Cinéma et statistiques: une observation chiffrée du cinéma japonais d’animation dans les salles françaises
Salut tout le monde, moi c’est Amo, j’aime bien faire des stats, des graphiques et mettre des chiffres dans des tableurs Excel afin d’obtenir des pourcentages et des classements factuels. Mais comme je suis de formation littéraire, j’ai jamais pensé à en faire mon métier du coup je fais juste ça en dilettante sur mon blog. Bienvenue.
Aujourd’hui je vais profiter de la sortie de Silent Voice dans les salles pour faire un peu le point sur les sorties de films d’animation japonais dans les salles. Et pour ça prendre un angle chiffré et statistique: faire un bilan des entrées, voir quels sont les films qui ont le mieux fonctionné et, comme juste prendre des chiffres bruts ne raconte pas toute l’histoire, essayer d’expliquer, avec d’autres chiffres, les différences qu’il peut y avoir.
Pour cela j’ai pris les chiffres de box office de 53 films sortis en France. Ca va de 1979 (le vénérable Goldorak le film, montage charcuté d’épisodes de la série pour surfer sur la vague) à 2018 (avec Silent Voice, Mary et Fireworks.) Il n’y a pas, dans cet article, tous les films sortis jusqu’ici, uniquement ceux dont j’ai pu récupérer des chiffres complets.
L’idée de cet article est donc de vous aider à comprendre à quelle échelle on est quand on parle de cinéma japonais d’animation, qu’est-ce qu’on peut considérer « de succès », qu’est-ce qu’on peut considérer « d’échec », et voir que le contexte, le genre du film, le nom du studio ou bien encore la société de distribution joue évidemment des rôles primordiaux, et qu’aucun film n’est véritablement égal.
J’ai choisi de séparer cet article en trois parties: d’abord on va parler des films Ghibli, ensuite des films issus de grosses licences et, enfin, des autres films, ceux qui n’appartiennent à aucune des deux autres catégories. Ce qui permet déjà d’avoir un découpage… à peu près égal:
En outre ce n’est pas un découpage si arbitraire pour faire équilibré car, on va le voir, les Ghibli, les films à licence et « le reste » sont des films qui, tous, se comportent différemment sur le marché du film.
Enfin, avant d’y aller, juste un petit mot car il faut rendre à César ce qui est à César: tous les chiffres proviennent du site JP’S Box-Office.
Vous êtes prêts ?
Les films qu’on ne va hélas pas évoquer
Pas mal de films japonais d’animation ont eu, chez nous, une exploitation finalement assez mince. Si mince que parfois ils ne font même pas suffisamment d’entrée pour être comptabilisés. Ou alors la distribution est jugée si rachitique que personne ne compte. Ou alors il est sorti à une époque – années 90, début 2000 – où le comptage était moins suivi.
Ainsi, je n’ai pas trouvé de chiffres complets pour Akira ! La sortie en salles avait été à l’époque un phénomène mais la distribution était sans doute trop faible pour être remarquée.
De manière surprenante, aucun Satoshi Kon n’apparaît également sur les sites de statistiques. A ma connaissance, uniquement Perfect Blue et Paprika avaient eus une sortie cinéma mais il faut croire que celles-ci furent trop minces pour être comptabilisées.
Plus récemment, Patema et le monde inversé a eu une exploitation mais, encore une fois, assez mince.
Enfin, tous les films qui ne sont passés qu’en séance avant première ne sont évidemment pas comptés.
(Note: Je me rends compte, évidemment, 3 minutes après la publication de l’article, que j’ai oublié Metropolis. Je mettrais à jour quand je pourrais.)
Les Ghibli
Attention, surprise: Ghibli en France c’est une référence.
Comment l’expliquer ? Déjà parce que les films sont bons, ce qui aide pas mal à créer une excellente réputation. Mais les sorties de Mon Voisin Totoro ou de Porco Rosso dans les années 90 ne furent pas pour autant d’énormes succès (surtout Porco Rosso) (parce que Totoro ça va ça a bien marché) (mais Porco Rosso wow l’argent que Canal+ a perdu dessus, c’est ouf) (ils ont du stopper la cocaïne pendant deux jours pour rattraper l’argent paumé.)
