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Néant Vert a douze ans d’âge

Confession: sortir un article le week-end, ça me rend fou. Je crois que je l’ai fait qu’une poignée de fois ces cinq dernières années, et à chaque fois je me sens mal. Parce que à mon sens le week-end c’est un moment de repos, un moment où on doit se retrouver avec soi-même, un moment où on rattrape la semaine écoulée mais où peu de nouveau contenu ne doit venir s’accumuler. Bon, et niveau stats de lecture, c’est nul à chier mais c’est évidemment pas la raison principale je peux vous assurer que mes sentiments sont purs… surtout quand de toute façon on est le 29 Juin 2019 donc ça veut dire quoi, au juste ? Que Néant Vert a douze ans aujourd’hui. Est-ce que je peux avoir un ganbare-beam pour la peine ?

Nice.

Donc voilà, douze ans d’âge pour Néant Vert, c’est pas trop mal, ça donne au blog un âge de collégien et à moi un sentiment de daronnade assez puissant. Dire que la semaine prochaine ça sera Japan Expo et que je vais sans doute croiser plein de pré-ados moins vieux que le blog, quelle histoire. Enfin bon, ça me vieillit moins que le fait d’avoir fêté cette année mes trente ans ce qui me rend à la fois un peu triste (« le temps passe vite, la mort approche, comment est-ce que je veux qu’on se souvienne de moi ») mais aussi un peu plus confiant en moi, du genre « écoutez les mollusques j’ai trente ans, je vais pas laisser des chiards de 17 ans me dire ce que je dois faire, je suis un adulte, merde. » Sentiment partagé, donc, mais qui se vit pas si mal. Pour le moment.

Donc déjà, comment vous vous allez ? Il fait chaud, hein ? Je suis passé dans ma vie de « ha canicule exceptionnelle en 2003 » à « canicule tous les ans, à tous les moments, pour tout le monde », c’était quand même mieux avant, et ça sera sans doute pire plus tard, et ayé ouais vraiment je vous avais prévenu je suis devenu un pur daron je dis des trucs de daron c’est pas ma faute c’est celle de mon âge. Je radote beaucoup sur mon âge, hein ? Bon écoutez je sais pas comment introduire ce bilan de l’année, je fais de mon mieux pour éviter le sujet mais allez jetons nous direct: ouais, ça va, c’était une année correcte pour Néant Vert et pour mes productions en général.

Chika qui rappe avec tout son coeur, tout son noeud (Source: magister)

Si je regardais juste les stats, j’aurais pu dire que c’était une année assez déclinante pour le blog: comme déjà évoqué y’a deux ans, plus le temps passe, moins les gens vont sur les blogs, et effectivement y’a certains des pires mois en terme de fréquentation qui se sont déroulés ces douze derniers mois. J’ai appris à accepter cet état de fait, à ne pas le prendre personnellement, à ne pas y voir une chute de l’interêt de ce que j’écris, ça reste décourageant mais le plus important est de quand même se motiver au maximum et de continuer à le faire pour le plaisir, sans chercher à révolutionner le monde à chaque fois. Encore une fois si là tout de suite je voulais faire de l’audience, je serais parti sur Youtube faire des vidéos titrées en CAPS LOCK où je défoncerais tous les animes que je mate. Le plus important est d’être fier de ce qu’on fait, et de pas vouloir être ce qu’on est pas.

D’autant que certains articles cette années ont bien fonctionnés: cet été, deux billets ont été chouettement partagés, en l’occurence mon analyse sur l’adaptation de Hanebado ainsi que mes stats multiples sur les sorties cinéma d’animation japonaise en France. Quelques mois plus tard, ma petite découverte de l’Âge d’Or de Berserk a été capté par les algorithmes Google et je me suis retrouvé sur Google News, donc près de 3000 lectures en un week-end. C’est un coup de pot mais, eh. Un peu plus tard mon très sérieux classement des Pokémon triés en fonction de la qualité de leurs calins a bien marché, faut dire que le concept vendait du rêve (et je suis heureux de voir que la chaîne Youtube Unraveled, qui m’avait servi d’inspiration, a fait une vidéo le mois dernier sur les personnages de Mortal Kombat… classés par la qualité de leurs câlins.) Enfin, comme chaque année, le bilan statistique des séries du Jump est attendu, partagé, commenté, bref c’est comme, les soirées de l’ambassadeur, toujours un succès.

Mon péché cette année: commencer à collectionner les fanarts de Shuten Douji. (Source: 55level)

Bref, très gros segment août-janvier avec pas mal de petits succès, et puis à partir de janvier, plus grand chose. Rythme de publication qui se calme, moins de partages, moins d’engouement. Pourquoi ? La fatigue, gars.

