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Shining Hearts: Shiawase no Pan, meilleur anime de l’année ? Oui.

Shining Hearts: Shiawase no Pan, sorti en 2012, est l’adaptation animée du jeu Shining Hearts, sorti en 2010 sur PSP. Le scénario raconte l’histoire de Kaguya, une jeune fille amnésique échouant sur une plage appartenant à la royauté de Wyndaria. Elle rencontre très vite Rick, un épéiste qui travaille dans la boulangerie de l’île. Les deux personnages, et pleins d’autres encore, doivent alors faire face à une invasion de pirates sur l’île…

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J’avoue, j’étais pas super emballé par l’annonce de l’anime. J’ai encore souvenir de Shining Tears X Wind qui, bon, hein, n’est clairement pas intéressant. Ok, l’oeuvre a Tony Taka au chara-design et c’est cool, mais c’est le seul truc cool. Du coup, bon, qu’attendre de l’adaptation animée de Shining Hearts, me demandais-je ? Du coup je sais même plus pour quelle raison j’avais maté le premier épisode. Mais tout ce que je sais c’est qu’a partir de là, j’ai été pris et que cet animé à priori inoffensif et à priori juste une adaptation de s’est révélé à moi – et peut-être à nous tous – comme une extraordinaire surprise, et la preuve si il fallait s’en douter qu’il ne faut jamais se fier aux apparences.

Attention critique ultra complète, je vais spoiler les moments-clés de l’animé.

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Sur ces douze personnages, seulement deux survivent à la fin de la série. Courage.

Déjà, de base, le premier épisode envoie du lourd, on est tous d’accord là dessus. La série commence pourtant avec des clichés énormes et on craint un peu pour le respect de notre intelligence quand la jeune fille avoue son amnésie. Dans une scène assez ridicule d’ailleurs (peut-être la seule fausse note des treize épisodes) ou on nous sort encore le coup du « ho je ne me souviens plus de mon nom ho tiens je pleure » qui rappelle les mauvaises heures de To Aru Majutsu no Index, vous savez, l’anime ou le héros devient amnésique à mi-saison mais que ça change strictement rien à rien ? Bon. Heureusement, ça ne dure pas très longtemps et c’est aussitôt suivi de l’attaque des pirates sur l’île qui est d’une violence absolument ahurissante et inattendue. L’idée assez folle de tuer le héros du jeu dès la moitié d’épisode non seulement nous prend au tripe mais est d’amblée un message très fort envoyé par Production IG à Sega et aux fans de la saga Shining qui doivent être cinq ou six dans le monde, du genre « vous nous faites chier avec votre RPG de merde, on va faire notre truc et sucez nos boules. » Du coup encore plus fort quand on découvre le nouveau héros, Brastos, qui est l’archétype même du gros bourrin au coeur d’or. Imaginez si au milieu de l’épisode 1 de Cowboy Bebop, Spike se faisait dézinguer et que le héros devenait Jet ? Impensable ! Et pourtant c’est le pari osé lancé par Production IG pour le reste de l’animé et ça a marché.

En général le scénario de Shining Hearts reste quand même magnifiquement bien ficelé. Il s’amuse beaucoup à nous surprendre et à jouer avec nos attentes mais ne se contente heureusement pas de cela pour à coté offrir une fable sociale, écologique et politique d’une incroyable finesse et subtilité, à la manière d’un livre comme Léviathan. Les pirates sont ainsi régulièrement représentés comme des êtres certes inhumains mais qui ne sont que les instruments d’un système médiatique qui leur ment et qui instrumentalise les faits. Cela est d’autant plus explicite dans l’épisode 11 où nous voyons, impuissants, les pirates se jeter à la mer et se noyer pour chercher une « mort digne » parce que leurs médias ont passés vingt ans à leur dire que les habitants du royaume insulaire de Wyndaria étaient cannibales. Et quand vient la révélation que depuis le début, les pirates attaquent l’île pour essayer de mettre fin à « une dictacture inhumaine et rendre liberté à des citoyens meurtris par une royauté totalitaire », on repense à l’Irak, à la Libye, à la Corée du Nord, à l’Iran, à l’Afghanistan.

