Mangas & Animes

Love Live! Sunshine!! – House of the Shipping Sun

AVANT DE COMMENCER CET ARTICLE D’UNE IMPORTANCE ABSOLUE:

  • Mes hommages à la Brigade SOS Francophone, qui a décidé le week-end dernier de se dissoudre après 6 ans de bons et loyaux souvenirs. Félicitations à une association qui a quand même fait beaucoup pour fédérer une communauté et faire découvrir l’animation japonaise à un public le plus large possible. Si leur plus grand fait d’arme restera l’organisation de la venue de Noizi Ito à Epitanime 2010, il serait tristounet de les limiter à ça. Merci pour tout !
  • J’organise l’après-midi du dimanche 23 Octobre, avec le patronage de Radio Kawa, un grand blind-test anime au sein de l’Ecole Multimédia, à quelques pas des Halles. Si vous êtes intéressés pour y assister voire même peut-être y participer, l’entrée est gratuite, il suffit simplement de s’inscrire au préalable, ça sera enregistré en audio et vidéo, faisant le fruit d’un futur épisode hors série de Kaorin !
  • Sound! Euphonium 2 c’est la semaine prochaine, vous entendez le bruit de la hype ?
  • Vous lisez actuellement le 999e article de Néant Vert. Là aussi, vous savez ce que ça veut dire ? Le prochain sera le 1000e. Est-ce que ça va donner un article immense et long à lire ? Très vraisemblablement ! Mais vous allez voir: y’aura un twist !

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Bref, on est en 2010, le groupe µ’s se lance sur scène et se débutait la franchise Love Live, dans un succès plus que modeste. Le premier single de ce groupe fictif, composé de 9 filles animées aux doubleuses-chanteuses bien réelles, se classe dans les 150e places de l’Oricon, ce qui est pas extrêmement fabuleux. Ce qui va sauver ce projet c’est surtout que derrière y’a trois grosses entreprises – ASCII Media Works, Sunrise et Landis – qui vont vraiment pousser le truc et lui laisser le temps de marcher. Ce qui va bénéficier au projet, dont les singles vont à chaque fois faire de mieux en mieux, jusqu’en 2013 avec la sortie quasi conjointe de la première saison de l’animé et d’un jeu free to play simple, accessible et efficace, qui vont tous deux méga booster la licence, et commencer à la placer à des firmaments impensables au début. Mais, hélas, toutes les bonnes choses ont une fin et c’est alors que le groupe continuait de remplir des salles et de vendre des singles par brouettes entières qu’il est mis fin à µ’s en avril 2016, la date coïncidente avec la fin du contrat des 9 artistes qui interprétaient les personnages du groupe.

Et histoire qu’on soit très clair sur ce que valait les animés de la première génération Love Live, difficile pour moi de ne pas comparer directement les aventures de µ’s avec celles de Afterschool Tea Time, leurs consoeurs de K-On. Car comme K-On, la première saison de Love Live était assez irrégulière, cumulant autant de très bonnes scènes que de passages relativement ennuyeux voire médiocres. Car comme K-On, la seconde saison de Love Live s’envole en terme de qualité, trouve son rythme, trouve comment développer et utiliser ses personnages, et fait passer un excellent moment à ses spectateurs, se concluant sur des scènes qui sont, de manière surprenante, riches en émotions. Et enfin, comme K-On, le film Love Live voit nos héroïnes partir dans un pays étranger et trouver toute la détermination pour mettre fin à leur groupe, car c’est le temps des adieux dans un Japon où, semblerait-il, quitter le lycée après sa troisième année équivaut à partir mourir hors champ.

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C’est donc dans ce contexte que Love Live Sunshine arrive. Une série qui doit non seulement nous présenter Aqours, mais qui doit aussi essayer de trouver l’équilibre entre assumer son lourd héritage sans en être pour autant trop dépendant. Profiter du boost crée par le nom, imposer sa propre personnalité et sa propre ambiance, tout en convenant aux attentes des fans de la première heure. Bref, y’a de la pression de tous les côtés et, on va le voir, Love Live Sunshine arrive à la gérer même si on surprend la série à trop souvent demander à son prof comment elle doit faire.

Déjà, de base, dès les premières infos sur Aqours, on avait une certaine idée du dépaysement. L’action ne se placerait plus à Tokyo mais 130km à l’ouest, dans la préfecture de Shizuoka, dans une cité balnéaire beaucoup plus campagnarde et tranquille par rapport au raffut de Akihabara. Un Love Live plus « marin », donc,  comme l’indique le nom du groupe et les occupations de certaines des participantes (nageuses, plongeuse, etc.) Mais dès la présentation des personnages, on a déjà pu constater que µ’s n’allait pas mourir de sitôt puisqu’on pouvait constater que Riko portait très bien l’uniforme d’Otonokizaka, l’académie star de la première série. Une chose était déjà sûre: Love Live Sunshine n’allait pas tuer ses parents !

