La saga Mai: Princesse, Adolescente et plus si affinités.
Un jour des mecs de chez Sunrise se sont dit « allez tiens, y’en a marre de ces shonens avec 20 mecs et 2 filles qui peuvent mater, ça a ptet du succès mais les seuls doujins H qu’on peut choper dessus, ils sont yaoi et nous on aimerait bien se fapper sur nos propres créations alors on va inverser ça et proposer un casting féminin surblindé. » Et ils ont donc décidés courageusement de s’élever face au monde, d’attacher leurs cheveux face au vent et de créer… Mai Hime. Puis carrément Mai Otome. Deux animes qui ont changés la manière dont le monde tourne… où qui a défaut se sont révélés des bonnes expériences de matage pour moi. Et aussi des expériences qui me rendent plutôt nostalgique puisque je les ai matés en 2006 et que… c’est vers cette époque là que j’ai commencé à mater des animes à un rythme « libre » et nous plus imposés par Canal Plus. J’avais bien senti le coup venir d’ailleurs puisque après l’été quelle ne fut pas ma surprise de voir la Kaz, cette splendide émission, disparaître et être remplacé par une série avec un nom français à coucher dehors, une VF pourrie et une histoire étrange de père qui raconte à ses enfants des trucs qui se passe vingt à trente plus tôt, avec un type qui porte des costumes cravates et qui aime ça… Oh, c’est une série géniale au fait. Mais là n’est pas le sujet.
Mai Hime & Mai Otome sont donc deux séries vraiment très sympathiques, riches en action, et très divertissantes. Et c’est donc par nostalgie et par envie d’en parler que je m’en vais vous présenter ces deux séries (il paraît que quand ça date de 2005/2006 pour certains on entre déjà dans de l’oldie), tout en sachant que j’ai maté Mai Otome avant de mater Mai Hime ce qui, en soit, n’est pas dramatique nous allons le voir mais peut influer sur mon opinion. Et si ça vous intéresse pas, je vous propose une image:
Et on parlera même des mangas, qui sont de loin mes plaisirs coupables les plus coupables du monde. Même Highschool of the Dead c’est moins coupable que ça comme plaisir.
PARTIE 1 – MAI HIME
Ou My Hime (nom occidental.) Vous notez que je dirais tout au long de l’article soit l’un, soit l’autre – c’est pour voir si vous êtes attentif.
Au commencement était un bateau sur un lac. Pour certains, c’est la fin de School Days mais déjà en 2004, c’était le début de Mai Hime. Le pitch est assez simple: Mai est une jeune fille qui est acceptée dans un pensionnat sympa comme tout et très huppé, sans trop savoir la raison. Sur le bateau qui mène à ce pensionnat, elle rencontre deux autres étudiants de sa future école, un garçon du nom de Yuuchi Tate et une jeune fille un peu excentrique du nom de Mikoto. Mais hélàs pour elle, le bateau est attaqué par des bandits cherchant à kidnapper Mikoto qui montre très vite d’étranges pouvoirs… Arrivée au pensionnat, Mai va vite se rendre compte que les « étranges pouvoirs » n’y sont pas anormaux. Oh, et qu’elle est une HiMe, c’est à dire (pour résumer avec exagération) une jeune fille capable d’invoquer des grosses bestioles donc.
Et qu’elle n’est pas la seule HiMe dans le coup, bien évidemment, cela sinon serait trop facile. En fait le pensionnat a même plus où moins comme but secret de relier entre elles toutes les HiMe, pour une raison évidemment mystérieuse et pas forcément désintéressée…
En fait le scénario de My Hime se passe grosso modo en trois arcs narratifs, le premier étant un mélange d’épisodes indépendants, pas forcément tous super sérieux, certains étant même plutôt gras, et est là avant tout pour présenter l’univers, les personnages, ce qui sera primordial par la suite. Le second arc se veut lui beaucoup plus sérieux et commence à taper dans de la bonne baston bien virile entre le bien et le mal, enfin les trucs assez classiques. Et enfin le troisième arc qui occupe la quasi-totalité de la seconde moitié de la série qui vire carrément à la Battle Royale et n’est, pour le coup, plus drôle du tout. Et c’est au passage le meilleur passage de la série, ce qui au passage me permet de caser le mot passage quatre fois dans la même phrase.
