « compétitif. » Enfin je peux vous proposer Taishou Yakyuu Musume, l’histoire de jeunes femmes qui tentent de fonder un club de softball dans les années 20 mais, eh, on commence à taper dans le pointu. Parce que sinon, dans les années 90, en très pointu aussi, y’a Battle Athletes.
Je passe sur les séries comiques qui s’en foutent du sport (salut Teekyuu.)
Bref Y’A PAS GRAND CHOSE.
La bonne nouvelle c’est que les créateurs semblent avoir compris que y’a un créneau à occuper. Cet été débarque par exemple Hanebado, adaptation d’un manga de badminton féminin qui devient très vite super sérieux et super badass. Et puis, du coup, voilà on a Uma Musume: Pretty Derby. Sur des filles qui courent.
Et qui sont aussi des chevaux.
Et des idols.
C’est… compliqué à pitcher sans avoir l’air con.
Mais restez avec moi, c’est vraiment bien.
Uma Musume: Pretty Derby se déroule donc dans un monde où les humains cohabitent avec les… filles-chevaux. Une race hybride qui mélange le physique humain avec la vitesse d’un cheval…. et quelques autres particularités commes les oreilles ou les queues, qui restent en place. Donc très rapidement, ces filles-chevaux ont su trouver une place au sein de la société humaine en… faisant des courses hippiques. Ou c’est elles qui courent. Donc dans tout ça on va suivre Special Week, une fille cheval qui débarque depuis sa campagne dans le monde de la course afin de devenir la meilleure du Japon. Cela va l’amener à rejoindre la Team Spica, une team de filles chevaux dirigées par un coach aux apparences vaguement branlos, ce qui va être le premier pas vers l’amélioration personnelle, le travail en équipe, la gloire et la victoire. Elle va donc rencontrer Gold Ship, Teio Tokai, El Condor Pasa, Meijiro McQueen ou bien encore Silence Suzuka, de très joyeux filles chevaux qui vont l’aider à tirer le meilleur d’elle même et, peut-être, remporter la Japan Cup !
Déjà vous vous dites peut-être « wah ces noms ILS DÉCHIRENT. » Eh, ils sont pas sortis de nulle part: c’est des vrais noms de chevaux ! Et ça va encore plus loin puisque chaque fille-cheval va reprendre le nom mais aussi les couleurs, le caractère et… l’histoire du vrai cheval de course derrière. Ainsi si un cheval s’est blessé lors d’une course, son équivalent anime va lui aussi se blesser lors de la même course. Je vous le dis donc tout de suite: Uma Musume est un de ces rares animes que vous pouvez vous spoiler en lisant des fiches Wikipedia. De chevaux de courses. Japonais.
Le cheval Special Week / La Special Week de la série. Notez que la tenue de Special Week reprend les couleurs de la tenue portée par le jockey mais aussi celle portée par le cheval.
Abordons la problématique principale du sujet, celui qui est de voir des personnages féminins être traitées « comme des chevaux. » Les créateurs ont déjà eu l’intelligence d’éviter pas mal de sujets un peu brûlants du sport hippique… Par exemple, une fille-cheval qui se blesse ne sera, heureusement, pas abattue sur les bords du champ de course. De même tout l’aspect élevage / eugénisme est clairement pas évoqué. Dans le monde de Uma Musume, les filles chevaux qui font de la course sont des filles chevaux qui ont fait le choix d’en faire leur vie, leurs ambitions. Mais ce ne sont pas des personnages « élevés pour la course » par de riches éleveurs spécialisés. On évite pas mal de glauque, dieu merci.
Par contre… voir les filles être enfermées dans des boxes pour la ligne de départ c’est… euh… la seule vraie grosse faute de goût. Ca ne fait pas vraiment sens dans cet univers !
Et l’autre vraie problématique ça peut être qu’on ne voit, dans la série, AUCUNE fille-cheval qui… ne fasse pas de course. Genre si t’es née fille-cheval, t’es condamnée à faire que deux choses: de la course et du divertissement. Car, oui, au délà de l’aspect sportif, Uma Musume rajoute un aspect « idol » puisque les filles qui gagnent font un concert de victoire juste après. Elles ne sont donc pas seulement des athlètes mais aussi des artistes marketables. En gros elles gagnent aussi pour avoir le droit « de chanter. » Welp, l’industrie du divertissement est un large monde.
On notera de toute façon que la série s’en fout globalement pas mal des concerts ! On verra jamais les « entraînements d’idols », et on préférera dédier du temps aux entraînements sportifs et aux courses. Aucun personnage de la Team Spica n’est particulièrement motivée à devenir une idol, toutes sont vraiment focalisées sur le fait de courir le plus vite donc, bon, c’est du bonus et ça amène, au pire, un des meilleurs gags de la série – la fin de l’épisode 2.
Pour l’anecdote, tiens, dites vous que ces concerts de victoire font référence aux « parades de victoire » qui ont lieu après les courses, où les chevaux gagnants ont le droit de parader autour du champ de course. Ils ont juste choisis de transformer la cérémonie de la parade en… concert d’idol. D’une pierre deux occasions de vendre des CD, comme on dit chez nous.