Je suis exténué depuis le début d’année, peut-être depuis plus longtemps, je sais pas. J’ai l’impression de tourner au ralenti sur tout, peu importe la durée de mes nuits l’épuisement ne part jamais, dès que je déjeune je suis parti pour 5h de cauchemar où je somnole en permanence. Les idées ne viennent plus, la motivation est inexistante et j’ai l’impression d’être aride en terme de créativité et d’écriture. Que ce soit sur Néant Vert ou sur tout le reste: les jeux Thalie, l’écriture des podcasts, etc. Je me force quand même à écrire parce que j’ai quand même des sujets que je veux évoquer, y’a des trucs dont je veux parler, j’ai pas envie de rouiller ou d’être inactif mais damn, c’est dur. Faut dire aussi que mentalement c’est pas le top, dû à beaucoup de frustrations: professionnellement tout se passe pas aussi bien que prévu et j’habite toujours dans un taudis parce que trouver des locations potables en IDF quand tu touches moins de 1500 balles par mois c’est hardcore. Putain mon taudis, quand je le quitterais je ferais un billet hommage à cet enculé de logement qui m’aura tout fait, de la plaque électrique qui a manqué de me tuer en passant par l’accès uniquement diurne à la boîte aux lettres, au débit internet pourri, à l’humidité constante (mon appart hier soir: 30.5°, 81% d’humidité) et à l’insonorisation sans doute faite par un sourd. Et tellement d’autres choses que je vais raconterais quand viendra le moment d’exorciser cette saleté. Sah, quel non plaisir.

Daiba Nana: she attac, she protec mais plus important encore elle banana (Source)

Tiens, et mentalement y’a un truc qui commence à me peser, je vais l’exprimer vaguement ici: les réseaux sociaux commencent à me dégouter des gens. Plus je vieillis, moins j’ai de temps mental à dédier aux dramas à l’importe pièce, aux gens qui s’indignent toutes les trente secondes ou juste aux personnes qui ont rien de mieux à dire que chier sur tout ce qui se passe autour d’eux. Twitter en particulier est devenu toujours plus insupportable ces derniers temps, et je dois avouer avoir mieux à foutre que me taper 30 « ouais mais lol c’est de la merde » sur tous les sujets. La commu otaku francophone m’inspire pas grand chose en général, que ce soit les clampins qui pensent dévoiler des scoops alors qu’ils utilisent juste le champ de recherche d’amazon, les mecs qui te tapent des pavés pour montrer qu’ils maîtrisent mieux le japonais que des traducteurs pro et qu’ils ont sans doute une plus grosse bite, la fête constante à qui ira le plus ruiner le plaisir des autres, bref, une grande immaturité globale et insupportable qui font d’un réseau de partage une sorte de grande cohue assez désespérante.

Que les gens de 20-25 s’y complaisent, ok, c’est l’âge qui veut ça (très belle phrase de daron™.) Mais que des quarentenaires ou cinquantenaires n’aient pas bougés d’un pouce en quinze ans et depuis que je peux les lire, c’est plus désespérant et me fait espérer que je saurais évoluer plus qu’eux parce que à quoi ça sert d’être sur la terre si c’est pour passer nos vies à pas changer.

Quand tu ramènes ta meuf (Source: Tsuki no Uta)

En règle générale, c’est l’année où j’ai pris conscience que… j’ai plus vraiment de modèle depuis un bail. Y’a personne dans la communauté « otaku » francophone ou anglophone que je suis vraiment avec attention en terme de contenu écrit, informatif et/ou argumenté. Ma timeline Twitter est rempli d’artistes, de potes, de ptits rigolos mais alors des blogueurs, des youtubeurs, des podcasters whatever… y’a plus grand monde. Allez, si, j’adore le taf de kVin et du Sakuga Blog en règle général, c’est peut-être le plus proche de ce que j’aspirerais faire mais à part ça, nada, rien qui m’inspire, m’attire. Je vois beaucoup d’influenceurs qui passent plus leur temps à troller qu’avoir des opinions intéressantes, peu de blogueurs que je lis m’amène quelque chose, y’en a peu dont j’apprécie ne serait-ce que le ton, la majorité des podcasts sur le sujet m’endorment… Y’a trop d’amateurs qui essaient de singer les pros (en oubliant que souvent le ton personnel et les imperfections qui en découlent font partout de ce que pourquoi on aime suivre une personne), et à l’inverse beaucoup trop de pros qui font vaguement amateur.

En même temps des pros dans le monde du manga et de l’animation japonaise, ils doivent genre être six ou sept à tout péter. Animeland existe toujours mais sa lecture me passionne jamais, je suis clairement pas le public d’un ATOM, les journalistes qui parlent régulièrement du sujet dans les grands médias généralistes me sont souvent très antipathiques (surtout ceux de quarante-cinquante ans qui sont manifestement restés bloqués mentalement à la sortie de Ghost in the Shell) et Nolife est plus là depuis un an maintenant, ayant emporté le seul média audiovisuel qui traitait le sujet vaguement correctement.

