Un an d’anime ~ 2014/2015
Siri ! Fais moi une définition du mot marronnier.
- Définition 1 : Variété de châtaignier cultivé, dont les fruits, comestibles, sont plus gros que les châtaignes (un seul par bogue)
- Définition 2 : (Par analogie) Nom courant donnée au marronnier d’Inde.
- Définition 3 : (Journalisme) Sujet qui revient de façon cyclique au fil des saisons.
Mais dis-moi Siri, l’article que nous allons lire n’appartiendrais t-il pas la troisième définition ? N’allons nous pas dès maintenant parti vers un article type, qui existe depuis huit ans sur ce blog ? N’est-ce pas l’heure…
… DU BILAN ANIME ANNUEL ???
Et oui, comme chaque fin novembre / début décembre, on est parti. Règle simple: je prends les douze mois de l’année écoulée et à chaque mois j’attribue un animé, que j’ai regardé et qui m’a marqué. Les animes cités ne se limitent pas aux nouveautés de l’année et peut être aussi bien des grands classiques cinématographiques que des séries à peine sorties.
On est parti et on commence par le mois de Décembre.
Décembre 2014
Les avant-premières du carrefour de l’animation, toujours très sympa. En l’occurrence j’étais bien content de voir ces Souvenirs de Marnie de Yonebayashi qui sera sans doute plus gardé en mémoire pour son statut de « dernier Ghibli » que pour ses qualités propres, ce qui est dommage parce que c’est un film que j’ai énormément apprécié de bout en bout. C’est un film qui techniquement et objectivement est bien en déça du Vent se Lève et du Conte de la Princesse Kaguya mais, en même temps, qui m’a fait ressentir pas mal de sentiment et où j’ai vu une bonne heure et demie passer à vitesse grand V. Et puis j’aime bien ces histoires d’amitié, ça me réchauffe le coeur.
Alors oui c’est un film finalement certes mineur dans la cinématographie de Ghibli mais cela n’en fait pas un mauvais film pour autant. Je vous le conseille donc, assez bêtement.
Les années précedentes, en Décembre: Fate/Stay Night (2006) ; Serial Experiments Lain (2007) ; Clannad (2008) ; Macross: Do You Remember the Love (2009) ; The World God Only Knows (2010) ; Boku Wa Tomodachi ga Sukunai (2011) ; The Idolm@ster (2012) ; Le Vent se Lève (2013)
Janvier 2015
Toujours ce crush un peu stupide sur l’univers très débile de Sword Art Online et je ne sais pas quand ça partira. Peut-être quand je deviendrais enfin un vrai adulte ? Ça paraît relou dit comme ça.
Enfin bref, SAO II ça a été compliqué à regarder pour une raison simple: l’arc Gun Gale Online est tellement bof, c’en est ennuyeux. Au sens propre. C’est à dire que dans la saison 1 j’avoue avoir bien kiffé la partie Alfheim Online que tout le monde déteste parce que même si c’était écrit à la pisse, c’était assez fun et ça faisait le taff que je lui demandais. Mais GGO dans SAO II c’est honteux: le début m’a beaucoup plus mais ça se prend les pieds dans le tapis tellement vite que quand on se retrouve face au combat final on est devenu comme le squelette dans la pub Zelda III. C’est chiant ET c’est pas bon, le pire combo possible.
Heureusement, la seconde partie de cette seconde saison rattrape les dégats et, avec l’arc Mother’s Rosario, offre à mon sens le meilleur de ce que peut proposer SAO, avec même une petite pointe d’émotion. Presque bien écrit, cet arc permet de quitter SAO II avec l’impression que c’était plutôt sympa alors que, bon, faut pas oublier que dix épisodes plus tôt on était à deux doigts de se pendre avec nos mains tellement c’était nul.
Donc maintenant j’attends une adaptation de SAO Progressive ou de Aliciziation parce que je suis comme ça, j’ai peur de rien, et i’m such a trash comme ils disent sur tumblr.
