Mangas & Animes

Rakudai Kishi no Cavalry – The Pretender

On aimerait être des humains parfaits. On aimerait tous être bons, ouverts, tolérants et être des modèles pour nos progénitures et nos descendances. Mais, parfois, rien à faire: on a des préjugés qu’on dépassera jamais parce qu’on a juste pas envie d’être plus fort qu’eux. Moi par exemple le préjugé que j’ai à mort ces derniers temps c’est vis à vis des adaptations de light novel. Encore plus si ça se déroule dans une « école » avec « de la magie dedans. » Des trucs comme To Aru Majutsu no Index ou The Irregular at Magic High School m’ont tellement lourdés que j’y suis quasi allergique et que je zappe aussitôt, sans même laisser la moindre chance parce que, eh, vous savez quoi, j’en ai ras le cul de ces trucs mal écrits aux héros sans charisme qui se tapent un harem merdique dans un univers rempli de techno-blabla écrit par un mec de 35 ans qui essaie d’écrire aux adolescents en imaginant ce que les adolescents aiment. Bref, j’ai des préjugés envers le genre.

C’est donc normal qu’en automne dernier, j’en avais tellement rien à foutre de Rakudai Kishi no Cavalry et j’en avais tellement des attentes négatives que j’ai juste complètement ignoré la série. Quand pour Kaorin j’ai fait mon top 22 des génériques d’animés de l’année 2015 j’avais pris soin de revoir l’immense majorité des génériques de l’année… mais j’avais involontairement ignoré Cavalry. Inconsciemment, certes, mais au final maintenant je bouffe mes dents parce que le générique d’ouverture déchire sa race et est facilement un des meilleurs de l’année dernière si ce n’est, peut-être, le meilleur. Tellement bon que, au final, j’ai fait un retournement de veste si brutal que ça a crée un cyclone de force 8 et que, du coup, j’ai eu méga envie de mater la série.

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Bon y’a pas que le générique qui a aidé: y’a aussi des gens sûrs qui m’ont promis « un bon scénar qui gagne vite en profondeur » ainsi que « pas mal de super fanservice. » Evidemment, vous me connaissez, le plot sous toutes ses formes, ça m’attire et ça m’intrigue. Donc du coup, allez, on est parti, je m’y lance. Là vous vous demandez pourquoi je prends un quart de l’article à vous raconter ma vie, c’est juste parce que le contexte, bah, c’est ultra important.

Car la bonne nouvelle, on va le voir, c’est que Rakudai Kishi no Cavalry est un animé très intéressant et qui mérite pas mal d’être vu, ne serait-ce parce que, déjà, c’est un très bon divertissement mais aussi parce qu’il possède pas mal de points bienvenus dans son écriture, qui joue pas mal avec les clichés du genre. C’est une série qui, en outre, est passée finalement assez inaperçue et c’est assez dommage. Après on peut faire remarquer que il est sorti la même saison que Asterisk War qui non seulement proposait un scénario quasi identique à base d’école magique et de duo héros/héroïne que tout oppose, mais le visuel lui même se ressemblait pas mal. Et  en bonus comme en France Rakudai est sorti chez ADN dans leur maudit J+14 sous le nom de A Chivalry of a Failed Knight dans une saison où, en plus, le simulcasteur n’existait que pour faire la promo de One-Punch Man, bon, de base, c’est compliqué d’exister.