Donc, ok, c’est niché, et le pitch est couillon. Mais si je vous en parle aujourd’hui c’est que « malgré ça », bah force est de constater que Uma Musume fonctionne impérialement.
Déjà disons le clairement, en terme de sport, ça marche. Une large place est ainsi laissée aux courses – on verra toujours une course par épisode, pour une durée qui va osciller entre cinq à dix minutes – et laissez moi vous dire que c’est des scènes qui valent vraiment le coup. Que ce soit en terme de mise en scène, de construction, de sound design et d’enjeux… bah on a toujours une bonne raison de vouloir suivre de près le résultat de ces courses. Et ça tombe bien: les courses sont vraiment passionnantes à suivre ! Certains vous diront que c’est normal vu que les courses de l’anime vont souvent se calquer au classement prêt sur des « grandes courses » s’étant déroule dans la vie réelle mais au délà du déroulement, l’équipe de l’anime sait pas mal tirer son épingle du jeu pour faire durer le suspens et nous immerger, via l’image ET le son, dans ces sprints endiablés.
Si les courses sont réussies, c’est aussi le cas des scènes de vie quotidienne et d’entraînement, qui peuvent très nettement se targuer de trois grosses qualités.
La première c’est un affolant sens du détail. Les personnes derrière l’animé se sont dits qu’ils allaient devoir gérer un cast de filles-chevaux et ils ont décidés d’y aller jusqu’au bout. Ca commence dès le design: en effet, nos filles-chevaux ont des oreilles de chevaux sur le haut du crâne donc, très logiquement, elles ont pas d’oreilles humaines ! Ce qui implique, du coup, que quand elles passent des coups de téléphones… c’est avec du matériel adapté.
Là vous vous dites « ok c’est un détail idiot mais ça ne rend pas une série mille fois meilleure. »On est d’accord mais c’est un exemple dans un océan de petits détails à la con auxquels ils y ont pensés. Les fers à cheval sur les chaussures ? On y est. C’est quoi déjà l’aliment « préféré » des chevaux ? La carotte ? Ok on en met plein, partout.
Et la série développe même très tôt ses propres runnings gags, qu’elle ne manquera jamais l’occasion de caser. Dans les courses, chaque dépassement sera l’occasion pour la fille-cheval perdante de caser un « oh nooon » qui sera toujours dit de la même façon par tous les personnages. Quand il s’agit de manger, Special Week aura toujours le triple de quantité par rapport aux autres personnages. Les personnages qui mangent beaucoup seront d’ailleurs toujours représentés avec des bidons tous mignons.
En gros, c’est pas LA qualité de la série mais ce soin apporté à l’univers, il est bénéfique, et nous aide à nous immerger, à nous y accrocher. Cet univers qu’on pourrait croire débile et léger… bah il a ses codes, son fonctionnement et il est travaillé. Vraiment. Et ça c’est un plus indéniable.
Surtout quand, derrière, on a une seconde grande qualité qui est que c’est une série remarquablement positive.
Uma Musume c’est vraiment, pour utiliser une phrase très cliché, un concentré de bonne humeur. Y’a pas de méchants dans la série ! Y’a pas de personnes mal intentionnées ! Toutes les filles-chevaux elles se kiffent, les fans sont adorables, les entraîneurs efficaces. Y’a pas de souffrance dans l’entraînement, et le but du jeu c’est que, à la fin, tout le monde accède à son rêve et deviennent les meilleurs. Les seuls moments où les personnages sont en colère c’est contre eux même quand ils ont perdus.
Alors, ok, pour certains ce que je viens de dire c’est pas une qualité. Et je peux comprendre. Mais la bonne nouvelle c’est que ça n’empêche pas les courses d’être intenses et remplies d’enjeux. En gros oui, avant et après les courses tout le monde est porte, mais pendant y’a que la victoire qui compte. L’ambiance est fun et légère mais reste compétitive. C’est un petit peu comme dans Haikyuu, si vous voyez ce que je veux dire. Sauf que le peu d’agressivité ou de méchanceté que pouvait y’avoir dans ce manga de volleyball ou tout le monde est pipou… bah elle n’est même pas dans Uma Musume.
Et au délà des nombreuses scènes comiques et de bonne humeur, y’a aussi tout un sous-texte sur la famille recomposée, avec toute la petite histoire autour de Special Week et de ses deux mamans, qui amène pas mal de bonnes émotions (voire même une petite larme) à la toute fin de la série.
Cette positivité, elle ne serait de toute manière rien sans la troisième grosse qualité, le dynamisme de la série. C’est une série où ça bouge pas mal ! Mais à un bon rythme: c’est jamais hystérique, jamais énervé. La longueur de la série est également un atout: avec douze épisodes, on va directement à l’essentiel et le concept n’a jamais vraiment le temps de nous lasser. C’est maîtrisé.