Mais le principal interêt de My Hime réside dans son casting, à 90% féminin, et plutôt imposant, que ce soit du coté des antagonistes que du coté des HiMe. Comptons grosso modo une trentaine de personnages, et la plupart m’ont beaucoup plu, ce qui fut suffisant pour faire mon bonheur car n’oubliez jamais, je suis un grand amateur de personnages et c’est souvent mon critère n°1 quant à l’appréciation d’une série ou non. Et ici, le casting est suffisamment intéressant pour accrocher, d’autant que chaque personnage aura le droit dans le troisième arc à son passage de gloire où à son petit développement personnel. En fait le problème c’est que je n’accroche pas tellement au personnage de Mai, qui est pourtant l’héroïne, mais que je n’arrive pas à trouver autrement que plate. D’un point de vue personnalité bien sûr, pas poitrinal. Comparé à certains autres personnages, elle a pas mal peinée à m’interesser, à me convaincre. Pour le coup, je lui préférais nettement le personnage de Natsuki (dont le personnage du même nom du premier épisode de Ga-Rei Zero est un quasi hommage), de Shizuru (le seul personnage au fandom démesuré malgré le fait qu’il ne devienne important/présent qu’aux trois quarts de la série), ou bien niveau casting masculin, ce bon vieux Nagi. Les personnages au physique enfantin, à l’aura mystérieuse et à la voix criarde ont toujours un vrai succès pour moi.
Et un des personnages s’appelle Higurashi Akane, si pour le coup ça c’est pas du foreshadowing bien comme on l’aime, je ne vois pas trop ce que ça peut être.
Fais toi plaisir, choisis ta psychopathe préférée. Même si il y’en a qui sont encore plus psychopathes que les autres.
Le principal reproche que je pourrais faire à Mai Hime est avant tout sa fin, qui manque singulièrement de couilles.
C’est principalement dommage car ça laisse un assez mauvais goût dans la bouche, assez suffisant pour vous laisser penser que vous avez mangé de la merde alors qu’au final, Mai Hime est très loin d’être une mauvaise série. Passé cette fin, le troisième arc reste ainsi un truc foutrement tragique, où on se surprend un peu à lâcher une ou deux larmes entre quelques combats assez virils, quelques retournements de situations bien sentis et quelques doutes de l’héroïne qui finira à coup de Brightslap, dans la pure tradition Sunrise. Et étrangement, plus la série avance, moins elle possède de fanservice, ce qui est d’autant plus étonnant vu que la première partie de la série est abusée niveau fanservice. Cet épisode dédié au voleur de petits culottes, mais ! Ce début assez léger et pas toujours de qualité (je me suis fait un peu chier à l’époque, quand même) peut donc dissuader pas mal, ce qui serait d’autant plus regrettable que dès que la série se reprend en main, on a une quinzaine d’épisodes qui dépotent bien. Et des combats entre filles avec des gros pouvoirs, le tout sur fond de conspiration mondiale et de fin du monde proche, avec sacrifices héroïques et victimes innocentes, c’est quand même foutrement sympa, d’autant que la technique suit et que l’OST, du pur Yuki Kajiura, dépote franchement grave. Sunrise a su se donner les moyens et la série a beau dater de maintenant six ans (putain, déjà), même maintenant la technique n’a pas vieilli d’une pouce.
Les mauvaises langues diront peut-être parce que c’est parce qu’en six ans, l’animation japonaise n’a pas évoluée.
Mai Hime vaut donc le coup. D’autant que Beez a une certaine tendance à solder les intégrales de la série (une intégrale qu’on a attendu longtemps tout de même, elle est apparue qu’en 2009, alors que les dvd unitaires dataient de bien plus vieux – j’ai acheté le volume un lors de ma première Japan quoi. 2006 quoi !), dans des éditions DVD plutôt pas mal, avec une VF qui fonctionne bien, dans mes souvenirs. J’avais particulièrement aimé la VF de Nagi, et comme je kiffe ce perso, je dois être biaisé.
