« Nostalgie d’une Gamecube noire un jour d’été »
Et je sais qu’on devrait dire « un » Gamecube mais holalala j’en ai tellement rien à faire, je dirais une Gamecube et une mode de jeu jusqu’a ce qu’on me foute dans un cercueil et qu’on me foute de la terre dessus. Alors décidement, ces derniers temps, mes articles jeux vidéo tournent assez autour du thème de la nostalgie et du passé, et cet article ne va pas déroger à la règle. Non pas que je n’ai rien à dire sur le jeu vidéo contemporain – je devrais d’ailleurs penser à faire un petit billet sur Modern Warfare 2 -, mais juste qu’il y’a des époques comme ça dans la vie d’un homme où on fait un peu un bilan de son adolescence passée, de ses expériences, de ses bonheurs que jamais plus on ne touchera du doigt et de comment on faisait pour tolérer l’Orangina, cette boisson de gonzesse.
Il y’a un an et quart, je sortais un gros pavé dans la mare de ma nostalgie avec le top 64 des jeux Nintendo 64, et maintenant je vais m’attaquer à un autre pan de mon adolescence vidéoludique avec la NINTENDO GAMECUBE.
La sixième génération de consoles de jeux vidéo a une particularité assez intéressante: si tu n’avais pas de Playstation 2, tu loupais basiquement la moitié des jeux. Du coup la Gamecube et/ou la Xbox devenait une console d’accompagnement, avec ses exclusivités habituelles. Moi mon problème principal avait été d’avoir une PS2 trisomique, chopée en 2001, morte fin 2002, et de n’avoir donc vécu avec une Gamecube, et uniquement une Gamecube, pendant près de deux ans et demi. Non, bon, en vrai je l’ai bien vécu, j’exagère un peu et je joue ici la carte du pathos, et puis je vais pas NIER que j’ai pris mon pied avec pas mal de jeux. Ici, je vais pas à m’amuser à citer TOUS les jeux qui m’ont marqués sur la console mais en garder cinq. Cinq jeux envers qui je garde une admiration sans borne et envers qui j’exprime des sentiments positifs assez complets.
THE LEGEND OF ZELDA: THE WIND WAKER
Mon premier pick sera évidemment le premier jeu obtenu avec la console, et aussi parce que de manière étrange, Twilight Princess est le dernier jeu Gamecube auquel j’ai joué jusqu’a maintenant et lui, je ne vais pas vraiment en parler – c’était une bonne expérience mais j’avais été incapable d’y voir autre chose qu’un Ocarina of Time sans Ocarina – alors que Wind Waker je peux en parler. Longuement. De base, c’est un jeu que je rattache aussitôt à mes souvenirs de la canicule de 2003. J’avais chopé le jeu et la console au tout début de la vague de chaleur, et je me souviens d’après midi juste insoutenables niveau températures, où j’étais à deux doigts de choper le grade ultime de ce qui était pour moi la non classe totale: enlever mon t-shirt. Bon, je vous épargne les détails mais j’ai eu beaucoup de chance de vivre en Normandie à cette époque là, dans les autres régions de France j’aurais sans doute fondu. Et donc, au milieu de cette canicule, il m’arrivait parfois de jouer au jeu. Enfin le « parfois » était de trop: je jouais au jeu. Non stop. Et croyez le ou non, l’effet sur le mental était énorme. Quand je me baladais sur les eaux immenses de la carte, je me sentais aussitôt rafraîchi, comme si me balader sur une mer immense me filait l’impression de sentir de l’eau être giclée sur ma trogne !