Quand tu passes une chouette soirée avec un bon pote (Source)

Donc bon voilà, ça fait un an et demi deux ans que sur Twitter j’en ai plus rien à foutre, je masque à donf les gens qui racontent de la merde, j’assainis régulièrement ma timeline pour virer la négativité et le trolling, je me concentre sur les artistes, je partage plus que des choses que je veux mettre en avant, si je râle j’essaie de pas en faire des caisses. Bref, je me recrée une bulle comfy et je fais mes trucs dans mon coin. Je suis plus apaisé avec ça, mais de l’autre côté je comprends de moins en moins pourquoi cette envie incessante de confrontation et d’humiliation de la part d’adultes pourtant responsables. C’est aussi peut-être l’âge: j’ai de moins en moins envie d’avoir raison à tout prix, j’ai juste envie qu’on me foute la paix et j’ai plus envie qu’on me foute des mauvaises nouvelles sans cesse à la gueule. Le monde est niqué, on le sait, vous le savez, j’exige le droit à m’isoler et à l’ignorer, à pas avoir l’obligation de devoir m’exprimer sans cesse sur tout. Bien sûr que quand je vois ces images de camps américains, ces histoires de police nantaise qui à force de lacrymo foutent des gens dans la Loire à deux pas de mon ancien taf ou même, à échelle différente, ces conneries du SNU mon sang bouillonne et ça accentue une forme de dégoût envers l’humanité et donc un peu envers moi-même. Ce sentiment constant d’impuissance, de voir se dérouler sous ses yeux, en permanence, des choses terribles pour lequel à mon échelle je ne peux pas faire grand chose, c’est éreintant, épuisant. J’essaie donc de m’éloigner de ça, presque de me couper des actualités.

C’est peut-être lâche, mais, hey, à ce stade, je préfère me sentir lâche qu’en permanence impuissant et alimenter ma spirale dépressive à cause de ça.

Respect aux genkis tragiques (Source)

Voilà donc pour le passage questionnement de mon rapport à Internet. Mais voyons le verre à moitié plein: ok oui j’ai plus vraiment de « modèles », « d’inspiration » mais c’est aussi motivant. Je suis quelqu’un qui a toujours voulu faire des trucs « que j’aurais aimé lire ou voir. » Kaorin (et même Otacaen en 2009) c’est une émission que j’ai faite parce que je constatais que personne faisait de podcast musical sur les anisongs et que j’aurais bien aimé en écouter, du coup bah je l’ai fais. Je voyais peu de conférences « informatives » en convention, alors avec Thalie j’ai essayé de pousser ça à mon échelle. J’ai écris sur Néant Vert des billets qui contiennent des infos que j’aurais aimé lire ailleurs en français, etc etc. Encore une fois c’est à une échelle très mince: je suis là depuis 12 ans mais je pense que quelque soit l’influence qu’on me prête, elle est forcément sur-estimée. Et je dis pas que mon taf est parfait, je sais que tout est fait un peu à l’arrache malgré tout. Mais peu importe l’audience tant qu’au final je regarde tout ce que j’ai fait et que je peux me dire « ok c’est pas mal, ça remplit un vide. »

Même si du coup plus ça va plus je me met la pression pour vouloir à tout prix remplir des « trous. » Ce qui contribue, là aussi, à une certaine forme de fatigue. On en sort jamais !

MAIS BON. VOYAGE AU JAPON DANS TROIS MOIS !

Vos papiers s’il vous plaît

J’avais déjà introduit ça dans un article en avril dernier, je vous refais très vite un point sur les préparatifs quand j’aurais le temps (donc après Japan Expo) mais évidemment que je m’y accroche avec toute la volonté du monde. Les préparatifs sont très excitants, j’ai le crâne rempli de possibilités et d’envie de tout voir, je sais aussi que je vais profiter de ces trois semaines pour quand même me reposer un max, en somme je suis comme un petit enfant avant Noël, ou avant Disneyland, choississez la métaphore qui vous convient le mieux même si je vous avoue qu’elles sont toutes les deux ultra-matérialiste. En même temps je vais sans doute y claquer des milliers de yens en CD Symphogear, qui j’essaie de convaincre du contraire.

Dans tous les cas, hâte d’y être, et hâte de vous raconter ça. Ca sera le highlight 2019-2020 du blog !

En attendant, prenez donc une illustration par Kantoku

A part ça que dire de plus sur cette année ? Bah, signaler une nouvelle fois l’arrivée de Néant Bref. Encore une fois, je cherchais un format « nouveau » pour redynamiser mon écriture et encore une fois je remplissais une sorte de vide intérieur puisqu’aucun site de critique de manga/anime trouve vraiment grâce à mes yeux. Du coup je fais le mien, lol. Et puis c’est l’occasion de trouver une façon de récompenser mes patrons ! Patreon qui a dépassé la barre des 100$ par mois cette année, autant vous dire que je suis fier comme un pape.

Cela étant dit, on va pouvoir conclure ici ce long passage personnel, comme chaque année c’est beaucoup de rant et de feelsbadman, je m’en excuse, je ne perds pas espoir, et de toute manière on va finir avec du positif puisque c’est le moment des Prix Néant Vert annuels où l’on va célébrer le meilleur de ce que j’ai vu durant l’année écoulée !