Et le manga ? Alors moi je le kiffe pas mal. Mais il est excessivement débile. Il a été produit en parallèle de l’anime, et n’a juste aucun lien avec ! Il abuse grave sur le fanservice, les combats sont encore plus over the top, le dessin est pas mal, l’humour fonctionne, il est juste omniprésent dans les librairies d’occasion qui refourguent des mangas et enfin ce qu’il perd en émotion par rapport à l’anime, il le rajoute allégrement en violence et autres trucs un peu glauque. Certains personnages changent du tout au tout, on retrouve au final peu de points communs…. C’est un plaisir coupable, j’ai les cinq tomes chez moi et fier de les garder, de les relire. Mais objectivement, on creuse les fonds du nanar, là dessus, rien à voir avec l’anime. C’est tout en exagération. Attention donc, votre expérience avec cette oeuvre dépendra si vous la prenez très au sérieux ou pas. Je veux dire le dernier arc oppose les héroïnes à des jumelles catgirls qui font meow à chacune de leur phrase quoi.
PARTIE 2: MAI OTOME (ou Mai Zhime mais bof hein)
Un jour de Juin 2006 on m’a montré comment choper des torrent et comment, avec ces torrents, choper des animes. Et allez savoir pourquoi, le premier anime sur qui j’ai voulu tester ce pouvoir nouvellement acquis c’était Mai Otome. Avec du recul je saurais vous dire pourquoi je l’ai choisi, mais je pense que les mots « potentiel yuri inégalé » ferait se rencontrer votre main avec votre paume, du coup je vais rester muet où vous mentir en disant que je l’ai maté avant tout pour les relations politiques entre états et la métaphore latente du statut de la femme dans la société japonaise. Un truc comme ça.
Mai Otome se passe carrément pas dans le même univers que Mai Hime. On est dans un monde parallèle à l’époque incertaine (y’a des trucs super modernes, mais l’architecture est très européenne et très années 1910, y’a que des systèmes monarchiques dans le monde, enfin le foutoir quoi), et si on retrouve la quasi totalité des personnages de Mai Hime… et bien la plupart ont changés de nom, de fonction et pour certaines mêmes, de caractère ! Pour faire encore plus précis Mai Otome est à Mai Hime ce que Majora’s Mask est à Ocarina of Time.
Cependant l’héroïne de Mai Otome est un personnage « absent » de Mai Hime (je met ça entre guillement puisque Mai Hime se cloture sur un caméo de la dite héroïne) nommée Arika Yumemiya qui se retrouve, après moults péripéties, devenir une « otome ». Les Otome sont des jeunes filles, vierges, possédants des pouvoirs et qui suivent un entraînement rigoureux pour devenir gardes du corps personnelles de nombreux monarques et personnalités d’importances. Pour cela donc, elles peuvent se transformer grâce à des supers joyaux, voler dans les airs, invoquer des trucs. Bref la grande joie. Bon, le problème c’est que ces Otome représentent également leurs pays lors de guerres entre royaumes. C’est à dire que si y’a une guerre entre deux royaumes, on envoie pas des soldats se défoncer la trogne mais les deux otomes, l’otome tuée par l’autre faisant perdre le royaume. Du coup, ça assure une certaine paix…
Sauf qu’évidemment des gens veulent changer ça. Le scénario tourne donc à la fois sur ça, mais également sur le passé d’Arika, de ses coéquipières, et plus si affinités.
