Adieux mérous, désespoir de l’espoir et autres joyeusetés fantasmatiques !
Article écrit par Tsuchi dans le cadre de la semaine thaliste.
Il n’a pas été facile de choisir un sujet pour la semaine Thaliste. Et pourtant, après bien des essais ratés, des débats intérieurs et des touffes de cheveux en moins, je suis parvenu à trouver ce donc JE voulais vous parler ! J’ai trouvé quelle allait être cette chose qui me passionne que j’allais vous faire partager ! D’autant plus que ce message est posté le dernier jour de cette fameuse première semaine thaliste destinée à fêter les trois ans du forum Thalie ! Alors avant que je n’oublie je vais le redire ici » Joyeux Anniversaire Néant Vert !! Tout plein d’articles et de célébrité à toi !! » comme ça c’est fait on en parle plus, dodo à l’année prochaine.
J’avais pour tâche de clôturer cette semaine en beauté mais c’est moooort !! J’espère pouvoir compter sur le podcast préparé par notre ami Slippé pour remonter la donne de cet article, mais étant donné son « magnifique » Joue-La-Pas-comme-Néant-Vert, je commence à avoir des doutes… M’enfin en tout cas c’est bien signé le Vengeur ça il n’y a aucun doute donc on va tolérer et dire qu’il fallait s’y attendre. Et puis c’est pas comme si il l’avait fait tout seul son podcast hein ! Un casting de FOU ! Avec des invités CLASSIEUX et de la virilité (qui est un terme assexué je le rappelle) qui fait que ça doit tout de même être bien GAR !! C’est sur cette note que je vais vous lâcher le brin pour pondre ce que j’ai osé créer qui n’est rien d’autre qu’une bouse infâme pour vous mais JMEF je me suis amusé à le faire et surtout, surtout…. Je l’ai fait avec PASSION même si cela ne se verra peut-être pas. Allez sur ce, c’est parti en FOLIIIIIIE !!! (Avec l’OST de TTGL à fond les écoutiiiiiiilles !!)
Avant de parler, discutons.
Youhou originalité ! Après un très beau billet Mangasse de Nemo, voici un billet mangasse de ma pomme ! Je vais donc vous parler de la série Sayonara Zetsub? Sensei, aussi connu dans nos contrées sous le nom « Sayonara Monsieur Désespoir ». Le scénario a commencé à être écrit par K?ji Kumeta en 2005 et l’aventure est loin d’être terminée. Pourquoi vous parler de cette fabuleuse création artistique alors que vous devez déjà tous tout connaître selon-vous ? Tout simplement parce que lire ou regarder SZS me passionne ! Je m’excuse d’avance si la « lecture » ne vous plaît pas, mais j’ai déjà fait mon choix. Alors supportez-moi ! Je vous en parle aussi parce qu’il semblerait que malgré son GRAND amour pour la série (et notamment pour les openings), Amo ne vous en a pas fait un article détaillé exprimant son propre avis sur la série (ou alors je ne l’ai pas trouvé). C’est donc parti pour un article exprimant un point de vue totalement personnel et subjectif exprimant de ce fait MON point de vue qui ne sera sûrement pas celui de la majorité !!! Yipeeh ! Petit message avant d’aborder le cœur du sujet, ce post ne se base que sur les deux premières saisons de l’anime, le premier OAV et les sept premiers tomes du manga. Désolé d’avance pour le manque d’informations lié à ces données.
Je vous aimais bien mais ici ce n’est pas le pays joyeux des enfants heureux ! Voici comment je voulais rajouter une touche perso dans le titre du billet mais c’était trop long donc je le cale ici n’importe comment comme un malpropre ! Bref. Nous allons tout d’abord aborder le synopsis de l’œuvre. Vous le connaissez tous ! Mais il faut tout de même l’aborder au cas où il y en aurait n’en ayant jamais entendu parler, ou pas en détails tout du moins. Itoshiki Nozomu est un professeur de lycée que tout désespère ! La vie, le travail et par dessus tout la société qui complote secrètement et manipule la vie des gens (Non ce n’est pas NHK ni Yôkoso). Cela l’amène à essayer de se suicider à plusieurs reprises mais aucune de ses tentatives ne marche ! En plus d’être désespéré, son pessimisme atteint une valeur extrême ! Un jour lors d’une de ses tentatives de suicide ratées, il rencontre Fuura Kafuka qui va essayer de lui redonner goût à la vie, sans succès. Elle est pourvue d’un optimiste à toute épreuve et ne pense donc pas qu’Itoshiki voulait se suicider, seulement qu’il voulait se faire « grandir » en essayant de se pendre. Itoshiki abandonne la jeune fille et la rencontre peu de temps après. Elle est une élève de la classe qu’il va devoir gérer en ce début d’année ! Mais tous les élèves sont tous plus bizarres les uns que les autres ! La société continue de comploter ! Tout va de mal en pis ! Rien ne va plus !!! GAAAAAAAARGH ! ZETSUBO SHITA( Je suis au désespoir ! ndlr.) !!!
