Mangas & Animes

Love is in the air

Ah la romance. Un genre que l’industrie japonaise du divertissement dans sa globalité a toujours beaucoup aimée explorer, amenant la création au fil des âges de très nombreux codes, clichés et archétypes qui font encore aujourd’hui notre bonheur.

Maintenant, soyons très clairs: les japonais ne sont évidemment pas les seuls à offrir une importance particulière aux romances sous toutes leurs formes puisque c’est le monde entier qui raffole des films romantiques et des fameux livres à l’eau de rose, il n’y a pas plus universel que les histoires d’amour. Mais chaque culture a sa manière bien à elle de considérer l’amour et la romance, et c’est ça qui est toujours intéressant. 

Cette intro pour dire que, finalement, 2017 est une année très intéressante pour ce qui est de la romance dans l’animation japonaise. Pas mal d’œuvres en parlent et, ce qui est vraiment à signaler, pas mal d’œuvres en parlent avec des angles à chaque fois très différent. Là où on avait pu saturer des romcoms harems il y’a encore jusqu’à très peu, il me semble qu’aujourd’hui on essaie de varier les doses. Et c’est très bien. L’idée de cet article est donc de récapituler pas mal des romances animées issues des trois premières saisons de cette année 2017, et essayer de vous montrer que les japonais semblent se sortir les doigts pour sortir un peu de leurs codes. Après beaucoup de ces animés vont être des adaptations donc ce n’est pas que l’animation japonaise qui « innove », plus l’industrie dans son ensemble – ceux qui adorent les mangas romantiques ont pu constater que ces dernières années, on a une pléthore de titres très variés qui apparaissent dans ce genre.

 

Mais avant d’attaquer 2017, rappelons juste très rapidement que déjà dès fin 2016 on avait eu quelques romances intéressantes: Yuri on ICE pour débuter, qui avait marqué en étant non seulement un très bon animé de patinage artistique, mais qui se servait de son intrigue pour développer une relation homosexuelle crédible et adorable. De même avec Flip Flappers qui passait du côté « L » du sigle « LGBT » qui derrière son histoire de baston de magical girl racontait les premières romances adolescentes. Maintenant, ces deux séries, aussi progressives dans leurs messages, ne sont pas forcément des purs animés de romance: YOI est un animé de sport avec de la romance, tout comme Flip Flappers va être avant-tout un animé de baston avec un sous-texte romantique. Les vraies grosses romances de la seconde moitié de 2016 qui marqueront les esprits ça va surtout être deux films d’animation: A Silent Voice et, évidemment, Your Name.

 

Cela étant on avait commencé 2017 sur les chapeaux de roues niveau romance puisque ce qui sont sans doute parmi les trois animés les plus « populaires » de la saison sont trois animés de romance, chacun avec un angle très différent. On débutera ainsi avec Masamune-kun no Revenge, adaptation d’un light novel contant l’histoire d’un ancien petit gros qui, devenu svelte et bogosse grâce à la puberté et les importants efforts personnels, débarque dans le lycée où se trouve la fille qui, autrefois, avait passée son temps à se moquer de son surpoids. A notre héros donc de se « venger » en essayant de la séduire pour pouvoir se moquer d’elle en mode « ah regarde, tu sors avec le gars dont tu te foutais du bide y’a fort longtemps. » Intrigue un peu coconne, donc, qui nous place dans pas mal de clichés déplaisants habituels: le héros veut à tout prix draguer une meuf qu’il déteste juste pour lui briser le coeur en lui révélant qu’il était gros avant donc du coup il va ignorer toutes les filles sympas qui, sur le chemin, vont évidemment tomber amoureuses de lui car, devinez quoi, c’est le héros donc il dégage une aura ultra-baisable. On appréciera aussi le manque évident de fin à cet animé car, eh, le light novel est pas fini donc ça serait bien d’aller le lire. Bref, c’est de la comédie harem, y’a de l’humour à la qualité variable, des filles mignonnes partout, vous connaissez la formule peut-être très bien, et vous saurez si c’est votre came ou pas (moi ça commence à me gaver.)