Les années précédentes, en Janvier: La Mélancolie d’Haruhi Suzumiya (2007) ; Full Metal Panic (2008) ; Maria Holic (2009) ; Darker Than Black Ryuusei no Gemini (2010) ; Slayers (2011) ; Ben-To (2012) ; Sakurasou no Pet na Kanojo (2013) ; Hyouka (2014)
Février 2015
Yuri Kuma Arashi
C’était ma hype de l’année et j’en sors un peu mitigé. Et je ne sais pas pourquoi. J’ai pleuré à la fin, c’est censé être bon signe. Les personnages et le design général est plutôt génial, c’est là aussi censé être bon signe. Il y’a plein de petits détails qui permettent de s’immerger dans l’univers et qui restent en tête, comme les graou graou, et c’est censé être un bon signe. Ikuhara continue de proposer des histoires totalement wtf et c’est là aussi censé être un bon signe. Et pourtant à aucun moment après avoir fini de le regarder je me suis dit « woh c’était une des meilleures série de l’année. » J’ai l’impression que c’était bizarrement négligeable.
Est-ce que je suis devenu blasé ? Est-ce que là je parle comme un aigri ému par rien parce qu’il est midi, que j’ai faim et que je suis un peu fatigué ? Je sais pas ! Je suis incapable de pointer exactement ce qui m’a déçu dans Yurikuma. Était-ce juste mes attentes qui étaient beaucoup trop hautes ? Allez savoir. Ou alors je n’ai peut-être pas été très satisfait par la conclusion, ce qui serait le plus probable tant un choix bien précis m’a un peu déçu et m’a semblé contredire tout le message de la série (pauvre Lulu.)
Bref, ça reste une expérience étrange et unique, et je reste très fan de tout le délire visuel et sonore autour de cette série mais j’ai étrangement pas mal de réserves à l’idée de vous conseiller de sauter dessus.
Les années précédentes, en Février: Death Note (2007) ; Baccano! (2008) ; Soul Eater (2009) ; Baka To Test (2010) ; Panty & Stocking with Garterbelt (2011) ; Ano Natsu de Matteru (2012) ; Otaku no Video (2013) ; Carnival Phantasm (2014)
Mars 2015
Kuroko no Basket
Étrangement maté peu d’animés en mars parce que j’ai préféré mater plein de séries à la con avec mon mois gratuit Netflix. Ca ne m’a pas empêché de squatter chez quelqu’un pour regarder, un peu pour le fun et par curiosité, la saison 3 de Kuroko no Basket via un habile marathon entre potes divisé en trois séances. Sachant que, fun fact: j’ai jamais vu ou lu ce qui précédait cette troisième saison animée.
Ca m’a pas empêché de bien aimer.
Y’a des trucs qui évidemment m’ont fait hallucinés d’amblée comme les passes de dingue que les mecs se font, à coup de trucs qui ressemblent dangereusement à des kamehameha, ou les supers pouvoirs totalement craqués de la Génération des Miracles mais ça reste assez fun, ça se laisse suivre, et les personnages sont pas désagréables à voir évoluer. C’est du shonen de sport plutôt bas du front, mais tant que je peux voir une carotte géante faire des tirs à trois points de n’importe où sur le terrain, ça me convient.
Mention spéciale au match final, totalement pété. Là pour le coup on a le droit à une vraie bonne fin bien épique qui en met plein la gueule. Et c’est cool.
Les années précédentes, en Mars: Black Lagoon (2007) ; Sayonara Zetsubou Sensei (2008) ; Cowboy Bebop (2009) ; Durarara! (2010) ; Puella Magi Madoka Magica (2011) ; Steins Gate (2012) ; Sasami-san@Ganbaranai (2013) ; Patema et le Monde Inversé (2014)
Avril 2015
Danmachi
Est-ce que c’est mal d’aller draguer dans un donjon ? Je sais pas mais si on excepte la FICELLE BLEUE et généralement le design plutôt joli de la série (merci suzupin) c’était pas super comme série.
En fait y’a tous les défauts du light novel de base: y’a un univers cool mais mal exploité, plein de personnages sympas mais qui servent généralement à rien, un héros sans personnalité qui se trouve avec des capacités de dingue juste parce que, un triangle amoureux pénible, des dialogues simplistes, une absence totale de conclusion puisque l’objectif c’est que tu partes acheter la suite chez ton libraire. C’est une formule maintes fois vues et revues et DanMachi n’innove pas une seule seconde.