Une ptite Ranka que j’avais commissionné à iRA

Prix Néant Vert de l’anime qui déchire

Shoujo Kageki Revue Starlight

Avec la saison 2 de Batoru, dédié aux animes des années 2000, je peux être content d’annoncer que j’ai rattrapé pas mal de vieilles séries, certaines se révélant plein de surprises: que ce soit Simoun, Manabi Straight ou même Michiko to Hatchin et School Days, j’ai pris beaucoup de plaisir à enfin découvrir des animes qui m’ont touchés, marqués, et que je vous recommande toujours autant plus de dix ans après leur diffusion.

Cela étant dit, cette intro n’a aucun intérêt à part me la péter en mode « ouais je découvre des choses cools le rétro c’est le nouveau futur ouais » parce que mon numéro 1 de cette année c’est une série justement de cette année ! En même temps dès l’annonce du projet j’étais biaisé: des élèves de Kunihiko Ikuhara qui font un anime basé sur le Takarazuka, avec des meufs qui se battent à l’épée en chantant, un espèce d’univers onirique déjanté et du shipping totalement dénué de frais de port, avec derrière un message sur la difficulté de perfectionner son art, sur la créativité et le talent: qu’est-ce que je pouvais détester là dedans ? On aurait dit la série écrite pour moi !

Alors quand en plus techniquement on a des combats totalement mabouls dans leur mise en scène, quand les personnages se révèlent parfois plus complet qu’on aurait pu le croire et quand la conclusion est plus que réussie, bah standing ovation quoi.

Critique sur Néant Bref

2e place: Bloom Into You

Très bonne adaptation d’un très bon manga, qui commet juste le crime d’être un poil incomplet, le manga prenant quelques tomes de plus pour se conclure. Mais à part ça ? Impeccable. La mise en scène est soignée, les personnages magnifiquement doublés et le sound-design ahurissant.

Critique sur Néant Bref.

3e place: Gungrave

Je n’attendais pas grand chose de Gungrave en commençant la série, m’attendant à une adaptation meh d’un vieux beat’em up oublié, et quelle ne fut pas ma surprise d’y trouver une oeuvre généreuse, capable aussi bien de te raconter une passionnante histoire de montée dans la mafia que d’histoires de gros streums qui se font dégommer par un mec méga baraqué armé de 4000 guns et d’un cercueil géant. Une vraie bonne surprise, avec un final émouvant.

Lauréats précédents:

  • 2008: Sayonara Zetsubou Sensei
  • 2009: Higurashi No Naku Koro Ni
  • 2010: Durarara!!
  • 2011: K-On!!
  • 2012: Mawaru Penguindrum
  • 2013: Joshiraku
  • 2014: Gatchaman Crowds
  • 2015: Shinsekai Yori
  • 2016: Sound! Euphonium
  • 2017: Sound! Euphonium 2
  • 2018: Symphogear G

Prix Néant Vert du film (d’animation) qui fait plaisir là-dedans

Liz & l’oiseau bleu

Vu deux fois en quelques mois: la seconde fois était encore meilleure parce que croyez-le ou non, voir un film comme Liz au cinéma est un don du ciel, le sound-design étant tellement travaillé que les enceintes d’un multiplexe ne peuvent que sublimer un film déjà extrêmement solide. Il y’a beaucoup à dire sur ce film, qui nous enferme 1h30 dans un lycée japonais typique, à raconter l’histoire de deux amies et de leurs mésententes. Une jalousie sourde, des doutes, une peur de s’exprimer, le tout menant à un final chaleureux, heureux, émouvant.

Comme toujours avec Naoko Yamada, le sens du détail est ahurissant. La mise en scène est fine et le film exprime beaucoup plus de choses par le silence et par les expressions que par des mots. C’est un film somptueux, artistiquement magistral, qui raconte tant de choses d’une manière mine de rien assez unique au sein de l’animation japonaise.

Critique sur Néant Vert | Critique sur Néant Bref

2e place: Akira

La fin de saison 1 de Batoru aidant, on a terminé par du lourd et j’ai enfin pu voir un certain Akira ! Bon bah qu’est-ce que je vais vous dire que vous n’ayez pas déjà entendu sur le film ? Déjà, effectivement, il est visuellement incroyable et ahurissant. Aucune ride en 30 ans, c’est beau, c’est fluide, c’est foisonnant et somptueux, avec des décors incroyables, bref ça coupe le souffle. L’intrigue elle-même est une réussite, le final fait mal, bref vous avez pas besoin de moins pour le savoir mais Akira est effectivement un grand film.

3e place: Toy Story 4

Vu il y’a à peine trois jours donc c’est tout chaud mais entre Into the Spiderverse et ce Toy Story 4, l’animation américaine m’aura donné quelques jolis kiffs cette année, au point d’être confronté à un choix compliqué pour cette troisième place entre les deux. Mais avantage à ce Toy Story 4 qui aura réussit le miracle de me surprendre du début à la fin. Je trouvais débile l’idée de faire une suite à Toy Story 3 qui complétait magnifiquement la boucle mais non seulement le film dispose de qualités indiscutables qui le rendent aussi fun et divertissant que les précédents, mais en plus on a un final presque couillu, qui conclut pour de bon l’arc narratif de Woody et amène une nouvelle grande conclusion à cette franchise.

