Yurucamp – Relax (Take it Easy)
Ok, commençons par un constat rapide clair et précis: Yurucamp est sorti il y’a presque deux ans, début de diffusion en janvier 2018, et alors que la décennie s’achève il reste qu’il s’agit d’un des animés dit « tranche-de-vie » qui a le mieux marqué cette période. Au point que taleur, j’étais en pause déjeuner, je matais Machikado Mazoku, et j’étais en train de me dire « c’est vrai que mine de rien c’était vraiment une réussite, Yurucamp. » Et c’était même une pensée négative sur Machikado Mazoku, qui est vraiment très fun et adorable, mais juste que ça me faisait y repenser.
Donc, voilà, presque deux ans après la saison 1 et alors que la saison 2 et que HeyaCamp débarquent l’an prochain, essayons de profiter du recul qu’on a acquis pour essayer de comprendre ce qui faisait que Yurucamp était une réussite de son genre, et l’une des meilleures portes d’entrée à ce genre toujours clivant et casse-gueule qu’est le cute girls doing cute things.
Mais avant ça, présentation du sujet.
Yurucamp (Au Grand Air) est à la base un manga écrit et dessiné par Afro depuis mars 2015, ça raconte l’histoire de cinq jeunes lycéennes qui ont comme passion le camping d’hiver et c’est publié dans le magazine Manga Time Kirara Forward. Et déjà juste avec cette info on va devoir faire dès maintenant une digression d’importance capitale afin de pouvoir placer Yurucamp dans son contexte. Car le Manga Time Kirara c’est une institution… nichée.
Le Manga Time Kirara c’est depuis 2002 non pas un mais carrément quatre magazines issus de la maison d’édition Houbunsha et focalisés sur ce genre très particulier où on retrouve des séries, souvent comiques, mettant en scène des jeunes lycéennes. On retrouve donc le magazine Manga Time Kirara, le Manga Time Kirara MAX, le Manga Time Kirara Carat ou bien le Manga Time Kirara Forward. Alors je ne saurais pas forcément très bien vous expliquer la différence entre chaque magazine mais dans tous les cas vous y trouverez votre dose d’héroïnes mignonnes qui font des choses drôles et mignonnes. La liste des séries publiées dans ces magazines est mine de rien élogieuse: Hidamari Sketch, New Game, Machikado Mazoku, Merry Nightmare, Hanayamata, Acchi Kocchi, Comic Girls, Kiniro Mosaic, Anima Yell, Is The Order The Rabbit… sans oublier évidemment deux « blockbusters » de ces magazines, en l’occurrence K-On et School-LIVE.
Toutes les séries que je viens de citer, elles sont classées au Japon dans le « seinen », donc en théorie le Manga Time Kirara il s’adresse surtout, au jugé, au mec qui a besoin d’une dose de trucs mignons et chalereux après une dure journée de travail. En Occident, par contre, presque toutes ses séries ont eu la même réception, avec un public de niche qui va pas mal s’en satisfaire alors que 90% du reste des spectateurs d’anime vont soit, au mieux, ignorer complétement l’existence de ce genre d’oeuvre soit, au pire, faire preuve d’un certain mépris voire d’une haine un peu disproportionnée pour ce genre. Je veux pas vous rappeler les débats houleux et franchement peu intelligents qu’on avait à l’époque de la saison 1 de K-On, c’était une sale période, mais de l’incompréhension aux insultes, ça pouvait escalader assez vite. Bref, pas de surprise à apprendre que la série Manga Time Kirara la plus populaire chez nous c’est School-LIVE, parce que c’est très clairement la série la plus… différente du catalogue MTK.
