Epitanime 2015 – Purple Daze
C’était donc le retour d’Epitanime et ça m’avait sincèrement manqué. Les Diurnes de l’an dernier étaient funs mais c’était honnêtement pas pareil sans le rush de 48h. Tu viens à Epitanime pour passer litérallement tout un week-end baigné dans l’animé, le manga et le jeu vidéo, c’est ça qui fait le charme de l’événement. Quand tu discutes de DanMachi un dimanche à 16h sans avoir dormi depuis vendredi 10h, c’est honnête, c’est frais, c’est intense, c’est naturel et c’est bonnard.
Donc voilà le moment fantastique où je me prépare à faire un bilan. Pour l’occasion je vais juste faire un BIEN / PAS BIEN un peu comme j’écrivais mes articles de Minorin. C’est une édition qui à titre perso m’a pas beaucoup enthousiasmé et m’a donné un sentiment bizarre avant, pendant et après. Avant parce que la com autour était assez limitée et que y’a pas eu de « hype » construite autour. Pendant pour les raisons que je vais exposer. Et après parce que j’étais pété et que je le suis encore à l’heure ou j’écris ces lignes et ce même si quatre jours se sont écoulés.
Bon, allez, on est parti.
BIEN: Tenir 60h sans dormir
PAS BIEN: Tenir 60h sans dormir
C’est la troisième fois (sur six) que je fais Epitanime non stop sans dormir et je sais pas si je le referrais à l’avenir. Je l’avais fait en 2009 et ça m’avait pas trop emmerdé parce que j’étais « étudiant », que j’avais déjà un rythme de sommeil ultra décalé en arrivant et que comme je découvrais tout (les gens, les activités, l’endroit) mon cerveau était en mode licornes et arc en ciel pendant tout le long, ce qui aide pas mal à tenir bon. En 2013 j’ai tenu sans dormir sans trop de soucis parce que là encore j’arrive à la conv loin d’être épuisé par mon boulot qui était à l’époque à temps partiel. Mais là cette année j’arrive alors que mon corps est désormais « enchaîné » à un rythme de sommeil de personne qui bosse. Alors même si j’ai dormi 11h dans la nuit du jeudi au vendredi, le déficit de sommeil il arrive vite dans ta gueule et j’ai passé un dimanche assez dingue. Psychologiquement.
Je passe sur les hallucinations sonores qui font que t’entends ton pseudo PARTOUT parce que ça c’est un classique d’Epita et je l’ai eu chaque année, même en faisant des siestes. Je parle de plus sérieux. Je veux dire le dimanche j’étais au point où j’hallucinais clairement. Parfois je disais des trucs mais en fait je ne les disais que dans ma tête. Du coup j’ai passé l’après-midi vers 16/18h à dire des trucs et à me demander, 3s après, si je les avais réellement dit ou pas. Y’a un moment ou j’étais assis dans une salle, ou j’ai fixé un mur, et ou je voyais apparaître des chiffres et des lettres type Matrix.A chaque fois qu’on me voyait on me demandait si ça allait. Je faisais flipper tout le monde, sans doute :’D. J’ai jamais été aussi proche de ma famille alcoolique qu’à ce moment là.
Le pire ? C’est resté confiné à deux périodes bien précises ! Genre 10h/12h et 16h/18h. Parce que putain, après 18h j’avais toute ma tête, plus aucune fatigue, je suis allé à un resto sans souci, j’ai fait 2km à pied pour rentrer de ma gare jusqu’a chez moi sans me faire chier, je me suis même permis le luxe de me mettre dans mon lit et de lire un manga avant de me coucher. Je pige pas comment le corps ça fonctionne.
Bref j’ai vraisemblablement battu un record perso en restant levé du vendredi 10h jusqu’au lundi 0h30. Mais honnêtement je crois que je vais plus essayer de le battre, mes limites je les ai perçues :’D. J’aurais pu faire une petite sieste dans n’importe quelle salle, oui, vous avez raison, mais je crois que par masochisme et par volonté de voir ce que ça faisait de continuer à se maintenir éveillé, j’ai tout fait contre. Ce qui m’a sauvé c’est sans doute les pizzas qui déchirent de la pizzeria sur le boulevard adjacant…
Voilà, je commence par ça pour que vous vous rendiez compte sous quelles conditions j’ai fait cette Epita. On est proche du journalisme à la Vice pour le coup.
