Blabla Otaque

[Néant Sept Final] Top 28 de 2012, dernière partie (de 7 à 1)

Allez, c’est parti, je suis confortablement installé en première classe du TGV Nantes/Paris, on est le 31 décembre, et il est temps pour nous de s’attaquer aux sept derniers du plus formidable top 28 que la terre ait jamais portée… sans doute parce que je suis le seul type capable de faire un « top 28. » C’est vrai que le nom est relativement disgracieux.

Allez, fi d’un intro intelligente et subtile, je vous linke les précédents articles et hop on est parti jusqu’en quarante.

7 – PROJET ASYLUM : CERTAINS L’APPELLENT AMV ENFER 2

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Ma fascination pour les AMV Hell ne date pas d’hier et plombe ma vie sociale depuis l’été 2009. Mais j’avoue que cette année j’ai été plus que passionné par le concept puisque j’en ai parlé un peu tout le temps et j’avoue avoir eu une période où je ne pensais plus qu’a la sortie imminente et doublée du combo AMV Enfer 2 / AMV Hell 6. Si au final l’AMV Hell 6 sortira fin décembre dans une version pas finie et en pleine reconstruction au moins jusqu’au fin janvier (envoyez vos clips), l’AMV Enfer 2 est sorti presque à l’heure et en deux parties : une version preview de 45mn à Epitanime 2012, découverte à 7h du matin en petit comité thaliste et la version finale d’1h15 tombée sur le net début novembre, mais juste avant projeté dans un amphi Epitéen au sein d’un petit comité d’initiés.

J’avoue avoir été rempli de nombreux doutes après la version preview, certains justifiés, d’autres justes paranoïaques. La version preview était ainsi d’une extrême qualité mais s’aventurait dans une ambiance glauque et gore pas toujours attractive. En rajoutant une demi-heure de sketchs pas glauques et moins gores, cet aspect a fini par glorieusement s’estomper dans la version finale qui est, de mon point, juste derrière l’AMV Hell 4 pour le titre de meilleure vidéo sur le modèle AMV Hell. De très loin.

Avec une priorité mise sur les clips musicaux et sur la qualité technique, l’AMV Enfer 2 n’en oublie pas d’être extrêmement drôle et absolument plaisant à voir, avec plein d’excellentes idées et pas mal de choses encore jamais vues. Bref, si y’a un truc pour lequel je suis ultra fier cette année d’avoir pu contribuer, c’est clairement ça. Même si j’ai clairement pris le train en marche, huh.

6 – JOSHIRAKU

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Bon du coup son statut dans le top en fait techniquement la meilleure série animée que j’aurais vu cette année. Compte tenu de son pedigree (adaptation d’un manga par l’auteur de Sayonara Zetsubou Sensei), ce n’est pas forcément très surprenant de ma part ! Racontant « l’histoire » de 5 actrices traditionnelles qui discutent entre elles de tout et de rien pour améliorer leurs compétences à improviser, cette série a tout pour être un de ces clones de K-On qui poussent comme des boutons d’adolescent depuis 2009… si elle n’en était pas une pure parodie, parfois mordante ! Leurs discussions partent ainsi dans tous les sens et on peut se retrouver en moins d’une seconde d’une jolie discussion inintéressante et choupie à un truc qui tire à boulets rouges sur va savoir combien de personnes.

Il faut néanmoins être un courageux occidental pour suivre la série : les références à l’actualité « people » japonaises sont légions et pas toujours portées sur des faits qui nous sont très connus. Mais, allez, si vous réussissez à passer au dessus, vous trouverez un truc très drôle, assez cinglé, et dont on en aimerait finalement plus.

5 – BONNE NUIT PUNPUN

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A commencé à être édité chez Kana cette année et, oh messieurs dames, si vous voulez méditer sur vous même, je ne peux que vous conseiller de lire les cinq premiers tomes au plus vite. Voilà un ouvrage très dur, sans concessions, au style graphique ahurissant de qualité, qui traite des thèmes pas simples du tout avec une justesse pourtant inattendue.

C’est difficile de vraiment parler de cet ouvrage. Pour moi il remue vraiment des sentiments très personnels qui jouent beaucoup sur ma manière de la percevoir donc je vais vous épargner un long paragraphe assez creux et ininspiré de plus. Juste : jetez y un œil.