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Maxim, ici avec son habit de feu. Un antagoniste franchement intéressant et très travaillé, dont les motivations restent encore pleines de mystère… Elle semble être parfaitement au courant des manipulations du système médiatique de son pays, alors pourquoi combat-elle ? Peut-être réponse dans le futur OAV qui lui sera dédié…

Plus généralement, on sent que les auteurs se sont faits plaisir dans la description du royaume de Wyndaria, avec sa princesse charismatique qui est très vite propulsée, au cours de la série, au rang de reine et qui se révèle être la monarque parfaite. A l’écoute, douée pour prendre des décisions, n’agissant que pour les interêts de son peuple, essayant de combattre ses ennemis en sacrifiant son peuple le moins possible, ses gros seins… C’est là qu’on admire en outre le chara-design de Tony Taka, qui offre une véritable personnalité à tous les personnages féminins, qui se révèlent être un vrai plaisir pour les yeux, pour ne rien gâcher. Surtout que le travail technique est ahurissant et rend parfaitement hommage à ce chara-design. Mais pas que: les décors sont fantastiques.

Et puis l’univers de Shining Hearts est tout de même incroyablement riche, offrant des scènes absolument merveilleuses toutes les cinq minutes, au moins. La scène ou Kaguya essaie de communiquer avec les rois-baleines du ciel, par exemple, est magnifiquement émouvante de part la beauté du panorama, la beauté des sons des animaux mystiques et la musique délicieuse d’Hiroki Kikuta au dessus. Et surtout parce que la scène en elle-même est poignante, avec Kaguya qui n’est pas consciente du fait que les rois-baleines se font décimer, se sacrifiant pour protéger le royaume sans pour autant inquiéter ses habitants…

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Le troll de l’épisode 2 qui débute sur le héros de la série qui rêve être le héros du jeu. J’ai plutôt ri.

D’ailleurs on note à partir de la mi-saison une grosse accélération des événements, avec même ici ou là quelques délires graphiques franchement intéressants (le passage ou les héros vont sur l’île de Doucefolie et que soudainement ils deviennent des objets animés en stop motion sur un bureau pendant dix minutes, c’est osé) quand ce n’est pas le scénario lui-même qui nous joue des tours et joue avec les clichés. Ce passage au tout début du douzième épisode ou le héros voit ses amis peu à peu mourir et l’apocalypse s’abattre sur lui avant de se réveiller… On croit alors que c’était un rêve, comme le veut le cliché, sauf que non deux minutes on se rend compte qu’il se réveille de son coma et que tous ces personnages étaient réellement morts. Osé, osé. Un peu dur pour le moral, aussi.

Et c’est à ce moment là que la vision de l’anime prend carrément aux tripes. L’enterrement des personnages emblématiques de la série est franchement émouvant, et le désir de vengeance du héros qui se lance alors dans une mission suicide avec Kaguya n’a jamais été aussi compréhensible. L’assaut final sur le vaisseau galactique des pirates est à pleurer. Parce qu’on sait qu’ils vont mourir à la fin, mais du coup ça ne rend la scène que plus belle. Rajoutez à cela des explosions de partout, des scènes d’actions chorégraphiés à en pleurer et encore une fois la magnifique bande son d’Hiroki Kikuta et c’est vraiment intense. Je me suis repassé la scène de combat en gravité sur le pont au moins cinq ou six fois depuis et y’a vraiment rien à jeter, rien à redire. Et à chaque fois, quand le héros doit se résoudre à poignarder celui qui fut son amant pendant sa jeunesse, je peux pas m’empêcher de lâcher une larme. Et quelques minutes plus tard, la série se conclut, les héros deviennent des héros au sens proche et l’île est sauvée. S’ensuit une épilogue fantastique, certes utilisant le cliché encore assez classique du « allons pleurer sur leur statue » mais là on est clairement dans le même état d’esprit que la fin de Gurren Lagann.