Au délà de ce bienfait purement climatique, c’était surtout graphiquement que Zelda: The Wind Waker m’a marqué, avec une des plus belles utilisations de cell shading qu’il soit, et surtout des visages SUPRA EXPRESSIFS, en plus d’un véritable univers visuel PERSONNEL. Alors quand en plus on avait un véritable esprit d’exploration, un nouvel instrument de musique charismatique (une baguette d’orchestre putain de merde), des tas de petites idées assez sympa (le passage d’infiltration entre autres), un combat final que je trouvais super impressionnant et une bande son quand même solide. Après il n’était pas dénué de défauts: je me souviens d’aucun donjon entre autres, et ça pouvait être relou de sortir la baguette toutes les 30s pour changer la direction du vent, mais grosso modo, Wind Waker reste quand même un jeu extrêmement solide, et un Zelda de bonne qualité ! De toute façon, il passait après Majora’s Mask, il avait d’emblée un handicap.
SKIES OF ARCADIA LEGENDS
C’est quand même ouf en y repensant que juste après la mort de Sega le constructeur, c’est la Gamecube qui a récupéré en exclu la moitié de la ludothèque Dreamcast… Et parmi tout ce lot, on avait quand même un des meilleurs RPG de la génération, c’est à dire Skies of Arcadia, ici dans une version Legends qui rajoute au final pas grand chose mais améliore un peu les temps de chargements, ce qui reste pourtant le point faible du titre, avec un système de combat super lent. Voilà, là j’ai parlé des défauts. Maintenant on peut parler des qualités, et je pourrais vous encombrer d’un très cliché « le reste !!!§§§§§ » mais ça serait un peu malhonnête et raccourci, et ça m’empêcherait de sortir un gros PAVASSE. Ce jeu avait une certaine fraîcheur, qu’on ne retrouve pas forcément souvent dans les jeux vidéo. Ici on contrôlait des PIRATES DE L’AIR, mais attention, des gentils pirates bleus qui se contentaient de piller les méchants gouvernements du monde, par oppositions aux crevures de pirates noirs. Dans tout ça, ils récupéraient une jeune fille avec un pendentif secret avec des pouvoirs secrets, ils devaient ensuite combattre des esprits élémentaires, sauver le monde de l’ambition d’un lieutenant fou, détruire l’empire maléfique et traverser des égouts. On est vraiment ici dans le GRAND CLASSIQUE du RPG, sans rarement se poser plus de questions.
Et vous savez quoi ? Ca empêche pas ce jeu d’être lui-même passé très vite au rang de classique, il possède toutes les mécaniques et tous les clichés du genre, mais il possède pourtant SA personnalité propre. Déjà le principe même de continents flottants et d’exploration à base de BATEAUX VOLANTS, comment tu peux pas dire non ? Ce jeu proposait plus qu’une carte du monde: il proposait une carte du monde EN 3D, et t’incitais à visiter la carte au maximum grâce à un système de journal d’exploration ou on découvrait ici ou là des petites curiosités qui rendait ce monde invraisemblable totalement attachant, totalement crédible. Et puis il y’avait ce système de base pirate à fabriquer soi même en engageant des gens… et d’améliorations sur le bateau lui-même… Ok c’était totalement du Suikoden, mais à l’époque j’avais pas joué à Suikoden alors je touchais un peu au best concept ever quoi, un peu.
Et puis le jeu était incroyablement optimiste. Putain, ça c’est un peu fou quand on y pense, vu que depuis FF7 le RPG est un genre qui se doit d’être émo pour être pris au sérieux, mais NON, Skies of Arcadia est un de ces RPG qui réussira tout de même a être pris au sérieux et ce même si le héros est un optimiste convaincu, qui déclarera durant les jeux des phrases aussi Crazy Awesome que « on est cinq, l’empire de Valua peut trembler devant nous » ou « Impossible est un mot crée par ceux qui veulent se donner une raison d’abandonner », et qui en plus arrive à se créer un harem amoureux de la manière la plus naturelle qu’il soit. C’était Kamina avant l’heure ce héros !
Y’avait quoi d’autre ? L’aventure était longue, les donjons pas trop stupides et rah putain ce sentiment d’exploration mes amis. Jamais un JRPG a fait mieux depuis et, dans un sens, c’est normal vu que l’exploration dans les JRPG est de moins en moins d’actualité. Oups.
Puisque je vous dis que c’est un jeu léger !