*raclement de gorge* Aaaahem… Enfin…. Toute l’œuvre qu’est Sayonara Zetsubou Sensei se veut comme une critique incessante du monde actuel. Que ce soit pour le manga ou l’anime, les mêmes thèmes sont abordés (L’anime ne se contenant parfois que d’adapter un chapitre en épisode.). Ainsi nous retrouvons les mêmes critiques. Par exemple la place abusive que prends l’argent dans la vie de tous les jours que ce soit pour consommer, se divertir ou même corrompre d’autres individus apparaît dans le premier tome et dans les premiers épisodes ! Jalousie, comportements humains et réactions à grandes échelles tout y passe. De plus, les deux supports utilisent le même moyen technique qui leur permet d’arriver au cœur de l’intrigue d’un épisode ou d’un chapitre. Un personnage n’apparaissant que pour un ou deux temps fait irruption dans une scène banale et remet tout en cause, ou, à partir d’un évènement censé se dérouler sans prise-de-tête comme une sortie scolaire. Une élève va poser une question qui va remettre en question le but du voyage. Étonnamment cette formule s’applique pour au moins 50% des épisodes/chapitres que j’ai vu. Mais il faut savoir que l’impression de répétition ne nous gagne pas durant tout les matages que ce soit ou du manga ou de l’anime. Si je devais vous conseiller un support pour découvrir Sayonara Zetsubou Sensei ce serait le format anime. En effet la première lecture du premier tome peut sembler lourde avec le grand nombre d’annotations et la quantité surprenante de texte, mais ne vous-y-laissez pas prendre, celui-ci est de très grande qualité.
Et les personnages dans tout ça ?
Je pense que l’un des points les plus important à aborder lorsque l’on veut parler de Sayonara Zetsubou Sensei, c’est le point des personnages. Hauts en couleurs. Tous plus uniques les uns que les autres. Chaque personnage représente une portion de la société japonaise, permettant de créer une véritable société humaine à petite échelle. : du prof dépressif à l’élève recluse et antisociale en passant par l’ami rétro à un point maladif, tous les traits de caractère des personnages sont poussés à l’extrême afin de faire ressortir le caractère ridicule de bien des comportements. Je vais donc maintenant vous faire des sortes de mini-fiches sur les personnages « principaux » en donnant mon point de vue sur ce qu’ils sont en dehors de l’œuvre. Je sais que ce passage est long, peu esthétique et fastidieux mais je pense qu’il est d’une importance capitale. Ainsi désolé si ce qui suit n’est pas à votre goût.
Itoshiki Nozomu
Évidemment nous allons commencer par le personnage principal de la série, j’ai nommé Professeur Désespoir ! Malade de dépression et désespoir jusqu’au bout des ongles. Ne songeant qu’à se suicider ou se révolter contre la société ! Tout le désespère y compris la simple idée de l’espoir ! Cependant Nozomu est d’une certaine manière, ancré dans le passé ce qui se remarque à son port constant d’habits traditionnels. Ainsi il paraît normal qu’il se rebelle contre sa société qui a beaucoup trop changée à son goût en l’espace d’à peine quelques années. Que représente Nozomu ? C’est assez simple, tout d’abord tout le malheur du monde, ceux qui se rebellent inutilement pour un oui ou pour un non,ceux qui veulent en finir etc…. Bref, Nozomu représente tous ceux ayant une once de désespoir en eux.