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« Partez en paix, héros, et comptez sur moi pour vous protéger des mensonges de l’Histoire. » T^T

Les personnages sont là aussi tous fantastiques. Peu terminent la série en vie mais ils arrivent tous en à peine treize épisodes à exister, à être intéressant. Même Kaguya qui part sur une très mauvaise base (la gourde amnésique au collier super précieux) gagne très vite de la profondeur, de l’interêt. Et surtout, pour une fois, on a des relations romantiques entre adultes qui sont intéressantes. Beaucoup ont été décontenancés par cette soudaine scène de sexe consenti entre Kaguya et Dylan dans l’épisode 7, qui sortait un peu de nulle part, et qui n’est presque jamais évoqué à nouveau par la suite – surtout parce que Dylan meurt un épisode plus tard, poignardé par Melty dans une scène à nouveau poignante. Mais on sent le parti pris des auteurs de faire des relations peut-être « crédibles. » Cette scène de sexe tant décriée avait pourtant un contexte intéressant et qu’on ne peut guère ignorer: les deux venaient d’échapper à une morte certaine, ils avaient des sentiments un peu évoqués très subtilement entre eux, ils étaient « seuls », trempés et devaient se réchauffer, bam voilà pour du « Glad to be alive sex » logique et bien amené.

La trahison de Melty idem, elle est amenée de manière optimale. Rien n’était explicite sur ses relations avec la démocratie averse et toutes personnes un peu observatrices pouvait par exemple noter que de léger indices étaient disséminés ici ou là. Par exemple le fait qu’elle soit absente du conseil lors de l’épisode 4 (ce qui n’est noté par aucun personnage) ou qu’elle connaisse la langue des anciens naturellement. Et c’est d’autant plus intéressant que jusqu’alors le personnage servait surtout de ressort comique un peu débile ! Mais alors que tous les éléments semblaient concorder sur le fait que le traître soit Dylan ou même Rouna, on se fait autant baiser que les héros !

Mais ma favorite reste Aiya qui doit peut-être le premier personnage lesbien de la japanimation a être… relativement normal. Le couple qu’elle crée peu à peu avec Amil est ultra-mignon et le simple fait que ça soit les deux seuls personnages « principaux » à survivre à toute l’histoire en dit sans doute long sur le message qu’ont voulus faire passer les auteurs. Mais ce qui est surtout irrésistible avec elle, c’est cette énergie et cet optimisme qui n’apparaît jamais forcé. Un peu comme si Kushieda Minori faisait la guerre quoi.

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Un petit reproche: là ou le jeu était vraiment centré sur l’univers des boulangeries, ici on oublie toute référence au pain dès l’épisode 3. Enfin j’ai pu prendre un screen du moment ou on voit, c’est déjà ça.

Il y’a également beaucoup à dire sur l’univers graphique, rempli de multiples références à l’art d’Asie du Sud-Est et du Proche-Orient. Mais ça je laisserais parler ceux qui s’y connaissent un peu plus. Par contre en ce qui concerne le chara-design, j’étais aussi assez suspicieux sur le concept d’avoir des personnages humains aux spécifictés animales. Je veux dire, la fille aux oreilles de chat c’est sympa dans du H mais là ça risquait pas de décrédibiliser le tout ? Et bah non c’est là aussi une utilisation très intelligente. Déjà parce que du coup c’est jamais réellement utilisé dans un sens fanservice (exemple tout con mais les filles-chats qui disent jamais « nyyaaa » ou « meooow » c’est rafraîchissant) mais aussi parce que ça sert un peu le propos social que j’évoquais plus haut, avec des personnages-animaux véritables d’un véritable racisme par une partie des « humains purs. » Mais l’anime ne se contente pas d’un bête « le racisme c’est mal bouh » mais tente surtout de nous montrer un peu les conséquences désastreuses de ce racisme avec, par exemple, des pirates qui méprisent tellement les hommes-serpents qu’ils ne comprennent jamais l’importance que ceux-ci peuvent avoir en combat, préférant sacrifier leurs hommes que leur orgueil d’humain pur. Et là encore c’est dit avec subtilité, jamais les méchants ont l’étiquette « eh regardez ce sont des gros racistes » sur le front !

Même si il faut avouer que, ok, le personnage de Gadem est un peu insupportable avec son tic verbal à base de « nironirororo » qui sort un peu de nulle part à chaque fois.