On peut diviser Mai Otome en deux parties: la première passe la moitié de la série à nous exposer l’univers, la vie d’élève Otome, les différents personnages. Le tout est donc plutot lèger, pas toujours très fin (un épisode voit l’apparition d’un monstre tentaculaire dans une piscine, je vous laisse imaginer les conséquences), avec pas mal de fanservice où de trucs un peu what the fuck (la boutique de vente d’objets utilisés par des élèves otome… pour des usages laissés à notre imagination), et la seconde partie se veut elle un poil plus sérieuse, avec là encore quelques morts ici où là, un complot d’envergure, une guerre imposante.. Le grand classique donc. Et ça passe plutôt bien. Même si là on est, comparé à Mai Hime, dans du classique. Il n’y a pas vraiment de trucs surprenants, sur-originaux, et même si les retournements de situations et certains cliffhangers sont parfois assez impressionnante, le ton est beaucoup moins dur et implacable que dans son prédecesseur… Mais on a tout de même le droit à quelques scènes assez badass, certaines Otome n’étant pas du genre à faire dans la dentelle.
Quant au casting, malgré le fait que physiquement, 90% des personnages soient issus de Mai Hime, le changement de contexte et de caractère fait que ça passe super bien. En tout cas j’imagine, car comme je l’ai signalé, j’ai commencé par Mai Otome. Il est d’ailleurs important de souligner que les références à Mai Hime sont… inexistantes. Quasiment. Mis à part certaines relations entre personnages (la relation Shizuru/Natsuki, entre autres), pas vraiment de clins d’oeils ni de références directes. Vous êtes certains de ne rien louper en commençant par Mai Otome.
Par conséquence, donc, certains personnages sont bien plus mis en avant que dans Hime (Shizuru et Natsuki deviennent quasiment le centre de la série), d’autres sont considérablement plus rigolos (Shihou et son running gag de la spirale la rend plus attachante que la Shihou de Hime qui était plutôt… tarte), certaines connaissent au final peu de changements au niveau du caractère (Nao reste très indépendante et maligne, bien que considérablement moins immorale) et les personnages « inédits » sont quant à eux source à polémique. L’héroïne, Arika, est en tout cas incroyablement plus mémorable que pouvait l’être Mai… mais elle est aussi potentiellement très insupportable, les personnages sur-energétiques ayant tendance à en lasser certains. De l’autre coté on a Nina (qui elle aussi était une figurante dans Hime, propulsée à la gloire) qui fonctionne plutôt bien dans le cadre « rivale de l’héroïne beaucoup plus sérieuse qu’elle, qui ne l’aime pas au début mais qui sera plus tard sa meilleure pote EVER » en plus de connaître un développement plutôt réussi…
Et enfin on a Erin l’ingénue… et sa paire de gros seins !
Le casting est donc là aussi plutôt sympathique, de par sa largeur, le fait qu’il y’aura vraisemblablement au moins deux ou trois personnages qui sauront vous accroche grâce à sa diversité, et par le fait qu’au final aucun personnage ne semble vraiment dénoter ou m’a apparu particulièrement insupportable. Ca dépendra donc de votre tolérance envers Arika ou non.
Techniquement là encore, le boulot est là, on a affaire à du Sunrise plutôt solide. Et l’OST défonce là encore plutôt grave sa race, avec une Yuki Kajiura qui offre quelques thèmes assez oufs comme le fameux thème de Materialise. J’ai les deux OST à la maison, c’est dire l’attachement que je peux y avoir. Pour être franc, je pense même que c’est, derrière Madlax, le meilleur boulot de Kajiura, un poil devant Noir et devant Mai Hime. Et d’ailleurs, toujours dans le coté musical, je souligne le fait que je suis un GROS FANBOY de l’opening 2, Crystal Energy. C’est vraisemblablement le premier opening que je me suis passé en boucle à en crever…
Le principal défaut de Mai Otome, donc, c’est qu’au final la série est certes efficace mais aussi très classique. Elle en surprend jamais vraiment, ce qui est d’autant plus dommage car les rare fois où justement la série surprend, ça fonctionne très bien. Ca fait désormais quatre ans que je l’ai maté pour la première fois et là je me suis forcé à remater quelques scènes ici où là pour pouvoir en parler car je ne me souviens plus que de scènes d’extraordinaire mauvais goût (le viol tentaculaire de l’épisode 5, donc), des quelques twists scénaristique où que de quelques bribes. Et j’aurais été également incapable de pouvoir résumer le scénario de la seconde partie. C’est donc pas un anime essentiel mais il est plus qu’agréable, plus que divertissant, et je pense que vous saurez tout de même apprécier.