4 – SKYFALL

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Ahlala. Je me fais engueuler sur Twitter quand je dis que Skyfall est indéniablement le meilleur de tous les films James Bond mais plus j’y repense et plus je suis persuadé d’avoir raison tellement je peine à voir un seul film de la série qui pourrait l’égaler en termes d’ambition, de finition et d’écriture. Permis de tuer ? Au Service Secret de sa Majesté ? L’espion qui m’aimait ? Bons baisers de Russie ? Bleh, non aucun des quatre me paraît l’égaler, et pour moi c’est les quatre qui sont « objectivement » les plus réussis (parce qu’autant j’adore GoldenEye, autant il est pas spécialement ultra bien écrit en vrai. Idem pour Goldfinger qui survit de moins en moins au temps.)

Bon du coup je l’ai vu deux fois au cinéma, ce qui est assez rare pour être signalé venant de mon relatif inintérêt à revoir une œuvre que j’ai déjà vu, et là encore contenir mon enthousiasme risque d’être assez compliqué tellement ce film réussit tout ce qu’il entreprend sans faillir. A commencer par terminer le très lent travail de « reboot » de l’univers James Bond, avec la réapparition tant attendue du nouveau Q (qui est très sympatoche, même si mes amies yaoistes vous en parleront mieux que moi) ainsi que de certains autres personnages emblématiques, mais réussit aussi à offrir un méchant incroyablement charismatique, porté par une performance extraordinaire de son acteur qui nous offre un badguy incroyablement charmeur mais aussi ultra inquiétant et bien justifié. Puis on a des scènes d’actions qui dépotent et d’une clarté incroyable – la course-poursuite à Istanbul, le combat à Shanghai dans la salle noire. Et pour un film censé honorer les 50 ans au cinéma de l’espion britannique, le film envoie du lourd sur le fanservice (ce petit cri de pucelle que j’ai du faire en voyant la DB5.)

En fait le seul vrai défaut c’est le fait que James Bond semble sortir « un peu vite » de sa retraite secrète et qu’on ressent pas assez tout le temps « perdu. » Mais ça il aurait fallu allonger le film de peut-être vingt minutes, et bon, il est déjà assez long comme ça.

Bref, film de l’année pour moi dans une année où j’ai enfin commencé à revisiter régulièrement les salles obscure. Allez, si je suis chaud l’an prochain, j’investirais dans une carte illimitée dans un multiplexe parisien quelconque, histoire de revenir à mes premiers amours.

3 – THE WALKING DEAD : THE GAME

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Je vois qu’il chope le titre de jeu de l’année un peu partout, et c’est tellement supra mérité. Pourtant c’est vrai qu’on pourrait relativiser le terme de « jeu » pour ce titre qui reste assez médiocre dans son gameplay avec des phases point & click qui font parfois atrocement forcées et jetées là un peu par remplissage. Parce qu’on sent que ce qui intéressait Telltale c’était pas ça, mais c’était tout le travail d’écriture et là dessus le jeu fait définitivement preuve d’un soin indéniable dans sa volonté d’insérer le joueur dans le scénario. Enfin. Dans le scénario c’est un terme vague parce que vous vous rendrez vite compte que le scénario ne change pas beaucoup selon vos choix, et qu’au final la fin sera la même pour nous tous.

Non, The Walking Dead réussit remarquablement à faire de nous des vrais « leaders » d’un groupe compliqué à gérer au beau milieu d’une invasion zombie. La priorité sera ainsi la gestion de vos relations avec les autres membres de votre groupe. Vous aurez vos chouchous ainsi que vos méprisés, mais viendra toujours un moment où vous allez devoir mettre la priorité sur les interêts de l’un d’entre eux ou bien faire tout simplement un choix sur qui va devoir survivre.

Je ne suis que rarement un nazi anti-spoil mais si il y’a bien une œuvre que vous ne devez absolument pas vous spoiler, c’est bien The Walking Dead, parce que ça peut ruiner votre immersion comme jamais. Vous avez désormais « la chance » de pouvoir vous faire les cinq épisodes d’un coup si vous le souhaitez, alors n’hésitez pas dans la semaine de vacances qui reste, là, tout de suite, à vous prendre les cinq épisodes et à passer une soirée sur chaque épisode, le temps de digérer le cliffhanger pas toujours très subtil et de réfléchir sur vos relations et sur ce qui attends le reste de votre groupe.

