Love Live! Nijigasaki – Show me Love
J’espère que vous allez bien en cette fin d’année 2020 mes cocos parce que moi c’est la merdasse complète. Le rythme de sommeil n’a plus aucun sens, une brune bizarre a envahi mon cerveau, mon ventre fait des bruits chelous qui semblent correspondre à une langue extraterrestre et, bon, le contexte sanitaire fait que je me sens relativement seul et isolé mais heureusement je suis un otaku et pour le dernier problème que je viens d’exposer j’ai une solution simple, efficace, directe: les personnages d’animé.
Et comme sur ce point je suis bien entouré, je vais donc profiter de ce dernier jour de l’année pour vous parler de Love Live. Parce que Love Live Nijigasaki vient de terminer sa diffusion et, à la surprise de pas mal de monde, c’était vraiment très chouette. Du coup j’ai envie d’en taper quelques mots afin, aussi, de remplir cette tradition absurde du blog qui consiste à sortir un article le 31 décembre de chaque année.
Déjà, commençons par re-présenter un peu Love Live. C’est pas la première fois qu’on évoque la franchise sur ce blog: j’étais tombé dans le mobage en 2014 (six ans déjà) ce qui m’a fait déjà écrire sur le sujet, que ce soit pour faire mon classement officiel des membres de µ’s, mes plus belles rencontres au sein du mobage ou bien une critique simple nette et sans bavures de la première saison de Love Live Sunshine. En somme, ça va, je suis ça depuis quelques temps maintenant et j’ai même des nendoroids Love Live chez moi donc vous parlez à un expert.
Plus généralement, Love Live reste donc une grande franchise transmédia menée par un triumvirat finement huilé: l’éditeur ASCII Media Words, le label musical Lantis et le studio Sunrise, auquel on peut rajouter le magnat des mobages Bushiroad. Ces sociétés ont donc fait une alliance avec un but simple: créer un groupe d’idols fictives, interprétées par des chanteuses-doubleuses qu’on veut mettre en avant, qui vont être mis en scène via des mangas, des romans, des dramas CD, des animés et des jeux, en somme une parfaite petite moissonneuse batteuse transmédia qui devrait à terme rendre la franchise populaire.
Et ça a marché ! Les débuts furent certes timides et les premiers clips Youtube n’eurent pas forcément un succès incroyable mais quelques premiers hits commencent à se faire remarquer (dont Snow Halation, qui deviendra plus tard source de nombreux remixs divers et variés) puis l’animé déboule, suivi un peu plus tard d’un jeu mobile, un duo fédérateur qui va faire de ce groupe conçu de toute pièce, µ’s, un succès de plus en plus inarrêtable. Les goodies pleuvent, les CD également, la thune commence à être imprimée, on se met bien et faut battre le fer quand il est chaud puisque alors que µ’s entame sa dernière année active avant fin des contrats, le conglomérat Love Live annonce une seconde génération, avec un nouveau groupe: Aqours. 9 nouvelles héroïnes, 9 nouvelles artistes, et toujours des histoires d’école à sauver. Ah, car je l’ai pas encore mentionné mais tout l’univers de Love Live tourne autour d’idols lycéennes. Au cas où c’était pas clair.
Cette seconde génération, qui donnera lieu à l’animé Love Live Sunshine, marche tout aussi bien que la première, tout le monde est très content, les fans sont de plus en plus nombreux, les concerts dans des salles gigantesques se multiplient et nous voilà donc fin 2017 a voir apparaître, déjà, ce qui semblerait être une « troisième » génération. Le « Perfect Dream Project », avec neuf nouvelles héroïnes, comme d’habitude. On s’attend donc à voir cette génération bénéficier du même traitement: grosse mise en avant, concerts nombreux, animé à foison, intégration au sein du mobage School Idol Festival et caetera.
Sauf que… non.
Très rapidement, cette troisième « génération » ne semble finalement pas en être une. Parmi les neuf nouveaux personnages, trois sont d’ailleurs déjà connus depuis longtemps puisque choisi parmi les personnages « normaux » du mobage. Mais y’a également une volonté de casser quelques codes: aucun personnage n’est réellement le « leader » du groupe (contrairement à Honoka et Chika), ce qui s’explique entre autres parce que le projet avoue rapidement que le but du jeu va être surtout de mettre en avant des artistes solistes. En gros qu’on a un groupe de 9 idols mais que le focus sera sur les productions individuelles de chacunes et non sur les chansons « de groupe. » Alors certes on retrouve quand même une division en « petits groupes » – les sub-units – mais même là les règles sont un peu tordues puisqu’au lieu de diviser les neuf héroïnes en trois groupes de trois, ici on a un groupe de quatre, un groupe de trois et… un duo.