Car en vérité, on peut voir que les Ghibli deviennent en France de véritables succès de box office à partir de Princesse Mononoke, c’est à dire à partir du moment où la distribution occidentale des titres de Ghibli devient gérée… par Disney/Buena Vista. Avec l’efficacité marketing qui va avec.
A partir de janvier 2000 et de Mononoke, tous les Ghibli vont donc pas mal se faire remarquer. Et être pas mal aidé, au début des années 2000, par un rythme de sortie très régulier ! Que ce soit avec les nouveaux films (Chihiro, Le Royaume des Chats, le Chateau Ambulant) ou les ressorties de vieux classiques inédits dans les cinémas français (Le Château dans le Ciel ou Kiki la Petite Sorcière, qui sortiront dans nos salles en 2003 et en 2004.)
A l’heure actuelle, il reste donc une toute petite poignée de films Ghibli non distribués dans les salles ! En effet, si on excepte le très particulier Je Peux Entendre l’Océan (qui est un téléfilm, initialement), il n’y a que Souvenirs Goutte à Goutte et l’extraordinaire Si Tu Tends l’Oreille qui ont échappés aux UGC, Gaumont et autres cinés de quartir.
La présentation faite, voilà le box office total des films Ghibli en France:
Oui j’ai mis Nausicäa dans le lot, je sais que ce n’est techniquement pas un Ghibli mais vous comprenez.
On peut remarquer plusieurs choses:
L’hégémonie totale de Hayao Miyazaki. Sur les 10 films du top 10, on lui en doit 8. Pour quelqu’un qui a réalisé 10 films au sein de Ghibli, c’est pas mal. Il aurait pu le faire si Porco Rosso n’avait pas été un bide en 1995 et si j’avais additionné les entrées de Mon Voisin Totoro avec les entrées de la ressortie de 2018.
A l’inverse, le peu de succès de Isao Takahata. En même temps ça s’explique par le mauvais timing: son film le plus populaire – Le Tombeau des Lucioles– est sorti en France dans les années 90, à une époque où le studio n’était pas aussi mis en avant, et où l’animation japonaise n’était pas aussi bien distribuée. Du coup entre la sortie assez discrète de Mon Voisin les Yamadas et celle du Conte de la Princesse Kaguya, il n’y a eu en 2006 que la ressortie de Pompoko, qui a fait un nombre d’entrées correct mais en deçà de toutes les autres ressorties Ghibli de l’époque.
Et, oui, Kaguya a peu marché en France. Le film a aussi très peu marché au Japon, vous me direz. Je pense que l’esthétisme très particulier, la durée longue du film, le fait qu’il s’adresse clairement pas aux enfants et sa sortie en plein mois de juillet a joué contre lui. Ca n’empêche pas le film d’être extraordinaire.
La très bonne performance de Arrietty. Qui s’explique pas mal, pour moi, par l’esthétisme très occidental qui, conjugué avec la bande originale de Cécile Corbel, a du pas mal inciter les familles à aller y assister. D’autant que c’est sorti à une période (fin janvier 2011) où y’avait peu de concurrence dans le domaine.
Le gros gadin de Souvenirs de Marnie. Je pensais pas en faisant le classement que de tous les Ghibli distribués par Disney ça allait être Marnie qui serait bon dernier. C’est vrai que j’avais trouvé la promo discrète à l’époque, mais pour ce qui était alors censé être « le tout dernier Ghibli », j’aurais cru plus de curieux.
Cela étant dit, maintenant qu’on a les chiffres bruts, on va regarder les démarrages des films. C’est à dire, grosso merdo, combien d’entrées les films ont eus en première semaine.
Je m’excuse: je n’ai pas trouvé les chiffres première semaine de Porco Rosso.
On peut voir des différences assez intéressantes dans le tableau. Ainsi Princesse Mononoke se trouve ici dans la moitié basse du graphique alors que, souvenez-vous, il se trouvait dans la moitié haute du nombre d’entrées totale. Ce qui peut vouloir dire que le film a pas mal fonctionné sur la longueur.