Que dire de plus ? Les génériques sont fabuleux. Le générique de fin est vraiment très osé, là aussi à nouveau, déjà en utilisant This Too Shall Pass des OK Go) qui est une chanson non seulement occidentale mais qui colle à priori pas du tout à de l’heroic fantasy. Et pourtant, ça arrive à avoir une pertinence et quand les petits sons du xylophone suivi du « and when the morning comes »débarquent et signifient la fin de l’épisode, on est toujours un peu triste ! A coté le générique d’ouverture, plus classique et interprété par Nana Mizuki (qui fait aussi un excellent travail avec le personnage de Maxim, d’ailleurs) sert surtout à se mettre la patate. Là aussi ce qui est cool c’est qu’il évolue au fur et à mesure de l’aventure, pour par exemple rajouter tel personnage ou faire disparaître les morts… ce qui rend le générique de l’épisode 13 super triste puisqu’il ne consiste quasiment que de scènes vides !

Enfin techniquement qu’est-ce que je peux dire hein… Vous avez tous vu ce que ça a donné ! Animation impressionnante, bande son fantastique… Y’a vraiment rien à dire quoi. Donc je vais pas trop me lancer dessus. Même si ouais, y’a un petit coup de mou niveau réalisation dans l’épisode 5, avec deux/trois visages mal dessinés dans le fond du congrés, mais sinon rien à dire quoi. On est tous au courant que c’est déjà estimé par les professionnels du métier comme un nouveau maître étalon (le « on s’est fait niquer » de Kyoto Animation sur 2ch est déjà assez mythique, je vais pas vous le rabâcher.)

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Brastos et Sheena, exclusifs à l’anime mais bon dieu quel charisme.

Bref, Shining Hearts est une réussite sur tous les points. Prenant, poignant, intelligent, jouant avec les codes… Je pense franchement que Sega a décidé de donner Production IG totale carte blanche financièrement. Ca expliquerait pourquoi Sega a du annoncer une violente restructuarion de ses moyens et les premiers échos du budget se chiffrant en plusieurs milliers de millions de yen… Shining Hearts est-il le Shenmue de l’animation japonaise ? Fort probable. Très fort probable. Et aujourd’hui, Tony Taka est ENFIN quelque part dans le générique d’un joyau pur et simple. Six ans que j’attendais ce moment et mon dieu qu’il fait du bien.

Il ne reste plus qu’a attendre l’OAV prochain mais on sait déjà que la série est un carton au Japon. Production IG a déjà mentionné avoir une idée pour un autre animé, et ça serait cette fois-ci de faire une fusion entre l’univers de Shining Hearts et la série Phantasy Star… Reste à voir combien Sega sera prêt à mettre, car c’est la seule réelle question.

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8 commentaires

  • Mian

    Ca spoile? Booon, je vais juste lire le premier para*saute sur une mine*…

    A voir ton enthousiasme, ça pourrait être dommage de passer à côté, donc est-ce très grave de savoir que « sur ces douze personnages, seulement deux survivent à la fin de la série »?

  • Amo

    Je pense que tu peux essayer de lire la première légende de l’image en passant ta souris dessus, ça devrait te rassurer sur la gravité du spoil :'<. 

    • Kraken

      Le pire c’est que tout l’article est un gros troll bien drôle, mais qu’en vérité, je suis pas sur qu’amo ait vraiment compris la série, faut avoir joué au jeu shining blade se passant avant shining hearts pour ça.
      En fait toute la série est une forme de shutter island version mignonne et fantastique.
      Amil, nerys et Airy sont toutes les 3 mortes avant le début du jeu et Rick, leur ami d’enfance n’a pas put accepter d’avoir été incapable de les sauver de leur assassin.
      Obsédé par la vengeance, il est sombré dans la folie et l’autodestruction.
      C’est là qu’un personnage nommé Sakuya a plongé Rick dans le monde de la série.
      Un monde de calme et de bonheur où Rick guérit son âme en aidant des gens comme il n’a pas put aider ses amies, le tout sans se battre, mais en faisant ce à quoi il se destinait avant que la guerre ne lui vole tout.
      Et la fin de la série nous montre en fait Rick qui commence à progresser sur la voie de la guérison, même si il n’est pas encore prêt à quitter ce monde.
      Et si tu te demande qui est Kaguya, ben c’est la Sakuya dont j’ai parlé au-dessus.
      Ou plutôt, Kaguya est la Sakuya du passé. Celle qui vivait sans responsabilités et qu’au fond d’elle Sakuya aimerait parfois être.
      Quant au monde de la série, qu’est-ce que c’est ?
      Ben c’est un monde fantasmagorique créé par Sakuya où elle a réuni les âmes de personnes décédées et d’autres qui sont des souvenirs de Rick.