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Et au final, quand on regarde la série, il n’aura échappé à personne que l’ombre de µ’s est partout. Le groupe est sans cesse cité par les héroïnes, qui en sont des fangirls assumées, mais en plus l’intégralité de cette première saison de Sunshine se calque sur le déroulement de la première saison de School Idol Project: les trois héroïnes sont les trois secondes années, qui vont devoir faire face à l’opposition de la présidente du conseil… à l’épisode 3 elles vont organiser un concert qui va mal se passer mais leur permettre de trouver de nouveaux alliés…. elles vont essayer de sauver leurs écoles qui va bientôt fermer… elles vont rencontrer des rivales super douées… puis se taper un bide au Love Live… et à l’épisode 9, les deux groupes sont enfin complets avec l’arrivée des troisième années qui fondent le groupe tel qu’il devrait être.

Ouaip. Tout coïncide étrangement, quasiment à la seconde prêt. Les épisodes 7 et 12 voient les héroïnes aller à Akihabara et revisiter certains lieux phares de la saison 1 (l’école, le temple), et on nous tease à quelques moments un foutu caméo d’un ou plusieurs membres µ’s, qui n’arrive jamais.

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Bref, pourrait facilement crier à la fainéantise scénaristique et j’avoue que j’ai été un poil deçu par tout ça. Néanmoins, l’auto-copie n’est pas totale et c’est en refaisant les mêmes erreurs-scènes qu’on remarque clairement que y’a un truc qui est bien différent entre les deux séries et c’est la personnalité des membres d’Aqours.

Car Aqours porte cette série et, ça tombe bien, celle-ci est là pour les faire briller. Les neuf personnages ont toutes leurs qualités et on remarque rapidement un point commun chez les neuf: elles sont toutes un peu dingues, dans leur genre. Et ça donne un groupe très coloré, où les interactions entre chacune de ses membres peut rapidement devenir assez fun à suivre.

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Ça commence par Chika, l’héroïne et leader de facto du groupe. Pleine d’énergie et de bons sentiments, elle agit avant de réfléchir et semble pas mal baser ses choix sur une certaine forme d’instinct. A priori, donc, on avait tout pour retrouver une Honoka bis mais Chika se révèle non seulement moins facile à suivre qu’elle (ses extravagances peuvent aller très loin) mais quand le business devient sérieux elle nous surprend plus d’une fois à lâcher des phrases d’une sagesse digne d’un vieux maître chinois sous une cascade. Bref, derrière sa connerie béate et contagieuse se cache une fille qui sait ce qu’elle fait et qui le fait pour des raisons personnelles assez simples.

Sa comparse c’est You, qui suit Chika dans son délire initialement par devoir de BFF mais qui va rapidement y trouver un certain plaisir, d’autant qu’elle est ultra sportive, méga douée en natation, qu’elle sait coudre, cuisiner et que son physique de garçon manqué lui offre un méga succès auprès de ses camarades de classe. Bref, l’atout polyvalent à avoir impérativement dans son groupe, surtout qu’en plus elle a un kiff absolu pour les uniformes et qu’elle a créée sa propre catchphrase. On s’attache donc assez facilement à elle, et ça tombe bien, c’est le personnage le plus populaire au Japon. Hasard, coïncidence ? Carrément pas.

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Au départ quand on croise Riko, on se demande deux choses: 1/ est-ce que le fait qu’elle soit une ancienne élève de Otonokizaka va jouer un rôle ? 2/ Comment elle a fait pour être élève d’Otonokizaka et rien connaître de µ’s ? Si on passe ce détail et qu’on revient sur le personnage de Riko, là aussi on aurait facilement pu faire le jeu de la comparaison facile et y retrouver une copie carbone de Umi, avec qui elle partage le rôle d’élément « sérieux » du trio de secondes années. Mais ce qui va surtout être important avec elle, dans cette première saison, ça va être la relation qu’elle va tisser avec Chika, allant d’une rencontre fortuite sur une plage à des déclarations d’amour devant un lever de soleil. On y reviendra plus tard mais y’a quasiment pas plus canon comme couple que ces deux là. Derrière, la série ajoute à cette figure sérieuse quelques éléments amusants comme une passion pour les fictions LGBT et des doutes sur sa compétence à jouer du piano, ce que Aqours va aider à améliorer car, heureusement, on est aussi là pour voir des personnages évoluer grâce à leurs actions et leurs erreurs.