 

De l’autre côté on avait Miss Kobayashi’s Dragon Maid, adaptation inattendue par Kyoto Animation d’un manga mine de rien assez méconnu. L’histoire d’une dragonne, Thoru, qui tombe amoureuse d’une informaticienne, Kobayashi, et qui décide de prendre forme humaine, vivre chez elle et devenir sa maid attitrée. Ici la romance n’est pas forcément énormément développée: Thoru s’impose pas mal auprès de Kobayashi, qui est une personne certes affable mais qui ne montre jamais vraiment ses sentiments. Elles vont très vite commencer à vivre comme un couple voire comme une famille, ce qui va s’accentuer quand la famille sera rejointe par Kanna, une petite dragonne qui va devenir un peu comme leur fille. Du coup si Kobayashi et Thoru font des trucs de couples pendant la majorité de la série, ça va plus être une dynamique de vieux couple. L’amour entre les deux n’est jamais explicite (pas de déclarations, de baisers, ou d’autres signes permettant « d’officialiser » l’union) mais toute la série s’en moque et fait comme si tout cela avait été fait il y’a bien longtemps. Dans un sens ça peut être frustrant de pas voir Kyoto Animation assumer jusqu’au bout, de l’autre ça reste une série qui présente une famille saine, équilibrée, avec deux mamans donc on reste dans une certaine fraîcheur et, à nouveau, un message agréablement progressif. 

(Puis bon après y’a la « romance » entre Lucoa et Shota, et là oups)

 

Enfin le troisième animé de romance particulièrement mémorable du tout début d’année c’était aussi Scum’s Wish (Kuzu no Honkai.) Là on rappelle les bons mots des Rita Mitsouko puisque, en effet, les histoires d’amours finissent mal… en général. Et ça va être à nos héros lycéens de le découvrir: l’héroïne, Hanabi, aime son professeur principal – Narumi – qu’elle connaît depuis qu’elle est gosse et envers qui elle a toujours eu un crush assez important. Problème: Narumi est amoureux d’une autre professeur, Akane, une femme d’apparence gentille, prévenante, à l’écoute, qui semble réciproquer les sentiments de son collègue. Quand Hanabi découvre ça, elle est dévastée, tout comme l’est Mugi, un camarade de classe de Hanabi qui lui aimait Akane de tout son coeur. Du coup Hanabi et Mugi décident de s’allier, commencent à « sortir ensemble » et font des choses de couple en imaginant que l’autre c’est la personne qu’ils aiment « vraiment. » Et si c’est pas assez mal parti comme ça, Hanabi est aimée par sa meilleure amie, Sanae, tandis que Mugi est la source des affections de Noriko, une autre jeune fille qui a modelée toute sa vie dans le but d’essayer de plaire à ce jeune homme qu’elle aime depuis son enfance.

Bref, un bel hexagone amoureux, où tout le monde cache des secrets (Akane est pas la fille gentille qu’elle paraît être), où tout le monde va faire des erreurs grotesques à cause de l’impatience ou de l’inexpérience et où tout le monde va apprendre des importantes leçons de vie comme, par exemple, passer à autre chose après un échec amoureux. En outre la sexualité est souvent centrale au récit car nos protagonistes étant des adolescents aux hormones bien actives, ils vont souvent le faire, mais ça sera assez peu souvent du sexe particulièrement romantique ou fantastique: c’est parfois du sexe un peu triste. 

La série aurait pu être un ouragan dépressif et nihiliste, elle a mille fois l’occasion de déraper sur le terrain du cynisme et du « de toute façon l’amour ne vaut rien » sauf que jamais ça ne va par là. C’est une série qui montre les ratages de l’amour et ses conséquences, qui parle doutes, questionnements, souffrance dû au rejet mais se conclut sur une morale positive, bien amenée. Le récit est en outre complet, l’animé adaptant l’intégralité du manga (que j’adore.) Bref, voilà une romance très à part mais qui n’a pas peur de rappeler que l’amour c’est comme une cigarette, parfois on brûle parfois on se consume sylvie vartan tout ça tout ça.

Heureusement, comme pour réparer nos cœurs meurtris, la saison de printemps nous a offert juste après Tsuki ga Kirei, pour lequel j’ai déjà écrit un article complet mais c’est un tel coup de coeur que je n’ai aucun remords à vous le représenter. Tsuki ga Kirei, donc, va vous offrir une romance collégienne sans pièges, avec deux ptits jeunes assez timides, assez introvertis, enfermés dans leurs passions (la littérature pour l’un, le sport pour l’une) qui vont se rencontrer et se découvrir grâce aux pouvoirs magiques des réseaux sociaux afin de débuter ensemble un grand et beau voyage nommé… l’amour. Charmant, mignon mais aussi très terre-à-terre et indubitablement réaliste – je me suis beaucoup trop souvent reconnu dans ce récit -, avec un style visuel doux et coloré, c’est la romance feel good comme on l’aime, loin des clichés et, à nouveau, avec une conclusion solide et riches en émotions.

