Dix ans de presse vidéoludique
Ce topic contient des photos. Beaucoup.
Note: Thalie réouvert hier. Voili voilà.
Aussi violent que cela puisse paraître, il existait pour ma pomme une époque où l’Internet illimité n’était qu’un doux et terrible mirage, où pour se connecter à Internet c’était 20h maximum, où il fallait sortir une rallonge pour connecter l’ordinateur à la prise téléphonique qui se trouvait un étage plus bas, où c’était du 56k et où en plus quand on était connecté, le téléphone ne marchait plus. Et si je vous dit qu’en plus à l’époque c’était avec AOL (« A bientôt- a bientôt » ; « Vous avez… des… nouveaux messages ») et qu’en plus j’avais que onze ans, vous comprenez que c’était difficile d’être aussi informé que de nos jours, et que quand tu étais bloqué dans un jeu, la soluce fallait l’imprimer (j’avais pas d’imprimante.)
Bref, si aujourd’hui la presse vidéoludique n’est plus qu’un détail dans le présent (il faut dire que quand 75% des magazines appartiennent à la même maison d’édition, des questions se posent), elle était dans mon passé un soleil autour duquel je tournais constamment, pour ne pas dire en permanence. Aujourd’hui j’ai profité d’une séance nettoyage du bordel dans mon buffet d’archives pour prendre quelques photos de cette collection, de ces dix ans de presse vidéoludique.
Ca fait effectivement assez imposant mais encore j’aurais pu sortir les 70 magazines qui sont dans les classeurs pour faire ENCORE PLUS IMPOSANT…
Tout a commencé le 5 Décembre 1998. Là vous allez me dire: « putain Amo, comment tu sais la date, tu marques tout dans un journal ou quoi ? Fais gaffe, un jour tu vas te retrouver à devoir tuer 11 personnes pour devenir Dieu », ce à quoi je répondrais que je me souviens surtout avoir acheté ce magazine le jour du Téléthon 1998, du coup il est facile d’en conclure la date, surtout qu’a l’époque, pour moi, le Téléthon était un moment que j’appréciais beaucoup en tant qu’enfant (on pouvait faire de chouettes activités l’après-midi pour le bien de l’humanité !)
Bref, ma maman m’avait donné mes 20F d’argent de poche habituels, et moi du haut de mes huit ans et demi, je décide courageusement d’aller à la presse à coté de chez moi, héroïquement. J’en avais déjà parlé ici, nous sommes alors en décembre 1998, Noël approche à grand pas et mes parents m’avaient annoncés tous contents que pour mes 10 ans, j’aurais le droit à une PLAYSTATION. Et quelques mois plus tôt, je découvre la Nintendo 64 et Goldeneye chez un ami, bref, le jeu vidéo n’était plus limité pour moi à la Megadrive et j’allais devoir préparer ce futur proche: celui de la PLAYSTATION. Ce qui était assez choquant finalement parce que là ou je me foutais complètement de la qualité des jeux Megadrive que j’achetais (je prenais – ou mes parents prenaient – selon la licence – du coup à l’époque j’avais eu Tintin au Tibet, j’étais content de l’avoir, et je l’avais fini. Sans save stats), pour la PlayStation ça allait être plus SERIOUS BUSINESS.
Ca + Une K7 Vidéo promo dédiée à la N64 que m’a passé un vendeur de jeu vidéo et qui possédait des tas d’extraits de jeu N64 du passé, du présent et du futur. Genre un trailer avec des trucs d’Ocarina of Time qui n’apparaissent pas dans le jeu vidéo, un trailer du jeu Conker a l’époque ou le projet était censé être mignon, où des images de Perfect Dark trois ans avant sa sortie. JE DOIS RETROUVER CETTE K7.
