Caen
Parlons de Caen. Ma ville natale et la plus importante du coin où j’habite, car oui, je l’avoue, je vis sur la côté normande, mais pas du côté « plouc à pognon » (Deauville, Cabourg… berk) ou du côté « ploucs parisiens qui peuvent pas aller sur la côté d’azur » (Arromanches, Courseulles, Port en Bessin.. bnerk), mais au juste milieu, à Ouistreham, un coin parfait. Mais avant tout cela parlons de Caen.
Caen est donc la capitale de la région Basse-Normandie, et in extenso, capitale de la Normandie entière (tout le monde sachant que la vraie Normandie, la seule, l’unique, c’est la Basse. La Haute Normandie devrait être divisée entre l’île de France et la Picardie, elle n’a rien à voir avec… nous) mais cela ne lui permet pas de connaître une certaine notoriété car la ville de Caen fait partie de celles qui, malgré un statut administratif important et un nombre d’habitant fort honorable (autour des 120 000) est malgré tout une ville peu connue des autres français… Un peu comme Pontarlier, Guéret, Evreux ou bien Dole. Ainsi Caen, on ne connaît de cette ville que… le Stade Malherbe, son joyeux club de foot enfin revenu en Ligue 1. Enfin bref, on a aussi le Mémorial de la Paix (ou tous les dix ans on a le gratin de la scène internationale pour fêter le débarquement avec joie et élégance) et, chose incroyable qui tue tout, on a un Zénith. Eh oui, voilà à quoi on reconnait une grande ville d’une autre: la présence de Zénith.
On a également, dans cette ville, une Fnac, neuf boutiques de jeux vidéo, un tramway avec DEUX LIGNES, un port de plaisance et enfin l’université avec la fac d’histoire la mieux côtée de France (non ? Oui, okay non.)
En fait, Caen est peut-être la ville la plus inutile de France (avec Pontarlier, Guéret, Evreux, Dole) et elle n’est même pas sur la carte de la météo, preuve finale de l’inutilité de la ville. Ainsi, comprenez, le fait que la ville soit à mi-chemin entre Cherbourg et Rouen (la première est une ville honorable qui sera bientôt rasée à la suite d’une regrettable erreur nucéaire, la seconde est une ville qui cumule tous les inconvénients de Paris sans trop avoir ses qualités) fait que les gens de la télé, se sont dis « bah les gens de Caen, à la météo, il regarderont soit Cherbourg, soit Rouen, voire même Laval, ça leur fera les pieds, de toute façon, comme si à Caen ils avaient la télé hahaha ». Car oui, la télé ne parle JAMAIS de Caen, la dernière fois que la ville servit à quelquechose ce fut pour l’émission de ce gros con de Michel Drucker (cette insulte était purement gratuite et pleinement mesurée, Michel Drucker mériterait 90% des insultes existantes – c’est a dire toutes les insultes du monde sauf celles qui portent atteintes à la famille, passke ça file ell é bonn lol) qui éclairera la ville en faisant une émission en direct, ou il fera venir les plus grandes célébrités caennaises: Flavie Flamant. Ah, et vu qu’il a compris que « ha… ça suffirait pas », il a bien évidemment invoqué les célébrités … de Rouen. Alors que dans les gens connus nés à Caen on a aussi Olivier de Kad & Olivier BORDEL. Et MOI. Et Alain DUHAMEL. Et Eugène POUBELLE. Bon, à part ça, le reste vient de l’âge d’or de la ville: le 16e… Et j’aime pas le 16e…
Caen c’est aussi la ville aux cent clochers, cette ville dispose d’un nombre d’églises proprement hallucinant, comme si, déjà, au Moyen-âge, la région se faisait chier avant l’heure, et passait son temps à s’occuper en construisant des églises, j’imagine déjà la scène à l’époque:
CAENNAIS: Ho bah zut on vient de finir l’Eglise Saint-Pierre ! Qu’est-ce qu’on va faire pendant les vingt prochaines années ?
EVEQUE: Ho je sais ! On va faire l’Eglise Saint-Jean !
CAENNAIS: Bien vu ! J’espère que je serais pas mort quand elle sera finie ! J’ai déjà 31 ans, j’en suis à la moitié de ma vie, quoi !
EVEQUE: Bien sûr ! Après nous ferons l’église Saint Michel ^o^ !
CAENNAIS: Voilà des années qui s’annoncent riches en occupation !
Ha… et niveau sport, Caen c’est trop la joie également, mais bon ça on s’en passera (mais bon on est expert en HOCKEY SUR GLACE. Et en RUGBY FEMININ.)
Bon, euh, et y’a l’Orne aussi.
Bon, j’avoue, je m’ennuyais, voilà la raison de cette brève.