BIEN: Le retour de la scène extérieure
PAS BIEN: La pluie
Deux Epitanime d’affilée avec une méteo un peu capricieuse, ce qui est réellement pas de bol d’autant que là on avait vraiment un temps qui savait pas ce qu’il voulait et qui alternait en permanence entre le chaud et le froid, le sec et l’humide. C’est les aléas du métier mais, pour le coup, c’était aussi la première fois que je voyais la scène extérieure sous la pluie. Je me souviens juste qu’il avait crachiné ptet un peu en 2011 lors d’une des nuits ?
Bref, météo compliquée: vraie bonne pluie dans la nuit de vendredi à samedi, très beau temps le samedi après-midi, nuit assez froide du samedi au dimanche et temps maussade le dimanche en journée, avec des petites pluies pas très effrayantes de ci de là et un vent pas super agréable. Pas étonnant que j’ai chopé un rhume, tiens, maintenant que j’y pense.
Bon ça Epitanime n’y peut rien. Mais à la réflexion on sent que ces pluies n’étaient pas spécialement attendues (et à raison, Meteo France a commencé à prévoir de la pluie que deux jours avant alors que précédemment ils indiquaient un beau soleil sur le festival tout le long du week-end) et que l’organisation a eu un peu de mal à gérer ça. Le dimanche y’avait ainsi cette bonne idée de mettre le public de la scène sous des bâches… mais ces bâches avaient été empruntées à celles des assos et organismes qui étaient dans la cour et qui ont dû donc être déménagés d’urgence ! Mangaki était déplacé au second étage du bâtiment, Neokan un peu foutu en bordel dans un couloir, etc etc. Ca faisait un peu système D, pour l’occasion.
Mais bon, si l’on cesse de voir ces soucis météorologiques, le retour de la scène extérieure il fait quand même du bien. La scène au sous-sol a été une expérience que peu de gens regrettent, finalement. Pas mal de concerts cette année, et pas des mauvais, ce qui est plutôt sympa par ailleurs. Juste un regret: pas de planning de la scène dispo sur place, il fallait se rendre sur le site d’Epitanime pour pouvoir le consulter.
BIEN: La convention utilise le maximum d’espace possible
PAS BIEN: Tout est très dilapidé et on se perd dans l’école
C’était sans doute l’édition d’Epitanime qui utilisait le plus d’espace, si je réfléchis bien. Cette année c’était vraiment le maximum de bâtiments et de salles qui étaient utilisés afin de pouvoir clairmement compartimenter les différentes sections et activités. Sur ce point, c’est une réussite: rien n’a piétiné l’autre, il y’avait toujours quelque chose à découvrir et se balader au hasard donnait parfois des résultâts rigolos. Y’a des salles que j’ai découvert que le dimanche après-midi, par exemple les JVM.
Le souci c’est que du coup tout est parfois dilapidé et que y’a des trucs qui apparaissent pas avoir beaucoup de sens. Je pense surtout au second étage du bâtiment d’entrée ou était parqué BulleJapon et une asso de cosplay la nuit et à chaque fois que j’y allais c’était super mort. Y’avait les fanas de jeux BJ et c’était tout. Et c’est normal: de base, pourquoi tu te taperais la montée de deux étages à pied si c’est « juste » pour un truc ? Donc soit tu connais déjà BulleJapon, tu es fan d’eux et tu montes, soit tu fais sans doute même pas le déplacement. C’est une sorte de frein à la curiosité. En 2012, le second étage était assez parfait parce que justement y’avait plein de choses à voir: le JV, diverses assos… Tu y allais pour une asso, tu en recontrais d’autres, tu y allais pour le JV, tu découvrais en même temps les assos d’acti, etc. Ca faisait une bonne alchimie. Là, cette année, bah…
Idem avec les fanzines qui étaient un peu seuls dans le sous-sol, les JVM ou fallait savoir exactement quelle porte utiliser et quelle direction suivre, etc. Des écriteaux avaient été mis ici ou là pour flécher mais sans doute pas assez.
