Ho. Mon Dieu. (Le Flic de San Francisco)
A maintenant deux jours de la rentrée, je me demandais de quoi je pourrais parler. Bon bien sûr, je pourrais vous signaler que le nouveau doujin de Tony Taka est sorti et que, comme d’habitude, c’est une pure merveille graphique pour les yeux et pour la zone pubienne, mais non, je garde ça pour plus tard (surtout que y’a du lolicon dedans, et que là, je pourrais éventuellement me taper un procès pour publication d’images pédophiles, donc, non. – quoique là je dis des conneries, je sais pas si le hentai lolicon est pénalement considéré comme pédophile. Vivement l’école de droit. Enfin c’est lolicon, mais bon, c’est pas des gamines de 7 ans mais plutot genre 13/14 et… ho laissez tomber.)
Bon là donc j’ai passé ma soirée devant la télé, jouant encore à Formula One 2005 – sérieux alors que je dois finir Kingdom Hearts depuis un an, FF10 depuis un an et demi, Devil May Cry et God Hand depuis six mois et Tomb Raider Anniversary depuis deux mis…- et après j’ai mis la un, pour mater Le Flic de San Francisco, par surprise. Et je crois que ce film symbolise tout ce que je déteste.
Ah, je n’ai rien contre les films d’actions américains. Regardez, j’ai même pardonné à Die Hard 4 d’avoir un scénario merdique et une morale gerbante parce que ça défouraillait bien. Tant pis si la chinoise se rélève autant que l’Agent Smith et Seiya réunis, tant pis si John McLane n’est plus John McLane, tant pis si Die Hard voit son nom enterré, brulé, et démoli. Tant pis si les personnages sont caricaturaux. De même, j’ai adoré Transformers parce que c’est fun. Et qu’objectivement, c’est loin d’être un mauvais film. Bien que mal filmé et en dessous de la ceinture. Enfin bref ça on s’en fous.
Le Flic de San Francisco date de dix ans maintenant et Eddie Murphy y tient le rôle principal. Aie déjà. Bon, et attention, le scénario est très très très très complexe:
Machin est négociateur et il a un super équipier, équipier qui se fait buter par Truc. Truc est un vilain méchant qui prends alors en otage des gens avant de s’échapper, parce que Truc est intelligent. Seulement Machin gagne à la fin. Donc Truc va en prison. Mais Truc est pas content alors il demande à Bidule, qui se fait passer pour son avocat, de tuer Chose, l’ex du héros qui avait refait sa vie mais qui, depuis que Machin a emprisonné Truc, l’aime à nouveau. Seulement Machin arrive dans l’appartement au bon moment et tue Bidule. Machin va alors dire à Truc de plus rien faire sinon il va mourir tout ça. Mais Truc s’évade et kidnappe à nouveau Chose, qui n’est là que pour ça, alors qu’elle et Machin allaient partir à Tahiti ! Mais heureusement, Machin peut demander à son nouveau coéquipier Gné – qu’il n’aime pas, pourtant- de l’aide pour combattre Truc une dernière fois, sauver Chose après un climax incroyable, avant de tuer Truc et de partir faire des blagues à Tahiti avec Chose, avant d’enfin lui faire l’amour. Ouf.
Et donc, vu que le héros est négociateur, le film commencer sur une super scène de négociation, ou il sauve la vie de plein de gens, en ayant l’air cool. Oui, Machin est cool, vu qu’il est joué par Eddie Murphy. Et Eddie Murphy est cool. Mais Machin a beau sauver des vies, la Police est pas jolie avec lui parce qu’elle veut pas lui filer une jolie Mercedes qu’il a vu à la fourrière – car Machin n’a pas de voiture car il a un défaut: il joue trop son argent. Il en est même dépendant, ce qui permet une scène de deux minutes ou il dit « holalalala faudrait que j’arrête de jouer je suis dépendant c’est triste »- et en plus il lui file que 5000$ de primes alors ouinouin. En plus ils veulent lui filer un coéquipier, un bleu, un type intelligent qui serait mieux chez les marines blabla.