KILLER SEVEN
UUuugh. Obtenu à un réveillon de Noël. Ce ne fut pas un jeu plaisant à jouer. Par contre ce qu’il perd en plaisir du jeu, il le gagne très nettement sur de très nombreux autres points… A commencer par l’ambiance. C’est un des jeux les plus glauques et les plus malsains qu’il m’ait été donné de jouer, entre autres à cause de ses graphismes extrêmement particuliers… Et surtout parce que ce jeu est une sorte de viol malsain continuel, avec une imagerie et des symboliques parfois juste insupportables de cruauté. Sans compter que c’est un jeu qui s’amuse BEAUCOUP avec l’esprit du joueur, qui le triture dans tous les sens, qui se plaît à invoquer toutes les émotions possibles et inimaginables où à proposer des boss qui se révèlent être plutôt des gigantesques casse tête. Alors si en plus on note un gameplay qui était un peu FF13 en plus extrémiste, il y’avait de quoi ressortir de ce jeu avec une envie plutôt naturelle de retrouver des choses plus innocentes l’espace d’un instant, et de choper Super Mario Sunshine juste pour le plaisir d’avoir des couleurs, des plates-formes et juste une putain de princesse à sauver, sans scénario super alambiqué ni personnage qui se coupe les veines et utilise son sang pour détruire des murs. AAARGH.
Néanmoins ce jeu était une putain d’expérience, le scénario était JOUEUR (comprendre: suffisamment alambiqué pour permettre aux gens de débattre dessus sur Internet) et surtout les 7 « Smith » qu’on contrôlait étaient des brutes à charisme. Dan Smith le premier, car se balader en costard et dégommer tout à coup de revolver était un peu la définition même de la badasserie, mais j’ai des souvenirs tous doux de Mask de Smith (2m10, un masque de luchadore, des muscles gargantuesques et DEUX PUTAINS DE LANCE GRENADES COMME ARMES), mais globalement chacun laisse un sacré souvenir et on a tous nos préférés qu’on aime utiliser en permanence. Même si Dan Smith holala. Et puis vous avez ce personnage qui se balade tout le temps en tenue de bondage… Ou un certain « Travis », hummm… Bon bref, un jeu UNIQUE quoi. Et qui était supérieur sur Gamecube parce que la version PS2 uuuugghhh…
BATEN KAITOS: LES AILES ETERNELLES ET L’OCÉAN PERDU
Haha quand je fouille dans mon vieux blog, je retrouve des trucs parfois un peu fou ! Alors oui, j’avais adoré Baten Kaitos et un de mes plus grands regrets de Gamecube est de ne jamais avoir réussi à mettre la main sur un Baten Kaitos Origins américain ainsi que sur un outil pour lire les jeux importés. D’autant plus regrettable que Baten Kaitos premier du nom est peut-être mon jeu préféré de la console et un des rares RPG, avec FF9 ou Suikoden V, ou ma sauvegarde affiche plus de 100h de jeu, signe d’une passion un peu excessive. On tenait là aussi un RPG plutôt « classique » dans son déroulement, avec un héros amnésique, un empire maléfique, un groupe de héros qui sauvent le monde… tout du moins dans sa première partie ! Car la seconde partie du jeu était elle beaucoup plus folle et se démarquait CONSIDÉRABLEMENT du reste du jeu avec des folies visuelles absolument démentielles (tout le monde de Miria, qui vous force entre autres folies à affronter une tour de Druaga !), et un putain de plot twist assez mémorable, qui serait comparable au gruyère rapé sur vos pates, quelque chose dans le genre.