Oh, et évidemment…
IL Y’A LE MANGA !!
Si vous trouviez le manga Mai Hime déjà très très con, alors le manga Mai Otome est carrément là pour défoncer les limites. Encore plus de fanservice (les nichons d’Erin !), le pitch est lui-même un exemple de connerie assumée particulièrement jouissive, pour ne pas dire gonzo: Mashiro qui était dans l’anime la reine du royaume un peu tsundere et un peu chieuse devient dans le manga un mec, obligé de se travestir en reine Mashiro et qui se retrouve à devoir devenir pensionnaire de l’école d’Otome, et faire en sorte que jamais son véritable sexe ne soit découvert ! Et le reste est aussi con que vous le pensiez ! Et pourtant, l’auteur arrive à nous foutre dans ce bordel un scénario, des relations lesbiennes, des scènes parfois dures, de la grosse baston et encore plus de fanservice. On reste donc sur le même chemin que le manga Mai Hime, mais en encore plus idiot. Ce qui ne veut pas dire pour autant que c’est désagréable. Je n’ai malgré ça jamais acheté les tomes, comparé à son ancêtre. Surtout parce qu’Asuka a commencé à les publier vachement tard…
Mai Otome se poursuit ensuite via deux séries d’OAV: Zwei et 0Sfir je n’en ai maté que le premier OAV et je n’ai pas souhaité poursuivre plus loin l’expérience, malgré du yuri encore plus assumé. C’est après tout normal dans un univers où, rappellons le, toute Otome qui se retrouve avec du sperme dans le vagin perd ses pouvoirs. Ah, je ne l’avais pas dit ça ? Bah désolé du coup, ça fera une belle conclusion pour l’article.
17 commentaires
Nautawi
« Mashiro qui était dans l’anime la reine du royaume un peu tsundere et un peu chieuse devient dans le manga un mec, obligé de se travestir en reine Mashiro et qui se retrouve à devoir devenir pensionnaire de l’école d’Otome, et faire en sorte que jamais son véritable sexe ne soit découvert ! Et le reste est aussi con que vous le pensiez ! Et pourtant, l’auteur arrive à nous foutre dans ce bordel un scénario, des relations lesbiennes, des scènes parfois dures, de la grosse baston et encore plus de fanservice. »
Ceci était la partie la plus intéressante de cet article :p
FFenril
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH.
Ceci était le commentaire constructif du jour.
x_x
Toro
Oh putain j’en ai les larmes aux yeux !
Merci Amo, ça fait du bien de voir mon blogueur manga/anime préféré ne pas dire du mal de ces deux séries qui ont une place toute particulière dans mon cœur ^^
C’est une coïncidence, mais Mai Otome est pour moi aussi le tout premier animé que je n’ai jamais vu de ma vie, et Mai Hime le second. Je serais probablement à tout jamais incapable de donner un avis objectif sur elles (toutes les premières fois sont spéciales), mais je me souviens avoir passé 52 épisodes de bonheur (même si je sentais bien que c’était assez con, dans le fond :p)
Nina est le seul personnage féminin (fictif) dont je suis tombé amoureux (avec Thorn de la BD Bones), et j’ai pleuré quand SPOILERS Erstin et Alicia sont mortes. Quand à la BO, c’est un vrai bonheur, entre la fin de l’opening de Mai Hime, l’op 2 de Mai Otome, les compositions de Yuki Kajiura (j’ai été scotché dans mon fauteuil 5 minutes, la bouche ouverte après la scène du canyon, quand Miu vient sauver Akira) et la chanson d’Alicia. /SPOILER
Bref, une immense charge émotionnelle, une galerie de personnage géniaux, un scénario oscillant entre comédie et moments intenses (et en plus ça marche) merci d’avoir fait cet article.
(Par contre Nina figurante dans Mai Hime, à quel moment ?)