Dans tous les cas, le scénar de Rakudai Kishi no Cavalry il est simple: Ikki Kurogane est élève dans une académie visant à former des chevaliers-mages, ce qui est naturel dans un monde où les humains peuvent disposer de pouvoir leur permettant d’invoquer une arme grâce à leur âme. Sauf que Ikki, il a une arme de rang F, c’est à dire nul à iech. Evidemment, son destin va changer quand Stella Vermillion, une princesse mondialement reconnue possédant une arme de rang A va débarquer dans l’école et se retrouver à partager une chambre avec lui. Et après une situation embarassante, les deux vont se rencontrer en duel et, surprise totale, le rang F va l’emporter sur la rang A…

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Au délà de ça, Ikki a une seule vraie ambition: devenir un représentant de l’académie à un tournoi international d’écoles de mages-chevaliers et, pour cela, il va devoir remporter le plus de matchs possible dans un tournoi interne à l’école. Si il fait ça, c’est surtout pour essayer d’enfin faire reconnaître son talent auprès d’une famille qui le méprise et qui serait prête à lui mettre plus d’un bâton dans les roues. Heureusement, en dehors de ce point, Ikki et Stella vont aussi très rapidement se rapprocher…

Bref, au programme de cette série: de la baston en tournoi, de la romance, des drames familiaux et du fanservice. Rien de bien original pour de l’animation japonaise, donc, mais comme je l’ai dit plus tôt, Rakudai Kishi no Cavalry va montrer des qualités insoupçonnées…

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Maintenant je préfère le dire tout de suite: Rakudai Kishi no Cavalry commence relativement médiocrement. Le premier épisode n’est, à mon sens, pas vraiment une très bonne introduction à la série tant les clichés sont accumulés et l’écriture assez pataude. Si on veut généraliser plus largement, c’est même tout le premier arc (les quatre premiers épisodes, en gros) qui effraie plus qu’autre chose: si on y trouve des bons moments (les combats), j’avoue sans problème m’être quand même raisonnablement fait chier quand les personnages se bastonnaient pas ou étaient pas à poil. Ce qui est problématique et que j’explique sans doute à la banalité des situations présentées.

Maintenant ne jetons pas tout ce début à la poubelle parce que y’a déjà, dans cet arc un peu faiblard et qui pose finalement assez mal les bases de son univers, quelques bons éléments qui, déjà, semblent montrer que l’écriture sait quand même à peu près où elle veut aller. Déjà, le personnage de Stella, dès le premier épisode, évolue considérablement et passe d’un personnage de Princesse Pétasse à quelqu’un de fondamentalement sympathique avec des raisons qui expliquent son comportement et sa méfiance des autres. Elle tire très vite des leçons, change en conséquence, bref on évite dès le début le piège d’avoir un personnage figé dans un archétype antipathique pour en faire une vraie héroïne qu’on se plait à apprécier et qui sait montrer des qualités.

Les épisodes suivants introduisent deux nouveaux personnages qui eux aussi pourraient tomber dans des pièges assez difficile à éviter. Le premier personnage c’est Shizuku, la soeur de Ikki et… brocon totalement assumée. Je veux dire, dès sa première scène d’apparition, elle roule une galoche à son frère. Là y’a même plus d’insinuation de sentiments incestueux, on est en plein dedans. Je vais pas vous mentir, les personnages qui clament du « onii-chan » toutes les 30s, ça me pète les couilles assez vite mais, étrangement, ici j’ai pas été immédiatement agressif envers le personnage, ne serait-ce parce qu’il privilégie les faits aux mots.

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Et en fait le perso connaît une évolution plutôt chouette le long de la série. Comme Stella et Ikki se mettent en couple très vite dans le récit, Shizuku va arrêter très vite de devenir un « interêt amoureux » et devenir son propre personnage, avec des raisons concrètes de pourquoi elle a tant « d’amour » pour son frère. Raisons qui ne sont pas forcément ultra folles mais qui existent et, pour le coup, c’est l’intention qui compte. Sans compter que Shizuku va aussi avoir le droit à un des meilleurs combats du show, ce qui va permettre au personnage d’exister en dehors de « onii-chan. » Le personnage reste pas parfait mais là encore une fois y’a une volonté de sortir d’un archétype pour aller voir un peu plus.