Rajoutez à cela l’absence totale de PDP au sein du mobage – aucune chanson du groupe ne passe y faire un tour, et les héroïnes n’ont pas le droit à de superbes SSR / UR / WhatevR à leur image – et on se rend très vite compte que cette « génération » est plus une sorte de spin-off, une membre lointaine de la famille Love Live, qui sert surtout semblerait-il à permettre d’expérimenter et de tenter des choses que tu ne peux plus te permettre de « tenter » avec Aqours – c’était deux/trois ans avant Cotton Candy Ei ei oh après tout.
Bref tout ça pour introduire les deux idées suivantes:
- Malgré mon attachement à la franchise Love Live j’étais plutôt indifférent à la génération Perfect Dream Project jusqu’à la sortie de l’animé.
- Plus généralement, on était nombreux à n’avoir aucune attente pour l’animé lié à PDP parce qu’on sentait tous à quel point c’était une génération un peu « sacrifiée », qui ne bénéficierait jamais de l’attention et des moyens des générations « officielles. »
Ce dernier point est d’ailleurs d’autant plus important que l’animé a été annoncé autour de 2018 mais n’a donné aucune nouvelle pendant tout 2019. Quand il en donnait c’était aussi pour signaler que ça n’allait pas être le studio « habituel » qui allait se charger de tout ça, continuant de pousser PDP – devenu entre temps Nijigaku – vers le coin de « l’étranger. » Et puis surtout début 2020 est annoncé la « vraie » troisième génération, Liella, et avec cette annonce celle qu’un animé dédié à cette génération arrivera dès 2021. Donc, en gros, jusqu’au bout, cet animé Nijigaku était juste voué à servir un peu de passe-plat, d’apéritif.
Donc bref, tout ça pour dire que le fait que Love Live Nijigasaki soit peut-être la meilleure série Love Live produite jusqu’à maintenant était vraiment inattendu.
Pourtant, Love Live Nijigasaki ne révolutionne pas la roue et ne réinvente pas l’eau chaude, c’est un animé mine de rien assez simple: il présente neuf héroïnes, dédie un épisode par héroïne et conclut ensuite la série sur un petit arc mettant en scène un grand projet collectif qui va tirer le meilleur des héroïnes présentées jusqu’ici. Les enjeux sont très limités: ici, l’école n’est pas à sauver et même le fait de gagner le fameux Love Live est très rapidement mis hors de l’équation dès l’épisode 3 quand les héroïnes affirment ne pas avoir le moindre intérêt à y participer. Non, les seuls enjeux scénaristiques qu’on va croiser c’est lié au développement de chaque personnage mais aussi à la relation entre chacune d’entre elles, le tout dans un dynamisme différent des séries Love Live précédentes à la fois car toutes les héroïnes sont vouées à devenir des chanteuses solistes mais aussi parce que y’a… un dixième personnage !
Nommée Yuu (en référence volontaire au fait qu’elle est you, c’est à dire toi), ce dixième personnage va par sa passion et son amour pour les idols refonder le club d’idols et donc donner aux neuf autres personnages une raison de s’exprimer, de retrouver la voie vers leur rêve. Ce personnage, qui n’est pas une idol ni une artiste, va très rapidement amener un rythme différent à la série et jouer un peu le rôle d’un Producer-san dans les séries Idolm@ster, encourageant les héroïnes et contribuant à régler les soucis qui vont se mettre sur la voie de chacune d’entre elles.
Et en plus, elle est cool.
Et les neuf héroïnes elles-mêmes, c’est plutôt du solide ! Comme toujours avec Love Live on a des chara-designs assez peu flamboyants mais sur lequel on soude des personnalités finement définies, qui vous permettront de trouver très rapidement votre favorite. On regrettera cependant un léger aspect « irrégulier » dans l’équilibrage des personnages puisque manifestement les trois héroïnes issues du mobage – Shizuko, Kanata et Emma – semblent clairement plus effacées que les six autres, n’ont pas forcément un caractère aussi marqué et n’apparaissent du coup qu’étrangement peu en dehors de leurs épisodes consacrés. Pire d’ailleurs dans le cas de Emma où son épisode semble être plus consacré à son amie Karin qu’a elle-même !