 

Mais si Tsuki ga Kirei vous paraît trop fleur bleue et que vous voulez à la place du méta, du fanservice et un retour au bon vieux concept du harem, il y’a évidemment la seconde saison de Saenai Heroine no Sodatekata qui va retourner dans ce qui faisait le sel de la première saison: des héroïnes au caractère fort et au grand talent qui se regroupent autour d’un héros connard et profondément antipathique afin de réaliser le rêve d’une vie, c’est à dire produire le meilleur visual novel romantique de l’histoire des visuals novels romantiques. Du coup on va passer un tiers de la série à disserter de manière très agressive envers le 4e Mur sur « c’est quoi une bonne romance », un second tiers à développer la relation entre les personnages féminins et – je le repète – ce héros très très insupportable, tandis que le dernier tiers nous fournira décolleté plongeants, jambes bien mises en avant et sous-entendus graveleux, avec tout le soin dont peut faire preuve le studio A1 Pictures quand ses freelancers aiment ce qu’ils font. C’est très à part mais c’est de la méta-romance, donc y’a des choses qu’on peut tirer. 

(Contrairement au héros, qui ne tirera jamais rien de sa vie.)

 

Mais si le méta ça vous fait pas rire, bah on a de la comédie romantique avec Love Tyrant (Renai Boukun). Mais là c’est la comédie romantique ou « Comédie » est écrit en Impact Police 70 tandis que « romantique » est écrit en trebuchet police 8. Concept assez con mais qui sait rendre hommage aux dix ans de l’animé Death Note avec un personnage nommé Guri qui dispose d’un « Kiss Note », un livre maudit où quiconque voit son nom écrit dedans doit embrasser au plus vite une autre personne sinon la sentence sera cruelle et irrévocable: il restera puceau ou vierge toute sa vie. C’est prétexte du coup à pas mal d’humour hystérique avec des situations débilos en diable, ça passe ou ça casse selon votre sens de l’humour (y’a autant de 9 que de 5 sur MyAnimeList) mais au moins ça tente un truc…

 

Mais si l’humour c’est pas votre came et que votre romance vous l’aimez quand elle est mélangée avec de l’action, de l’aventure et un peu de tragédie, félicitations, et bienvenue dans SukaSuka (Shuumatsu Nani Shitemasu ka? Isogashii desu ka? Sukutte Moratte Ii desu ka?) qui non heureux d’avoir le titre japonais le plus long de l’année vous propose une intrigue se déroulant dans un monde situé loin après la destruction de l’humanité et de la Terre, où des races variées (trolls, bêtes humanoïdes, fées) vivent sur des îles flottant dans les cieux, à la merci de mystérieuses Bêtes qui viennent de la surface de la planète et attaquent fréquemment ces derniers refuges. Dans tout ça on va suivre surtout deux personnages: Willem, le dernier humain encore en vie, et Chtholly (à tes souhaits), une Leprechaun, copie d’humain chargée de se battre contre les Bêtes et à la durée de vie particulièrement faible. Attention faux spoiler: Willem et Chtholly vont rapidement s’aimer sauf que, vous vous en doutez juste avec le scénario, IL VA Y’AVOIR UN PROBLÈME.

La série n’adapte pas l’intégralité des light novels mais propose une fin relativement décisive et plutôt efficace, qui peut vous émouvoir si vous arrivez à vous attacher aux deux protagonistes ce qui, hélas, n’a pas été spécialement mon cas. Reste un univers intéressant et travaillé, mélangeant une quantité large d’inspirations qui donne un tout assez cohérent. Quant à la romance elle-même, elle est certes classique mais elle sait avancer à la bonne vitesse, ce qui est une vraie bonne qualité. 