Fuura Kafuka
Encore une fois, j’ai envie de dire évidemment, nous allons enchaîner dans la présentation des personnages avec l’opposé total de Nozomu, à savoir… Fuura Kafuka (oui je sais que vous savez). Pour elle la vie est belle, tout baigne ! Les gens n’essayent pas de se suicider mais de se faire grandir, il y a un bon côté à tout etc…. Pas besoin de tergiverser longtemps pour savoir que l’on a affaire à l’opposé de notre cher enseignant. Elle représente ainsi la naïveté, l’espoir et la vie.
Kitsu Chiri
Voudrait être la perfection incarnée. Sa raie au milieu est EXACTEMENT au milieu. Elle respecte toutes les règles et ferait tout pour que tout le monde les respecte. Cependant son désir de perfection la rend folle, elle adopte souvent des mesures extrêmes pour que tout se fasse à son idée de perfection. Respect des traditions. Respect des proportions…. Elle représente la droiture de la société japonaise. Les règles à respecter, la conduite à adopter en société… Tout est réglementé et la folie de Kitsu Chiri ne fait que renforcer l’idée de l’absurdité de ces règles lorsqu’elles sont juste bêtement respectées.
Ai Kaga
Une jeune fille apparaissant tard dans l’anime ainsi que dans le manga. Sa raison ? « Je ne voulais pas apparaître plus tôt, de peur de baisser le niveau cette série ! ». Vous l’avez compris, Ai Kaga s’excuse tout le temps. Elle est victime d’un complexe de culpabilité. Son comportement pourrait paraître insupportable aux yeux de beaucoup, mais de son point de vue, elle a besoin de faire ceci afin de se faire pardonner. Elle a peur de se faire réprimander si elle ne fait pas ceci. Elle ne veut absolument pas être une gêne pour tous ceux qui l’entourent ais fini par le devenir à force de trop s’excuser. Elle représente ceux qui deviennent fous dans la société et qui ont sans cesse peur de se faire reprocher ce qu’ils ont fait ou pas. Autant l’avouer, elle représente une partie des paranoïaques, mais ceux qui subissent et qui n’ont absolument pas appelés leur sort.
Komori Kiri
Komori Kiri est une hikikomori. Elle vit, reclus de la société et ne sort jamais de chez elle. Les hikikomoris ne voient personne et sont asociaux. Un bel exemple d’hikikomori extrême est Tatsuhiro Sato du roman/manga/anime NHK ni Yokoso!. Mais ici Komori est une jeune file vivant reclus chez elle et n’allant jamais en cours, jusqu’à ce que Itoshiki le remarque et décide de passer chez elle afin de comprendre son problème. Ce passage sera décisif étant donné que la jeune fille va finalement partir de chez elle et vivra désormais dans le lycée sans en sortir ! Il n’est pas compliqué de savoir ce qu’elle représente, c’est bien entendu les hikikomoris, ceux qui craignent le monde extérieur et qui le trouvent trop dangereux, préférant rester reclus afin d’être protégés. Son comportement est très étrange cependant, avant d’aller vivre au lycée, lorsque que Nozomu et Fuura se rendent à son domicile, elle montre un comportement très agressif, une nature vive et une très grande expressivité. Dès que Nozomu l’aura percée à jour en lui écartant ses cheveux, dévoilant son sublime visage, son comportement change du tout au tout. Elle montre alors un comportement très réservé, timide et un côté un peu taquin.
Hitou Nami
Une fille normale. Elle n’a rien d’extraordinaire. Elle a une vie normale et moyenne. Cela l’agace, elle voudrait être comme l’une de ses camarades de classe. Unique. Spéciale. Distinguée. Elle lutte pour essayer de sortir de la banalité mais n’y arrive pas. Elle est en contradiction avec tontes les autres filles. Elle représente ceux qui luttent à contre-courant, qui essayent vainement de frôler une vie palpitante et extraordinaire alors que de nombreuses personnes cherchent justement à se fondre dans le paysage.
Fujiyoshi Harumi
Son nom est un mélange entre « fujoshi » désignant les filles fans de yaoi, et « Harumi » étant la ville où se déroulait autrefois le Comiket, plus grand rassemblement japonais de fanzines ou dôjinshis amateurs. Comme son nom le laisse supposer, c’est le stéréotype de la fille otaku. Accroc aux yaois et aux nekomimis, mais aussi très douée au dessin. Elle est cependant dotée d’un physique avantageux et de très bonnes performances en sport. Elle représente évidemment la jeunesse otaku japonaise, presque accroc maladive des mangas et autres joyeusetés fantasmatiques ! En comparaison à la plupart de ses camarades, elle est l’une de celles ayant le comportement le moins étrange et sortant de l’ordinaire malgré sa grave maladie qu’est l’otakuisme (Oui j’invente otakuisme et alors ?).