Maintenant si y’a 5, je râle quand même.

Lauréats précédents:

  • 2010 – Mon Voisin Totoro
  • 2011 – Redline
  • 2012 – Tintin: le secret de la licorne
  • 2013 – Les Enfants Loups: Ame & Yuki
  • 2014 – Puella Magi Madoka Magica: Rebellion
  • 2017 – Si Tu Tends l’Oreille
  • 2018 – Dans un Recoin de ce Monde

Prix Néant Vert du film (pas d’animation) qui fait plaisir là-dedans

John Wick: Parabellum

C’était mon premier John Wick et sans vouloir faire dans l’exagération: wow putain quelle claque. Mais le truc c’est que je sais pas si au final John Wick est un vrai bon film d’action ultra vener où c’est juste que pendant dix-quinze ans j’ai tellement vu de films d’action filmés à la truelle que dès que j’en vois un bien réalisé et bien pensé je me met soudainement à trouver ça révolutionnaire ? Bon, reste que dans Parabellum tout m’a plu: la grande violence froide des bastons, l’inventivité constante des situations, l’univers totalement pété, l’ambiance assassino-bureaucratique… Y’a rien qui dépasse, le Keanu a un charme de malade mais il est pas le seul qui botte des culs dans ce film: tout le monde y est à son avantage.

Du coup une seule envie maintenant: découvrir le reste et me mater plus de bons films d’action et de bagarre parce que, damn, c’est un manque dans ma vie que je dois combler et j’ai, genre, l’intégralité du cinéma hong-kongais à découvrir, par exemple.

2e place: Le Chant du Loup

Tradition millénaire sur Néant Vert: un film français dans le top 3 parce que le cinéma français vit dans cet extrême permanent ou soit il est tétra-bof, soit il est tétra-génial. Cette année, le meilleur moment de cinéma français on le doit donc pour moi au Chant du Loup, pur film d’anticipation en malin subaquatique, qui via son intrigue pose une ambiance et une pression de malade à tous les personnages pendant deux bonnes heures.

3e place: Mission Impossible Fallout

Bah tiens, en parlant de bons films d’action, merci encore une fois à Tom Cruise ! Après un Rogue Nation un peu meh, voilà que Fallout débarque, nous propose des courses-poursuites ahurissantes, un Tom Cruise qui donne tout, un rythme excellemment ciselé et des ptites punchlines qui claquent. C’est tout ce que j’aime, et j’ai même eu le petit plaisir de le voir en 4X avec sièges qui tremblent et jet d’eau dans la gueule alors ok c’est très kikoo, c’est très primaire mais c’était un film bien adapté au procédé.

Lauréats précédents:

  • 2008 – 99 Francs
  • 2009 – OSS 117: Rio Ne Répond Plus
  • 2015 – Whiplash
  • 2016 – Comment c’est Loin
  • 2017 – Dernier Train pour Busan
  • 2018 – En Guerre

Prix Néant Vert du jeu vidéo qui surbute

Final Fantasy IX HD

Le jeu vidéo cette année pour moi c’était… dans l’ensemble assez morne. Genre j’ai joué à beaucoup de jeux mais y’en a aucun qui m’a particulièrement donné beaucoup de plaisir ? Genre à chaque fois j’y jouais pépouze mais je voyais les défauts me sauter à la tronche et me ruiner ma joie ? C’est un peu chiant. Pas de belles rencontres vidéoludiques du coup je vous cite la valeur sûre: le remaster HD de Final Fantasy IX sorti sur PS4, Switch et Xbox One, qui est le jeu d’époque avec 2/3 bonus sympas, des graphismes plus lisses et… voilà.

Ouais j’ai vaguement le sentiment de triche mais, écoutez, c’est aussi un peu ma faute de pas avoir beaucoup cherché à jouer à des excellents jeux cette année.

Article sur ma redécouverte de Final Fantasy IX

2e place: Football Manager 2019

100h partis dedans en à peine un mois bon bah qu’est-ce que vous voulez que je vous dise.