A l’inverse, on peut remarquer que Le Château Ambulant et Le Vent se Lève ont eus des démarrages très forts, mais qu’ils se sont assez vite essoufflés.
Mais les chiffres de la première semaine c’est des chiffres qui sont surtout intéressants car ils peuvent être additionnés à une donnée supplémentaire: le nombre de copies en circulation. En faisant ainsi une habile division, on obtient un chiffre primordial c’est à dire celui du nombre d’entrées par copies.
Pour bien comprendre ce graphique, un exemple simple: en gros, lors de la première semaine d’exploitation du Voyage de Chihiro, chaque copie du film (donc en gros chaque salle) a attiré cette semaine là, en moyenne, 1230 spectateurs.
C’est un chiffre important car il témoigne au mieux de « l’attractivité du film » et de sa « rentabilité immédiate. » Imaginez que vous êtes un gérant de cinéma: bah si vous savez que en passant Chihiro vous allez avoir au moins 1200 spectateurs pour ce film lors de la semaine, bah ça fait plaisir. Evidemment, ce que je dis là est très schématique et très caricatural: ça reste dans l’ensemble une moyenne (donc y’aura des cinémas qui seront très en dessous, d’autres à l’inverse très en dessus.)
Évidemment, le nombre d’entrées par copie reste quand même une donnée à prendre avec des pincettes. On pourrait se dire « si y’avait eu 10 fois plus de copies y’aurait eu 10 fois plus de spectateurs » sauf que ça marche pas comme ça: le fait que y’aie peu de copies crée aussi un effet « d’accumulation » ou ceux qui cherchent à voir le film à tout prix vont forcément se regrouper auprès de la même copie. Je sais pas si je suis bien clair.
Si on observe bien ce graphique on peut donc constater que, en première semaine, Chihiro et le Vent se Lève cartonnaient déjà très fort (Le Vent se Lève était 3e du box office de cette semaine là, rien que ça.) A l’inverse ça se déplaçait moins pour Pompoko, Marnie ou Mes Voisins les Yamadas.
Donc voilà les chiffres pour Ghibli. Passons maintenant aux films à licence.
Les films à licences
Par « films à licence », j’entends surtout les films issus de grandes séries « connues. » Je parle pas des simples adaptations de mangas ou quoi, juste vraiment de films souvent destinés aux fans.
Et là je vais vous poser le box office total pour cette partie et vous allez voir, y’a un film qui se distingue d’emblée:
Dites bonjour à Pokémon le film: Mewtwo Contre-Attaque et ses 2 224 432 entrées, un chiffre mirobolant qui en fait, aujourd’hui toujours, le film japonais le plus vu de l’histoire des salles françaises. Du coup, vous pouvez le voir, ça rend le graphique un peu déséquilibré, bien qu’on y trouve pas mal d’autres gros succès: Goldorak le Film a approché le million à la fin des années 70, Dragon Ball Z le film a fait son demi-million assez pépouze et y’a eu en début de cette décennie une assez grosse surprise avec Albator, Corsaire de l’Espace qui a su appeler la nostalgie de tous les quarantenaires de son secteur.
Mais on notera, également, que sorti du quatuor Goldorak / Dragon Ball / Albator / Pokémon, les autres licences qui s’essaient à la distribution en salles peinent à taper d’aussi gros scores. Alors il reste des bons scores – celui de Yokai Watch entre autres – mais le reste peut paraître décevant, surtout compte tenu des licences invoquées. Saint Seiya fait le tiers de Albator, Digimon fait 5% des scores du film Pokémon et One Piece ne s’impose pas autant au ciné que dans les librairies.
On notera aussi que les suites des films ne marchent évidemment pas autant que les premiers volets: Pokémon 2 perd deux tiers d’entrées par rapport au premier (et on ne parle pas du troisième volet), idem pour Dragon Ball Z.
Mais le plus important à noter est que le film à licence était particulièrement fort dans les années 90 et début années 2000 avant de complétement disparaître pendant une dizaine d’années et revenir autour de 2015.