Ah, et notez que je parle en Occident uniquement des animes parce que les mangas, au moins en France, c’est le désert. K-On est sorti chez Kazé sur la vague de son adaptation animée pour derrière se prendre des chiffres de ventes ridicules, Hanayamata avait été ce genre de pari osé que Doki Doki semble regretter chaque jour de sa vie et Merry Nightmare a certes pas bénéficié du fait que Taifu était plus perçu comme un éditeur de hentai qu’autre chose mais je doute que ça aie eu un rôle central dans l’échec du manga. Trois essais, trois échecs, le public français du Manga Time Kirara se limite à une frange plus minoritaire qu’elle ne le croit, ça a pas donné pas envie aux éditeurs de retenter l’expérience, on avait appris la leçon et les fans francophones du MTK ont fait leur deuil, ok.
D’où la surprise, en 2018, de voir Nobi Nobi sortir Yurucamp en France.
Car du coup, Yurucamp est parfaitement dans l’ADN du Manga Time Kirara: on y retrouve un casting principal majoritairement féminin, tout est mignon, tout est coloré, tout est chalereux, tout est… et là on va lâcher un mot-clé… relax. Dans Yurucamp, et dans la majorité des séries Kirara, jamais de soucis pour nos héroïnes, jamais de grandes aventures, jamais de sacrifices épiques, jamais de tristesse, jamais d’érotisme, jamais de sang, jamais de grands questionnements. Les mondes Kirara c’est des mondes qui participent à essayer de construire un monde « idéal », où on sublime les petites choses du quotidien et où les choses effrayantes de notre société n’existent plus, le tout avec comme héroïnes des jeunes filles colorées, aux caractères simples, et qui vivent un fantasme qu’est celui d’une vie lycéenne désinvolte et parfaite, entourées d’amies et de petits moments.
Même quand des séries Kirara pourraient évoquer des sujets difficiles et balancer sur des situations sociales compliquées, tout est retourné pour que ça devienne plus léger, que ce soit les conditions de travail des héroïnes de New Game, qui se retrouvent à enfiler les heures supplémentaires en râlant mais aussi en en riant. Quand la famille de l’héroïne de Machikado Mazoku vit sous le seuil critique de pauvreté, ça permet des blagues sur le fait qu’à un moment l’héroïne passe de 1€ à 5€ d’argent de poche et peut s’acheter un coca avec fierté. Non, vraiment, les grands questionnements moraux, sociétaux et politiques, ils ne sont pas explicites dans les oeuvres du Manga Time Kirara, parce que là encore on retrouve cette mentalité souvent japonaise du divertissement total.
Car au final tu lis les œuvres du Kirara pour te changer les idées, pas pour revivre les soucis que tu côtoies dans ton quotidien. Je peux comprendre qu’on critique du coup les œuvres du Kirara pour ce qui peut sembler être de la vacuité, car c’est une observation vraie et qu’on peut difficilement contrecarrer ! Trouver un sens intellectuel dans ces œuvres semble être un défi compliqué, et dans un monde occidental qui apprécie intellectualiser ses visionnages (ce blog en est une preuve parmi des milliards sur l’Internet francophone), c’est donc logiquement mal vu de ne finalement rien dire sur le monde dans lequel on vit. Mais en contrepartie, c’est aussi des œuvres qui réussissent vraiment bien dans cet objectif de te changer les idées et de t’offrir une bulle qui, pendant vingt minutes par épisode, va te permettre de t’échapper. Et ça, au final, on peut s’amuser à mépriser ça autant qu’on veut mais personnellement c’est ce genre « d’abri » que je trouve de plus en plus salutaire au fur et à mesure que je grandis.
Mais donc, offrir une bulle durant laquelle on va pouvoir s’échapper, c’est véritablement ce que Yurucamp réussissait avec brio via son adaptation animée de l’an dernier.
Car comme toutes bonnes oeuvres du Kirara, Yurucamp repose majoritairement sur deux points: sa thématique et son casting. Sa thématique ? Le camping. Chez nous, les principales oeuvres dédiées à l’art du camping impliquent de voir Franck Dubosc en slip moule-bite mais, comme vous le savez, au Japon c’est différent. Si en France on peut prendre n’importe quel sujet et en faire une comédie, au Japon on peut prendre n’importe quel sujet et en faire soit un manga shonen nekketsu ultra intense soit un manga ultra didactique ou un perso super cool viendra t’expliquer les arcanes de son art.