Un plan était mis à disposition à 2 ou 3 endroits clés mais il était pas forcément lisible si t’étais pas un habitué d’Epitanime. C’était peut-être le bon truc à distribuer à chaque visiteur à l’entrée. Enfin, le souci, c’est que comme tout était dilapidé et que la fréquentation de l’événement battait pas des records, bah tout le monde était loin les uns des autres et on avait l’impression que c’était plutôt vide.
Et au final, une nouvelle fois, ça part de bonnes intentions: le maximum d’activités sur le maximum de place. Mais c’est peut-être au niveau de la distribution des places que ça a été moins bien réfléchi ?
C’est dommage du coup que le sous-sol semble pas pouvoir être utiliseable en entier sinon refaire comme avant l’édition 2012 et mettre fanzines et professionnels ensemble resterait la meilleure idée possible et permettrait de libérer masses de salles de classes, mieux adaptées à des actis plus « classiques. » C’est ptet ma nostalgie qui parle.
BIEN: Le karaoké
J’ai pris conscience super récemment que désormais le karaoké était réellement quasi non stop. A une époque encore pas si lointaine, chaque playlist se stoppait toutes les heures et on perdait un temps de fou pendant que le staff essaie de décrypter sur une feuille ce que les gens veulent chanter afin de le rajouter à la playlist suivante. Maintenant tout se fait de manière fluide et on peut rajouter n’importe quoi à la playlist un peu n’importe quand. Ce qui dynamise énormément le karaoké. En plus je sais pas si il l’a fait exprès, mais le responsable activité qui place l’ending de Joshiraku quand j’arrive dans l’amphi et qui me fait un coucou juste avant de l’envoyer c’est le truc le plus chou e v e r <3.
Vrai regret du week-end: j’ai fait peu de karaoké. 20mn le vendredi, 1h le samedi. C’est peu. Je voulais en faire le dimanche matin, j’ai pas eu la foi parce que j’avais peur de m’endormir (!?!.) Mais de ce que j’ai pu voir, le karaoké Epitanime semble être sorti de sa période un peu molle ou y’avait plus trop de génériques « récents » et ou les playlists étaient mal conçues. Je me souviens d’une Nocturne Epita vraiment pénible fin 2011 ou la playlist contenait moitié d’AMV bien longs que les responsables osaient pas ne pas passer… Là c’est fluide, y’a de tout, ça se termine jamais, c’est dans l’amphi… C’est cool. On m’a parlé de gros blocs méchas à certains moments mais je pense que c’est plutôt normal vu comment c’est conçu (une feuille tourne, si tous les méchaphiles sont au même endroit de la salle – ce qui est sûr d’arriver -, tous leurs génériques vont passer au même moment.) Et puis, finalement, qu’est-ce qu’il y’a de mal avec les génériques de vieux méchas ? Et puis si ils sont diffusés en bloc, c’est cool, allez prendre un coca pendant ce temps !
(Ma surprise du week-end c’est voir des gens fous de joie quand débarque un opening de Yu Gi Oh GX. Est-ce que je deviendrais pas un perso de l’Arme Fatale 3 ?)
BIEN: Taiko no Tatsujin
Du coup l’espace Jeux Vidéo Musicaux j’ai attendu d’avoir 50h de déficit de sommeil dans la gueule avec d’y aller et c’était le moment le plus wtf de mon existence. Vous voyez, dans ma tête, les JVM Epitanime c’est des mecs qui font du DDR, du DDR et du DDR. Quand c’est pas du DDR c’est du Just Dance qui est à peu près du DDR que ta mamie peut jouer. En 2010 ils faisaient du DDR, en en 2015 ils font du DDR et dans Fallout 4 ils ont un vault ou ils continuent à faire du DDR. Heureusement, parfois je fais face à mes préjugés et je vais dans la section en question, même si pour y’aller faut monter 3 escaliers, 2 portes, croiser la salle go et espérer pas se perdre. Mais effectivement y’avait du DDR et du Just Dance mais y’avait aussi du Project Diva, du Guitar Hero (!!!??!!!) et surtout un petit stand Taiko no Tatsujin.