Bref, le 5 Décembre 1998, armé de 20F + 10F d’économies, j’achète CECI:
On sent effectivement qu’il a vécu, je vous passe l’arrière du magazine, et pourtant dieu sait que je suis soigneux. Au départ, j’avoue que ce qui m’a attiré était surtout le prix, 30F, alors que le reste était à 35 ou 40F et que je ne pouvais donc pas, en toute logique, l’acheter. C’était un petit choc pour moi à l’époque, surtout que j’ai eu la chance de tomber sur le numéro avec les sorties de Noël, donc BEAUCOUP de tests, BEAUCOUP de news et deux dossiers assez séduisants (un sur « comment faire un bon jeu » et un autre sur « les plus grosses tueries à l’heure actuelle ») tous deux écrits par un certain Jay. Retenez bien ce pseudo, j’y reviendras régulièrement, puis bon, tout le monde connaît plus où moins Jay.
Bref, je découvre émerveillé les tests de jeu tels que Crash Bandicoot III, l’existence de jeux tels que Banjo Kazooie et Gran Turismo, le test de Turok 2 m’émerveille, bref, c’est la totale et plus que jamais je me dis que le monde des jeux vidéo doit être putain d’intéressant. Je ne comprends pas tout ce qui y est dit (« clipping » ? « RPG » ?), et il est évident que le public visé par Consoles News était un peu plus haut que 8 ans et demi.
Quelques jours plus tard, ma maman m’offre ceci:
Je l’ai retrouvé en rangeant, je pensais l’avoir perdu, quelle folie. Là ou Consoles News était vraiment généraliste, ce hors série de Picsou Magazine était vraiment pour les plus jeunes et se concentrait particulièrement sur cinq jeux: Crash Bandicoot 3, Spyro, Tomb Raider 3, Formula One 98 et MediEvil. Et par « se concentrer dessus », je veux dire parler de ce jeu sur six pages, avec pas mal de détails, des présentations assez riches des niveaux, des capacités du personnage, quitte à rien dire sur la technique, juste l’univers est présenté et une note sur 5 est donnée . Quand on est môme, notre imaginaire est juste tout fou. Maintenant on dit qu’on se fait tétra spoiler et gacher le plaisir qu’on ressent en découvrant les choses dans le jeu, mais quand on a 9 ans, tout ça n’est juste qu’un teaser des plaisirs que le jeu va nous offrir.
De plus quand on a que huit ans et demi, et pas de Nintendo 64, jouer à Zelda Ocarina of Time est… compliqué. Je me rappelle très bien de ce magazine, qui m’a accompagné pendant une grippe assez violente qui m’a agressé avec virulence lors de l’hiver 99. A l’époque, j’étais fortement attiré par Zelda, un peu comme tout le monde, mais incapable d’y jouer. Du coup j’ai acheté ce guide qui offrait une soluce complète de Zelda. Alors c’était un peu moisi, pas très détaillé mais ça me suffisait. Là encore, si aujourd’hui j’éviterais ça pour pas me spoiler, à l’époque je me spoilais exprès pour suivre le jeu, et mon imaginaire collait le reste, et après je faisais genre j’y avais joué dans la cour de récré. Si vous pensez que je n’ai fait ça qu’avec Zelda Ocarina of Time, vous vous trompez: à l’époque, les magazines de soluce était pour moi plus un moyen de découvrir encore plus en détail un jeu et d’en saliver un peu plus à l’idée d’y jouer que de me débloquer. J’ai plus d’une cinquantaine de ces magazines, tous achetés dans un seul but: en voir plus que ce que les tests voulaient nous en dire. Et si en plus, on pouvait avoir des solutions pour les jeux qu’on possède, c’était du bonus acceptable.
