[Reaction Shot] Pour prouver ma virilité, chaque soir, je mate un Queen’s Blade
Parce que certains reaction shot ne méritent pas Twitter mais un billet sur un blog.
Dans Queen’s Blade, le sommeil est fait dans une pose naturelle et confortable.
J’ai maté les deux premiers épisode de Queen’s Blade. Et, comment dire ? C’est effectivement une série particulière, unique dans son genre et euh… forte en boobs. Mais je crois que le premier épisode de la série est l’un des trucs les plus effarants que j’ai jamais eu à mater. Je dis effarant mais je sais même pas quel adjectif utiliser tellement je suis… médusé devant le trésor d’imagination que Queen’s Blade est. Enfin, trésor d’imagination est là aussi un bien grand mot mais sérieusement, euh, un personne de bunny girl qui a des cheveux qui se terminent comme des mains, qui se trimballent les seins à l’air, seins qui PROJETTENT DE L’ACIDE SULFURIQUE ? Et quand on compresse trop les seins, ils finissent par EXPLOSER A LA HOLLYWOODIENNE ? De manière totalement gratuite ? (parce que l’héroïne s’en sort méga bien) C’est quoi ça, de la merde ou du génie ? Je sais pas. Je sais plus, je veux pas savoir.
Et le personnage de la soeur atteint d’un certain sister complex mais qui, quand elle n’est pas autour de sa soeur, est dure comme un i et aussi rigolote que Luc Ferry faisant une blague sur la castration dans les Grosses Têtes ? C’est très simple, en à peine un épisode on a une voleuse aux seins énormes (ce qui ne l’empêche visiblement pas de courir à fond en équilibre sur un toit), la bunny-girl, une badass, une héroïne grande princesse qui découvre la vie, une siscon et une fée qui se balade à poil et qui est doublée par une Aya Hirano décidément bien insupportable quand elle ne fait pas Haruhi ? Et le second épisode en rajoute une couche avec un ninja mâle mais plutôt bonnasse, une armée de miko dont la plus awesome semble avoir des sentiments envers une autre prêtresse et une ex-ninja aux seins abusés ? Et l’ending/opening qui montre des trucs proprement hallucinants comme l’oppai le plus énorme jamais fait ? MAIS WAT DA FUCK ? WAT DA FUCK ?
D’ailleurs ça hésite pas à exposer du boob et du téton en folie, tous les 3/4 d’heures, ce qui permet de se rendre compte que décidément on préfère quand ça pointe sous le vêtement que quand c’est exhibé comme ça direct. Mais globalement, et c’est ça le pire, c’est que tout ça est « justifié scénaristiquement », avec de l’acide qui fait fondre les vêtements (mais pas la peau, ouf), des héroïnes surprises dans leur bain et qui ont pas de serviette à disposition, des chaînes qui serrent trop les vêtements. On sent un vrai travail de justification, pas comme Janet Jackson au Superbowl par exemple. Mais bordel, on nous en sert trop, on en veut pas autant, surtout que globalement, ils sont pas super beaux, trop roses, trop fluos. Diable !
Et c’est quoi le pire ? Qu’en plus tout ça est bien entouré, avec une OST très « pompeuse », avec des grands thèmes épiques, des beaux panoramas, des seiyus qui font juter l’otaku (Kugimiya, Hirano, la seiyuu de Motoko, celle de Saber…) bref de l’héroic fantasy classique MAIS AVEC DES BONNASSES. Mais tout ça est fait trèèès sérieusement et c’en est encore plus déconcertant, même si parfois la technique pêche un peu violemment (du genre bouches immobiles lors d’un grand discours, ou musique très molle pour une grosse baston générale).
BREF. Tout ça pour dire que naturellement, je materais la suite et la fin par acquis de conscience tout ça. Mais WOW. J’ai l’impression d’avoir affaire à un putain d’OVNI que je me dois de voir en son intégralité. C’est assez zarb. (et quand je vois comment sont les notes sur MAL c’est assez rigolo, les notes sont très dispersées, y’a autant de 10 que de 1, c’est fou !)