Kagerou Usui
Oui, il y a des personnages masculins dans Sayonara Zestsubou Sensei, même si ce personnage apparaît peu et que son importance semble être très minime. Usui est un personnage très absent, considéré comme transparent et insignifiant malgré son statut de chef de classe. Même Nozomu, le professeur l’oublie. Sa calvitie montre la disparition de ses cheveux qui est aussi la disparition de son corps. Il représente les oubliés de la société ainsi que ceux qui agissent dans l’ombre sans jamais être remerciés ou félicités.. Il aime les femmes mûres même si il ne montre que rarement. Ainsi son amour pour Kaere est rapidement dévoilé au grand jour.
Matoi Tsunetsuki
Matoi n’est rien de plus et rien de moi qu’un stalker. Elle est qualifiée d’amoureuse PASSIONNÉE par Kafuka mais qu’en est-il ? Eh bien elle ne peut se séparer de son amour pour une durée trop longue. Elle ne peut vivre sans lui et veut à tout prix toujours tout savoir sur son âme-sœur. Ce que cette personne sait, fait, mange etc… Elle s’habille et vit de la même manière que la personne sur laquelle elle a jeté son dévolu. A ce stade ce n’est plus de l’amour ou de la passion mais de la folie ! Évidemment Matoi finira par tomber sous le charme du brillant professeur Désespoir et ce bien malgré lui. Elle représente évidemment les personnes transis d’amour pour leur bien-aimé mais finissant par étouffer et presque tuer ce dernier.
Meru Otonashi
C’est une fille à l’apparence très jeune. En comparaison au reste de ses camarades qui semblent être âgées de 16-17 ans; Meru ressemble plus à une petite collégienne de 11 ans. Elle ne parle jamais et ne communique que par mails envoyés par un portable dont elle ne se sépare jamais. Cependant ses mails ne contiennent que des insultes ! Malgré son apparence faible et pure, ses messages sont très crus et étonnamment violents ! Les mails permettent d’entretenir des liens sociaux avec les correspondants. Cependant l’aphasie de Meru démontre son incapacités à communiquer en société moderne. Megu est le stéréotype des très jeunes japonaises accrocs à leur portable et renfermant doucement mais sûrement leurs moyens de communications traditionnels au profit des nouvelles technologies. Bien sûr ici ce trait est exagérément grossi afin de faire rire.
Maria Sekiutsu Taro
Maria est tout comme Kaere, une étrangère. Elle est venue d’on-ne-sait-quel obscur pays avec des tas de personnes qu’elle baptise alors sa « famille ». Elle a acheté son nom et sa situation sociale à un homme qui n’en voulait plus, ce qui explique qu’elle ait un nom masculin et qu’elle puisse travailler au lycée. Malgré son origine non-japonaise, Maria comprend très bien et parle le Japonais et est très intelligente. Cependant il lui arrive de faire quelques fautes de compréhension, un petit peu de la même manière que Su Kaora de Love Hina. Elle est d’un naturel enjoué et possède un grand sens de l’entre-aide et du partage. Elle représente les immigrés clandestins essayant de s’adapter à la vie Japonaise de bien des manières.
Kaere/Kaede Kimura
Sans doute l’un des personnages considéré comme faisant parti des plus étranges. Et ce n’est pas pour rien ! Kimura est une étrangère (Américaine ?). En raison de sa provenance d’un pays étranger, elle soufre d’un problème de double-personnalité. L’une baptisée Kaere, l’autre Kaede. L’une est la douce femme japonaise, aimante des coutumes ancestrales. L’autre est l’étrangère ne supportant pas du tout la société japonaise, à mi-chemin entre les sociétés typées Européennes et Étasuniennes, et de l’autre les sociétés Asiatiques telles qu’elles le sont dans l’imaginaire étranger. Son personnage est très complexe, d’une part difficile à suivre de par sa « maladie » et de l’autre étrange car sortant du commun. Ses cheveux blonds et son maquillage contrastant avec les autres étudiantes japonaises aux lisses et délicats cheveux noirs permet de la différencier et de la rejeter ou l’inclure facilement dans un groupe. Elle représente ainsi par sa personnalité japonaise, le stéréotype de la femme japonaise tel qu’il est ancré dans nos sociétés Occidentales. Et de par sa personnalité étrangère elle représente l’étrangère ne jurant que par ses propres coutumes et mœurs, trouvant étrange, bizarre et même carrément anormale la société japonaise.