Il faut dire en plus qu’a l’époque, Internet était encore pas venu chez moi et, de toute manière, il faudra attendre prêt de six ans pour que j’obtienne enfin un Internet illimité, donc magazines de tips et soluces étaient un must-have. Et je ne parle pas des guides complets dédiés à un jeu: je vous dis pas comment le guide sur Gran Turismo 2 que vous voyez en haut à droite de la photo précédente m’a simplifié la vie (ainsi que le guide sur GT4 quelques années plus tard), quant à la bible des tips, ça serait aujourd’hui impossible d’en voir l’utilité, surtout que depuis la génération 128 bits, de moins en moins de jeu vous offre de cheat code pour tout débloquer, ou faire des trucs débiles (certains vont même jusqu’a vous le faire payer, HEIN ELECTRONICS ARTS ?), mais bordel que c’était pratique. Il fallait évidemment que le jeu soit présent dans la liste, ce qui arrivait souvent je vous rassure. Avec le recul je plains les mecs qui devaient faire ce genre de magazines: passer des heures à copier/coller des listes de cheat code dans l’ordre alphabétique devait être un sacerdose. J’espère pour eux que c’était bien payé.Bref, à l’époque beaucoup de mon très léger argent de poche passait dans l’achat de magazines de soluces, et j’essayais toujours de m’en faire offrir le maximum, à coté acheter des jeux vidéo était vraiment un événement moins régulier.
Je commettais rarement des infidélités à Consoles News en ce qui concernait les magazines d’actualités, et j’étais vraiment capable de me rendre quotidiennement à la presse en fin de mois pour voir si il était sorti, mais j’avoue avoir été pas mal séduit à l’époque par Consoles Max. Qui lui aussi avait un prix assez correct (les premiers numéros étaient à 25f !), donc était en priorité sur ma shopping list, et permettait de m’informer quand le Consoles News était introuvable (a ce titre si vous avez le Consoles News de février et de novembre 1999, je suis très intéressé), et il faut avouer que quand je les relis aujourd’hui, c’était pas trop trop mal, et assez léger dans le ton, ce qui avait su me séduire à l’époque.
C’est à partir de cette époque que je décide que je ferais journaliste spécialisé dans les jeux vidéo. Aujourd’hui j’ai abandonné cette idée, mais bon, avoir un blog c’est presque pareil finalement, donc je me dis que j’ai réalisé ce rêve, même si je reçois pas de jeux vidéo en exclusivité, c’est pas si grave. ON SE CONTENTE COMME ON PEUT. L’année 2000 continue, et je suis de plus en plus fan du courrier des lecteurs de Consoles News, qui consistait la plupart du temps à voir les lettres se faire tailler par Jay, qui évidemment ne sélectionnait que celles avec des gens qui surkiffent le RPG – et ceux qui aimaient pas FF9, ils se faisaient tailler mais d’une force, pauvre Rasmus. Je me souviens d’ailleurs du dossier spécial RPG du CNews de Janvier 2000, avec ce « problème » qui a fait que des images hentai d’héroïnes de RPG ne furent pas floutées, quel scandale ! (« oubli » ? Huhu genre)
En novembre 2000, Consoles News devient Player (sans trop de raisons valables), ça ne dure que 4 numéros, ça coûte 5F de plus, la maquette est pas top, le courrier des lecteurs disparaît. Bref, un échec énorme qui marque la fin des magazines généralistes chez FJM… …
… jusqu’a la fin 2002 mais je veux pas trop en parler, là c’était VRAIMENT de la merde. Bon le flash cache le « n°50 », mais bordel pour moi Next Generation Consoles News ça n’existe pas, OKAY ô_o !?