Mais bref !
Et toujours très justifié
Sinon, ce week end, double combo formidable Chibi Japan Expo // Micromania Game Show. Samedi la Chibi et le karaoké épitanime le soir même (personne semble être au courant qu’il y’a des karaokés chaque samedi soir à l’Epita), Dimanche le MGS, si vous croisez un petit blond à chapeau, à lunettes et à veste dans un de ces événéments, c’est sans doute moi. Sans trop de problèmes. C’est la joie, la fête et tout ça. C’est juste dommage que j’ai 30€ pour tout le week end et que j’ai pas encore ma place pour la Chibi. Je vais devoir être très fort. Il va me falloir des fonds de secours ! Je survivrais ! J’y arriverais !
8 commentaires
Il Palazzo-sama
« C’est quoi ça, de la merde ou du génie ? »
J’ai préféré ne même pas savoir en laissant tomber après le premier épisode.
Quoiqu’à la lecture de ton article, ça mériterait presque l’achat d’une version complète du pack MS Second Degré™ qui est greffé dans mon cerveau pour tenter de voir la suite.
Nashi
You fap, you lose =D
Alex
Après des mois de promo sur cette série, j’ai eu très peur d’une histoire très-fan-service. Et puis non, en faite c’est du très-BIG/HIGH-fan-service.
Les ingrédients du genre sont tellement là que j’en suis écœuré. C’est comme rajouter du sucre dans son Coka, l’idée peut-être bonne pour une soirée au milieu d’autre mais mettre 400g de sucre pas litre de soda et devoir boire une bouteille par semaine pendant une saison, ça me parait lourd à digérer. C’est l’effet que ma donnait cette série après les deux premiers épisodes, lourd à digérer.
Je me demande si cette série restera inscrite dans les annales des animes les plus chaud du genre (j’en doute). Mais j’ai l’impression que (dans mon entourage) l’anime plaisait particulièrement au plus jeunes et moins au gaillard de la près-30ène.
Inuki
Faut prendre Queen’s Blade pour ce que c’est. Un anime n’ayant pour prétention que de faire l’apologie du ecchi sans prise de tête. Si on accepte ça, la série passe sans gros problèmes même si ça reste affligeant assez souvent je le reconnais. La saison 2 est plus intéressante puisqu’on entre dans le vif de sujet celà-dit.
Et pour l’épisode 2, le leader adversaire c’est une femme ;-).
kita59
J’avais entendu parlé de l’acide mais pas du reste, comment tu le décrit, sa me semble vraiment bizarre comme anime.
Rodin Pandarex
Je tiens aussi à signaler qu’à l’origine, Queen’s Blade est un jeu de rôle « papier », comme un « Donjons et Dragons v2 » !
En fait, pas tout à fait : il existe un livre par héroïne. Vous incarnez une héroïne et, lors du scénar’, quand vous vous prenez des dégats, le nombre de dégats correspond à une page d’un bouquin où vous pouvez « visualiser » l’attaque. Et souvent, ces attaques sont sujettes à pantsu shots et autres lâchages de boobs.
Après, étant doné que j’ai pas joué au jeu (non madame, je vous jure), je connais pas les vraies spécificités, mais en gros (sans mauvais jeu de mots), c’est ça. De plus, au fil des ans, le jeu s’est étoffé de nouveaux personnages, représentant chacun un archétype de demoiselle (la MILF, la délurée, la ninja, etc etc ….), d’où tout ce foisonnement dans les OAD. Après, c’est clair que ça justifie rien, mais c’est ainsi 😉
Yggdrasill
DE L’ART MONSIEUR. QUEEN’S BLADE EST DE L’ART.
Arca
TROP D’ECCHI BUSAY.
Je me suis mordu la langue au premier episode. C’est affreux.