Tchou Tchou fait le train
Hop, j’espère qu’avec le titre de l’article je vous ai mis la chanson dans la tête parce que y’a pas de raisons que je sois le seul à être traumatisé. Sinon vous pouvez cliquer ici et ne pas me remercier.
Makoto & Chiaki par koutarou
Alors puisque le blog attaque sa sixième année, je vais la commencer par une annonce choc, venue de nulle part, qui ne laissera personne indifférent: je kiffe les cartes et les plans de transports en commun. Plus généralement, je kiffe les transports en commun en général. Quand j’arrive dans une nouvelle ville mon premier réflexe est souvent de regarder la carte des transports voire de choper un plan si je peux. J’arrive à Orléans pour la Japan Expo Centre ? Rien à foutre, je passe dix minutes à examiner le plan des bus et tram de la ville. Idem à Angers, à Rennes… Mon second jour à Nantes, je l’ai passé à me balader dans la ville et à observer les différents bus et tramways. Un de mes regrets parisiens est de n’avoir jamais mis le pied dans la ligne D ni dans la 7bis. J’ai un jour fait un gros détour exprès pour aller à Nolife juste pour pouvoir utiliser la 3bis entre Gambetta et Porte des Lilas. Et parfois je prends le TER juste pour pouvoir regarder les décors en réfléchissant sur le sens de la vie.
J’ai passé quelques nuits à regarder des plans de grande ville et à les comparer. Quand je me promène sur Wikitravel je regarde la section « Transports » en premier (puis « Sécurité » en second haha.) Pour chaque. Putain. De. Ville.
Ce n’est pas encore une maladie mais j’avoue que ma passion commune pour la cartographie en général qui fait que je peux regarder une mappemonde pendant 15mn sans me lasser – d’ailleurs une des premières choses que j’ai fait en emménageant chez Axel début septembre c’est rajouter une carte dans les toilettes que je puisse la regarder en faisant caca. Woh je sais, too much information » – et les transports ont crées donc ce monstre. Je suis aussi fasciné par des trucs triviaux comme les noms des arrêts, les couleurs des lignes et l’aspect optimal des correspondances. » Yiha.
J’adorais SimCity 4, mais quand est venu l’extension Rush Hour qui se focalisait sur les transports en commun, imaginez que j’ai gonflé en adoration sur le jeu. Je vous épargne les heures à construire des arrêts de bus, des métros, des gares et à tous les nommer individuellement… Oui je suis ce genre de type un peu trop minutieux aux priorités sérieusement bizarres… Mais jusqu’a présent j’avais jamais eu l’idée de me lancer dans un jeu de gestion dédié uniquement aux transports. J’ai bien essayé l’antique Transport Tycoon mais j’ai eu beaucoup de mal à accrocher, le jeu possédant des graphismes d’un autre temps avec une certaine sécheresse d’explication qui font que j’ai jamais réussi à bien m’y mettre.
Alors du coup, imaginez la peine de mon temps libre quand mercredi dernier j’ai chopé Cities In Motion à 10€ pendant les soldes du Game du coin. Enfin je dis « Game du coin » mais il faut que je traverse toute la ville de Nantes, deux lignes de tram, une de bus pour y aller. Et ça bouffe du temps. Enfin bref. Cities in Motion c’est un jeu de gestion de transport en commun, ou on gère donc le trio autobus/tramway/métro (+ bateaux & hélicos) et on doit le faire bien, le tout dans quelques villes européennes de l’est (Helsinki, Berlin, Cologne, Munich, VIenne & Stockholm) + Tokyo. Une extension existe pour PARIS et j’hésite sérieusement à la choper vu son prix raisonnable mais je vais attendre déjà de finir la première mission de la première campagne, qui se déroule dans un Berlin de 1920 pas franchement simple.