… Et donc après une petite période de doute (« que lire ? Ou aller ? Que faire ? Qui suis-je ? »), je me met à Consoles Plus, surtout là aussi à cause du prix. En fait avec le recul je ne comprends pas pourquoi je ne suis pas resté avec Consoles Max, mais qu’importe, j’avais onze ans, c’était dur de me suivre à cette époque là. Bref, Consoles+, que je débute donc à lire en mai 2001…
Le truc qui me choque le plus avec Consoles Plus maintenant que je les relis, c’est la laideur des couvertures. Fond monochrome sur artwork 3D souvent classique, avec des titres pas forcément esthéthique et des jeux de mots assez moisis, la couverture donnait moins envie que des couvertures de Consoles News qui elle, utilisaient des artworks dessinés souvent plus jolis, avec des titres travaillés pour pas choquer. Bref, c’était autre chose. Et je sais pas, maintenant que je relis un peu les articles, je trouve le contenu pas forcément intéressant, et le magazine était vraiment trop gentil dans la notation: tous les jeux avaient plus où moins plus de 80% assuré, et les critiques étaient rarement très virulentes. Bref avec le recul, ce n’est pas franchement des magazines que je trouve plaisant à relire, et les rédacteurs manquaient clairement de personnalité et étaient limite interchangeables – à part AHL et Niico, il était limite trop simple de confondre Kael, Toxic, Cony et plein d’autres (alors que dans Consoles News ou Consoles Max, t’avais des fortes personnalités genre Kyo, Jay où Brice qu’on reconnaissait dès les premières phrases)
MAIS
Avec le recul, sans la rubrique manga de Kael, je ne serais peut-être pas là aujourd’hui. C’est cette rubrique qui m’a permis de me dire « eh les mangas ça a l’air cool » (fallait dire que le brave Kael hésitait pas à illustrer les mangas chroniqués avec de l’ecchi, toujours utile pour inciter un adolescent de 12/13 ans à se lancer dans le manga), et qui plus tard me permettra de me lancer dans Card Captor Sakura sans préjugé où à priori.
Bref, je subvient en achetant chaque mois mon Consoles Plus (notez bien que jamais je ne me suis abonné, allez savoir), à deux reprises je suis publié dans le courrier des lecteurs, ce qui est la gloire (un mail avec le pseudo ancestral « Amonita » et un autre mail avec mon nom et prénom, si vous avez des Consoles News d’avant juin 2004, amusez vous à chercher !) et si je m’en sers comme guide d’achat, j’avoue que c’est plus une habitude qu’autre chose. Entre deux on passe à l’euro (35F = 5€50 !), et en juin 2004 Consoles + décide de changer sa maquette, et là j’avoue: je la gerbe avec virulence (même si maintenant en relisant, je la trouve pas si mal). Et je décide donc aussitôt de passer chez un autre concurrent…
Le Consoles Plus en question, accompagné de trois tomes de Background, j’en reparle plus tard.
J’aime bien voir des symboles partout. Et là en l’occurence, la dernière page de mon « dernier » Consoles Plus est assez ironique. Du Tony ? IN MY CONSOLES PLUS ?
Jeux Vidéo Magazine me suivra pendant prêt de 4 ans. Raison principale du passage chez eux ? Le prix. 3€. Et c’était assez complet, le seul truc qui disparaissait était le test et la chronique de jeu import, mais c’était à l’époque le cadet de mes soucis. Maintenant à bien relire avec un certain recul, il faut bien avouer que JVM est loin d’être le mag ultime, avec ses tests assez interchangeables, ses notes gentilles tout plein et son courrier des lecteurs assez moyen. Et puis surtout, c’est un magazine TROP FRAGILE.
Là j’ai pris un JVM au pif parmi toute la collection: le milieu du magazine se barre en couilles parce que y’a que DEUX AGRAPHES. Quand c’est pas la couverture qui en chie sévère pour se raccrocher à la vie. Le papier est assez bof et dans le courrier des lecteurs, les mecs qui demandaient une agraphe supplémentaire se prenait un vent, et chaque mois avait donc son lecteur qui suppliait cette satanée agraphe. A l’heure actuelle, il y’a toujours deux agraphes et c’est toujours sacrément fragile. En plus d’être impossible à mettre dans une bibliothèque en position verticale, on est obligé de le poser à l’horizontale dans une commode, et ça c’est franchement la merde. Vous voyez l’AVGN qui crise quand on peut pas voir le nom du jeu en regardant juste la cartouche posée sur la tranche sur une commode ? Bah moi c’est pareil avec les magazines. Et du coup moi et JVM on était pas fait dès le début pour s’entendre. Mais bon, 3€ quoi. Entre deux, j’achète à rythme occasionnel Gameplay RPG et surtout Background, qui est un magazine assez particulier mais n’a duré que 13 numéros, et voyait Jay au commande d’un magazine assez complet et pas tellement d’actualité.
Dernier achat à l’heure actuelle.