Quant au second personnage c’est Alice. Alice c’est un archétype très risqué puisqu’elle est transgenre. Comprenez que biologiquement c’est un mec mais qu’elle parle de lui au féminin et se considère tout simplement comme une fille. Habituellement dans la japanimation et la culture visuelle japonaise en général, le personnage transgenre il existe soit pour illustrer un fétichisme (trap / reverse trap), soit pour n’exister que de manière temporaire et être « corrigé » plus tard de son anormalité, soit pour être une folle qui fait des blagues gays et drague sans cesse le héros. Là ici le personnage est traité avec une normalité ahurissante. Si on passe sa scène d’intro où les personnages sont légitimement surpris et un peu décontancé, son transgenrisme n’est plus jamais réevoqué et tous les personnages l’ont largement acceptés, malgré leur surprise initiale.

Sans compter que, bonus non négligeable, Alice est badass, même si c’est très souvent en hors champ.

Donc, encore une fois, Rakudai Kishi no Calvary s’empare d’un archétype et en offre un traitement différent de ce qu’on peut voir ailleurs. C’est enthousiasmant.

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Il y’a tellement de clichés que la série dégoupille et ou déconstruit que c’est presque pas drôle de tout compter. Un des épisodes se conclut, par exemple, sur l’apparition du conseil des élèves. Ils sont présentés dans le noir, sourires sardoniques, en mode « on va niquer le héros, gnihihi » et du coup on s’attend à retrouver le cliché classique du conseil étudiant corrompu et maléfique composé de types super balèzes qui vont pourrir la vie des héros.

Spoiler: ils se font dégommer dès le début de l’épisode suivant et on découvre dix minutes plus tard que ce sont juste des chouettes types qui vont le week-end aider un orphelinat et qui n’ont pour les héros qu’un vrai respect pour ses compétences. La présidente elle-même est un sacré personnage: c’est le cliché de la maladroite à lunettes et à tresses super gentille mais, en fait, elle méga botte des culs quand vient le moment de combattre. Douce, maladroite, maternelle et ultra badass ? Voilà un combo sympatoche.

Autre cliché fun: une nouvelle fille est introduite à mi parcours, très vite on sent qu’elle est « attirée » par Ikki. On pourrait croire que le harem du héros va s’agrandir, comme d’habitude, mais en fait elle n’a pas vraiment de sentiments pour lui et est juste attiré par son talent au combat, dont elle aimerait bénéficier en faisant de lui son mentor. Plus tard, les deux personnages terminent « simplement » avec un solide respect mutuel parce que le vrai point commun entre Ikki et elle, c’est qu’ils ont un sens de l’honneur surdimensionné.

Enfin, oui, la série évite tout simplement le cliché de l’animé-harem puisque Stella et Ikki se mettent très rapidement en couple au lieu de passer douze épisodes à alimenter leur tension sexuelle avec des arrosoirs remplis de sentiments délicats.

On pourrait tout citer mais là on entrerait pas mal dans le domaine des vrais gros spoilers. Disons juste que Rakudai Kishi no Cavalry s’amuse vraiment pas mal à déconstruire nombre de clichés mais sans trop faire le malin ou trop se la péter, ce qui du coup est bienvenu.

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Dans tout ça le fanservice vient tout de même jouer un rôle et nous rappeler un peu les bases de la série: un bouquin pour ado. La vraie bonne nouvelle c’est que le fanservice de la série ne se contente pas à des panty shot pourris (y’en a finalement assez peu) mais à la totale avec de la nudité, des situations ambiguës et la putain de scène de la cabane dans les bois. Jamais un animé n’avait rendu aussi chaud le simple fait d’enlever des bas.