Et puis il y’avait ce système de combat assez fantastique, à base de cartes tirées au sort. Ca rendait chaque combat vraiment unique, et très vite on se sentait une attirance malsaine pour les suites de chiffres, ou bien on apprenait vite à laisser sa console un peu allumée pour voir certaines cartes monter un peu en puissance… et franchement finir le boss de fin sur une série de 10, j’étais quand même fier de moi à l’époque ! Il y’avait également quelques quêtes annexes un peu folles… Et puis une bande son incroyable… Et des graphismes assez fantastiques, avec une sorte de style crayonné / dessiné à certaines reprises… Enfin bon, le plus grand truc du jeu ça restera cette incroyable idée de donner un RÔLE au joueur, avec ce rôle d’Ange Gardien, ce qui crée à certaines reprises des scènes vraiment touchantes et fait de la fin du jeu une véritable bombe d’émotions.
RESIDENT EVIL 4
Encore aujourd’hui, il m’est impossible de comprendre par quel putain de miracle Resident Evil 4 est, de loin, le meilleur jeu d’action de la décennie. Tout semble y fonctionner avec un certain brio, et c’est un des rares jeux que j’ai fait et refait pendant quasiment deux ans non stop, dans toutes les modes de difficulté possible et inimaginable. On est vraiment dans le grand scénario de série B, avec même des nains en bonus, mais vraiment, a aucun moment on s’emmerde et le jeu nous emmène pour une quinzaine d’heures de montagnes russes assez épiques où on passe un peu tout son temps à blaster des zombies plagas, choper de l’argent, blaster des plagas, améliorer ses armes, blaster des plagas, récupérer des munitions, blaster des plagas, sauver Ashley, blaster des plagas, résoudre des énigmes à la con, blaster des plagas, reblaster des plagas mais cette fois à la grenade incendiaire, se faire mordre par un putain de serpent caché dans une putain de boîte, blaster des plagas, rencontrer un nain, blaster des insectes géants, blaster un boss et ainsi de suite encore et encore. Et ça marche. Encore et encore.
Il avait également la particularité intéressante d’être le premier et seul jeu de la saga a avoir une vraie maniabilité ( ) et aussi un de ces jeux que Capcom a vendu en exclu à Nintendo pour une durée exclusive de six mois, mais on en avait rien à foutre à l’époque parce que EH PUTAIN L’EAU EST SUPER JOLIE A VOIR ET ON A LA SUPERIOR VERSION. Et je compte pas le nombre de traumas crées par ce jeu… Déjà il a réussi à me créer une certaine psychose vis à vis des serpents, surtout dans les jeux vidéo (et juste après j’enquillais sur Snake Eater, inutile de dire que je passais le jeu à tirer au pif dans les hautes herbes), à cause de ces putains de merdes cachées dans des boîtes, et puis comme tout le monde, le bruit de la tronçonneuse est maintenant synonyme de félé qui court avec tout en portant un sac sur la tête. Merci Capcom. Merci.
Car on disait souvent que le jeu n’était plus tellement un survival-horror, et qu’on n’y flippait plus vraiment, mais je trouve quand même qu’il parvenait quand même à être parfois angoissant, super pas agréable à jouer. Il se reposait sur une sorte de peur angoissante, de type seul contre la melée, certes, mais y’avait quand même quelques environnements où on était seul et où c’était pas super jouasse de se balader, surtout vers la fin du jeu quand débarque des grognements rauques équivalents à des ennemis gentiment invincibles. Alors c’était pas encore du niveau des Hunters qui profitent que tu passes une porte pour te décapiter dans le director’s cut de Resident Evil, mais c’est pas JOUASSE quand même.
Enfin ce jeu est surtout pour moi témoin d’une semaine assez dorée dans le petit monde du jeu vidéo, en mars 2005, où en une semaine sont sortis les quatre très très gros jeux qu’étaient Gran Turismo 4, TimeSplitters 3, Metal Gear Solid Snake Eater et Resident Evil 4, un peu de quoi monopoliser un gamer pendant six mois avec juste tout ça. Ah j’étais content à l’époque, en plus j’allais redoubler ma seconde, encore plus de raison de passer du temps là dessus, je pouvais me permettre de snober mes potes disparus dans World of Warcraft <3.