Intéressons nous maintenant aux démarrages des films et à leur moyenne d’entrées par copies:
PS: Je n’ai pas les chiffres première semaine de Goldorak le film.
Notez que Albator et Pokémon le film font mieux que tous les films Ghibli en terme d’entrées par copie, ce qui est pas une performance très commune ! Et si je critiquais Saint Seiya la Légende du Sanctuaire tout à l’heure, il faut noter que le nombre d’entrées par copie est vraiment excellent.
On notera aussi que les films One Piece et Naruto font aussi des bonnes moyennes en terme d’entrées par copie, ce qui signifie surtout que si ces films ont été assez peu vus au total, c’est aussi parce qu’ils ont été assez peu distribués.
Les esprits curieux noteront que Dragon Ball Z le film a fait une première semaine à 46 000 entrées pour finir à 500 000 et c’est parce que Dragon Ball Z fut un film qui a énormément marché sur la longueur, avec au final seulement 9% des spectateurs qui sont allés le voir en première semaine. C’est là aussi suffisamment rare pour être signalé – à l’inverse, 77% des spectateurs de Yu Gi Oh sont venus lors de la première semaine et personne n’est arrivé après. Signe d’un mauvais bouche à oreille, ou peut-être d’une distribution qui ne visait absolument pas le long terme ?
Enfin on notera que dans tous les cas, Mazinger Z Infinity n’a vraiment pas marché: avec 91 entrées par copie, on est même dans la zone « si t’es en couple et que ton rêve c’est de mater un film avec ton partenaire dans une salle vide genre vous pouvez faire autre chose que mater le film sans que personne sache tu peux tenter une séance de ce film y’a peu de chance que ça soit très peuplé. »
Les Autres Films
Enfin, les autres films, ceux qui n’ont ni la chance d’avoir l’aura de Ghibli (et la distribution de Disney) ni celle d’avoir une licence forte pour les pousser.
Note: pour des raisons évidentes, je n’ai pas mis Silent Voice dans ce graphique puisqu’il est toujours en cours d’exploitation.
Donc vous pouvez déjà voir qu’on est à une échelle beaucoup moins haute que pour les Ghibli et les films à licence puisque le film qui tape le plus haut score c’est Mary et la Fleur de la Sorcière, avec 341 159 entrées. A titre de comparaison, Le Château Ambulant faisait 345 633 entrées… juste avec sa première semaine.
La mauvaise nouvelle, donc, c’est que ces films sont beaucoup moins vus que les autres. La bonne nouvelle, c’est que ça s’améliore de plus en plus ! Le top 5 est ainsi composé de 4 films sortis ces six dernières années, qui se prennent successivement la place de premier du classement: en 2012 les Enfants Loups prenait la tête avant d’être dépassé par le Garçon et la Bête qui lui même va être vaincu par Your Name, Your Name qui sera derrière battu par Mary et la Fleur de la Sorcière.
En vrai si on veut même être plus précis: les trois premiers du classement sont sortis dans les trois dernières années, et ça ça montre pas mal de signes positifs, à commencer par le fait que les distributeurs, les diffuseurs ET le public sont de moins en moins frileux à l’idée de distribuer/diffuser/voir du cinéma japonais qui ne soit pas du Ghibli. C’est bien aidé, également, par un cinéma d’animation japonais qui est de plus en plus dynamique sur la scène du cinéma mondial.
Passons maintenant au duo démarrages / moyenne d’entrée par copie
J’ai par contre ici inclus Silent Voice dans le compteur.
Le graphique lié à la moyenne du nombre d’entrées par salles en première semaine je le trouve super important car là il permet de se rendre compte que ce qui freine l’essor des films « non Ghibli non licence » c’est pas forcément le désamour du public: c’est surtout que, en général, y’a peu de copies.
Regardez le trio de tête qui tourne entre 748 et 860 entrées par copie: c’est mieux que deux tiers des Ghibli et y’a que deux films à licence qui font mieux. Exemple encore plus frappant: Miss Hokusai et ses 453 entrées par copie fait une moyenne simillaire à celle des Contes de Terremer (qui en faisait 442 par copie) mais au final y’aura eu que 71 636 entrées pour Hokusai contre 232 264 pour Terremer.