3e place: Super Mario Odyssey

Je me suis payé une Switch fin mai ! Du coup j’ai « fini » Super Mario Odyssey en ce mois de juin et par « finir » je veux dire « je suis arrivé au générique de fin. » Parce que bon vous savez très bien ce que ça veut dire en vrai, et que là me reste 3/4 des lunes à choper. En soit le jeu est assez plaisant à parcourir mais ces 999 lunes, je vais pas vous mentir, ça me saoule déjà. Plus largement, la maniabilité lourdaud de Mario et le niveau d’exigence requis pour certaines lunes me dégoute plus qu’autre chose, ce qui fait que je passe sur le jeu pas un si bon moment que ça. En tout cas je râle suffisamment pour derrière me dire « ah, quand même, Super Mario Galaxy, ça c’était un jeu d’exception. »

Lauréats précédents:

  • 2008: Persona 3
  • 2009: Persona 4
  • 2010: Umineko No Naku Koro Ni
  • 2011: Alpha Protocol
  • 2012: Fallout New Vegas
  • 2013: Fire Emblem Awakening
  • 2014: Spec Ops The Line
  • 2015: Super Danganronpa 2
  • 2016: Metal Gear Solid V
  • 2017: Persona 5
  • 2018: Danganronpa V3

Prix Néant Vert du manga dont la lecture a des vertus médicinales

Bloom Into You

Une sorte de grand paradoxe veut que j’adorer faire des ships yuri dans un peu tout et n’importe quoi mais que par contre les oeuvres explicitement yuri ça me saoule d’avance. Mais bon voilà Bloom Into You qui arrive, c’est de la bombe, c’est une des meilleures romances que j’ai pu lire et voilà, tout est pardonné.

Mais tout cela a rien à voir avec le yuri car la qualité première de Bloom Into You est de nous dépeindre pendant plus de 45 chapitres une vraie relation amoureuse autour de deux personnages magnifiquement travaillés, qui ont des doutes, des tiraillements, des tourments, et que cette relation va leur permettre surtout de se découvrir eux-même, et d’accepter qui ils sont vraiment. Yuu et Nanami sont deux personnages complets, travaillés, qui sont plaisants à suivre et excellents à voir évoluer. Rien ne semble sorti de nulle part et chaque pas dans le bon sens est une joie. Et en bonus les scènes romantiques sont souvent adorables.

Bloom Into You c’est donc une vraie belle romance, et très hâte qu’on soit fin septembre que je puisse commencer à ajouter les tomes français à ma collection.

2e place: Real

Le petit bonheur de cette année, ça a été de me faire d’un coup tous les chapitres sortis jusqu’à présent de Real, le manga de Takehiko Inoue sur trois jeunes japonais – dont deux handicapés moteurs – qui rêvent de trouver une place dans la société grâce au basketball. Très très beau manga, magistralement dessiné. L’arc du catcheur j’ai chialé ptn.

3e place: The Duke of Death and his Black Maid

Petit bonbon hebdomadaire, Duke of Death conte l’histoire d’un ado qui tue tout ce qu’il touche et de sa relation avec sa maid qui aime beaucoup lui faire des avances et l’émoustiller. Pitch casse-gueule mais c’est autant adorable que ravissant avec en bonus un univers qui ne cesse jamais de s’étendre, avec une petite louche de mystère. On a vraiment hâte qu’ils puissent se niquer nos deux héros.

Lauréats précédents:

  • 2010 – Onani Master Kurosawa
  • 2011 – Soul Eater
  • 2012 – Medaka Box
  • 2013 – Molester Man
  • 2014 – A Silent Voice / Koe no Katachi
  • 2015 – Bonne Nuit Punpun
  • 2016 – Straighten Up: Welcome to Shika High’s Competitive Dance Club
  • 2017 – Scum’s Wish / Kuzu no Honkai
  • 2018 – L’Ere des Cristaux

Prix Néant Vert du meilleur catcheur de tous les temps de l’année

The New Day (Kofi Kingston, Xavier Woods, Big E)

Fouyaya la WWE cette année c’est dur, et j’ai toujours pas eu le courage d’aller mater autre chose (genre l’AEW ça m’intéresse tellement pas) (faut dire que les Young Bucks me saoulent donc leur fed ça me tente zéro) du coup, bon, j’ai ma part de responsabilité dans l’histoire. Mais tâchons de trouver du positif et, ouais, New Day cette année c’était top. La victoire de Kofi Kingston a Wrestlemania est un des plus beaux moments de catch que j’ai pu vivre, donc ça sera à jamais mon highlight dans une année autrement très morne.

2e place: Roman Reigns

Le gars a survécu à une leucémie et est revenu sans avoir perdu une seule once de talent et de charisme, ok, respect éternel.

3e place: Daniel Bryan

En parlant de grand retour, quelle belle année de comeback pour Daniel Bryan, avec un recyclage entre vilain heel écologiste extrêmiste, un rôle parfait, qui a fourni comme toujours avec Bryan d’excellents matchs. On l’aime notre barbu <3.

Lauréats précédents:

  • 2009 – Chris Jericho
  • 2010 – Chris Jericho
  • 2011 – Edge
  • 2012 – CM Punk
  • 2013 – CM Punk
  • 2014 – Daniel Bryan
  • 2015 – Seth Rollins
  • 2016 – Asuka
  • 2017 – The Undertaker
  • 2018 – Tommaso Ciampa

Prix Néant Vert de la musique écoutée jusqu’à saignement des oreilles

Streetlight Manifesto – The Three of Us

Parfois on découvre tard des étranges révélations.

Bon bah là moi c’était qu’à 30 ans, bah le ska je trouve que c’est un genre super top.