 

Après si vous aimez vos romances avec une intrigue mais que la fantasy à la SukaSuka c’est moins votre came, dites bonjour à la romance dystopique avec Love & Lies (Koi To Uso), série de cette saison qui adapte un manga dont j’ai déjà bien parlé ici même ! Pour rappel l’originalité principale de Koi to Uso va être son contexte puisque l’oeuvre se déroule dans un Japon futuriste qui, pour mettre fin à ses problèmes de démographie et de jeunes qui ont peur d’être en couple et préfèrent rester enfermés chez eux et/ou privilégier leur carrière plutôt que faire des gosses désigne arbitrairement et grâce à de supers algorithmes  un « partenaire » à tous les adolescents agés de 16 ans, partenaire avec qui ils auront l’obligation de se marier, svp. Quant à notre héros, quelques heures avant d’avoir 16 ans, il déclare enfin son amour à Misaki, la fille qu’il aime depuis des siècles, amour qui est réciproque et qui se termine en échange de fluides par les voix buccales. C’est la fête, donc, sauf que son anniversaire arrive, qu’un sms débarque, lui dit que sa partenaire algorithmique c’est Misaki SAUF QUE NON LE SMS S’EFFACE AUSSITÔT DE MANIÈRE ZARBIE et OUPS DES FONCTIONNAIRES DÉBARQUENT pour lui dire que BONJOUR MONSIEUR HEROS VOTRE PARTENAIRE CHOISIE PAR LE GRAND JAPON C’EST UNE FILLE NOMMÉE RIRINA, merci de votre soutien et n’oubliez pas de continuer à voter Shinzo Abe au revoir monsieur. 

Donc voilà, imbroglio dans l’esprit du jeune homme, d’autant que la Ririna en question est une très jolie jeune fille, au caractères certes particulier mais plein de bonne volonté. Doit-il donc respecter la loi et développer sa relation avec elle ou doit-il combattre la loi et essayer de tout faire pour prolonger son amour avec Misaki, elle-même pas forcément à l’aise à l’idée de voir le héros essayer d’affronter une décision d’état ? Ou alors est-ce que à un moment il va se rendre compte que son meilleur pote Yuusuke, damn, il voudrait bien retirer la lettre « b » du mot « bromance » ? 

L’intrigue va ptet un peu lentement (et sait jamais si elle doit développer l’aspect romance ou l’aspect dystopique) mais l’idée est suffisamment originale et les personnages suffisamment affables pour que ça fonctionne. Faut juste aimer les gros yeux. 

 

Du coup si les gros yeux pour vous c’est un grand non, alors pourquoi pas Tsuredure Children ? Adaptation d’une série de mangas 4koma qui racontent les déboires, les mésaventures, les mésententes et les bons moments de plusieurs couples, tous sacrément barrés. On a ainsi un couple composé de deux personnages systématiquement infoutus de dire quoi que ce soit de décisif, un couple composé d’une fille qui comprend jamais comme il faut, un couple – un de mes favoris – ou la fille pensait être en couple avec le mec depuis un an tandis que lui croyait que c’était une blague du coup on rigole bien quand ils se rendent compte de leurs erreurs, etc etc. Les épisodes sont courts – 12mn à chaque fois -, on a 3 ou 4 petites histoires qui se succèdent vite et tout l’humour va pas mal reposer sur les excellents dialogues, riches et impeccablement traduits par la team française de Crunchyroll. C’est souvent drôle, souvent adorable, c’est la parfaite fusion entre comédie et romance qu’on cherchait… et qui n’a pas peur de rire de manière distinguée autour du sexe, par exemple, comme le montre cette excellente scénette de l’épisode 4 avec la désormais cultissime maman cockbloqueuse. 

 

Mais si votre humour autour du sexe vous le voulez vraiment pas distingué, bon bah y’a Hajimete no Gal, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise. Là on est en mode gros canon bourrin, ça va parler cul, cul et cul, avec un héros puceau-frustré qui se confesse à une gyaru (je sais même pas ça serait quoi l’équivalent français ? Une « pouf » ? Y’a encore des poufs en 2017 dans les lycées français ? Je suis méga déphasé au secours) dans l’espoir d’avoir enfin une copine et D’ENFIN LÂCHER LA SAUCER, gyaru qui va pas être opposée à l’idée mais qui du coup va le BOLOSSER GRAVE. C’est subtil et bourrin, ça va autant à l’essentiel que l’invasion allemande du Luxembourg, c’est pas spécialement d’une très grande intelligence et visuellement c’est pas mal simpliste mais bon, vous savez quoi, qui suis-je pour juger quand Koe de Oshigoto est dans mon top 10 mangas.