Car le jeu n’est pas simple. Chaque détail doit être pensé et planifié. Si le tuto vous dit comment on joue au jeu, il ne vous explique pas comment tout marche. Il m’a fallu pas mal d’erreurs pour comprendre qu’une ligne d’autobus ça se surcharge plutôt vite et que les bus ont tendance à rester coincé dans les bouchons, bouchons souvent crées par vos lignes de tramway qui passent n’importe où et bloquent la circulation, ce qui pourrait être évité soit en ne faisant des lignes que sur les terres-pleins des avenues, soit en se focalisant surtout sur le métro QUI COUTE SUPER CHER A CONSTRUIRE mais qui ramène un fric ahurissant dans vos caisses parce que tout le monde s’en sert, ce qui du coup veut dire que vos bus ne devraient être utilisés que pour amener les gens vers le métro et pas pour couvrir les centres névralgiques de votre ville ce qui serait réservé au métro uniquement et de toute façon à la fin vous allez finir endetté. Bref ce n’est pas simple et c’est très enrichissant niveau réflexion parce que du coup rien ne doit être laissé au hasard, même en « Facile. » Rude.
Enfin voilà, ça c’est mes premières impressions de Cities In Motion.
Il y’a aussi un autre truc que je kiffe: les personnifications de trucs divers et variés. Je trouve ça super rigolo quand on file à un concept, un objet une forme humaine et qu’on s’amuse avec. Regardez par exemple ces fantastiques représentations humaines des réseaux sociaux. Hmmm magique.
Du coup si on fusionne personnification + réseaux de transports, ça donne des trucs cools.
On commence par exemple avec une vidéo de Raphaël Descraques, le frère de François Descraques feu le réalisateur du Golden Show (parce que le Golden Show c’est fini, et ça c’est un peu triste quand même) qui nous propose les SUPER METRO. Et comme c’est super drôle, hop:
Et dans un registre beaucoup plus moe, je rappelle l’existence des RER-Tan. Issu à la base d’un délire d’artistes qui date maintenant un peu (genre octobre/novembre 2011 dans mes souvenirs), les cinq lignes RER se sont ainsi retrouvées personnifiées, en compagnie de quelques Transiliens, de la SNCF & de la RATP elle-même. Si j’en reparle maintenant, c’est que durant cette Japan Expo, un recueil sera disponible à la vente au prix de 6€ regroupant les différents dessins faits pendant le grand délire général:
Y’a quand même du beau monde puisqu’on y retrouve Vinhyu & Sitouanang de Tsundereko, le duo bromantique Sedeto & baka-saru, Biscuit de Obvious² ou bien MissPepperCat de Monkeyhead. Et le Commandant, aussi. Mais lui filez pas trop d’égo sur ses capacités à dessiner, il doit finir pleins de sketchs pour l’AMV Enfer 2 (et en modifier 2/3 aussi. Ce sketch sur le tombeau des lucioles par exemple. Ohlala qu’est-ce que je suis subtil.)
La majorité des illustrations sont déjà disponibles sur le net mais ça sera l’occasion d’avoir un joli recueil. Et puis après si vous voulez, pour le fun, vous pouvez le faire dédicacer par tout le monde et ainsi vous occuper en faisant le tour du coin fanzine de la convention pendant tout un après-midi, uhuhu.
Bon, et là du coup je viens de commander des billets de train pour début aout, je suis à moitié excité parce que je vais enfin tester les LUNEA. Souhaitez moi bonne chance. En attendant le prochain article, on se dit peut-être à Japan Expo ! Je rappelle que je serais pas là le dimanche ni le samedi après-midi, ce qui me rend super triste parce que j’ai l’impression qu’une partie de ma fin d’adolescence m’est soutiré :(.
5 commentaires
Le Commandant
ENFLUUUURE 😀
Pour la peine, DOUBLE RATION DE SINGES ET DE PETITES FILLES MORTES \\o/
yay.
Concombre Masqué
C’est vraiment dingue cette espèce de singularité atmosphérique qui fait que les plis de la jupe de miss Couverture montrent… sa culotte. Et des bouts de lèvres. Des animes ont pris cher pour moins que ça
Mian
Je ne sais pas dans quel sens cela agira sur tes désirs inassouvis et le cours de l’univers, mais pour faire simple, « D-tan » c’est un peu d’exotisme qui débarque dans ta vie lorsque le train en tôle fait chanter sur un kilomètre ses vénérables freins, remplissant la gare d’une douce fragrance de métal brûlé.
A part ça, la ligne est assez moche d’un bout à l’autre.
Lelouch-sama
Ha donc j’imagine que tu dois bien kiffer les OS-tan et Hyper dimension Neptunia
Haa XP-tan <3
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