Quart d’heure de célébrité.

Y’a toujours un moment dans la vie où on peut se la péter à mort, où chacunes de nos passions, aussi stupides soient-elles, peuvent aider à flamer un peu. Certes, certaines passions ne sont pas aisées à ressortir pour flamber (« Salut, ma passion c’est le hentai à tentacules.- Ah ? Tiens, va jouer au ballon sur l’autoroute. ») mais ça rend du coup le « moment de flambage » particulièrement intense.

Vous le savez, MON jeu vidéo du moment c’est Guitar Hero, quand même. Vous ne le savez pas ? Mais… vous êtes nouveau ? Bon, bref, j’ai flambé hier grâce à Guitar Hero, plus particulièrement sur les fameuses bornes à la fnac de Caen où tourne le jeu. Je vois les gens jouer avant moi. Moyen. Hmmm. Ils jouent pas trop mal, mais ça reste irrégulier. Je prends alors la guitare Wii en main, et je flambe à mort en passant en mode Expert et en mettant direct sur My Name Is Jonas.

Je joue.

La foule se tait, regarde, chantonne, pendant que j’opère un joli score (98%), et respect général à la fin. Parfait. Maintenant, je met Paint It, Black, ils vont en avoir plein les yeux, et je bat même mon propre score perso. La gloire, le respect, la joie. Les filles commencent à avoir chaud, et là, comme dans un Smash Bros, arrive soudainement un nouveau challenger, je ne sais pas qui il était, d’ou il venait, mais lui aussi décida de faire Paint It, Black en expert. Le combat est serré, audacieux, mais sa gestion du Star Power laisse à désirer et, surtout, n’est pas un joueur fantastique dans le refrain de la chanson. A la fin, 30 000 points nous séparent, je jubile. Le nom ‘ »AMO » reste écrit en gros dans le tableau du score. Je me dis que je suis le meilleur mais juste derrière ce petit con se faire « Impulse » de « An Endless Sporadic » et là, dramatique, ce type le joue beaucoup mieux que moi.

Ah ouais, c’est comme ça ?

Je reprends la guitare et je lui joue le grand jeu: THE METAL. Ah, il voulait jouer hein ? Eh bah j’allais lui faire bouffer ses dents. « Seulement » 4 étoiles mais déjà on sentait que le niveau était haut et la musique difficile. Et je l’achève d’un bon coup de Paranoid. Tiens, apprends qui est ton maître, chien.

Et je décida de m’en aller comme un prince, tout d’abord parce que mon père en avait ras le cul d’attendre avec les cadeaux de Noël dans les mains, et ensuite parce que j’avais rendez-vous. Mais tout ça, c’est autre chose. Autre chose.

Bon, voilà, c’était ma vie. Plus intéressant sans nul doute, et sachez en profiter, les 13 épisodes de Lain chez Dybex (qui, à part une intro toute pourrie avec une femme en images de synthèse aussi bandante qu’un fricassé de thon) sont à la fnac au prix modique de 25 Brouzoufs. C’est assez sympa pour une série qui date certes un peu, mais que je n’ai pour ma part jamais vue en entier (un petit épisode vu vite fait à l’époque ou ça passait sur Canal) et qui surtout est désignée par Yoshitoshi ABe. Espérons que pour le même prix on pourra trouver dans le futur Haibane Renmei. Je l’avais payé à 40 Brouzoufs à l’époque mais plus de gens peuvent voir ce chef d’oeuvre de série mieux ça sera.

Sinon, j’avoue que j’ai un cul d’enfer, mon petit frère fait passer toutes ses économies et son argent de Noël pour se payer une Wii. L’autre en fait de même pour une PS3. Deux consoles d’un coup en un Noël sans que je dois payer quoique ce soit, ça donne envie de rester dans sa famille des années et des années. Yuhu.

Autrement comme d’habitude, un rappel viral:

Haruhi viendra un jour. OUI. Un jour ! Elle arrivera !

Le stage de la semaine de Super Smash Bros Brawl pue la merde. Franchement, c’est la même chose que le niveau Mute City, mais avec Mario Kart: ça vaut pas le coup ! Voilà.

Bon, et toujours un peu ma vie: je dois apprendre la Carioca pour vendredi prochain, ainsi que toutes les paroles de Vice et Versa et de Mon père était tellement de gauche. Ainsi qu’écrire une dizaine de sketchs.

Présenter un concert lycéen, c’est exténuant.

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