Du côté premières années, il y’a évidemment celle qui vole le show à chacune de ses apparitions: Yohane l’ange déchue. Les personnages de chuunibyou ont tendance à me gaver et j’ai l’impression que toutes les séries se sentent aujourd’hui obligés d’en inclure un – surtout que c’est un phénomène hyper récent – mais Yohane elle est passée comme une lettre à la Poste. Le fait qu’elle assume moyen sa phase chuuni est d’abord amusant, mais Aqours va l’aider à se prendre en main et à devenir une chuuni responsable, qui sait entrer dans ses délires… sans en faire trop. Du coup on rigole souvent bien grâce à elle ou à ses dépends, et c’est vraiment bienvenu. Elle aurait pu être reloue, son délire aurait facilement pu niquer l’ambiance ou le rythme mais là encore les gens de Sunrise ont rapidement trouvés comment bien l’utiliser, et du coup ça donne un personnage efficace, drôle et attachant. Pas mal.

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Hanamaru est elle aussi plutôt drôle. Si évidemment sa gimmick de nana qui vit dans un temple loin de toute technologie fait froncer quelques sourcils (t’as jamais vu Internet de ta vie, sérieusement), ça amène nombre de petites scènes très courtes et très rigolotes qui sont vraiment appréciables. Sa manière d’utiliser le séchoir à main est comme la fois dans South Park ou Butters utilise les toilettes dans l’autre sens: c’est sale mais c’est un peu du génie. Mis à part ces éléments comiques, le personnage déjoue aussi très bien son archétype: avec son physique simple et le fait qu’elle soit une introvertie passionnée de bouquin, on aurait pu s’attendre à une timide socialement awkward mais, surprise, elle n’a pas peur du contact et des autres, elle aime juste être seule à lire des bouquins. Le mouvement pro-introverti apprécie l’initiative.

Quant à Ruby, là aussi, on part sur une intro qui pourrait faire craindre le pire, avec une timidité ultra exacerbée et un coté « mignon & fragile » qui pourrait très vite la rendre gavante parce que la voir crier en rougissant c’est sympa une fois, mais ça lourde vite tout le monde. Heureusement, le personnage évolue vite, affronte sa timidité (et sa soeur) pour imposer ses envies et sa personnalité, et tout va bien dans le meilleur des mondes. Réellement mignonne, du genre qu’on a envie de protéger, le fait de la voir prendre des initiatives (comme créer sa propre catchphrase, l’incroyable Ganbaruby qui ferait frémir Raymond Devos) est là aussi plutôt cool.

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Enfin les troisièmes années… c’est un peu particulier. Ils vivent un peu dans leur monde tout le long de la série et j’avoue que leur ajout au groupe fait un peu artificiel. Enfin, bref, les trois ont un passé trouble et ont une interaction poussée entre elles trois… qui dépassent pas encore trop leur cercle. Car finalement en dehors de Ruby et Dia, on a pas encore vraiment trop le sentiment que Mari, Kanan et Dia font « naturellement » partie du groupe, qui pour l’instant donne un peu l’impression d’être un groupe de 6 idols en featuring avec 3 autres. C’est sans doute un point sur lequel la seconde saison devra bosser.

Bref, on a donc le personnage de Mari et, oui, c’est une idée très très osée. Le personnage parle avec un accent pété la moitié du temps et ne semble clairement pas avoir mis le moindre point dans la compétence « communciation » vu qu’on sait jamais ce qu’elle veut et si c’est pas le cas, elle sait juste jamais vraiment bien l’exprimer. Très libre dans sa tête, elle aime tripoter des seins, bref elle profite de la vie, ce qui est facile quand on est l’héritière d’une corporation ultra riche. On sait pas comment cette société gagne son argent mais en tout cas les mecs de Sunrise sont allés jusqu’au bout du délire et lui ont filés le rôle de directrice de l’école ok wow. Si ça n’a au final qu’une influence assez mineure dans l’intrigue, c’est suffisamment con et exagéré pour être un chouia mémorable. Personnage incroyablement fun et coloré, pls nerf.

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Du coup Dia c’est la présidente du conseil des élèves et inutile de dire que c’est elle la vraie Umi du groupe. Elle fait genre elle est sérieuse, sévère et intraitable mais en fait au fond d’elle c’est une méga fangirl de ouf. Pendant toute la première moitié de la série j’étais un peu en mode « ok meuf tu fais genre que t’es Eli mais t’as zéro fois son charisme, arrête ça » et ça tombe bien parce que, après, dès qu’elle à l’occasion de montrer à 100% son power level de fangirl de µ’s, elle est instoppable. C’est étrangement un personnage qui n’existerait quasiment pas sans µ’s mais, bon, comme on pourrait reprocher ça à la série dans l’ensemble, ça passerait presque. Puis elle est tellement choue à être gaga envers sa soeur, on lui pardonne ça.