Par contre les six autres, on est sur du plutôt flamboyant. Littéralement, d’ailleurs, dans le cas du personnage de Setsuna Yuki, idol exigeante qui fait cohabiter sa persona d’idol avec sa persona de présidente du conseil des élèves, le tout en s’auréolant de mystères et en organisant des concerts faisant preuve d’autant de talent que de pyrotechnique. On a également la beauté fatale Karin, la joviale Ai, la timide mais très amoureuse Ayumu, bref on est pas mal, on s’amuse un peu et puis y’a Rina et Kasumi.
Rina c’est l’inexpressive. C’est son credo. Elle est un peu timide mais se sent surtout rejetée de part son incapacité à exprimer ses émotions, et a peur des malentendus que cela peut créer. Ce qui va l’amener passé un moment à créer le Rina-board, et exprimer ses émotions via un cahier. Au délà du fait que son épisode est l’un des plus jolis de la série, et parle joliment de cette aventure qu’est la communication avec les autres, la gimmick du Rina-board rend le personnage instantanément mémorable, et fonctionne à merveille pour les scènes les plus comiques.
Quant à Kasumi, ahlala. Présidente auto-proclamée du club, ouvertement fan d’elle-même, et prête à tout pour imposer son image de marque, sa persona est ultra exagérée mais le personnage dispose de quelques qualités dans sa manche, comme un vrai don d’observation de ses congénères. Elle semble à priori vaine et taquine mais est en réalité une présidente plus qu’efficace, idéale pour la cohésion de groupe et pour aider ses prochains. Puis, surtout, ouais, elle est fun. Souvent la victime des gags – il n’est pas rare qu’elle se mange des ballons dans la tronche -, ultra expressive et capable d’avoir un Gundam à sa gloire. C’est ma fave, on y touche pas.
D’un point de vue visuel et design, c’est là aussi une des forces insoupçonnées de la série. Histoire d’affirmer encore une fois son statut de spin-off on y trouve un design global qui se veut différent de ce qui avait été jusqu’alors crée pour les deux séries Love Live précédentes. Ici chara-design géré par Takumi Yokota (qui avait travaillé avant ça sur ce même poste à quelques adaptations comme Born to be on Air, Mitsuboshi Colors ou Warlords of Sigrdrifa) au lieu de Yûhei Murota, et ça donne déjà des personnages un peu moins « plastiques » et aux couleurs moins agressives. Des chara-design un peu plus simples qui permettent encore une fois à l’expressivité des personnages de se déchaîner et niveau animation c’est plutôt cool de constater que Nijigasaki est une série animée, qui bouge pas mal.
La maîtrise visuelle et design elle se sent en fait surtout dans les scènes de concert. Chaque épisode possède donc un concert, et chacun de ces concerts se donne pour objectif de mettre en avant l’univers visuel de sa chanteuse. Cela passe donc par un gros travail sur les décors, les costumes et l’ambiance, et rares sont les concerts décevants dans cet aspect. Le plus cool étant à mon avis le très beau Solitude Rain de Shizuko, par exemple.
Et puis plus largement, Love Live Nijigasaki est aussi une lettre d’amour… à Odaiba.
Odaiba, c’est un coin de Tokyo assez étrange. Grosse île artificielle construite au milieu de la baie de Tokyo, sa génèse est d’abord militaire, puisque l’île est censée abriter forteresses et canons chargés de protéger Tokyo d’attaques maritimes venant de la baie. Un objectif assez vain puisque très rapidement les seules menaces maritimes s’en vont et Tokyo se retrouve donc avec cette île artificielle vide, sur lequel se trouve trois batteries de canons construits vite fait, et à l’interêt stratégique plus limité que prévu. Certaines des îles artificielles sont détruites et coulées pour laisser place au trafic maritime, qui va devenir de plus en plus important quand en 1941 le port de Tokyo va ouvrir.