Du coup c’est une série vite vue vite oubliée, qui divertit même pas si bien que ça. Encore une fois, elle peut remercier son chara-designer qui a eu cette idée géniale de ficelle bleue parce que sans ça, la série n’aurait pas crée tant de discussions autour d’elle ce printemps.
Les années précédentes, en Avril: El Cazador de la Bruja (2007) ; Code Geass R2 (2008) ; Clannad After Story (2009) ; Le film Mobile Suit Gundam I (2010) ; Hanasaku Iroha (2011) ; Fate/Zero 2nd (2012) ; Sword Art Online (2013) ; Puella Magi Madoka Magica: Rebellion (2014)
Mai 2015
Une fois que mon mois Netflix gratuit fut terminé, j’avais gardé l’habitude de regarder des séries sur ma télé via mes consoles gorgées d’app, donc pourquoi pas switcher à l’application Crunchyroll, après tout. Et parmi les nombreuses séries du catalogue, WIXOSS commençait à me faire un peu de l’oeil (surtout parce que je me passais les openings en boucle et que la série avait gagné le Prix Minorin 2014 de l’animé le plus sous-estimé.)
Du coup je me suis fait les deux saisons (Infected et Spread) en un petit mois et j’en garde un bon souvenir de ce mélange improbable entre Madoka Magica et Yu Gi Oh, avec un jeu de cartes dont néanmoins je ne comprends toujours pas les règles (c’est con vu que c’est censé le vendre à la base.) En tout cas, j’aime bien la manière dont la série développe ses personnages et dont il monte régulièrement ses enjeux, en plus de la bonne habitude de conclure chaque épisode par des cliffhangers très efficaces. J’aime un peu moins la mollesse de l’ensemble, quelques scènes vaguement ennuyeuses et une histoire qui parfois s’étale un peu trop, faisant perdre du rythme à l’ensemble.
Mais comme simple divertissement, WIXOSS fait le taff et en plus y’a Aki Lucky la psycho, donc ça peut valoir le coup.
Les années précédentes, en Mai: Code Geass (2007) ; Bamboo Blade (2008) ; K-On! (2009) ; Giant Killing (2010) ; Fruits Basket (2011) ; Rien (2012) ; To Aru Kagaku no Railgun S (2013) ; Yowamushi Pedal (2014)
Juin 2015
Hibike! Euphonium
La série de l’année et peut-être mon KyoAni préféré même devant la saison 2 de K-On pour laquelle je voue pourtant un culte.
Salut, adieu, pls nerf.
C’est le genre de série sur lequel il m’est en vrai difficile d’écrire dessus parce que j’ai pas l’impression de savoir trouver les mots capables de lui rendre honneur. Je pourrais parler des visuels superbes, de la mise en scène ultra travaillée, de ce style qui peut faire cohabiter des instruments décidés avec une précision ahurissante tout en ponctuant régulièrement le visage des héroïnes d’animations volontairement un peu débile? En somme je pourrais complimenter longtemps cette technique irréprochable mais ce n’est pas forcément mon milieu d’expertise et, au final, des très beaux animes vides, ça existe.
Mais Euphonium est justement loin d’être vide et creux. On y parle de la question importante du talent, de l’amélioration de soi. La musique y est traitée avec sérieux. On se questionne sur l’aspect « raisonnable » de se défoncer la santé pour un « hobby. » Ca offre aussi avec le personnage de Kumiko et Reina une des plus belles relations de l’animation japonaise, trouble, on l’on ne sait jamais très bien si c’est de l’amour ou une forte complémentarité.
Chaque épisode m’a enchanté et ma plus grosse déception de l’année c’est quand j’ai appris qu’il allait n’y avoir que 13 épisodes, au lieu des 26 que j’espérais. La saison 2 arrive vite donc tout va bien mais le manque, il est là.