Enfin il y’a… Kanan. Kanan c’est bizarre. Pendant les six premiers épisodes, elle fait littéralement rien. Elle conduit un bateau. Prend des fruits de mer. Assiste vaguement au concert. Ses lignes de texte sont ultra limitées, au point où même la doubleuse a commencé à vanner ce fait sur Twitter. Arrive le moment de traiter le drama des troisièmes années, elle règle le truc un peu arbitrairement, pure scène d’émotion entre elle et Mari (auquel on s’investi peu vu qu’on connaît peu Kanan) et la voilà dans le groupe. Là, elle joue un peu le rôle de la senpai-sur-qui-on-peut-compter et, évidemment, son point le plus remarquable c’est qu’elle est sportive. Très sportive. Du coup mis à part ce fait d’arme, et le fait qu’elle soit assez canon, elle est finalement assez discrète. Clairement la plus discrète du groupe. Et celle à qui il manque encore LE petit détail qui va nous aider à l’adorer.

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CETTE SCENE NE COMPTE PAS COMME DETAIL, OK

Bref la série veut nous faire aimer les personnages d’Aqours et y arrive. Jamais les faiblesses des personnages sont exposées, ils sont toujours montrés dans leur meilleur jour et ils savent se remettre suffisamment en question pour connaître, tous, quelques petites évolutions et développements bienvenus. Elles ont toutes des petits détails amusants et des caractères bien trempés, ce qui rend facile le fait de s’y identifier ou de s’y attacher. Et même si au final l’intrigue est repris de la première saison, ces personnages là n’y réagissent pas de la même manière, apportant leur propre version des choses.

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Et du coup, l’objectif est réussi: Aqours est un groupe dont on peut se surprendre à aimer tous ses membres ! Ce qui n’était peut-être pas forcément le cas de µ’s où les défauts de chaque personnages étaient assez exposés, ce qui pouvait créer un cas où on adorait certains personnages tout en en détestant nombre d’autre. Là dans Aqours, tout est plus contrôlé et même des personnages comme Dia, qui passe ses premières épisodes en antagoniste arrogante et caractérielle, trouve rapidement la rédemption et ses défauts initiaux sont vite supplantés par ses bons côtés et l’explication de son traumatisme de jeunesse.

Et puis, il faut bien l’avouer, Sunrise a parfaitement compris l’importance du yuri, ce que ça avait apporté en terme de fans pour la première série, et pour Sunshine a clairement décidé de jouer cartes sur table.

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Les épisodes 10 et 11 sont évidemment les plus explicites là dessus puis le premier se conclut sur Chika qui balance un bon vieux « daisuki da » à Riko, le tout dans une scène d’un romantisme absolu puisqu’on y trouve une plage déserte et un lever de soleil. On pourrait appeler ça du « symbolisme » mais ça serait comme regarder une photo du 11 Septembre et dire que la photo est un « symbolisme » du terrorisme. Si évidemment y’a pas de baiser ni rien, Riko et Chika passent le reste des épisodes à agir comme un couple avec Riko qui flippe en rencontrant sa belle-mère où les deux qui passent leur temps au téléphone quand elles sont trop séparées. C’est chou et aussi canonique que Kumiko / Reina dans Euphonium. Vous-même vous savez.

Et histoire d’enfoncer le clou, l’épisode suivant se concentre sur You qui, elle, aime aussi beaucoup Chika mais se rend compte que celle-ci préfère Riko et a donc un peu le coeur brisée,. Du coup You passe l’épisode à bouder et à se questionner sur sa place dans tout ça, si elle doit lâcher le groupe, faire le gâteau de mariage pour Chika & Riko… mais ça se termine avec Chika qui fait sa badass, se tape vingt kilomètres à vélo en pleine nuit pour aller voir son autre meuf. Chika, Mistress of Romance. Du coup vous êtes plutôt Riko/Chika ? You/Chika ? Les trois en même temps ? Faites en des doujins, discutez en sur les forums et continuez à créer des discussions autour de la série ♪.