Taiko no Tatsujin c’est un jeu musical ou tu tapes sur des taikos en rythme avec ce qui est sur l’écran, une sorte de Donkey Konga en encore plus viril parce que là t’as un putain de tambour mais surtout deux putains de baguettes (jsais même si on parle de baguette vu leur largeur mais vu que je connais que dalle au vocabulaire je tente même pas) et tu TAPES TAPES TAPES C’EST TA FACON D’AIMER.
C’est un jeu que je rêvais de jouer mais j’en ai jamais eu l’occasion. Bah du coup là je l’ai eu. Alors que j’étais super pété. C’était génial. C’est comme boire 10L d’un coup, et se retenir de pisser jusqu’a l’ultime limite. Ce genre de béatitude et de bonheur qui t’enveloppe et te transperce. Je sais pas si le jeu était aussi présent le reste du week-end – sinon j’y aurais passé mon samedi ou mon dimanche matin – mais quand je l’ai découvert, y’avait un tournoi juste derrière donc je me suis inscris pour le lol et j’ai gagné un match.
Par forfait !
Puis je me suis fait exploser au suivant.
En vrai le jeu est exactement comme je l’imaginais: accessible, mignon et, honnêtement, taper dans un tambour ça fait PUTAIN DU BIEN.
Le reste de la section JVM, honnêtement, c’est flou. Y’a eu un moment où ils ont lancés Singstar, y’avait du Gwen Stephani, et un asiatique se baladait sans pantalon dans la salle. Sérieusement. Il était là, il tournait autour du stand Singstar, il avait une chemise, un caleçon mais pas de pantalon. C’était quoi ce wtf.
BIEN: La cafet d’Epita
Choper du Red Bull à 5h du matin !
En vrai je sais pas si c’est pas la première année qu’elle est ouverte la nuit (en 2013 c’était ptet déjà le cas, je sais plus du tout) mais pouvoir acheter des trucs chauds et des boissons exotiques genre Red Bull ou Dr Pepper à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, le tout à un prix qui sont ceux de l’école (c’est à dire « c’est un poil cherounet mais loin d’être autant du vol que dans toutes les autres convs du monde »), bah c’est salvateur.
Donc je met un « oui »
BIEN: Des gens !
BLA BLA BLA Epitanime c’est la conv parfait pour retrouver ses potes BLA BLA BLA Tout le monde est heureux BLA BLA BLA y’a une bonne ambiance. Bon ce paragraphe je vous le fais tous les ans donc je l’écris un peu plus vite cette fois.
BIEN: Le coin JV
PAS BIEN: Etait ptet moins fourni que les années précédentes
Je sais pas si c’était parce qu’ils étaient limités à une salle de taille moyenne ou quoi mais j’avais l’impression que le coin JV était pas ouf ouf. Comme d’hab y’avait une quantité très bien pensée de jeux et de consoles disponibles, avec une bonne variété, une vraie diversité et la possibilité de pouvoir changer de jeux si envie pour faire du retro gaming mais j’ai le sentiment que par rapport à 2013 on a une importante régression en taille et en quantité présente. Mais en même temps, en 2013, le coin JV occupait un étage entier donc la comparaison est pas méga optimale.
Du coup c’est terrible parce que ça reste un coin agréable mais toi t’es là avec les souvenirs de 2012/2013, ou le JV à Epitanime c’était une quantité ahurissante de consoles, de bornes et les mecs de la TeamSuperplayLive qui te faisait des trucs de malade en parallèle, et cette année t’as juste deux salles côte à côte. C’est la même configuration que lors de la première Epitanime que j’ai faite en 2009 mais même en 2009 j’ai souvenir que y’avait plus de choses. Bref t’es un peu triste d’avoir moins de choix qu’avant.
Quoique, points bonus pour les règles du tournoi Smash Bros qui possédait une quarantaine de règles toutes aussi déjantées les unes que les autres qui était tiré au sort avant chaque match, pour pimenter ceux-ci. Ca c’est de la très bonne idée.