Lauréats précédents:

  • 2008 – Queens of the Stone Age – 3′s & 7′s
  • 2009 – Guns N’Roses – There Was A Time
  • 2010 – Lynyrd Skynyrd – Still Unbroken
  • 2011 – Supertramp – The Logical Song
  • 2012 – Dire Straits – Telegraph Road
  • 2013 – Foster the People – Houdini
  • 2014 – Foster The People – Are You What You Want To Be
  • 2015 – Artic Monkeys – R U Mine?
  • 2016 – Modest Mouse – Dashboard
  • 2017 – Porter Robinson, Madeon – Shelter
  • 2018 – DAOKO, Kenshi Yonezu – Uchiage Hanabi

Prix Néant Vert du générique bien cool de l’année

Sword Art Online Alicization OP1 – ADAMAS

Comme j’écrivais dans le billet récapitulatif des Prix Minorin 2018:

 » Ce que je cherche d’un générique pour un shonen d’action c’est de me foutre la hype pour l’épisode et la série. Que en 1mn30 j’ai une idée de ce que je vais voir, de juger la promesse que la série va me donner en terme d’action, de personnages, de décors. C’est une formule simple, faite à de nombreuses reprises et ADAMAS en est une des apogées. En 1mn30 t’as la chanson qui vient te claquer (l’une des meilleures de LiSA), t’as une succession d’images parfaitement en rythme, tout le casting qui vient faire coucou (même les gus de Ordinal Scale qui appariassent pas une seconde dans Alicization), les transitions sont bossées, tout semble naturel, fluide, ça se mate comme du petit lait. Le check final en guise de conclusion est la cerise sur le gâteau: ADAMAS est un des meilleurs génériques pour anime d’action et, en bonus, le plus hommage que la nouvelle équipe d’A-1 pouvait faire au lore et à l’univers de Sword Art Online. « 

Amo – L’Article Récapitulatif des Minorin 2018

Donc voilà, pas mieux.

2e place: Happy Sugar Life OP – Happy Sugar Life

3e place: Boogiepop and others ED – Whiteout

Lauréats précédents:

  • 2008: Sayonara Zetsubou Sensei OP – Hito toshite jiku ga bureteiru
  • 2009: Maria Holic OP – Hanaji
  • 2010: Zan Sayonara Zetsubou Sensei OP – Ringo Mogire Beam
  • 2011: Ano Hana ED – Secret Base
  • 2012: Mirai Nikki OP1 – Kuusou Mesorigii
  • 2013: Jinrui wa Suitai Shimashita OP – Real World
  • 2014: Otorimonogatari OP – Musou Express
  • 2015: Shigatsu wa Kimi no Uso OP – Hikaru Nara
  • 2016: Rakudai Kishi no Cavalry OP – Identity
  • 2017: Scum’s Wish OP – Uso no Hibana
  • 2018: Princess Principal OP – The Other Side of the Wall

Prix Néant Vert du personnage emblématique de l’année

Nakano Yotsuba (5-Tobun no Hanayome)

Écoutez.

Une genki pleine de gentilesse et d’énergie au passé et au moral un peu tragique ? C’est adopté. Immédiatement. Protégez la. S’il vous plaît.

Lauréates précédentes:

  • 2008 – Suzumiya Haruhi
  • 2009 – Ranka Lee (Macross Frontier)
  • 2010 – Kotobuki Tsumugi (K-On!)
  • 2011 – Shiomiya Shiori (Que sa volonté soit faite)
  • 2012 – Lilly Satou (Katawa Shoujo)
  • 2013 – Buratei Marii (Joshiraku)
  • 2014 – Ichinose Hajime (Gatchaman Crowds)
  • 2015 – Ayase Eli (Love Live)
  • 2016 – Oumae Kumiko (Sound! Euphonium)
  • 2017 – Watanabe You (Love Live Sunshine)
  • 2018 – Tachibana Hibiki (Symphogear)

Et sur ce, malgré la canicule et la fatigue, je déclare cet article terminé et conclu, et les célébrations du 12e anniversaire de Néant Vert terminées. Ah ! C’est les 10 ans de la webradio Tsumugi du coup vous pouvez aussi l’écouter par hommage. Ca me réchauffera le coeur. Ptite webradio au destin solide <3.

Donc voilà, je vous remercie de votre attention et de votre fidélité, je vous souhaite un bon fin de mois de juin, et le meilleur pour la Japan Expo qui arrive ! Buvez de l’eau !

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8 commentaires

  • Poyjo

    Waw, ça en a fait un pavé à lire x).
    Je ne sais pas si tu retrouveras des modèles, je te le souhaite en tout cas, c’est hyper motivant. En attendant, je fais parti des personnes qui te prennent comme modèle dans l’écriture, donc gambare senpai !
    Je te souhaite le meilleur pour ton voyage au Japon et d’y revenir l’esprit frais pour Néant Vert o/.

    Et pfiou, un tas de top pour m’encourager à visionner ces trucs que j’ai toujours pas pris le temps de voir. Bloom Into You et Revue Starlight en particulier.