Mais ce n’est évidemment pas les seuls jeux Gamecube que j’ai adoré… Evidemment, je n’ai pas oublié Metroid Prime, on me l’avait prêté un mois de décembre, j’ai passé un réveillon dessus, et j’ai fini le jeu avec 98% des objets récupérés, ce qui me rendait un peu degouté de la vie. Metroid Prime 2 ? Bloqué a un boss aquatique, j’ai abandonné le jeu comme un loser par flemme de rebrancher la console. Tant qu’on est dans les jeux de tirs à la première personne, je tiens aussi à mentionner l’adaptation de la bd XIII, avec un FPS en cell-shading assez passionnant à jouer, avec une mode solo qui HELAS appelait une suite qui n’est jamais venue, ce qui est dommage car le jeu se révélait super sympa en solo et le cell-shading y fonctionnait avec perfection. Tant qu’on est dans les jeux qui ont marqués le Noël 2003, il y’avait aussi F-Zero GX, et sa mode histoire à se pendre de dépit ! Pour le reste c’était un F-Zero donc une série que j’adore et que j’exige de revoir un de ces 4 sur console HD Nintendo… Bon, Super Smash Bros Melee était le jeu pour lequel je me suis payé la console mais qui m’a au final vite gavé… Enfin « vite », le temps de finir la mode aventure et classique avec tous les personnages, bien sûr. Ah, meilleur shoot 3D de la console: Star Wars Rogue Leader et sa bataille d’Endor sur-épique ou tu finis le niveau à détruire pas un mais DEUX croiseurs intergalactiques, les doigts dans le nez… Ne pas avoir Rebel Strike est un certain manque dans ma vie.
Dans un autre genre il y’avait Hitman 2 qui a connu deux périodes: la période « je découvre le jeu, je pige a moitié rien, je laisse tomber » et la période « je reprends, je commence à comprendre les arcanes et le fonctionnement global, je prends GRAVE mon pied. » Dans la série RPG, je n’ai pas évoqué Tales of Symphonia mais j’y ai passé beaucoup de temps, il est juste beaucoup moins mémorable qu’un Skies ou un Baten Kaitos et n’inspire point autant de nostalgie ! Resident Evil Rebirth, je l’ai enquillé juste après m’être fait le 4 et après avoir abandonné le RE original au bout de 3h, et dans une sorte de constat positif, j’ai adoré l’aventure, je l’ai terminé et j’ai désormais du mal à prendre au sérieux les survival horrors où on doit pas brûler les zombies après les avoir plombés… argh les PUTES DE CRIMSON HEAD QUOI. Et tant qu’a parler de survival horror, je vous ai parlé de Eternal Darkness ? Hum miam miam jeu de grande qualité, dommage que peu de jeux ont vraiment sus réutiliser le concept de folie jusqu’a présent. Et là aussi on connaît Free Radical pour les TimeSplitters mais pas forcément pour Second Sight, un jeu où on contrôle un mec qui se voit choper des pouvoirs psychiques badass et qui offrait des très bons moments de jeux, même si le jeu aurait peut-être gagné a être un peu fignolé et a avoir un multi où on se serait défoncé mutuellement déguisés en singe. Enfin oui, j’avoue avoir passé six mois sur Animal Crossing, je suis désolé.
Y’avait aussi quelques jeux envers qui j’ai des souvenirs moins chers: Nightfire était bof, j’ai jamais réussi à accrocher à Burnout 2, j’ai bouffé ma manette sur Need for Speed Underground et il faudra prêt de 6 ans pour que je redonne sa chance à une série que j’avais pourtant adoré sur Playstation, j’ai détesté Prince of Persia et les sables du temps (alors que cinq ans plus tard – j’allais surkiffer à mort Mirror’s Edge, aucun rapport), et je parle pas du trio Sonic Adventure DX, Sonic Adventure 2 Battle et Sonic Heroes dont je veux juste plus entendre parler dans un grand autisme autogéré. J’ai aussi kiffé la version Gamecube de Soulcalibur II, mais après avoir passé deux ans à penser savoir jouer, se faire éclater par un gamin de neuf ans m’a forcé à jeter l’éponge et à attendre cinq ans que je me remette aux jeux de baston. Et enfin, oui, comme beaucoup, je n’aime pas du tout Mario Kart Double Dash mais eh.