PAS BIEN: Le coin fanzine un peu planqué (et avec pas grand chose)
J’ai pas trop trop aimé le coin fanzine. Déjà il est un peu tout seul dans le sous-sol et faut être motivé pour y’aller, d’autant qu’il sentait l’urine le samedi matin (une fuite à la con, assez bien épongée) mais j’ai eu l’impression que peu de cercles étaient vraiment super heureux d’être là. Ca se traduisait par une certaine absence de nouveauté, on sentait que les cercles avaient « zappés » Epitanime et gardaient leurs forces pour Japan Expo. Au final, tu descendais voir une trentaine de cercles dont tu faisais le tour en dix minutes. Si j’avais pas des potes dans ce coin là j’y serais jamais retourné. C’est à nouveau plutôt couillon parce que y’a encore peu, Epitanime était une conv « importante » pour le fanzinat français.
Là c’est non seulement clairement dans l’ombre de Japan Expo mais en plus les fanzines font limite acte de présence mais ne semblent plus être très motivés pour faire d’Epitanime un moment « important » de leur agenda. L’aura n’est plus trop là et c’est un peu dommage…
BIEN, SANS PLUS: Les professionnels présents
Assez peu de boutiques pros dans les salles de classe, dans une disposition un peu bizarre avec Hobby Addicts et Pix N’Love loin de tout le reste. Hobby Addicts qui proposait pas mal de Nendoroids et de produits Good Smile assez intéressants – surtout si vous aimez Hatsune Miku parce que damn y’en a tellement. Japan’s Doors proposait toujours une sélection de produits japonais pour otakus nichés, Discovery Manga ses 3000 tomes d’occasion (j’ai attendu dimanche avant d’essayer d’aller acheter des tomes de Parapal que j’avais repéré le samedi, ils avaient déjà été pris entre temps) ou bien encore Crunchyroll qui venait avec son fabuleux LIVE DE CONVENTION qui, si vous l’aviez regardé, pointait sur la table des doujinshi H de Japan’s Doors. Vous pouviez donc surveiller tout l’après-midi qui allait acheter du H :’D.
Puis évidemment Ototo/Taifu qui ne résiste jamais à rencontrer son public, accompagné ici comme en 2013 de l’habituel Manga Café…
C’est moins de professionnels qu’en 2013, donc là aussi c’est un peu tristounet. Là aussi je replonge dans mes souvenirs lointains, quand je revenais d’Epitanime avec 30kg de goodies et de DVD. C’est plus compliqué aujourd’hui, c’est sûr. Même si le choix d’exposants était correct (y’avait juste un stand à coté de Hobby Addicts, Wako Factory et Pix N’Love qui me donnait pas super confiance), on en faisait à nouveau très vite le tour et la fièvre acheteuse ne durait pas très longtemps !
AU FINAL: C’était un week-end sympa
Ca sera pas l’Epitanime dont je garderais les meilleurs souvenirs (je laisse cette joie à 2009 et 2013) mais je pense que j’en conserverais une opinion relativement positive. Je vous épargne les remarques que je peux avoir en tant qu’associatif – l’organisation de la conv semble avoir été très chaotique et on avait rarement le même son de cloche selon la personne à qui on parlait, ce qui était un peu décourageant par moments – parce que, au final, comme le veut cet adage rigolo d’un associatif anonyme: « Epitanime, chaque année, c’est comme si ils organisaient leur première convention. »
C’est vrai que d’un point de vue visiteur ça a pu être une Epitanime « bizarre. » Le manque de public le vendredi soir a pas mal décontenancé tout le monde. On ne se marchait pas dessus malgré les couloirs serrés de l’école et c’était cool mais c’était aussi un peu tristounet et l’ambiance aurait été encore plus lumineuse avec plus de personnes, peut-être. Comment expliquer cette baisse de fréquentation ? Le « vieux public » ne vient plus aux soirées ? L’absence de la conv l’an dernier a brisé un élan, une habitude, une hype ? La communication commencé concrètement très tardivement avec un site web qui a commencé à être vraiment mis à jour que vers la mi-mai ? L’absence de gros invité ou de défilé cosplay le vendredi ? Des raisons, chacun aura la sienne mais cette absence de monde et cette météo capricieuse a donné un cachet étrange à cette édition. Encore plus étrange quand tu es juste totalement pété.