J’ai stoppé le massacre début 2007, pour me mettre à Joypad… le temps de deux numéros. Depuis, j’ai véritablement laché la presse vidéoludique, surtout qu’entre deux j’en suis arrivé à un stade ou un magazine en plus = un manga en moins, ce que je peux pas me permettre, et surtout parce qu’a part IG Mag et Pix N’Love (qui sont très chers et pas trouvable partout :() plus rien me tente et les forums Internet (ceux que que je bashe souvent car oui je suis masochiste) me suffisent pour l’actualité, les chroniques et tout ça. Bref, pour me remettre à un magazine, il faudrait que celui-ci ait une vraie personnalité, une bonne maquette, un ton léger mais avec du sérieux… faudrait que je rejette un oeil à Joypad ou Consoles Plus…
Loading était assez sympa comme magazine, surtout à cause d’une rubrique qui te romançait sur trois ou quatre pages le début d’un jeu, avec ce numéro là par exemple je me suis décidé à acheter GTA III
Mais ça a vite sombré dans l’oubli.
Le seul magazine manga/anime dont je dispose dans toute ma bibliothèque, et je l’ai surtout acheté pour le Sentai School à l’intérieur. Ya rly.
Bref je ne veux pas porter de jugements sur la presse vidéoludique francophone à l’heure actuelle, à part que je ne m’y retrouve pas et que, de toute manière et comme je l’ai dit plus, ce n’est pas bon signe de voir la même société posséder la majorité des magazines à l’heure actuelle, et j’ai encore beaucoup de nostalgie pour ses bouts de papiers qui m’ont aidés plus où moins à me faire une culture vidéoludique acceptable – et me rendre assez incollable sur les jeux vidéos de la période 1998 – 2004… Ahhh, N’empêche que ça reste quand même un de mes rêves d’écrire un jour dans ce type de magazines, mon moi de 8 ans et demi me regarde encore avec plein d’espoir. Le sale mioche.
11 commentaires
Aer
« Retenez bien ce pseudo, j’y reviendras régulièrement, puis bon, tout le monde connaît plus où moins Jay. «
Ahahah, c’est si vrai.
« Si vous pensez que je n’ai fait ça qu’avec Zelda Ocarina of Time, vous vous trompez: à l’époque, les magazines de soluce était pour moi plus un moyen de découvrir encore plus en détail un jeu et d’en saliver un peu plus à l’idée d’y jouer que de me débloquer. »
Encore une fois, je faisais pareil, le nombre de jeu que j’ai acheté en lisant la soluce (ff7, alundra, vagrant story, pfiouloulou).
Marrant cet article, on revoit plein de vieilles choses.
Gemini
Acheter des magazines pour des soluces de jeux que vous n’avez pas ? Z’êtes bizarre, les mecs ; comme si cela ne coutait pas déjà assez cher.
Mon parcours ressemble à celui de Amo, mais pas avec les mêmes magazines ; en bon « pro Nintendo » (c’était avant la sortie de la Wii qui devrait bientôt me faire passer chez l’ennemi), je lisais régulièrement les revues Nintendo et Gameplay 64, devenu ensuite Gameplay 128. Je me contentais des titres centrés sur mes consoles, donc… Ah, et je me prenais une « Bible » de soluces de temps à autre, avant de découvrir l’ETAJV de JeuxVidéo.com, le premier site internet que j’ai visité après avoir eu ma connexion.
Ce que je reproche à ces magazines (et reprochais déjà à l’époque) : une notation beaucoup trop large. Finalement, dans Gameplay, il apparaissait que seuls les jeux notés à 90% et plus (donc 18/20 et plus !) valaient véritablement le coup ^^’
MimS
Moi mes parents ont toujours dit: « non t’auras pas une autre console que la Snes (enfin eux ils disent « nintendo » tout court mais qu’importe) parce-que sinon tu vas pas travailler à l’école ».
Bon..