Les années précédentes, en Juin: Bleach (2007) ; Persona Trinity Soul (2008) ; Ga-Rei Zero (2009) ; Genshiken 2 (2010) ; Ano Hi Mita Hana no Namae o Bokutachi wa Mada Shiranai (2011) ; Saint Seiya Omega (2012) ; Psycho-Pass (2013) ; Mekakucity Actors (2014)
Juillet 2015
C’est cool: ça se laisse suivre, le fanservice est très bien géré, le visuel est joli, le personnage de Megumi est génial, c’est globalement fun et sexy
C’est pas cool: la série se force trop à être méta et, surtout, le héros est un des plus sombres trous du cul que j’ai pu jamais voir dans un animé.
Je veux dire, bon. On a donc un otaku ultra passionné qui veut à tout prix faire un visual novel avec ses potes (amoureuses de lui) à la gloire d’une fille qu’il a rencontré un jour qu’il escaladait une colline. Bon jusque là ça va. Sauf que déjà le mec il a un souci énorme: il peut jamais s’arrêter de parler. Dès qu’il se passe un truc, il parle, il commente. Et le mec, il a souvent des opinions de merde ou bien arrêtées. Il veut que les filles correspondent à SES idéaux. Sinon il pète un câble. Il est pire qu’un gosse, il pourrit la vie de son entourage et, du coup, on est censé croire que toutes les filles tombent amoureuse de lui. Alors que putain le mec est clairement une parodie du neckbeard puceau frustré qui traîne sur reddit pour faire le chevalier blanc sans se rendre compte que sa vision sacrée du sexe féminin le rend autant misogyne que le premier macho connard venu.
Si seulement l’anime lui donnait souvent tort, mais hélas non même pas. Des épisodes entiers sont écrits avec pour but de le glorifier. Il s’engueule souvent mais il a toujours le dernier mot dans le processus créatif, même quand c’est explicitement de la merde.
Bref, un héros de light novel qui a enfin de la personnalité, c’est cool, mais si cette personnalité c’est d’être un gros bébé de 17 ans, je préfère mille fois retourner à Kirito et ses clones, hein.
Les années précédentes, en Juillet: Welcome to the NHK (2007) ; Hikaru No Go (2008) ; Umineko No Naku Koro Ni (2009) ; Angel Beats! (2010) ; Cencoroll (2011) ; Kokoro Connect (2012) ; Watamote (2013) ; Le Conte de la Princesse Kaguya (2014)
Août 2015
Les Ailes d’Honneamise
Il était projeté au Grand Rex, ce qui est une opportunité finalement plutôt intéressante pour découvrir dans la joie et la bonne humeur le premier long-métrage de la GAINAX. Bah au final c’était une bonne expérience, et je suis content de l’avoir vécu dans une salle noire assis dans un fauteuil confortable. Parce que si le film est intéressant, il est aussi un poil expérimental par moments et le rythme un peu lent peut jouer en sa défaveur.
En soit, c’est une de ses oeuvres qui sont plus importantes pour ce qu’elles représentent que pour ce qu’elles racontent. Ici c’est les débuts d’un studio de passionnés et ça se voit, avec un univers très large, très beau, richement documenté, bien présenté. Le monde des Ailes d’Honneamise, il est vivant et c’est une véritable réussite sur ce point. En outre, on sent les staffs qui kiffent dessiner des machines, des boulons, des engins, des engrenages, et qui se sont faits méga plaisir durant les deux heures qui composent ce film.
Maintenant c’est au niveau de la narration que ça pèche un peu: l’évolution du héros ne se fait pas toujours de manière fluide, le rythme est étrangement étiré, certaines scènes tombent un peu comme un cheveu sur le soupe (cet assassin qui sort de nulle part pour venir faire le shox dix petites minutes ??) Bref, on sent une oeuvre de débutants. Débutants très talentueux, mais qui apprennent sous nos yeux à raconter une histoire au cinéma.
Mais malgré ces imperfections narratives, voir les Ailes d’Honneamise n’est pas la plus mauvaise des idées que vous pouvez avoir. A défaut, allez y juste pour les visuels superbes, tout en tenant compte, évidemment, du fait que le film va tranquillement sur ses trente ans.