Maintenant, ces douze épisodes ça amène aussi un défaut de la série, qui est lié à une des qualités: les personnages sont assez funs mais, du coup, en douze épisodes et avec un arc scénaristique surtout centré sur la montée en puissance de Special Week et sa relation avec Silence Suzuka… bah beaucoup de filles-chevaux ne sont pas utilisées à leur plein potentiel. Certaines ne font même que de la figuration ! Ainsi, Teio Tokai est signalée comme « personnage principal » mais, honnêtement, est complètement absente de la seconde moitié de la série. A son image, des personnages entiers sont ainsi introduits sans jamais dépasser la vingtaine de lignes. Alors, parfois, certaines ont la chance d’être sous les projecteurs le temps d’un épisode (Wonder Grass, El Condor Pasa, Seiun Sky…) mais d’autres ont des caractères ou des destinées qui promettent tellement… sans jamais vraiment être utilisées. Meijiro McQueen, par exemple.
C’est dommage parce que du coup on se rend compte à cause de ça que Uma Musume reste un animé chargé de nous vendre un futur jeu mobile de collection de waifus: on nous introduit des personnages… pour qu’on se charge de les développer nous même… dans le jeu. C’est un peu frustrant.
C’est dommage parce que la série a pas mal de bons personnages ! Non seulement ils ont tous des excellents designs – avec des costumes de course qui défoncent – mais en plus c’est des personnages qui sont remarquablement utilisés… quand ils sont utilisés. Les deux héroïnes, Special Week et Silence Suzuka, ont ainsi des vrais bons développements et pas mal de scènes qui nous permettent de s’attacher à elles. Dans les personnages secondaires, faut aussi citer Gold Ship, qu’on ne voit JAMAIS courir… mais qui vole chaque scène à chaque fois qu’elle apparaît. C’est un excellent comic relief, dont l’extravagance et l’absurdité est toujours bienvenue.
Bref, je suis mitigé du coup. 24 épisodes auraient été vraiment nécessaires pour développer de manière efficace tout ce joli casting mais en contrepartie, je ne sais pas si la structure de la série aurait tenue sans nous lasser ? Bon.
Dernier point à évoquer: j’avais signalé plus tôt que les séries de sport féminin, quand ça s’adresse à des mecs, c’est souvent la fête au fanserv. Dans Uma Musume… y’en a absolument pas. Les héroïnes sont jamais sexualisées, l’érotisme aux abonnés absents. Si c’était une de vos craintes – « ça vise une niche de gros otakus, ça va être sexuellement malsain » -, partez rassurés. A la place vous aurez juste des héroïnes avec des costumes cools.
(Par contre, oui, les doujins salaces ça commence déjà à tomber en masse.)
Donc voilà, je parlais plus tôt des animés qui parlaient de sport féminin et vous avez remarqué à quel point c’est concrètement la dèche sur ce sujet. Donc je peux l’annoncer: Uma Musume est sans nul doute un des meilleurs animes récents parlant de sport féminin.
Mais, vous l’aurez aussi compris…
C’est une victoire un peu par défaut.
Et ça reste un animé de sport… relativement imaginaire. C’est quand même terrible que à bien y penser les trois meilleurs séries récentes de sport féminin reposent sur des sports… qui n’existent pas (salut Keijo, salut Girls und Panzer.) Comme si c’était inimaginable que des filles fassent du vrai sport.
Bref, Hanebado, on compte sur toi. Le manga est bon, l’animé a qu’à sublimer ça grâce au ♪ pouvoir de l’animation ♫.
Et pour conclure, j’aimerais vraiment faire des big up à… Cygames. Depuis qu’ils se sont lancés dans les animes avec Granblue Fantasy, ils ont plusieurs fois signalés leur attention de produire des animés de manière saine. Ils avaient laissés pas mal de temps à A-1 Pictures pour l’animé Granblue, et ils ont laissés à Uma Musume une fenêtre de production toute aussi large. Si la série est aussi réussie, si techniquement elle est aussi bien travaillée et si niveau détail tout est aussi bien pensé, c’est aussi parce que PA Works semble avoir disposé de suffisamment de temps pour travailler comme il faut sur la série. Au point où le réalisateur, Kei Oikawa, a pu aller travailler sur Hinamatsuri sans problèmes.
Donc voilà, Uma Musume est la preuve qu’un animé produit dans de bonnes conditions est positif pour tous, et que tout le monde y est gagnant.
Dommage, du coup, qu’il ne soit pas sorti légalement en France mais, bon, eh, nos chevaux on les préfère en lasagnes, pas en anime.
2 commentaires
Diswan
Tu as oublié de cité Shakunetsu no Takkyû Musume qui est un anime sur le ping pong donc un vrai sport et de plus récent 2016.
Zali
Ok, je suis sold. Super article.
Petite précision : Jeanne et Serge, c’est les années 80, pas 70, et a été produit dans un contexte de très grosse promotion du sport, entres autre féminin, au Japon dans un contexte ou les J.O de Séoul en 88 étaient très, très attendus.
D’ailleurs, la (médiocre) suite d’Attacker Yu a été produite dans le même contexte, peu avant les JO de 2008 en Chine.