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Mais évidemment ce n’est pas le seul ship de la série, et les troisièmes années ont l’air d’avoir autant de regrets sur leurs échecs passés que de tension sexuelle entre elles. Si on passe sur le fait que Mari et Kanan passent un quart de leurs scènes ensemble avec la tête de l’une dans la poitrine de l’autre, y’a aussi Dia qui aimerait bien jouer son rôle dans l’histoire et semble tellement tenir à Kanan qu’elle en plaque Mari contre un mur. Inutile de dire que si vous voulez faire de la fanfic, vous n’avez plus qu’à labourer ce champ fertile et nettoyé. Merci Sunrise !

Si on passe sur l’amitié poussée entre Hanamaru et Ruby, ne reste plus que Yohane qui, fatalement, n’est pas shippable avec qui que ce soit. Maintenant, qu’elle se rassure: Nico était dans le même cas durant la première saison de Love Live mais étrangement les fans ont réussis à pousser NicoMaki vers une existence concrète donc le miracle peut se reproduire. L’ending la pousse un peu avec You par exemple. C’est possible, les deux aiment se déguiser donc qui se ressemble s’assemble j’imagine ?

Bref, blague à part, ce choix de pousser un peu plus le yuri dans Love Live n’est pas innocent et participe, encore une fois, à observer ce qui a contribué au succès de la franchise intiale et, donc, à continuer de donner aux fans ce qu’ils veulent. Sunrise sait ce qu’il fait !

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Sinon, visuellement, la série est vraiment très agréable. Les décors sont soignés et j’imagine que la ville de Numazu – où se déroule l’action et qui est également une ville bien réelle – a déjà du en voir les retombées économiques tant cette série est un spot à leur gloire. Véritable personnage à part entière, dont les héroïnes passent leur temps à en vanter les mérites, cette bourgade tranquille est constamment bien mise en valeur. La 3D lors des concerts continue de se voir un chouia mais choque de moins en moins. Enfin, on appréciera les nombreuses têtes débiles que font les héroïnes tout le long de la série. Aqours possède des personnages…. très expressifs. Et c’est ça qu’on veut dans l’animation japonaise, non ?

J’avoue par contre avoir été relativement peu accroché par les chansons de Sunshine. Si les deux génériques font très bien le taff, toutes les inserts et autres chansons jouéés en concert me sont souvent entrée d’un côté, sortie de l’autre. Maintenant, contrairement à µ’s, c’est des chansons que je découvrais, pas des chansons que j’avais déjà entendu 1000 fois dans le jeu avant. Ca joue donc pas mal et je me garderais bien de comparer. J’imagine qu’en les écoutant à part, elles me marqueront un peu plus ?

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En somme, Love Live Sunshine est un peu le blockbuster qu’on attendait. Travaillée pour séduire, la série ne laisse aucun détail de côté et chaque scène, chaque personnage, chaque réplique, chaque élément semble être étudié pour satisfaire le fan de Love Live. Cette première saison se conclut sur un joli concert final, avec un passage théâtral assez fun qui résume pas mal l’évolution des personnages et leur odyssée. Si on peut regretter les références quasi constantes à µ’s, on peut noter que ces références baissent progressivement un peu plus à chaque épisode, permettant aux fans de la première heure de faire le deuil et d’accepter leurs nouveaux capitaines. La série ne prend finalement aucun risque et se contente de proposer des personnages attachants et funs dans des situations variées. Du coup on a une série vraiment plaisante à suivre, mais qui hélas ne convainc pas forcément toujours quand vient le moment de poser des scènes plus sérieuses, principalement celles centrées autour des troisièmes années.

Mais bon, c’est bien la seule vraie grosse faiblesse d’une série calibrée et conçue pour gagner. A voir maintenant si la seconde saison, comme à l’époque de µ’s, saura prendre ces bases pour aller encore plus loin et nous offrir un peu plus que des rires et des chants. D’ici là, on aura le temps de s’attacher encore plus aux personnages avec les nombreux singles et la mise à jour du jeu free to play… comme quoi ces univers transmédias, ça peut être bien conçu !

Notez que dans le futur, Hanayo est si populaire que tous ses goodies sont en rupture de stock. Si c'est pas la preuve que c'est la best girl !
Notez que dans le futur, Hanayo est si populaire que tous ses goodies sont en rupture de stock. Si c’est pas la preuve que c’est la best girl !

Note: j’ai sorti en mars dernier un épisode de Kaorin dédié à µ’s, si ça vous intéresse de passer 1h30 dans l’univers musical de la génération précédente, en attendant l’épisode spécial Aqours dans 4 ans !

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Un commentaire

  • yokathaking

    « reste plus que Yohane qui, fatalement, n’est pas shippable avec qui que ce soit. » Woh wait wat ? Je kiffe le ship YoshiRiko, encore plus que RikoChika. Alors ok, ça vient briser un couple quasi-canon mais Yohane est complètement shippable.

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