On peut voir aussi que Fireworks s’en sort mieux sur ce graphique que sur les autres et que dès La Traversée du Temps, Hosoda attirait son public.
Et puis, bon, surtout, faut constater ce démarrage de ouf pour Steamboy. Et constater que c’était aussi un faux départ, avec une grosse perte de spectateurs sur les semaines qui vont suivre.
Gros graphiques barbares
Maintenant on récapitule tout.
Déjà voilà le top 20 des films japonais d’animation, classés par le nombre d’entrées totales, en gros les 20 films les plus vus en salles:
Puis le reste du classement, à une échelle plus… euh… lisible:
Maintenant passons au plus intéressant,avec la moyenne du nombre d’entrées par copie sur l’ensemble des films qu’on a analysés aujourd’hui:
Regardez comme Albator domine, ce ptit malin.
Enfin, je vais termine avec un graphique que je trouve intéressant, c’est à dire la part de la première semaine dans le nombre d’entrées totales.
Par exemple, 8% des entrées totales de Mon Voisin Totoro ont été faites en première semaine, ce qui veut dire que le film s’est imposé sur la longueur. C’est le signe de pas mal de choses positives: que le film dispose d’une bouche à oreille positif, qu’il a trouvé sa place dans les circuits de cinéma de Province et d’arts & essais, que le public vient suffisamment pour qu’il soit maintenu dans les salles, que le distributeur le pousse, etc etc.
A l’inverse avoir une trop grosse part est signe d’une distribution chaotique ou d’un mauvais bouche à oreille: les gérants de salles sont pas satisfaits du rendement du film, le distributeur a lâché l’affaire, etc etc.
On note que c’est pas de films adressés aux enfants qui se trouvent dans la zone haute: en effet des films comme Arrietty, Totoro, Panda Petit Panda ou Les Enfants Loups sont voués à tourner dans pas mal de cinémas pour viser les publics jeunes. C’est des genres qui ont une longevité plus longue que la moyenne.
A l’inverse, les films à licences s’épuisent vite: les fans viennent en première semaine, le grand public débarque pas les semaines suivantes, hop, fini. C’est criant avec Yu Gi Oh, One Piece et Mazinger Z.
Et voilà !
Ces statistiques restent assez badines et l’analyse n’est pas non plus extraordinairement poussé mais j’espère que ça vous servira de base pour bien comprendre les enjeux « simples » du cinéma d’animation japonais en France.
Je suis un peu chagriné des graphiques que mon blog me force à mettre en miniature mais bon ptet qu’un jour faudra que je passe à autre chose que Excel.
Bref, peace and love à tous, moi JE SUIS EN VACANCES DEMAIN SOIR ALLEZ LA.
4 commentaires
Elsental (@Elsentalix)
Bigre, ça fait beaucoup de chiffres tout ça, je pense pas tout retenir. Cela a le mérite d’être intéressant, surtout pour les comparaisons de graphiques permettant de comprendre un peu mieux le succès ou non d’un film. Cela a du t’en prendre du temps à faire tout ça, tu dois vraiment BEAUCOUP aimé faire des statistiques
Ari
Si ça s’améliore de plus en plus, espérons que des films comme A Silent Vice et Maquia contribuent à encore monter le niveau !
Kefa
Excellent travail. Ça fait plaisir de voir un(e) confrère parler de ce sujet de façon aussi détaillée. Moi je m’intéresse au box office des adaptations de BD (japonaise, US et franco-belge )
Yattoz
C’est très intéressant, l’analyse est peut-être pas ultra poussée mais les tendances sont assez claires et les implications de la distribution, de la communication, du marketing et de la nature du public ciblé (notamment pour les films à licence) sont bien mis en valeur. Bel article à ressortir quand on discute du succès ou non d’un film en France: y’a énormément de facteurs, et en particulier la distribution joue beaucoup (y’a qu’à voir les graphes de nombres d’entrée par copie. Sacré Albator !)