Bref, bravo à Telltale pour cette excellente surprise qui a un peu pris tout le monde a dépourvu.

2 – LES ENFANTS LOUPS, AME & YUKI

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Ce film, mais ouais putain.

Il raconte en vingt minutes une plus jolie histoire d’amour que les trois dernières années de séries animées. Puis après il passe une demi-heure à nous faire traverser toutes les émotions possibles et inimaginables puis sur la fin il redevient une ode à la famille, la campagne et tous les thèmes que Hosoda semble kiffer et commence un peu à décliner à toutes les sauces.

C’est un authentique chef d’oeuvre, où je ne trouve à nouveau rien à retirer. Il sort quand le DVD en France, bordel de cul ?

1 – LE WEEK END D’EPITANIME 2012

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Rencontrer Ryukishi07, une personne responsable de l’une des œuvres les plus importantes de votre vie, quatre fois en quatre jours, déjà ça met la barre haut en thème de plaisir et de kiffage absolu.

Après on a tout le reste : la preview de l’AMV Enfer 2 à 7h du mat, l’étage jeu vidéo/activités et son ambiance folle, toujours cette grande foire ou tu peux rencontrer tout et n’importe qui ultra facilement et ultra régulièrement. Oui, en termes d’organisation c’était pas spécialement l’Epitanime le plus peaufiné mais vu le giga bordel qu’était l’asso Epitanime à peine un mois avant et vu les contraintes genre « oups le trésorier s’est tiré avec la caisse on peut plus louer l’écran géant pour dehors », on s’en sort pas si mal que ça.

Mais bon, de toute façon RYUKISHI07 PUTAIN OUAIS MAIS QUOI OUAIS.

DEUX OUBLIS

Ces deux titres ont été oubliés dans ce top et je m’en suis rendu compte trop tardivement pour m’en rendre compte :

Catherine

Initialement je l’avais placé autour de la 13e place et j’ignore comment j’ai fait, mais à force de pas mal modifier mon top dans ces positions, bah je l’ai supprimé à un moment sans trop m’en rendre compte. C’est problématique parce que Catherine était facilement un prétendant sérieux au titre de jeu de l’année sorti en Europe. Extrêmement généreux, s’attaquant à un thème rarement vu jusqu’à présent, avec un gameplay aux petits oignons et un style graphique adorable, le titre d’Atlus est difficilement évitable…

Katawa Shoujo

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… Je croyais y avoir joué fin décembre, mais non j’y ai « joué » début février. Du coup il aurait clairement eu sa place autour de la 8e à 6e place. Ce « jeu de drague », qui n’en est finalement pas un, situé dans une école pour handicapés est un projet 100% 4chanien et de loin la meilleure chose qui soit sorti de ce board !

Bon bref, très vite : beaucoup d’émotions, plutôt bien écrit, jolie musique, univers super sympa, c’est cool c’est cool c’est cool. But you already know that.

Bon bah voilà ! Bonne année à tous et à toutes °V°/.

  • 28/ Chuuunibyou demo koi ga Shitai !
  • 27/ Sauber F1 Team
  • 26/ Jojo’s Bizarre Adventure
  • 25/ Mais qui a re-tué Pamela Rose ?
  • 24/ Damien Sandow
  • 23/ K-On ! le film
  • 22/ You Don’t Know Jack Facebook
  • 21/ The Darkness II
  • 20/ Avengers
  • 19/ Sonic All-Stars Racing Transformed
  • 18/ Japan Expo 2012
  • 17/ CM Punk : un an de règne
  • 16/ Game of Thrones saison 2
  • 15/ Crusader Kings II
  • 14/ Molester Man
  • 13/ Samidare
  • 12/ Kid Icarus Uprising
  • 11/ Medaka Box
  • 10/ Japanantes
  • 10b/ Catherine
  • 9/ Rock Band Blitz
  • 9b/ Katawa Shoujo
  • 8/ Jinrui wa Suitai Shimashita
  • 7/ Projet Asylum : Certains l’appellent AMV Enfer 2
  • 6/ Joshiraku
  • 5/ La sortie en France de Bonne Nuit Punpun
  • 4/ Skyfall
  • 3/ The Walking Dead
  • 2/ Les Enfants Loups : Ame & Yuki
  • 1 / Le week-end d’Epitanime 2012
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