Ils ont eu raison…
Certes…
Mais du coup, le gosse que j’étais, qui aurait pu être un passionné de RPG et plus récemment, si tout s’était passé selon le grand keikaku* un joueur de MMORPG, n’est finalement qu’un type qui n’a jamais connu ce bonheur et ne joue plus qu’à PES et des jeux de combat. La loose : ‘(. J’t’envie Amo, énormément, j’avais pas d’argent de poche moi : ‘(
X4713R
Pas de Player One ? Je me sens vieux là.
Mon dernier magazine à moi c’est le « Role Playing Game » (où officie Medoc et son RPGang, de l’émission EXP sur Nolife, à moins que ça ait changé depuis le temps) de l’été 2007 avec du P3 dedans.
C’est marrant je me suis acheté un guide pour Ocarina of Time quand j’étais en convalescence aussi (dents de sagesse), sauf que j’avais le jeu… et 10 ans de plus… oh p*tain ;_; .
Et sinon il y a le patch de trad pour Scarlet Weather Rhapsody qui vient de sortir (in b4 old, lol IAMP 1.5, Touhou = overhypé).
Kirox
Jolie collec 🙂
Perso j’étais un lecteur fidèle de Joypad, jusqu’au fameux rachat de Hachette par Future Press en 2003 et au départ de quasiment toute l’équipe de rédaction… Le changement de maquette pour un truc moche fut le coup fatal qui décida de ne pas me réabonner.
ça plus le même phénomène à Game One (que je suivais activement aussi) arrivé quelques mois plus tôt (départ de tous les membres fondateurs), ça a tué mon interêt pour les jeux vidéos pendant deux ou trois ans.
Depuis j’ai repris, mais je reste un peu nostalgique de cette époque.
Kovax
Je ne connaissais pas Consoles News, et la maquette de Consoles+ m’a toujours rebuté… J’étais de la génération Player One, avec de temps à autres quelques infidélités pour le Joypad de la belle époque (avant rachat, donc). Player One rules! 😉
++
Manic
Moi je dis, c’est super la classe d’avoir des tonnes de magazines dans l’armoire, parce que on peut les ressortir et hop la nostalgie revient et on prend un putain de plaisir.
J’avais presque la totale des Total Cube (hahaha le jeu de mot)
Maintenant, franchement, y a que de la merde. À part Pix n’Love et IG Mag.
IG Mag, c’est peut-être le seul magazine après Total Cube où j’ai vraiment envie de lire et que j’achète tous les magazines À LA SUITE ! Franchement, je pense à m’abonner. Par contre, les tests sont à chier, c’est que des trucs de GameBlog (sauf pour les portables) alors on s’en balance pas mal. Par contre, les dossiers, c’est de l’or en barre.
Maxobiwan
Marrant, moi j’ai esquivé tous ces magazines rien que pour l’actualité des jeux PC (PC-jeux et Generation 4). Pour tout ce qui est console, mon Picsou mag me suffisait.
J’ai eu le tout premier numéro de jeuxvideo mag : il n’a pas duré plus de 3 semaines ^o^, papier trop cheap !
Putois Putassier
« armé de 20F + 10F d’économies »
J’ai ri!
Un bon article. Pas vraiment d’effet nostalgique pour moi, je suis passé à côté de ces magazines. (Et de la plupart des jeux en question dans les dits magazines… ^^°) Mais j’apprécie ta prose. (Et le site est diablement joli. Quand je regarde mon jeune blog, j’ai honte!)
Ps: Pour Ocarina Of Time, j’ai juste cherché désespérément comment battre ce foutu Marathonien Errant! Longtemps! Que de temps perdu! (ce jeu m’a aussi fait perdre des amis et deux points de moyenne! Même si pour les amis c’est faux…)
araushnee
si tu doit craqué pour un magazine faut que ça soit IG le gros point fort c’est qu’il n’y a pas de pub (on se sent pas agresser ^^) aprés c’est sur le pris fait un peut mal mais il sort que tout les 2mois
l’impression est nikel et les dossier sont bien rempli on met du temps à le lire 🙂
j’en suis au 3éme et je pense continuer encore 🙂
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