Non, tout ce film est à pleurer. Mais le pire c’est bien la fin. A un nombre incalculable de reprises, on nous fait le coup de la petite musique sombre genre « attention quelqu’un va arriver derrière toi et te surprendre ! » et à chaque fois cette musique ne… veut rien dire. Il ne s’y passe rien, on tente de créer une panique chez le spectacteur et…
Mais finalement, ce qui me choque le plus est le rôle de Chose. La pauvre fille. Elle a quitté le héros parce qu’il s’occupait pas assez d’elle, se remet avec un autre type – genre arrogant et prétentieux, joueur de baseball et tout le tralala. Un autre noir d’ailleurs, parce que c’est connu dans le cinéma américain, les noirs se reproduisent qu’entre eux. Enfin les afro-américains parce que noir c’est pas politiquement correct là-bas. – et lourde le héros à chaque fois qu’il tente de la reconquérir – ce qui la fait passer pour une garce tout ça. Mais dès que le héros est décoré parce qu’il a rattrapé un méchant et qui l’a emprisonné alors que justement, à cause de lui, il a pu s’échapper et buter 3/4 personnes sur le chemin, ayé, elle revient vers lui, et elle est même près à lui refaire l’amour. Elle ne le dit pas, mais on le sait. C’est bien connu: c’est une femme, et vu que Machin a fait une bonne action, elle l’aime ! D’ailleurs, elle ne l’a jamais pas aimée c’est vrai. Donc bon bref, en plus c’est parfait, ça fait THE cible pour le méchant qui en prison formente sa vengeance et envoie quelqu’un l’attaquer. Et c’est là qu’on sombre dans le pire. Le type qui tente de l’assassiner est un tacheron. Mais tacheron de chez tacheron. Le type qui planterait pas un couteau dans un éléphant placé à 20cm de lui. Et pourtant, non seulement elle n’arrive pas à s’en débarasser, mais dès qu’elle tente d’attaquer, le type ne sent rien. Alors qu’elle lui a quand même foutue, permettez-moi du peu, UNE LAMPE EN METAL dans la gueule.
Mais non, le type après il s’en fous. Mais heureusement, alors qu’elle allait mourir en soutien-gorge (oui parce que l’Assassin est un tacheron mais il sait découper le chemisier), le héros arrive, il tire et il la sauve. Avant de l’emmener le lendemain au restaurant. Et là scène géniale ou il met sa main dans sa poche pour faire genre « je sors un truc » et elle: « Non je ne pense pas au mariage. »
Oui, car toutes les femmes pensent au mariage. D’ailleurs pour mes lectrices, c’est non, je suis encore jeune et je me réserve pour plus tard.
Mais il lui sort des billets pour Tahiti. Ouaaais \\o/. Tout va bien. Le film peut se terminer là-dessus…
… Et non. Car le méchant s’évade. De manière sublime par ailleurs. Je m’en remets pas. Et donc évidemment, alors qu’ils allaient partir pour Tahiti -ce que le héros refuse disant « je dois le coffrer » gnagnagna, bref un pro.- , elle se fait ENLEVER. OUAAAAIS. \\o/ Syndrome Peach. Et donc après un odieux chantage -et un moment de faux suspens ou on se dit « ho il lui a coupé une oreille, voilà, là il devient un vrai méchant et… hein une cassette ? » (ce qui connaissent comprendront) , le héros arrive avec son bleu pour sauver sa copine. Après un suspens de malade, ou le méchant emploie une VOITURE pour tenter de tuer le héros tandis que la fille est foutue sur une sorte de foreuse ou « si tu appuie sur le bouton t’es mort’ un truc dans le genre.
Enfin bon le méchant meurt grâce à Eddie Murphy, qui le tue alors que son bleu s’est fait avoir. Ca finit sur une vanne, puis une autre vanne à Tahiti. Ils parlent de cul et générique.
Voyons… quel… talent.
A noter qu’aux States le film s’appelle… Métro.
Mais le rapport entre le métro et le film… ôo. Enfin là mon anglais buggue un peu parce que ça peut vouloir dire autre chose. Enfin bref.
Une belle merde. Bien chiante en plus.
Sinon, hier, le record de visiteurs en un jour a été battu. Wéééé