Pendant une grande partie de la seconde moitié du 20e siècle l’île est alors oubliée. Odaiba est juste là mais n’est que peu occupée, peu utilisée. Arrive alors les années 80 et avec elles une époque dorée pour le Japon. Les immeubles pleuvent à Tokyo, l’argent coule à flots et la capitale commence à devenir surchargée de gens à loger. L’idée est alors d’enfin exploiter ces terres situées au beau milieu de la baie et qui n’attendent que réceptionner immeubles, logements et bien plus encore.
Projet est alors lancé de faire de Odaiba la « Tokyo Teleport Town« , c’est à dire un quartier hyper moderne de Tokyo, chargé de montrer l’exemple en terme d’urbanisme contemporain, moderne et avant-gardiste. Le mythique Rainbow Bridge est alors fondé pour lier l’île au quartier de Shibaura, et l’île commence à être reliée au reste de Tokyo en terme de transports publics via une ligne de monorail automatique ultra-moderne nommée le Yurikamome.
Tout ça est donc bien beau sauf qu’on est au tournant entre les années 80 et 90 et si vous connaissez votre histoire moderne du Japon vous savez ce que ça veut dire: éclat de la bulle économique et démarrage de la décennie perdue. Les japonais connaissent la crime des subprimes quinze ans avant tout le monde, l’argent ne coule soudainement plus du tout à flot, et ce projet de quartier ultra-moderne n’attire plus beaucoup les investisseurs, tout comme il n’attire pas vraiment les gens prêts à y vivre ou à y habiter. Pendant cinq ans, le nouveau développement d’Odaiba semble se stopper net et le quartier risque, comme le quartier de Canary Wharf à Londres, de n’être plus qu’une zone de chantiers à l’abandon.
Heureusement, comme le quartier de Canary Wharf à Londres, la fin des années 90 sera plus positive et il sera décidé de faire d’Odaiba non pas un quartier résidentiel mais un quartier dédié aux divertissements. Les projets immobiliers se concluent – le Tokyo Big Sight fini d’être construit en 1995 et devient de fait le plus grand parc d’expositions de Tokyo – et le quartier trouve enfin sa voie, avec le développement de nombreux parcs, musées, lieux de promenade, lieux de villégiatures et centres commerciaux. Et c’est un succès.
Et donc, après Akihabara pour Love Live et Numazu pour Love Live Sunshine, Love Live Nijigasaki va aussi se donner pour objectif de mettre en avant le style très particulier de Odaiba.
Odaiba est un quartier que j’avais visité l’an dernier et j’avais trouvé l’île plutôt fascinante. Contrairement à beaucoup d’endroits de Tokyo, on y trouve beaucoup d’espaces vierges, comme si l’île était encore en plein développement. Je me souviens d’une marche assez étrange entre les deux principaux centres commerciaux de l’île – Palette Town et Diver City – où il n’y avait tout simplement…. rien. Que des trottoirs et des terrains vagues. Très loin du Tokyo ultra-urbanisé auquel je m’étais habitué. Et tout ce qui ressemble à un bâtiment est forcément un bâtiment à but touristique: hôtel, centre commercial, musée, restaurant… Et comme je m’y étais promené en semaine, il y’avait pas forcément grand monde sur l’île. Tu sens que c’est un endroit qui vit à 2000% le week-end !
Par exemple je m’étais retrouvé assez perdu dans Venus Town, qui est le centre commercial de Palette Town. Un centre commercial qui a la particularité d’avoir une esthétique « Italie de la Renaissance. » Je retrouvais donc des élements 100% européens mais ici dans un environnement touristique. C’était étrange mais grisant et, du coup, je vous avoue que quand j’ai retrouvé cette fontaine…
… dans l’anime….
… j’étais un peu comme….
Mais en même temps, au délà du côté fun de retrouver des endroits que tu as visité, j’apprécie le travail fait sur les décors. Tu sens que chaque plan est censé présenter Odaiba « à son avantage » sauf que contrairement à des endroits comme Akiba, c’est un quartier qui n’a pas encore une très large histoire et qui est composé de beaucoup d’acier, de béton, et de pas mal de zones larges et vides. L’accent va donc être mis sur la verdure, les grands espaces, les canaux mais aussi sur les endroits « connus » comme le Rainbow Bridge, le Gundam Unicorn ou le Tokyo Big Sight, ainsi que sur l’architecture moderne de certains quartiers.