Les années précédentes, en Août: Gurren Lagann (2007) ; Macross Frontier (2008) ; Neon Genesis Evangelion (2009) ; Entre Elle & Lui / Karekano (2010) ; Strike Witches (2011) ; Jinrui wa Suitai Shimashita (2012) ; Free! (2013) ; Shinsekai Yori (2014)
Septembre 2015
Gatchaman Crowds INSIGHT
Cette seconde saison de Gatchaman Crowds, un de mes chouchous de 2013, m’a un peu fait peur au début parce que je vous avoue que même si le nouveau générique dépotait et que les nouveaux personnages étaient prometteurs, c’était parfois un peu… ennuyeux ? Cette histoire de APE qui rimait à rien ? Et qui avec un sous texte un peu bizarre qui donnait l’impression de voir Crowds nier la morale de sa première saison ?
Mais en même temps je me disais que c’était pas fait par erreur, et que ça allait payer. Je suis donc resté déterminé, bienvaillant et plein d’espérance et, ouf, je n’ai pas été trahi: la seconde partie d’Insight explique largement cette première partie et se révèle en outre à la fois plutôt palpitante à suivre mais en plus pas dénués de morales et de messages.
On a donc au final une saison qui va se concentrer sur des thématiques assez différentes: le manque de communication, les faiblesses de la démocratie, le fonctionnement de la pensée de masse & de l’opinion publique. C’est pas forcément des points de vues très originaux pour nous occidentaux qui sont ici exposés, mais venant d’oeuvre japonaise – dont la culture de masse est mondialement connue – on peut être agréablement surpris de voir ces thématiques être abordées.
Alors quand en plus on garde ce visuel que j’adore et que Taku Iwasaki signe encore une fois une OST à la hauteur de son talent, difficile pour moi de pas mettre Gatchaman Crowds Insight sur un piédestal.
Les années précédentes, en Septembre: Darker Than Black (2007) ; Higurashi No Naku Koro Ni (2008) ; Bakemonogatari (2009) ; K-On!! (2010) ; Mawaru Penguindrum (2011) ; Les Enfants Loups, Ame & Yuki (2012) ; Gatchaman Crowds (2013) ; Kill la Kill (2014)
Octobre 2015
Dennou Coil
J’avais commencé à le mater en 2008 mais j’avais pas pu le voir en entier parce que j’étais jeune, que j’avais niqué mon ratio MononokeBT et que de toute façon la team de fansub avait pas continué. Du coup ça faisait, quoi, sept ans que je me disais « faudrait que je finisse la série un jour. » Sans jamais le faire.
DU COUP J’AI DECIDÉ DE RÉGLER CA.
Je suis à mi-saison pour l’instant, ça avance doucement mais sûrement. Mais c’est bien l’histoire de réalité augmentée dont vous rêviez. Très bien écrit et plutôt bien mise en scène, le seul « défaut » de la série est potentiellement son rythme un peu trop lent mais, en même temps, c’est adéquat avec son univers et son ambiance donc c’en est pas vraiment un (je suis d’une putain de clarté aujourd’hui, je m’étonne moi-même.)
Non, en vrai mon paragraphe il est nul et c’est dommage parce que c’est vraiment une très bonne série dont on parle pas assez. C’est le meilleur animé à faire usage du virtuel et il le fait avec une telle justesse que c’en est ahurissant. C’est le genre d’animé qui t’introduit un univers super cool, dans lequel t’aimerais bien vivre en vrai mais qui en même temps aime bien te montrer les défauts en mode « ha bah faut les accepter hein. » Puis vu l’âge des protagonistes, on est fréquemment surpris des thèmes abordés.
Bref, n’hésitez pas à y jeter un oeil. Surtout si vous cherchez une oeuvre accessible et loin des clichés habituels de la japanime.
Les années précédentes, en Octobre: Ouran Host Club (2007) ; Excel Saga (2008) ; Gunbuster (2009) ; B Gata H Kei (2010) ; Fate/Zero (2011) ; Jojo’s Bizarre Adventure (2012) ; Monogatari Seconde Saison – Otorimonogatari (2013) ; Shigatsu wa Kimi no Uso (2014)
Novembre 2015
Macross Plus
Vous vous en foutez mais voilà mon avis sur les cars SNCF: le prix est pas dégueulasse, le confort à l’intérieur est pas dégueulasse mais woh putain qu’est-ce que c’est long. Sept heures pour faire Paris/Lyon, je suis à peu près certain que Napoléon l’a fait plus rapidement pendant les 100 Jours. Après vu que dedans y’a des prises électriques, bah j’avais prévu le coup, j’avais pris mon pc et je me suis maté plein d’animés. Pendant deux fois sept heures dans le même week-end.