En Vrac : Ikkyu, Kotonon, Chie Arai, Kudo Jun, la famille Itoshiki et Mitama Mayo.
Je vais aller très vite pour ces différents personnages car je n’ai point grand chose à dire sur eux méééh faut quand même que je vous touche un ou deux mots sur eux. Je vais parler d’eux dans l’ordre de gauche à droite. Ikkyu est le vieil ami de Nozomu, celui-ci aimes tout ce qui est rétro et s’enferme dans le passé. Kotonon est une fille grasse et surmaquillée n’ayant aucune popularité, sauf sur Internet ou un blog publie d’elle des photos très très retouchées d’elle-même. Elle s’enferme donc dans ces faux-semblants. Chie Arai est la très belle conseillère de l’école chez qui tout le monde va se confier. Elle a un rôle de médiateur assez important mais c’est pratiquement son seul impact sur la série. Kudo Jun est un conteur de génie, amateur de belles choses et notamment de poésie. Il peut faire pleurer n’importe qui en racontant ses histoires. La famille Itoshiki est partagée entre membres très chanceux et les ceux qui sont totalement dépourvus à cause de leur nom. Enfin Mitama Mayo est une élève à l’air très méchant. Mais comme il ne faut pas juger sur le physique, elle n’est accusée d’aucun crime commis de ses soins. Elle casse le proverbe dictant qu’il ne faut jamais juger sur l’apparence des êtres.
Mais c’est pas aussi des animes par hasard ?
Eh bien SI ! Bien évidemment que c’est un anime monstrueusement tentaculaire ! Une saison de douze épisodes, deux saisons de treize épisodes, une première saison de trois OVA et une seconde de deux OVA plus deux épisodes spéciaux d’environ une heure chacun ce qui ne nous fait pas moins de presque vingt-heures d’anime non-stop ! Étonnant pour un shônen datant de 2005 sur la société Japonaise ! Cependant ce succès n’est pas très étonnant au fond. Il faut dire que le studio qui a eu l’honneur (Ou le contraire, il faut demander) de bosser sur l’adaptation du manga Sayonara Zetsubou Sensei n’est autre que le très célebrissime studio SHAFT, célèbre cependant seulement depuis fin 2004 ! L’anime a commencé à être diffusé en plein milieu de l’année 2007. A cette époque le nouveau SHAFT n’a que Pani Poni Dash! et Negima?! à son tableau de chasse. Point de ef- A tale of Memories ou de Bakemonogatari. Ainsi, la réussite de Sayonara Zetsubou Sensei sera une des causes de la montée en puissance du studio SHAFT, tout comme SHAFT sera une des causes de la monté en puissance du manga grâce à la réussite de l’anime ! En effet, la patte SHAFT s’accorde parfaitement avec Sayonara Zetsubou Sensei. En Juillet 2007, une bombe appelée Désespoir est lancée.
Force est de constater que le tout sur-bute ! Mise en scène dynamique ! Openings avec la musique d’Ohtsuki Kenji ! Grâce à cela nous avons de grands chef-d’œuvres tels que Kuusou Rumba qui reste encore à ce jour l’un de mes openings préférés d’animes ! BUT WAIT ! Nous avons aussi des endings de folie alternant entre douceur, rizgololz et bon gros morceaux bourrins ! BUT WAIT ! Vous pourrez aussi profiter de la tête du créateur de la série pendant de nombreux plans censurés…. Euh… Enfin vous avez compris l’esprit ! Pour résumer l’anime est un condensé de changement de rythmes lui donnant une grosse dynamique lui permettant de rivaliser avec les meilleurs shônens du genre dans les concours de popularité ! Si vous cherchiez LE bon truc à mater pendant vos longues soirées seul dans votre chaise, eh bien vous l’avez trouvé !
Et le manga ? L’œuvre originale dans ce bousin, plèbe !