      Auquel s’ajoute certaines personnes qui rentrent dans ce monde soit pour guider Rick dans sa thérapie, soit pour tenter de voler les pouvoirs de Kaguya(qui est plus fragile que sa forme adulte)

  • Atem

    Non sans déconner, je me suis douté que cette article raconte n’importe quoi, mais merci Amo, maintenant j’en suis sûr !

    J’ai lu tout l’article en le prenant très au sérieux au départ …. puis de fil en aiguille je trouvais de plus en plus d’incohérence.
    – Première incohérence évidente qu’on se rend compte très vite : l’article parle de tous les évènements qui ont lieu sur l’anime entier, or seul le premier épisode à la date où j’écris est sorti …. Ce qui m’a amené à regarder la date à laquelle l’article a été écrit, le 1er avril … j’me suis dis « ah bah là, le premier épisode était loin d’être sorti » mais j’ai même pas capté que c’était un poisson !
    – Deuxième incohérence : tu parles suite au décès du précédent héros, l’arrivé d’un nouveau : Brastos. J’ai cherché sur tout le net, jamais trouver un personnage se nommant Brastos dans Shining hearts. Déjà ça partait très mal.
    – Troisième incohérence : l’utilisation du terme « média », c’vraiment pas un mot que je verrais dans un anime. Avec les références sur l’Irak et la phrase en elle-même, j’ai commencé à me dire que tu décrivais plutôt le monde dans lequel nous vivons que celui de Shining Hearts.
    – Quatrième incohérence : Le personnage principal Aiya qui est censée former un couple avec Amil n’existe pas ! Airy oui mais pas Aiya.
    – Cinquième et dernière incohérence, celle qui m’a définitivement prouver que c’était du grand n’importe quoi : la dernière image, celle qui est censée montrer Brastos et Sheena, c’est vraiment n’importe quoi. Il s’agit d’une image de Shining tears x wind, et non de Shining Hearts, alors là soit tu connais définitivement rien de Shining tears x wind et là, ton commentaire sur le fait que c’est mauvais est faux, soit tu as fais exprès pour bien faire comprendre que tout est faux. De plus, ce fameux « Brastos » n’existe définitivement pas, la personne homme-animal sur l’image s’appelle Roen (ce qui me fait plutôt dire que tu n’as jamais vu Shining tears x wind).

    Quand j’ai lu qu’il y allait avoir une relation sexuelle consentie entre Kaguya et Dylan, j’commençais à en baver^^ J’ai regretté que tout ça soit un fake juste pour ça x) M’enfin Kaguya mérite bien mieux que cette affreux de Dylan !

    Sinon, un article très bien écrit, il m’a passionné du début à la fin jusqu’à ce que je me rende compte que je me suis fait emplumer, j’hésite d’ailleurs à savoir si je préférerai que les évènements se déroulent comme tu le dis et que tout soit aussi intéressant et complet que ça ou si je préfèrerai que tout le monde reste en vie et fasse une jolie happy end.

    PS : si tel est ton réel avis sur Shining tears x wind, j’vois vraiment pas ce que tu lui trouves, il est vachement bien !

  • Baschien

    C’est fou de se donner autant de peine pour un 1er avril, gg :3
    N’empêche, j’espère quand même que cet anime sera bien mais vu le premier épisode j’ai peur
    Enfin, ne perdons pas espoir :3

  • Saruwa

    Wow ! Cette peur ! J’ai cru qu’on avait vraiment pas vu le même anime !
    Et puis, je me suis dis que c’était pas possible, puisque la série n’est même pas finie…
    En tout cas, tout ça pour un premier avril, je dois dire bravo !

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