Soyons néanmoins honnête, y’a des fois où ce fanservice n’apporte rien et rend même la situation vachement ridicule – l’épisode 3 où des preneurs d’otages demandent à Stella de se mettre à poil parce que priorités – mais généralement c’est bienvenu, plutôt bien fait et y’a un agréable sens du détail. J’aurais aimé une version non censurée avec des tétons dans le blu ray parce qu l’anatomie Barbie ça me saoule mais j’imagine qu’on ne peut pas tout avoir et que faut pas être trop gourmand. Dans tous les cas, la série évite aussi le piège de mettre du fanservice à tous les épisodes et garde ça pour quelques épisodes où tout est souvent centré dans une seule scène. Sans compter que parfois ça a une justification dans le développement des personnages puisque, encore une fois, la relation entre Ikki et Stella est un point d’intrigue important.

Enfin bon, le plus important à retenir c’est que niveau besoin primaire je suis servi. Du sexe ! Manque plus que de la violence et, ça tombe bien, niveau combat la série assure grave aussi.

Extrait récupéré sur l’excellent Sakugabooru

Les combats de la série sont excellents, vraiment. La majorité tournent autour d’Ikki qui, du coup, a un pouvoir de base relativement faible mais qui va pas mal compenser par un talent d’analyse des pouvoirs adverses, des techniques de contre-attaque à développer et un coup spécial, le Itto Shura, qui ne peut être utilisé qu’une seule fois. Ca crée donc des combats intéressants, qui tournent autour des spécificités de chaque adversaire et qui force donc Ikki à changer constamment de tactique. Même les combats qui ne concernent pas le héros sont passionnants, l’extrait que j’ai mis plus haut étant l’excellent combat entre Shizuku et Touka, deux personnages extrêmement puissants et disposant de pouvoirs différents, ce qui permet de créer une immense variété de situations différentes.

En dehors des combats eux-mêmes, la mise en scène aussi se plie en quatre avec des changements de couleur et de style pendant le combat, pour pouvoir mieux emphaser les moments les plus intenses. Un des combattants, par exemple, va se montrer tellement fort qu’il va littéralement briser le 4e mur et détruire les bandes noires 16:9 de l’écran. Ca ne sert pas forcément à grand chose (d’autant que c’est le seul moment de la série ou y’a des bandes noires à l’écran) mais ça permet immédiatement de capter que oh wow il est VRAIMENT balèze ce perso. 

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Ce soin de réalisation sur les combats, il excuse finalement presque la relative laideur des scènes « normales. » Certains épisodes, plus centré sur le quotidien des persos, sont ainsi beaucoup plus minimaliste dans leur visuel, pour ne pas dire parfois juste très moche, avec des personnages parfois pas très dessinés ou proportionnés. On sent que les priorités de l’équipe ont été avant tout les scènes de baston, d’érotisme et de réelles avancées de l’intrigue. Du coup on peut avoir des plans aussi géniaux que ça:

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Dans les mêmes épisodes que des plans aussi laids et baclés que celui-ci:

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Bref, ça n’excuse pas forcément les scènes moches mais, étrangement, on les oublie assez vite derrière les money shots réguliers que peut offrir la série. Est-ce qu’on doit tout ça à l’influence du réalisateur Shin Oonuma ? Réalisateur étrangement assez peu connu, pur élève de Shinbo à l’époque du SHAFT pré-Madoka, mais dont la patte se fait de plus en plus ressentir dans les nombreuses séries qu’il a pu réaliser, que ce soit C3, Watamote, Fate/kaleid prisma Ilya ou bien Dusk Maiden X Amnesia. C’est un réal qui a jamais eu peur de très nettement mettre des priorités sur des scènes « folles », quitte à faire bâcler le banal. Je me risquerais pas à une analyse plus en profondeur, connaissant finalement assez peu le bonhomme en dehors de son boulot sur Bakemonogatari, Watamote et Baka to Test mais déjà sur ces oeuvres, j’avais été séduit par des délires visuels et des changements de style pour mieux emphaser l’importance de certaines scènes.