Dans le cas de Yurucamp, on est dans le second cas, puisque voir les aventures de ces lycéennes est surtout pour l’auteur, lui-même plutôt fana de camping, un moyen de donner des conseils et de transmettre sa passion pour cet art millénaire qu’est celui de se coucher dehors. Et déjà, avec juste cet aspect « didactique », Yurucamp gagne clairement en interêt par rapport à d’autres œuvres du genre, un peu comme quand K-On saison 2 se mettait soudainement, pendant deux minutes, à nous expliquer comment entretenir facilement les cordes de sa guitare, ce que la saison 1 n’avait jamais pris une seule seconde à envisager. Y’a ce sentiment con ou, ok, tu sais que tu viens pour mater un divertissement avec des lycéennes mais que, en plus, tu vas apprendre des petits trucs sympas donc ça lui donne une fonction pratique.
Et alors le vrai bonus de Yurucamp c’est que sa thématique elle va être considérablement enrichie par son casting.
Je passe sur la présentation réelle des personnages parce que c’est presque du détail – y’a Rin qui est débrouillarde mais plutôt renfermée, Nadeshiko la tête en l’air pleine d’énergie et de bonne volonté, le duo de bonnes potes un peu troll que compose Aoi & Chiaki, et enfin Ena la bonne amie un peu excentrique – parce que en vrai ce qui va m’intéresser c’est moins ce que sont ces personnages que ce à quoi ils servent dans le récit. Afro introduit pas cinq personnages pour le plaisir de faire cinq filles moe, il va vraiment introduire cinq personnages qui vont amener, chacun, une vision radicalement différente de comment faire du camping. Et juste cette idée est suffisante pour rendre le manga imperméable à nombre de petits défauts du genre cute girls doing cute things !
Ainsi, reprenons les personnages, si vous le voulez bien. Rin elle est l’experte du casting, elle fait du camping depuis sa tendre enfance, c’est dans l’ADN de sa famille, et elle a un amour tout particulier pour le camping en solo, ou en toute petit comité. Mais comme elle est jeune et lycéenne, elle a les connaissances mais pas forcément une expérience totale, et malgré son grand stoïcisme, elle fera quelques bourdes de temps en temps. De l’autre côté on a Nadeshiko qui elle découvre le camping, littéralement. Elle a testée une fois par hasard, elle en est tombée gaga, du coup elle est en pleine phase maniaque de la personne qui se découvre une passion et veut tout faire au plus vite, genre comme moi après ma première Epitanime. Du coup elle a tout le temps besoin d’une assistance, elle va servir d’avatar au lecteur en posant toutes les questions les plus idiotes à sa place (« pourquoi faut pas mettre du feu directement sur l’herbe ??? ».) Bonus: on va la voir évoluer en même temps que nos connaissances.
Aoi & Chiaki, elles, c’est les deux inséparables. Elles kiffent le camping, sont loin d’être aussi sérieuses que Rin mais ont les mêmes connaissances du sujet qu’elle. On va juste dire que la différence c’est qu’elles ont une conception beaucoup plus à la cool du camping, avec une organisation beaucoup plus à l’arrache. Là ou Rin symbolise une forme de préparation « sérieuse », Aoi & Chiaki sont là du coup pour ceux qui veulent juste planter une tente sans se poser trop de questions. Enfin, Ena, c’est encore compliqué puisque elle c’est celle qui vient faire du camping pour profiter de ses amies, mais qui n’a pas forcément une passion ou un affect particulier pour le camping. Bref, un aspect un peu plus casual.