 

Enfin bon, si vous voulez une série courte qui va à l’essentiel, y’a aussi Netsuzou TRap – NTR – qui va à l’essentiel avec l’histoire de c’te meuf qui a son premier petit copain et qui du coup demande des conseils à sa meilleure amie BFF, sauf que la BFF elle se dit « eh si tu veux je peux t’entraîner aux choses de l’amour moi-même », et du coup de Best Friends Forevers elle va essayer de passer à Baise Fantastique Fquotidienne. Eh y’a pas netorare pour rien, dans le lot. Vous apprécierez aussi la présence de violences conjugales de ci de là car pourquoi vouloir de la romance pure et sincère quand ça peut juste être totalement fucked up. 

 

C’est là dessus que je vais conclure cet article, du coup, dans la bonne humeur et la joie la plus totale. J’ai mis de côté certains autres animés de romance, peut-être moins intéressants à évoquer: Seiren possède un des épisodes 1 les plus chiants de l’histoire et le reste de la série est dans la pure tradition de séries à la Amagami SS ou PhotokanoFuuka est le best of des pires idées de Seo Kouji donc même si vous arrivez à aimer A Town Where You Live ou Suzuka ça peut être dur à apprécier, Shirt no Naka est une série hentai ce qui pourrait être une première si y’avait eu trois mois plus tôt cette série dont j’ai oublié le nom et dont j’ai pas envie de me souvenir avec ce moine qui passe son temps à violer une meuf, si vous aimez les trucs glauques y’a One Room et Room Mate, ces animés courts en POV ou une belle fille / beau mec parle tout seul face caméra et essaie de développer la romance entre vous et elle/lui pendant que vous matez ses seins ou son cul, enfin je n’ai toujours pas vu ou lu Naked Noise, adaptation d’un shôjo musical donc j’ignore complètement la place de la romance en son sein, je suspecte un triangle amoureux mais je n’ai pas envie de dire trop n’importe quoi sur ce sujet donc restons raisonnables.

Quant à la saison d’automne, elle a l’air de se calmer niveau romance avec un retour à la normale et à l’adaptation de lights novels légerement trashouilles: Faithful Bitch avec l’histoire de cette fille sans émotions qui essaie de séduire son petit ami en imitant le comportement des filles dans les pornos ou les eroges ok wow fantastique et sinon y’a Imoto sae Ireba ii, l’histoire d’un écrivain de light novel qui en pince pour sa soeur et qui est accompagné d’une illustratrice super sexy (mais qui n’est pas sa soeur.) Le chara-design est par Kantoku parce que voilà, pourquoi être aussi corrompu (…) aucun honneur, aucune dignité, rien. Bref, le plus intéressant qui arrive a l’air d’être Osake wa Fuufu ni Natte kara qui raconte l’histoire d’un couple marié dont la femme a une sacrée passion pour l’alcool. Bref, profitons bien de cet âge d’or de la romance dans l’animation japonaise car ça va s’arrêter dès la saison prochaine, oups. 

(Mais heureusement y’a Wotaku ni Koi wa Muzukashii dès l’année prochaine <3.)

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2 commentaires

  • zalilfalcam

    Le problème de Love Tyrant, c’est son long et pénible glissement vers une trame scénaristique construite, et absolument sans intérêt.
    Je pensais pas dire ça un jour, mais le problème c’est que les romances EVOLUENT dans Love Tyrant, et jamais pour donner quelque chose d’intéressant. Du coup les 4 premiers épisodes sont une succession de gags hilarants, puis ça devient du drama de baston avec des gags, avant de redevenir un truc romantique classique, c’est assez instable, y’a que la dernière moitié du dernier épisode qui retrouve un peu la fraîcheur du début. Perso sur MAL j’étais parti sur un bon gros 9 des familles avant de finir amèrement sur un 6.

  • Xylo

    Koe de Oshigoto est aussi dans mon top 10 manga, mais c’est parce que je kiffe des eroge seyuus comme Harumi Sakurai, Hitomi Nabatme, Kaori Mitzuhashi, Yui Ogura ou encore Madoka Yonezawa. Le fait est qu’elles sont super talentueuses en tant que doubleuses et que ce manga leur rend hommage, donc pas de honte à ça 🙂

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