Après, même si cette édition donnait l’impression de régresser sur certains points par rapports aux précédentes, Epitanime restait Epitanime: un point de rencontre d’otakus, un endroit où il y’a toujours quelque chose à faire, où on peut errer et faire une découverte. croiser quelqu’un qu’on connaît ou écouter des gens parler de tout et de n’importe quoi. Je suis déjà content que la conv soit pas morte et enterrée et j’espère que l’édition 2016 retrouvera l’ambiance, la fréquentation et le contenu des années précédentes, sans les maladresses de cette édition.
Quant au coté associatif, je remercie évidemment tous les lecteurs de cet article qui sont passés nous voir la nuit dans la salle Thalie. C’est la première fois qu’on avait un programme aussi lourd (quasiment 24h d’activités à assurer sur l’ensemble du week-end) et on a pas eu d’énormes soucis donc ça nous rend plutôt heureux. On regrette juste avoir mis une difficulté un peu forte sur les blind-test et les Inversotrons, on a grave sur-estimé le public, c’est un peu chaud après 5 ans d’existence.
Sinon souvenirs pèle-mèle:
- Se rendre compte à 23h05 qu’il y’a un tournoi Mario Kart 8 à 23h
- Gagner un blind-test de la Brigade SOS en disant au pif « Clannad » et en se rendant compte que oui c’était l’OST de Clannad.
- Loler sur les paroles de l’ending 2 d’Aldnoah Zero
- Se péter la voix sur le karaoké final parce que j’aurais beau faire genre Otaku no Video et X ça me lasse, je gueulerais toujours dessus sans problèmes
- Le Pentathlon Hentai de l’asso Thalie (on a passé un t et son jeu final à base de jeu en flash qui nous a tous fait crier « PAS LE CHIEN !!! PAS LE CHIEEEEN ;__; » quand quelqu’un y jouait
- Découvrir les 3 premiers épisodes de France Five le samedi matin du coté de 5h. N’en retenir que deux choses: le générique (qui va rester dans ma tête pendant TOUTE la conv. Juuuushi sentaaaaa-iiii ♪ FRANCE FIIIIIIIIIIVE ♫) et le boule de Grégoire Hellot. Quand j’achéterais des mangas Kurokawa je ne penserais plus qu’a ça. Weird.
Et, damn, j’ai peu d’autres petits souvenirs rigolos :’D.
Donc là maintenant, le reste, c’est des photos diverses et variées:
Et enfin terminons sur l’habituel loot de convention, qui est plutôt léger vous en conviendrez:
Le tome de Sweet Sweet Elder Sister pécho chez Taifu parce que Yuzuki N’Dash c’est une auteuse pas si dégueulasse et tant qu’a assumer mes penchants sales j’ai aussi pris ce doujin Digital Lover / SAO qui traînait chez Japan’s Doors parce que je kiffe SAO mais je kiffe encore plus le cercle Digital Lover.
En mangas, y’avait pas tout ce que je cherchais chez Manga Café du coup je me suis contenté du tome 4 de Prison School et, évidemment, du tome 3 de A Silent Voice, ce manga avec cette muette et ce dépressif comme héros. Vous devriez vraiment le lire.
Enfin, j’ai fait une folie avec cette nendoroid Ranka Lee <3. Difficile de résister, honnêtement. Je l’ai pas encore débalée… Peur de la péter en la montant :’D.
Et puis du coup j’ai récup un DVD de France Five pour mater la suite et un fascicule pour SAO Progressive. Spoiler: c’est le meilleur manga SAO, de très très loin.
Voilà voilà o7.
Bon bah on se revoit à Japan Expo du coup :3 ?
2 commentaires
Gemini
Il faut croire qu’il y a une difficulté pour renouveler le public ; les anciens ont des emplois du temps plus chargés, tandis que les nouveaux ne voient vraiment que Japan Expo, ou du moins les conventions pro avec des affiches dans le métro et tout. Je n’en sais trop rien. Pour ma part, je ne vis même plus en France, donc toute convention française représente un trop gros investissement.
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