Du coup j’ai passé un peu la moitié du visionnage à prendre des screenshots des décors.
Tout cela confère à Love Live Nijigasaki un aspect « urbain » qui met Odaiba à son avantage, et exploite à merveille les particularité de cette île en pleine expansion. L’équipe en charge des décors s’en est très bien tirée en tout cas, et ça donne envie de retourner y faire un tour dès cette histoire de pandémie un peu derrière nous (lol.)
Enfin, un dernier point que j’ai apprécié dans Love Live Nijigasaki est finalement le message que le projet et l’animé porte. En effet là où dans les projets précédents on avait des héroïnes qui mettaient leurs individualités en faveur d’un projet collectif, ici on a un projet collectif qui cherche à contribuer aux individualités de chacune. Le groupe Nijigaku n’existe ici que pour permettre à neufs talents d’échanger, de collaborer, de fleurir et de trouver leurs voies. Pas de rivalités (sauf pour le cœur de Yuu), pas d’effacement de la personnalité artistique de chaque héroïne, juste un grand fourre-tout de caractères très variés qui vont bénéficier de la collaboration et du talent de leurs camarades.
C’est un message assez simple, assez idéaliste, mais qui est plutôt chouette. Après il est vrai également qu’il nous paraît séduisant parce qu’il correspond mieux à des idéaux occidentaux liés au travail en groupe qu’a des idéaux orientaux – avec la fameuse règle du « collectif avant tout » chère à certains gros pays d’Asie de l’Est, Japon compris. En gros ici le collectif ne tord pas le cou à l’expression individuelle, et insiste même sur le fait que ce travail collectif ne peut que bénéficier aux individus, dans une grande synergie.
C’est sympa.
Voilà donc pour mon avis sur Love Live Nijigasaki ! Une bonne surprise, vous l’aurez compris, qui si il ne révolutionne pas le genre idols a le bon goût d’exécuter à la perfection un plan simple et bien huilé. En plus d’être jolie et de se reposer sur un casting solide, la série dispose également de l’humour typique de la franchise Love Live, souvent bien rythmé et timé. L’univers est toujours autant over the top avec son absence totale d’hommes à l’écran et son parc des expositions devenu lycée, et on y trouve toujours cette pointe yuri qui parlera aux férus et développe ici une romance presque inédite au sein de l’univers de la franchise – Ayumu et Yuu, on vous encourage de près.
Bref, le seul défaut réel de la série serait sa distribution française, puisque la série est absente de tous les simulcasteurs francophones pour être exclusive… à la chaîne J-One, coincée dans une programmation assez limitée. Cela ne fait guère de sens, donne l’impression d’être retourné dix ans en arrière et je me demande bien quelle est la réflexion derrière ce genre de deal financier mais dans une saison où même Wakanim a du décaler certaines de ses sorties parce que trop de licences mais pas assez de traducteurs, plus rien ne m’étonne.
Merci de votre lecture sur cet article qui n’a pas été simple à sortir ! Très dur mois de décembre pour moi d’un point de vue moral et santé, les mots ont du mal à sortir, l’inspiration a du mal à venir, et une brune occupe ma cervelle depuis quelques semaines. On espère que ça va s’améliorer avec le temps qui passe mais je ne pars pas vraiment optimiste vu le début 2021 qui nous attends. Malgré tout, je ne peux que vous souhaiter le meilleur pour l’année qui arrive, et vous souhaite courage dans les épreuves qu’il nous reste à traverser ensemble. Puisse le sort vous être favorable et que Kasumin reste la best girl.
2 commentaires
Belzedar
Je partage totalement ton avis sur cette série, la meilleure de l’Univers Love Live même si au demeurant difficilement comparable aux deux autres.
Et même surprise que toi pour l’absence de réel simulcast (je me souviens encore d’avoir « harcelé » sur Twitter les CM de Wakanim et Crunchy peu avant la diffusion pour avoir des infos).
Reste plus qu’à espérer une seconde saison mais je n’ai guère d’espoir malheureusement…
(Rina est la best girl!)
Alyssa Mazet
Je suis totalement d’accord avec Rina et La BEST GIRL !! C mon perso pref dans tout les love live sinon love live nijigasaki et le meilleur love live moi personnellement je l’ai adoré et en espérant que vous continuez comme ça
Merci à tous 😘❤❤❤