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Enfin voilà du coup, je ne crois pas forcément avoir grand chose à rajouter sur le sujet. Rakudai Kishi no Cavalry est dans tous les cas un excellent divertissement, qui n’a comme réel défaut qu’un démarrage assez inquiétant et pas forcément méga représentatif des qualités que va montrer la série à partir de son quatrième épisode jusqu’à un arc final en apothéose, qui offre une conclusion certes non définitive mais bien placée et assez naturelle. La série fonctionne donc parfaitement grâce à ses combats, son ambiance et, surtout, ses bons personnages car, le saviez-vous, nous offrir des personnages appréciables et remplis de qualité, ça aide pas mal à s’attacher à eux. Une leçon de vie révolutionnaire, donc, dont beaucoup de light novel feraient bien de s’inspirer.

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4 commentaires

  • Zamas

    Un statut culturel dans le dernier LolJapon et un article sur ton blog ? La série a vraiment du te plaire. En tout cas bien content de voir d’autres personnes apprécier la série.

    Je partage d’ailleurs complétement ton avis, notamment sur le traitement des perso. Alice et en particulier est un vent de fraicheur dans l’animation japonaise. Bien sur, Ikki et Stella ne sont pas en reste, et l’évolution rapide de leur relation est très agréable, même si elle me semble stagner plus tard.

    Petit point sur la musique, l’Opening est aussi un de mes préférés de la saison, et l’Ending, bien que particulier (digne d’une série érotique) ne m’a pas déplu.

    Du coup, tu compte t’intéresser au LN ?

  • babar

    Salut,
    Merci pour l’article qui m’a fait décourvrir cet anim !
    Est-ce que qq’un a des infos sur une éventuelle suite (visiblement il y a pas mal de light novels qui sont déjà sortis et donc adaptables) ? Ça a été évoqué qq part ou l’anim n’a pas eu assez de succès ?

  • Lexi

    Comme toi j’ai beaucoup aimé cet animé qui brise pas mal de codes et de vieux stéréotypes. D’ailleurs ont notera que les perso avec les pouvoirs les plus ouf sont des filles, rien que pour ça je m’incline.

    J’ai adoré que pour Ikki et Stella on ne tourne pas autour du pot « mode ultra prude », en 3 épisodes c’est plié et ont avant la fin de la saison ça devient très chaud. Cette scène dans la cabane c’est la folie, je me suis dit : « mais ils vont vraiment oser !?! »

    Bon c’est pas l’animé de l’année (c’est pas Re:Zero quoi) mais l’opening est canon, un de mes favoris de l’hiver.

    Par contre vu qu’il n’y a pas de saison 2 de prévue, la fin me laisse sur ma faim 😛

  • yamakyu

    Du coup avec cet article + sa 2e position dans les animes les plus sous-estimés aux Prix Minorin j’ai fini par lui donner sa chance et : ça valait le coup. C’est chouette d’avoir pointé du doigt que c’est actually vachement bien, parce que sinon y’a genre 2000% de probabilité que je serai passé à côté.

    Et pour le coup c’eut été triste.

    Honnêtement Rakudai Kishi no Cavalry m’a surpris sur tellement de points que ça gomme pas mal la très mauvaise impression que m’ont donné les 4 premiers épisodes. 4 premiers épisodes après lesquels j’aurai assurément drop dans des circonstances moins exceptionnelles.
    P’t’être que dans une ligne de monde méga éloignée je l’aurai regardé spontanément maaaiiiis ça voudrait sans doute dire que mon moi de cette ligne de monde n’a sans doute pas grand chose à voir avec mon actual moi.

    Je m’interroge juste sur le succès qu’a eu l’anime ? Vu l’évolution de l’intérêt (pas méga élevé dans les 4 premiers ep) je me dis que le succès a du être assez modéré p’t’être ? Enfin j’en sais trop rien, mais c’est surtout que, euh, la fin genre y’a écrit « à suivre » sur son front en wordart taille 240 donc bon.

    Anyway merci pour la recommandation du coup !

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