Ouille, tu as touché là où cela me fait mal et me fait pleurer des larmes de sang de mon cœur jeune Padawan…. Voilà seuls sept tomes sont sortis en France actuellement sur environ dix-neuf au Japon. Ainsi je dois avouer ne point connaître grand-chose de ce fait de l’œuvre originale. Mais faute est d’avouer que les petits gars de chez Nolife SHAFT ont fait un travail exemplaire en respectant de manière très clinique le manga ! On retrouve plusieurs histoires du manga dans l’anime, cependant la masse est bien dosée. En effet assez pour réveiller le cœur de fanboy du spectateur, et assez peu pour éviter que l’on ne vous dise que vous faites honteusement du copier-coller. le tout est superbement bien dosé et rondement bien mené ! Du côté des histoires, on a de la variété et du mouvement ! Les épisodes d’anime reprenant le manga le mère de manière différente même si c’est pour venir à bout d’un ennemi commun !
Cela me rend tristesse de ne pouvoir vous en dire plus sur le manga m’enfin j’espère que ce sera suffisant pour vous donner envie de l’acheter et ainsi augmenter les bénéfices de Pika pour qu’ils continuent de sortir d’aussi bonnes séries et ce même malgré le fait que le traducteur ait été changé au tome 6 par un autre moins compétent.
En résumé les gens FONCEZ sur SZS si ce n’est pas déjà fait.
Merci à vous d’avoir lu l’article jusqu’au bout ! Et si vous l’avez vraiment fait ! Bravo ! Je sais que ce n’est pas très long mais la prochaine fois je ferais mieux promis ! Merci encore à Amo pour la place !
Sur ce je laisse la parole au Slippé et ses comparses afin d’obtenir un bon gros podcast, je l’espère riche en vitamines !
5 commentaires
Akinori
Bon, déjà, oui, j’ai lu l’article en entier. On sent vraiment le passionné, et ce n’est pas difficile à comprendre, vu à quel point cette série est géniale.
Déjà, en ce qui concerne les personnages, je suis d’accord, mais il y a deux points que j’aimerais dire: Premièrement, on ne peut pas simplement dire que si Kaere est le stéréotype de la japonaise, Kaede est le stéréotype de l’occidentale, débridée, BLONDE, méprisante des autres cultures et avec plein de coutumes bizarres venant de « son pays »? Non parce que si elle représente une certaine catégorie d’occidentaux, je ne veux pas savoir laquelle °3°
Deuxièmement, Kitsu ne respecte pas toujours les règles ( http://is.gd/cep0Z ). Désolé, je n’ai pas pu m’empêcher de glisser ça.
Par contre, si j’adore purement et simplement l’anime, le manga me laisse vraiment de marbre. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être l’absence de la superbe musique.
locogitatio
Clairement une des meilleurs série de ces 5 dernières années. Par contre bien que ça soit tiré d’un manga et ayant vu que l’adaptation en anim, j’ai peur d’être déçut par ce dernier, en effet on y perd tout le coté décalé musical et animé, donc je sais vraiment pas…….
Aer
Ouais cool ! C’est pas mal ! Un peu chiant tout ces ! quand même !
Zazen Rouge
Série culte. Je me demande quand même ce que donne la version française de l’anime. SZS est truffé de références à l’histoire, la pop culture et aux actualités japonaises, sans compter les jeux de mots. Ça doit être un casse-tête à traduire…
Vive Kaere et ses attaques en justice intempestives! Et Ai Kaga n’est pas insupportable é__è
Le Commandant
Aaaahhhh Sayonara Zetsubou Sensei, une véritable perle, Akiyuki Shinbo dans toute sa gloire (Quoi qu’est ce que tu me dis? Koji Kumeta? Qui c’est ça?..^^)
On fait toujours bien de rappeler aux gens à quel point cette oeuvre est excellente!
Bon après à mon niveau tu prêche un converti, d’ailleurs je bosse actuellement sur un petit projet concernant l’anime,mais bon vous verrez ça quand je me déciderai a lancer mon site, vu à quel point je suis constant dans ma tâche ça ne devrait pas être avant la fin de l’année (Bordel pourquoi je l’ai pas fait avec Dotclear ?!?! C’est la misère de tout coder !!!!) .
Bah en attendant il me reste toujours ma petite vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=2HAo…
Quoi comment ça je fais ma pub comme un gros enfoiré ?!?
Bien à vous !