Et donc à l’aller il y’avait Macross Plus. Je l’ai pris un peu en coup de tête genre « je me ferais bien un film cool des années 90 » avec comme option « faut que ça soit pas trop dégueu parce que si j’ai un voisin dans le car et qu’il regarde mon écran, je veux pas qu’il me juge. » J’ai pas eu de voisin donc j’aurais pu mater Boku wa Tomodachi ga Sukunai NEXT ou Yosuga no Sora. Triste.
Mais bref, Macross Plus on m’en avait dit pas mal de bien et c’est un des Macross les plus aimés. Et comme c’est un des animés du début de la carrière de Yoko Kanno, j’étais assez curieux. Du coup je l’ai maté via son film et non via les 4 OAV mais il paraît que ça change pas grand chose donc ça va.
Mon avis alors il est simple: c’était une jolie expérience. Le film dure presque deux heures mais ça passe plutôt vite et, comme pas mal de films de cette époque (Honneamise, Ghost in the Shell, par exemple), je remarque qu’il y’a pas mal de moments contemplatifs, ou l’histoire se met parfois en pause et nous laisse juste admirer de jolies situations avec de jolies musiques. Assez surpris aussi par « l’idol » de cet opus, Sharon Apple, qui est une vraie Vocaloid avant l’heure et offre des musiques assez étranges mais très bien faites.
Mais à part cela l’intrigue marche bien, le triangle amoureux de ce Macross est peut-être le plus intéressant de tous ceux que j’ai vu jusque alors et le film est plutôt joli.
Comme Honnéamise, difficile donc de vous le déconseiller, surtout si vous cherchez de la SF un peu planante.
Les années précédentes, en Novembre: Claymore (2007) ; Zoku Sayonara Zetsubou Sensei (2008) ; To Aru Kagaku No Railgun (2009) ; Redline (2010) ; Tiger & Bunny (2011) ; Joshiraku & Cinq Centimètres Par Seconde (2012) ; One Piece: le Baron Omatsuri et l’Ile aux Secrets (2013) ; Amagi Brilliant Park (2014)
LE RESTE
Ont aussi été vus cette année:
Amagi Brilliant Park: j’en ai parlé l’an dernier en cours de diffusion mais du coup je maintiens mes propos du bilan précédent: c’est drôle, c’est fun, ça passe bien et le dernier épisode est magnifique de débilité. J’ai kiffé.
Death Parade: Les premiers épisodes m’avaient grave emballées et, aujourd’hui, onze mois plus tard… j’ai toujours pas maté ce qu’il se passait après le huitième épisode. Et j’ai plus trop de souvenirs de la série. OOOOuuups.
Durarara x2: Le premier arc était pas emballant mais dès qu’on recommence à avoir des histoires à forts enjeux où soudainement tout le monde connaît tout le monde, on retrouve le Durarara qu’on aime et kiffe, celui qu’on aurait jamais voulu voir partir.
Lupin III: Hemingway Paper no Majo – Un film Lupin III assez fun… comme tous les films Lupin III en général. C’est pas aussi génial que Cagliostro mais ça fait eul’taf
PUNCH LINE: J’ai essayé une première fois, j’ai laché à l’épisode 3 mais on m’a dit « continue ça va devenir bien » alors ok après tout c’est l’auteur de 999 donc ça peut pas être totalement nul donc je m’y remets et bon faut pas déconner ça reste super nul. J’ai lâché à l’épisode 8. Par contre, j’aime beaucoup le visuel.
Plastic Memories: j’ai pas continué après le premier épisode parce que pas super intéressé. Et aussi parce que suivre une scène un peu émouvante par une scène de pipi c’est un peu déstabilisant.
Strange+: Une série courte assez débile. Très très débile, même. Moins bien que Teekyuu. Après, qu’est-ce qui est mieux que Teekyuu ?