    Plein de coeurs ! Plein de symphogear !

  • Elsental (@Elsentalix)

    J’ai seulement 20 ans, et j’aperçois déjà de nombreuses similitudes avec ce que tu perçois d’internet, cela me laisse un goût assez amer dans la bouche. Je suis du genre vigilant sur les réseaux, quand je me promène dans les néants d’internet (clin d’œil subtile), comme tu dis, c’est pas vraiment pour lire la connerie et la haine. Je m’en sors étonnamment bien, mais ça, je le dois surtout à mes faibles discussions avec la peuplade, à moins d’être sur de pas avoir un potentiel con en face de moi, je ne m’engage pas. C’est peut-être lâche comme tu le dis aussi.

    Le blog, c’est clair que ce n’est plus ce que c’était, seul le Japon semble résister encore et toujours à l’envahisseur, et encore… Reste que le blog permet de partager des choses qu’une vidéo ne pourra jamais retranscrire, la puissance du mot, le plaisir de la lecture, le plaisir de gérer un site web ou d’alterner entre texte, image et vidéo…
    Et puis, c’est bien plus facile de parler de R18 en blog qu’en vidéo, c’est un argument puissant aussi (*^∀゚)ъ .

    Forcing ou pas dans tes productions récentes, sache que je les apprécie toujours !
    A la question « comment est-ce que je veux qu’on se souvienne de moi », à la petite échelle de ceux qui te suivent, je pense que tu donnes déjà suffisamment de toi dans ce que tu partages pour qu’on se souvienne de toi.
    Cela va bientôt faire 3 ans que je te suis, toi, et ton confrère Concombre. J’ai été très heureux d’avoir pu faire la rencontre de telles personnalités, c’était vraiment ce que je recherchais. Il dégage chez toi quelque chose de foncièrement de gentil envers la pop-culture nippone ; ta manière d’en parler, tes goûts personnels, ce que tu penses des autres… Des personnes que je connais, de tête, tu es l’une des rares personnes avec qui je ne suis jamais irrité, c’est d’un bien fou !
    Les moments que je passe à te lire ou à t’écouter sont vraiment des moments agréables, et si j’éprouve ce sentiment, alors je ne doute pas que d’autres en pensent la même chose.
    C’est peut-être gneux gneux ce que je te dis, mais c’est toujours une chose qui est bonne à lire/entendre, et à répéter, surtout dans nos périodes un peu noires de nos petites vies.

    J’attends avec impatience tes articles sur ton voyage au Japon, et je suis déjà hype sur ton futur article qui sera consacré à ton « taudis » actuel.

    Ganbare-beam !

  • Noob

    Bon anniversaire Néant Vert ! Et merci Amo de continuer à blogger. Tu me fais découvrir tellement de trucs, ça fait toujours plaisir de voir un nouvel article avec ton style bien personnel. Ne laisse pas la pourriture du monde t’atteindre, ganbare !!!

  • kPt3r

    Mince, déjà 12 ans : il est (très) loin le temps d’Eltanin et d’Evalegend où j’ai fait ta connaissance 🙂
    Je sais pas si c’est de la fidélité (ou la magie du RSS), mais je continue à passer régulièrement sur ce site de qualité, qui a beaucoup (et positivement, mais c’est personnel et subjectif) évolué avec le temps, comme l’auteur j’imagine.

    Ainsi, longue vie à Néant Vert et ses multiples engeances, et paix à ce qui n’a pas survécu (ou qui a été sacrifié pour le bien commun).

    « …en somme je suis comme un petit enfant avant Noël, ou avant Disneyland, choisissez la métaphore qui vous convient le mieux même si je vous avoue qu’elles sont toutes les deux ultra-matérialiste »
    Excellent état d’esprit, mais n’as-tu pas un peu peur que ce trip « initiatique » soit plus un ranch « Neverland » ou une Saint Nicolas (choisis la métaphore qui te convient)?

  • Illyon

    Joyeux Anniversaire 🙂
    Ma foi, je ne saurais dire autre chose que te souhaiter un bon courage et une bonne chance ! J’aime beaucoup ce blog, dont j’attends les publications avec intérêt (sérieuses ou non, c’est tout de même intéressant).

    C’est reparti pour une année !

  • Thom

    Bon anniv au blog que je lis de de temps en temps avec toujours autant de plaisir.

    Je viens de déménager cette année… et putain, ça change la vie… en plus, je ne suis ni n’étais en idf…

    Oui, Akira, ça bute. Le manga non plus n’a pas vraiment vieilli.

    John Wick, c’est quand même au dessus du lot.

  • Yattoz

    Bon anniversaire Néant Vert ! Prend soin de toi du mieux possible, et si ça peut te rassurer, « la daronnade » c’est pas seulement ne plus trouver de modèle, c’est aussi progressivement en devenir un. Et pour ça, la bienveillance qu’on retrouve dans toutes tes productions, écrites comme sonores, est toujours une très belle façon d’encourager à faire et parler des trucs qu’on aime.

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