Donc du coup, voilà, juste avec ces cinq points de vues sur le camping, il y’a de quoi proposer une grande diversité d’événements. Certains épisodes vont ainsi se focaliser sur le camping en solo avec Rin, d’autres sur le camping en petit groupe voire en grand groupe, et quel que soit le sujet, il sera traité avec une profonde bienveillance.
Ainsi, l’erreur qu’aurait pu vraiment faire Yurucamp ça aurait été de balancer une morale du genre « Rin ok elle campe seule mais une fois qu’elle a découvert le plaisir de camper entre potes, elle se rend compte que la solitude c’est nul et que rien n’est mieux qu’en groupe » sauf que jamais la série fait ça ! La série passe énormément de temps à nous sublimer les voyages solos de Rin, Rin qui s’amuse autant en solo qu’en groupe, car on peut kiffer les deux, et les deux moyens de camper ne s’affrontent pas, ils se complètent. Et c’est ce qu’Afro veut dire via Yurucamp: que le camping y’a des règles à respecter pour votre sécurité et pour respecter les autres, mais que au delà de ça, y’a énormément de moyens différents de l’apprécier, et qu’aucun n’est meilleur qu’un autre.
Rajoutez du coup à cette variété de situations une variété de décors et tout le monde est content. Après tout le Japon c’est le pays ou tu as tous les panoramas possible dans le moindre kilomètre carré et Yurucamp va exploiter ça au maximum: de la montagne, de la forêt, de la plaine, de la vallée, des lacs, des rivières, des grandes villes, des petites villes… J’aimerais vous dire « de la plage » mais je sais plus si le chapitre de la plage était dans l’anime ou juste dans l’édition française du manga. Donc oubliez ce spoiler si jamais c’en est. Parce que le principal, et c’est ce que je trouve magique, c’est que Yurucamp sublime un décor qui est pas forcément attirant, c’est à dire les paysages hivernaux. Et ça va même encore plus loin: Yurucamp sublime cette période difficile qu’est le passage à l’hiver.
Dans la popculture, l’hiver c’est une saison mal-aimée, peut-être parce que comme le français moyen, la popculture considère que « ouinouin y’a plus de lumière ouinouin fait froid ouinouin un peu de soleil c’est pas mal. » Ok je peux comprendre que pour nos ancêtres l’hiver c’était quatre mois à se geler devant une cheminée en espérant que les réserves qui sont censées nous aider à tenir jusqu’au printemps seront pas bouffées par des rongeurs et que peut-être qu’on a gardé ces infos dans notre ADN mais Yurucamp est une des seules oeuvres que je connaisse qui dit « c’est l’hiver ? Pourquoi ne pas sortir ?? » En Occident, des œuvres qui te proposent de sortir en hiver c’est 95% du temps pour te parler de ski, un truc inaccessible pour tous ceux qui ont un salaire basique.
Alors du coup, on a ces héroïnes qui sont là à affronter le froid avec plein de petites méthodes, à commencer par ces bonnes grosses doudounes et ces milliards d’écharpes & châles qui assurent, direct, une identité visuelle marquée au design des personnages. Assemblage de couleurs et de tissus, qui continuent à rendre agréable à l’oeil ce qui est, en vrai, pas si agréable que ça à porter. Qui aime porter quatre niveaux de vêtements, une écharpe et un bonnet ? Mystère.
En règle générale, Yurucamp réussit terriblement à donner l’impression que des trucs ultra inconfortables sont en fait d’un confort ultime. Rin qui lit ses bouquins sur sa ptite chaise sur le bord d’un lac, c’est superbe sur le papier, mais en vrai t’as les mains gelées au bout de vingt minutes et t’as le vent qui vient foutre en l’air tes pages tout le long de ta lecture. Dormir dans un sac de couchage à même la terre n’est pas une expérience très satisfaisante mais dans l’anime ça semble offrir aux héroïnes un sommeil apaisé comme jamais. Mais c’est aussi ça qui fait le charme de cette série: donner le sentiment que des choses désagréables sont en réalité confortables mais aussi donner le sentiment que des choses pénibles à faire sont en réalité facile. Suffit juste de voir la vie du bon côté !