Enfin voilà, gloire à toi Gamecube, je t’aimais beaucoup mais, eh, maintenant j’ai aussi une Wii. Auquel je joue beaucoup moins.
Et promis, le prochain billet est pas une liste. Uuugh, ça commence à se voir que je lis trop cracked.com.
14 commentaires
Zoneur
Et Luigi’s Mansion alors ? 🙁 Jeu du line up et l’un des meilleurs de la Gamecube 🙁
Galoo
Bon palmarès ! Rolalala, je doutais que tu le fasses mais tu as cité deux de mes jeux favoris de Gamecube :
– Eternal Darkness : à la fois flippant, innovant dans le gameplay (viser les parties des gugusses est un plaisir et la magie est ludique), et 10 persos à jouer avec chacun leurs caractéristiques et leurs armes. Un chef d’oeuvre qui n’a jamais eu droit à une suite malheureusement.
– Second Sight, la bonne surprise venue de nulle part et je bénis encore le monsieur de Micromania pour m’avoir donné ce bon conseil. Ceci dit la fin est torchée comme pas permis, dommage…
EN revanche tu n’as pas cité, mais c’est un multi plate-forme : Beyond Good & Evil, l’oeuvre d’art échec commercial d’Ubisoft Montpellier. Un jeu mythique pour une promo pourrie. Celui-là je l’ai fini un nombre incalculable de fois et je ressens encore la magie du monde d’Hyllis.
Après, Resident Evil Zero avait aussi son ptit côté sympa, l’alliance du gros bourrin et de l’agent moe était rigolote et le fait qu’on pouvait laisser trainer des trucs par terre était plaisant.
Je ressors encore ma gamecube de temps en temps pour du multijoueur entre potes ou pour essayer de finir Tales of Symphonia une deuxième fois (mais je décroche toujours).
Gemini
Un billet qui me fait penser que je n’ai jamais joué à WindWaker, que je n’ai pas encore sorti mon Baten Kaitos de sa boite (trouvé d’occasion à un prix abordable il y a un mois), que argh Skies of Arcadia coute trop cher, et que ma NGC se trouve à 800km de chez moi.
J’ai une drôle de relation avec cette console, car cela correspond à la période où j’ai un peu commencé à délaisser les jeux-vidéos par rapport à la période où j’étais hardcore gamer. J’ai pris la console le jour de sa sortie, mais le dernier jeu acheté neuf dessus fût le premier Starfox Adventure. J’ai ensuite laissé trainer plusieurs années avant de m’y remettre, et de faire une orgie de bon jeu.
Petite sélection toute personnelle :
– Mario Sunshine, car même s’il a une buse dans le dos, cela reste un putain de bon jeu.
– Rayman 3, parce niveau fun et qualité de gameplay ça se pose là.
– Soulcalibur II, car la NGC avait ce qui manquait cruellement à son ainée la N64 : DE VRAIS JEUX DE COMBAT !
– Tales of Symphonia, parce qu’il le vaut bien.
– Prince of Persia – les Deux Royaumes, pour son gameplay de ouf.
hikaru-san
Personnellement, j’ai acheté la console le mois suivant sa sortie avec Rogue leader ( tout simplement énorme ) et ISS 2 ( une grosse bouse). J’ai joué à une bonne trentaine de jeux que tu as cité pour la plupart. Dans mon esprit, je la place un peu devant la N64 mais derrière la SNES.
Pour revenir à ta sélection,
Zelda The wind waker : Tous simplement grandiose, mais mon expérience a été pollué vers le dernier quart de l’aventure à cause de la recherche des fragments de la Tri-force, que j’ai trouvé extrêmement pénible.
