On the tunnel of love
Sortie en 1990, c’est à dire cinq ans avant la fin du groupe, la compilation « Money for Nothing » est, comme son nom l’indique, un best of fait par les membres de ce groupe. J’avais envie de parler de Dire Straits, et je pense que parler de cet album m’en fera mieux parler que si je me bornais à une légere biographie/discographie qui serait assez inexacte vu que je connais assez peu les autres albums.
Dire Straits, tout d’abord, est un groupe anglais fondé en 1975 par, comme beaucoup d’autre groupe, deux frères: Mark et David Knopfler. Sortant en 1978 le premier album, qui est, comme beaucoup d’autre groupe, éponyme, le groupe se fait vite remarquer par un titre connu de tous: Sultans of Swing, qui se dote d’un des solos les plus remarquables, placés par beaucoup juste derrière des solos comme celui de Stairway to Heaven ou Free Bird.
David Knopfler quittera le groupe en 1980, remplacé par Hal Lindes, et peu à peu le groupe jongle entre des chansons aux paroles sobres mais peu pauvre en messages, les solos et les riffs de Knopfler et l’ajout des claviers et des autres technologies. Le groupe deviendra ultra populaire, et remplira Wembley 13 soirs d’afillées en 1985, année de la sortie de Brothers In Arms, un succès planétaire qui boostera le succès du CD alors naissant -si bien que pas mal de lecteurs CD offriront Brothers in Arms pour témoigner du contraste avec le 33 tours et mieux vendre le produit-.
Money for Nothing, du nom de la musique éponyme sortie sur l’album Brothers in Arms, et qui servira notamment à inaugurer MTV Europe (premier clip de la chaîne).
Dans cette compilation, on retrouve du dIRE sTRAITS (notez la « décapitalisation » sur la pochette de l’album, témoignage de la certaine modestie du groupe -si on peut encore être modeste avec 13 Wembley en 13 jours Mr. Green…) tel que c’est.
Des titres aux solos, aux riffs diaboliques et ultra-cèlèbres comme Sultans of Swing, Tunnel of Love et Money for Nothing.
Des titres plus mélancoliques, plus « sombres », plus doux, comme Romeo And Juliet et Brothers In Arms.
Des titres lives, dont un extraordinaire « Telegraph Road » de 12mn, qui témoigne du peu de respect qu’a le groupe pour le conformisme et pour les canons, rappellant que Dire Straits est avant tout un groupe à albums et que même si Sultans of Swings et Money for Nothing passèrent en boucle à la radio et, dans le cas du dernier, à la télé, n’éprouvaient que peu d’interêt pour l’audiovisuel (Mark Knopfler refusera à plusieurs reprises de faire une version « courte », un radio edit, de Sultans of Swing, par exemple, et poussera même le vice jusqu’a la jouer de plus en plus longue en live)
Dire Straits, c’est tout de même cette guitare, hypnotisante, et les sons du clavier (pour les titres posts-1980) qui créent une atmosphère particulière. Soyons clair, quand j’écoute ce groupe, tout n’est que instruments: guitare, clavier, la voix devient un instrument, les paroles ne sont qu’instruments, et on se laisse emporter.
Le fameux clip de Money for Nothing, qui débuta la carrière d’MTV Europe…
Tunnel of Love. 8mn01… et ce n’est même pas un live.
Voilà. Merci papa de l’avoir écouté en boucle dans la voiture quand j’avais 3/4 ans et qu’on faisait beaucoup d’allers retours avec la dite voiture…
Dire Straits se dissout en 1995, Knopfler dira ce jour-là « ne plus vouloir entendre parler de Dire Straits pendant 10 ans ! ». Eh bien… 12 ans sont passés… 🙂
(Le design de Néant Vert risque de changer prochainement. Et oui, je sais, cet article est une reprise d’un sujet du forum Thalie ;-( )
( »Et je suis vénère car je commence à avoir des bots dans les tracklists. Je vais devoir purifier ça à l’eau bénite de la destruction… ;-( ‘( )
2 commentaires
Amo
Amo teste le mode anti spam. Et ça a l’air de marcher. Tant mieux, en une nuit, j’ai eu 23 commentaires de bots qui semblaient pas trop passionné par mes articles. Je veux bien des commentaires mais faut pas exagérer.
Amo
Un autre test d’interêt majeur. Oui bon voilà hein. Rigolez pas, ça vous arrivera un jour é_è. Mais bon tout semble parfait;