D’ailleurs, si la série animée offre généralement des bons moments à ses héroïnes, elle ne masque pas non plus forcément les petits frustrations du camping: le prix parfois onéreux des équipements de base, les arrivées en retard à des abris qui peuvent avoir des conséquences fâcheuses et, dans un chapitre qui est pour l’instant inédit au manga, le souci que tu peux avoir si tu pars camper en hiver sans checker les températures nocturnes. Donc ok, c’est bienveillant et ça rend très attirant des choses qui ne sont pas forcément aussi plaisants en vérité, mais ça ne masque pas pour autant les frustrations et les dangers du camping, tout en gardant un ton léger pour ne pas apitoyer ou effrayer son lecteur. L’équilibre est juste.
Enfin, on évoquait les décors un peu plus tôt mais une des véritables clés du succès de Yurucamp, et pourquoi ça fonctionne aussi bien à poser son ambiance durant l’ensemble de sa première saison, c’est sa bande originale. Très douce, très simple, avec des sonorités qui rentrent facilement en tête et étudiés pour accompagner et magnifier n’importe quel plan. Ces longs plans sur des décors nocturnes ne seraient clairement pas les mêmes sans la petite guitare douce de Akiyuki Tateyama. Les génériques ne sont pas en reste et sont là aussi finement étudiés: on démarre un épisode avec cet hommage aux Jackson 5 qui te met plein d’énergie et de bonne humeur, pour vingt minutes plus tard clôturer sur une jolie chanson, proche d’une de ces berceuses maternelles qui, avec sa petite guitare et sa voix douce, part vous emmener dans les cîmes de la sérénité.
Sur ce, clôturons et récapitulons, pourquoi Yurucamp fonctionnait si bien et a su autant marquer les esprits ?
- Le concept était solide, et permettait d’allier la volonté d’offrir à des adultes fatigués une série avec des héroïnes mignonnes qui font des trucs mignons MAIS aussi d’apprendre des trucs sur l’art du camping
- Le concept était original et bienveillant, avec la découverte du camping (original) en hiver (ORIGINAL) sous plusieurs facettes
- Le rythme était maîtrisé et il n’y avait aucune lassitude, dû au fait que chaque héroïne représentait un point de vue différent sur le camping et que la série alternait ces différents points de vue, faisant que chaque épisode / chaque arc amenait une vision qui n’était pas semblable au précédent
- L’absence totale d’agressivité sonore, les héroïnes ne hurlent jamais de manière hystérique, l’OST est douce, jamais nos oreilles ne sont soumises à rude épreuve ou sont « réveillées. »
- La réussite des génériques qui savent clairement nous mettre dans le bon état d’esprit: enjoué en démarrant un épisode, apaisé en le terminant.
- La série magnifiait une réalité souvent malaimée, en magnifiant les paysages naturels dans une saison – l’hiver – souvent détestée et en sachant donner l’impression que le camping est quelque chose de confortable 24/24.
- Les décors et les chara-design sont charmants, tout est joli à regarder et l’animation vient même sublimer quelques petites expressions amusantes des personnages. Pas de sakugas de folie mais l’ambition de Yurucamp n’est pas de se la péter, juste de transmettre une ambiance visuelle maîtrisée.
- Y’a des chiens, et ils sont trop mignons. Tous comme les pommes de pins qui parlent. Non, vraiment, tout est adorable. Mais surtout les ptits doggos. Ohlala qu’ils sont trognons avec leurs ptites bouilles de poil. C’est qui le meilleur ? C’est qui le meilleur ? Ohlala oui c’est Saucisse le meilleur holalalala groulouloulou awww il se met sur le dos pour qu’on lui fasse des gratouilles ٩(。•́‿•̀。)۶ .