Enfin, j’ai du passé une bonne dizaine d’heures sur les enchères rien que pour voir les expressions faciales des personnages ( a mourir de rire ! )
Killer 7 : Une étrangeté sur Wii .Je m’en rappelle essentiellement de son intrigue et son twist final.
Baten Kaitos : Mon grand regret de la console. Tout simplement parce que je n’ai pas pu y jouer. Je vais le rechercher, histoire de la faire sur Wii ( je l’ai vu à république pour 70 euros, un peu chère quand même). A l’époque j’avais préféré prendre Tales of Symphonia et d’autres J-RPG sur PS2
Résident evil 4 : Clairement le meilleur jeu d’action à sa sortie ( J’ai du garder le test de Joypad). Comme toi, j’y ai passé plus d’une centaine heures sur les différentes difficultés et modes de jeu ( pour tout débloquer). Puis j’ai fait de même sur Wii.
J’ai également été terrorisé par ces putains de serpents si bien que je tirais systématiquement sur les boites ( et je perdais stupidement des balles) et ceux qui ne réagissent qu’au bruit ( En battre deux à la suite en difficile était super stressant )
SKIES OF ARCADIA LEGENDS : Pas grande chose à dire de plus, une référence tout simplement sur dreamcast et gamecube. Il faudra envoyer une pétition , comme pour Shenmue, pour avoir une suite.
Sinon pas un mot sur Ikaruga, qui doit être maintenant très difficile à trouver ( sauf sur Xbla ), mais qui reste un jeu majeur du genre et de la console .
Kaeso
Arh pas de Rayman 3!! Sacrilège, c’était pourtant un très très bon jeu!
Eternal darkness était un jeu excellent mais dont le défaut était de parfois être assez peu claire quand à la marche à suivre (nottement sur un boss qu’il fallait frapper à un moment précis avec juste un sort).
Wind Waker était un putain de bon jeu! mon 1er Zelda mais dont le boss finale était autant classe à combattre que… frustrant de facilité…
XIII était un des rares FPS que je supportais à l’époque…
Que de souvenirs^^ Les tronçonneuses aussi me font fliper, ainsi que les sacs de patates et les bestioles microscopiques.
Gold
Perso j’aurais mis du Pokémon en plus, mais sinon dans l’absolu je trouve que Baten Kaitos et The Wind Waker sont des choix incontournables !
X4713R
Skies of Arcadia m’a fait penser à Grandia qui m’a fait penser à Illusion of Time (qui m’a fait penser aux Mystérieuses Cités d’Or). Des chouettes souvenirs pleins d’émotions tout ça. :’ )
Perso j’ai acheté la GC pour RE rebirth et Soulca II.
RE4 est excellent (raah la cabane assiégée !) mais ça m’embête un peu qu’il s’appelle RE… c’est tellement pas pareil.
hikaru-san > moi je l’ai Ikaruga nananèreuh~
(J’y ai pas beaucoup joué par contre parce que j’ai changé de télé et pour mettre la nouvelle à la verticale c’est coton… tu peux pas test.)
hikaru-san
@X4713R
Mais je le possède aussi, acheté le jour de sa sortie et j’y ai passé beaucoup de temps. Cependant je n’ai jamais tenté de mettre ma télé à la verticale (Étant étudiant à l’époque je me serais fait trucidé)
Ensuite dans la liste des oubliés, on pourrait rajouter Le premier Viewtiful Joe qui faisait parti des fameux CAPCOM FIVE avec Killer7, P.N. O3, resident evil 4 et l’utra décédé Dead pheonix . Wave race Blue strom était aussi un excellent jeu notamment pour sa gestion des vagues et Beyong Good and Evil . Il doit encore y en avoir bien d’autres , notamment les jeux multi (les Splinter cell par exemple )
Amo
Je n’ai parlé que des jeux que j’avais eus. Etrangement, je suis toujours passé a coté de Luigi’s Mansion et Mario Sunshine, il faut dire aussi que mon premier Mario 3D ça a été la version DS de l’opus 64 alors bon, je me la jouais ADULTE.