My Teen Romantic Comedy SNAFU: Je progresse doucement dans la saison 1. 4 épisodes par an, je commence la saison 2 en 2017, juste à temps pour le début de la troisième guerre mondiale.
Digimon Adventure the Movie: le court-métrage de 20mn par Hosoda, celui où il kiffe grave le Boléro de Ravel. C’est assez planant mais très bizarre.
Kekkai Sensen – Blood Blockade Battlefront: là aussi j’avance doucement (un épisode par mois, souvent quand je me commande une pizza, histoire d’être dans l’ambiance) mais par contre ce rythme doux j’avoue qu’il est volontaire: j’aime beaucoup cette série et je veux juste pas la finir trop vite. Son déroulement très feuilletonesque peut dérouter, mais les personnages et l’univers sont tellement biens que c’est un petit coup de coeur
Free! Eternal Summer (Episode Special) – Oh mon dieu matez le il est vraiment super drôle. En plus y’a Gou qui mouille à un moment.
Shimoneta: Faudrait que je finisse la série mais je soupçonne que je commence à trouver la série dangereusement répétitive dès son cinquième ou sixième épisode. Mais bon, on gardera un souvenir amusé du love nectar et de l’absurdité totale de cette série qui, rappelons le, dédié un ending à « comment faire son propre Tenga. »
Charlotte: J’ai arrêté au moment ou la fille qui kiffait la sauce était devenue de la sauce. En vrai j’ai beaucoup aimé l’épisode 1 parce que ça laissait présager un duo de antihéros connards mais attachants, et au final non, ils sont gentils et aussi niais que les autres héros d’anime. Déception.
Space Dandy 2: Mater Space Dandy 2 sans avoir vu le premier parce que quelqu’un vient chez toi squatter le dernier jour de ton abo Netflix . Et en vrai c’était super sympa et, de toute façon, c’est pas comme si Space Dandy avait une intrigue. Des jolis délires visuels, plein de bonnes idées, c’est une série qui met pas mal de bonne humeur !
School-LIVE: Le manga est excellent, l’anime m’a pas mal plu sans plus. Mais y’a une bonne qualité d’adaptation donc je pense que c’est une affaire de goûts.
Heartcatch Precure: je dois avouer qu’après 12/13 épisodes de Monster of the Week, je sature un peu. Mais comme je sais que la fin de la série défonce je continue très fort (et je mate les combats en vitesse x2.)
Miss Hokusai: pas mal du tout. J’aime bien le coté compilation d’anecdotes, même si du coup cela va décevoir ce qui s’attendent à une histoire complète et bien narrée. L’héroïne est quand même bien badass et bien charismatique.
Overlord: Très fun mais, étrangement, la série quitte son super scénario de départ pour soudainement se transformer en histoire super classique d’aventuriers d’heroic fantasy alors que tout ce qu’on veut c’est voir un squelette charismatique dominer le monde ??
Gundam: Iron Blooded Orphans: Je lève mon drapeau à chaque épisode ( ͡° ͜ʖ ͡°) . C’est la première fois que j’accroche aussi bien et aussi vite à une série Gundam. J’aime bien ce coté brutal de l’univers. C’est bien fait. Ca pourrait être une de mes séries préférées de l’année, en tout cas je la suis chaque dimanche avec révérence.
Ghost in the Shell: je l’avais pas rematé depuis que je l’avais vu sur Arte fin 2004 ! Et, sans surprises, c’était très bien. J’aime toujours autant l’aspect contemplatif du film.
Digimon Tri: C’est mouuuuuuuuuu. C’est dommage parce que le design est pas mal et que l’intrigue a quelques idées intéressantes mais ça raconte en deux heures quelque chose qui pourrait prendre moitié moins de temps. Les bastons sont d’une lenteur incroyable et la technique suit pas. C’est con !
Little Witch Academia The Enchanted Parade: ça réchauffe le coeur de voir de telles oeuvres <3
Le Garçon et la Bête: c’est moins bien que les Enfants Loups, j’en suis du coup un peu déçu mais, eh, ça reste un bon film donc pas de panique et courrez le voir en janvier !
Et voilà pour cette année ! Rendez-vous dans 360 jours pour le bilan 2015/2016 qui aura, je l’espère, la saison 2 de Hibike! Euphonium.