A tout ça, je rajouterais une autre bonne idée: diffuser Yurucamp… en hiver. Il fait froid dehors, tu rentres chez toi après avoir affronté un vent glacial et là qu’est-ce que tu as qui vient de tomber sur Crunchyroll ? Des filles avec des grosses écharpes et des doudounes qui avec leurs plaids et leurs patchs chauffants sont en train de méga kiffer leur race à admirer un lever de soleil sur leur chaise longue en plein mois de décembre. En se projetant dans la série on retrouvait la chaleur que l’extérieur ne nous offrait plus. Je suis étrangement certain que si j’avais maté Yurucamp en pleine canicule de juillet, et que j’aurais vu des filles avec 30kg d’écharpe faire des efforts physiques pendant que moi j’aurais essayé en parallèle de supporter les 36° du dehors, j’aurais moins été dans le trip.
Donc voilà, maintenant plus qu’à se préparer pour regarder la suite ! Les lecteurs francophones du manga savent donc peut-être déjà ce qu’il va se dérouler dans cette future seconde saison, on ne dira rien, mais on ne peut qu’être heureux de retrouver notre team de joyeuses campeuses et on va espérer que cette seconde saison (je parle bien de la seconde, pas de Heyacamp qui sera un court) bénéficiera d’autant de soin que la première, histoire de prouver que la réussite c’est le fruit de talent, d’efforts, de bonnes idées… et que la chance n’a rien à voir dans l’histoire.
4 commentaires
JY
Sur Manga Time Kirara, il faudrait rajouter Manga Time Kirara Miracle (Sakura Trick, Urara Meirochou), sachant que contrairement aux 4 autres, Forward n’est pas un magasine de 4-koma. Après la différence … c’est subtil
Erebos
Très bon article sur une série que j’aime beaucoup. A l’occasion tu corrigeras le joli lapsus : « Rin elle est l’experte du casting, elle fait du casting depuis sa tendre enfance »
Aridow
J’avais jamais vraiment vu la série de ce point de vue, mais c’est vrai qu’elle m’a appris des trucs (je me souviendrai toujours de la bûche suédoise). J’aime beaucoup les MTK et Yuru Camp fait partie de mes titres préférés, sans doute pour toutes ces raisons. J’ai un peu peur que l’adaptation live ne parvienne pas à rendre compte de tous ces aspects. D’ailleurs, aux 4 MTK cités et à MTK Miracle, on peut aussi rajouter dans une moindre mesure MTK Magica (avec que des adaptations et spin-off de Madoka Magica).
Je savais que ce genre n’était pas très populaire chez nous, mais je ne savais pas qu’il y avait eu des « débats houleux » et des insultes lors de la diffusion de K-On, quelque part ça m’étonne.
En tout cas j’espère vraiment que ça va devenir plus populaire en France à l’avenir. Nobi Nobi a aussi publié « Un Coin de Ciel Bleu » en 2017, alors pourquoi pas continuer sur cette voie. Ça m’intéresserait aussi que School-Live sorte chez nous.
La société secrète du plaid
J’aime tellement cette série que j’étais prête à claquer des millions dans les nendoroids limitées shimarin et nadeshiko… si j’étais tombée sur les précommandes avant qu’elles soient finies [orchestre dramatique]
Je regarde avec ma copine pendant la semaine de noël-nouvel an en mangeant des raclettes et j’ai presque les larmes aux yeux tellement ça m’apaise. J’ai pris les mangas mais j’ai pas encore lu car j’attends d’être dans LE MOOD !!
Et je pense qu’il faut que je mentionne que tout de suite après j’ai acheté une tente et en juin jme suis cassée dans un camping de ma ville 3jours c’était super (mais je recommande de faire qu’une nuit comme elles, car ça devient quand même monotone si tu t’éternises j’ai trouvé)
10/10 Un cadeau pour l’humanité.