J’ai oublié de parler de Viewtiful Joe alors que je l’avais eu par contre. Je me souviens avoir ragequité le jeu plus d’une fois…
hikaru-san
Pas de soucis Amo. A moins d’avoir un compte bancaire digne d’un émir de Qatar et beaucoup de temps libre, il était difficile de jouer à tous les jeux sortis sur GC.
Je souhaitais juste enrichir ton billet avec quelques autres jeux marquants, histoire de dire que cette console avait quand même une ludothèque exceptionnelle, bien que certains aient affirmé le contraire.
Pour revenir à Viewtiful Joe, sa difficulté était mal dosée. Il étais très simple en easy , mais vraiment horrible dés le mode normal. La légendaire difficulté des jeux Capcom !
Manic
Dire que j’avais lancé un p’tit top 50 pour la NGC en essayant de faire participer les thalistes sur le forum et qui a fait un bide total 😡
Enfin bref, très cool de voir un article sur NV de cette console, en lisant l’article, on a nous aussi de la nostalgie et on se rappelle à quel point ces jeux étaient excellents !
D’ailleurs, la GameCube était une très bonne console qui avait de très bons jeux ! Dommage qu’elle n’ait pas eu un plus grand succès à l’époque :\\
Arashi
Ah un top des jeux de LA GameCube :p Je l’ai eue avec le pack Wind Waker, et ce que j’en retient c’est que malgré sa vidéothèque limitée, elle a accueilli bon nombre de perles.
Tu as cité les principales, donc je vais être bref :
Wind Waker : Mon premier Zelda « console de salon », car je n’avais jamais touché Ocarina et consorts à l’époque, et un de mes meilleurs souvenirs. Exploration, graphismes, fun, tout y est.
Skies of Arcadia : LE jeu dont le test dans un obscur magazine avait failli me faire acheter une Dreamcast. Je ne m’étendrai pas dessus, mais c’est un des meilleurs RPG auxquels j’ai joué, et je reste en permanence tiraillé entre l’envie de voir une suite et la peur d’être horriblement déçu.
Baten Kaitos : Excellent RPG aussi, qui m’aura plus marqué que Symphonia (très bon lui aussi), pour les raisons que tu as citées. Je te conseille de toucher à Origins si tu le trouve à bon prix, car il vaut lui aussi vraiment le coup.
Soul Calibur 2 : Pour moi l’un des meilleurs de la série, un parfait mix entre les graphismes nouvelle génération du 3 et du 4 et le gameplay et le contenu du 1 et de Soul Blade.
F-Zero GX : Très bon jeux de course, très frustrant en mode Histoire :p
J’attends également une suite avec impatience !
Smash Bros : Un des jeux sur lequel j’ai passé le plus de temps. C’est vraiment LE jeu fun en multi, dont le gameplay est parfaitement adapté à la manette.
Je rajouterais Timesplitters 2, qui est arrivé un peu de nulle part, et qui a mis tout le monde d’accord. Bien réalisé, très complet, incroyablement fun et déjanté, c’est vraiment l’un des meilleurs FPS, vraiment pensé pour le mutli sans oublier le solo, pas comme certaines productions actuelles (oui Modern Warfare 2, je pense à toi.)
Arès
C’est vrai ce que tu dis, mois aussi j’ai l’impréssion que cette Gamecube et la descendante de la Dreamcast.
Beaucoup de bon jeu avec notamment les Baiten qui reste encore aujourd’hui l’une des raisons pour les amoureux de RPG d’acheter une Gamecube.
Narutolink
Tellement de bon jeu sur ce bon vieux Cube. Wind Waker reste un des jeux auquel j’ai eu les meilleurs souvenirs. Sans compter Mario Sunshine, Starfox Adventure, Baten Kaitos, Tales of Symphonia, Beyond good & Evil, Pikmin, Metroid Prime ect ec ect ect J’en oublie beaucoup mais cette console reste pour moi bien supérieur a la ps2. Dommage qu’elle se soit mal vendu :/