Ps : j’ai lu les mangas aussi, pareil, plaisir coupable, c’est même le manga de Mai Otome qui m’a poussé vers l’anime. A l’époque, je ne savais même pas ce qu’était le P2P, et je téléchargeais mes mangas directement sur un site (oui pas bien je sais :o), et il n’y avait que les premiers chapitres. Ca m’a frustré, alors j’ai cliqué sur le lien d’à côté, et j’ai commencé l’anime ^^
shurei
ha moi aussi j’ai commencé par otome, et vu un seul oav…
(Par contre Nina figurante dans Mai Hime, à quel moment ?) <- on voit Arika (pas Akira) et Nina à la fin d’Hime sur la pelouse, non ? Et aussi en classe, on voit ses couettes de dos, donc méga secondaire…
Sinon côté ost, l’op du jeu ps2 est vraiment bon (Valkyrja)
MimS
Déjà :
« J’avais bien senti le coup venir d’ailleurs puisque après l’été quelle ne fut pas ma surprise de voir la Kaz, cette splendide émission, disparaître et être remplacé par une série avec un nom français à coucher dehors, une VF pourrie et une histoire étrange de père qui raconte à ses enfants des trucs qui se passe vingt à trente plus tard, avec un type qui porte des costumes cravates et qui aime ça… Oh, c’est une série géniale au fait. Mais là n’est pas le sujet. »
« qui se passe vint à trente ans plus TÔT » Amo, plus TÔT huhu
Sinon heu…
Je garde un très mauvais souvenir de Mai Hime/Otome, surtout la fin de Hime où j’ai juste envie de dire :
« Tout ça pour ça?! =_= »
Nataka
Amo, t’es trop bon *_*
Et puis cet article arrive avec un timing parfait, vu que je suis dans ma phase « mattage d’animes avec Kujiura à la musique », et que j’envisageais de commencer Mai-HiMe. (Bon, peut-être pas Otome cela dit…).
Bref, keikaku means plan tout ça.
anon
J’aime beaucoup tes articles mais j’écris ce commentaire pour critiquer (un peu).
-« ou bien niveau casting féminin, ce bon vieux Nagi »
>féminin
-« les mots « potentiel yuri inégalé » ferait se rencontre votre main avec votre paume »
>rencontre
C’est présent dans pas mal de tes articles et ca pourrait être évité par une seule relecture attentive. Mais bon, c’est vraiment des conneries sans importance.
Le point qui m’emmerde plus c’est les références un peu planquées genre celles à « how i met your mother » ou à « nice boat » de l’article. Pas qu’elles devraient pas exister, au contraire, mais parfois je vois juste pas de quoi tu parles. Ca serait beaucoup trop lourd de tout expliquer à chaque fois, ok, mais un simple lien attaché à un mot pourrait suffire. (un peu comme l’Editotaku quand il existait encore)
Ouais, ouais, c’est évidemment uniquement un avis, une critique personnelle qui n’engage que moi, objectivement je peux pas juger : j’ai jamais tenu de blog. A ceux qui pensent que je troll, le mieux à faire est de rien répondre, inutile de pourrir ces commentaires.
Ygard
Mais je ne pense pas qu’il y ais une seule personne sur terre qui ai apprécié le dernier épisode de MyHiME.
Franchement, y a pas assez d’animés qui on les couilles de tuer leur persos comme ca, et la, voila, ils prennent peur de finir sur un fin bien sanglante… *soupir*
Aer
Ygard : Regarde Texhnolyze si t’as envie de voir l’une des fin les plus sombres jamais faite.
Ixxar
T’as oublié de parler du film : http://www.dailymotion.com/video/x8…
Oui, fake, mais avouez que ça donne plus envie que les OAV de Mai Otome.
Sinon, autant je me retrouve parfaitement dans ta description de Hime (qui était aussi un de mes premiers animes téléchargés), autant Otome (vu bien après) m’a laisser de marbre. Bon, le fait que je suis pas réceptif au trip maid ou yuri y est pour quelque chose, mais je peux pas m’empêcher de comparer les deux animes :
– On perd les invocations de gros meca de Hime, pour gagner les tenues de combats des Otome. BOF
– Trop peu d’otome ont un passé ou un secret, ce qui rend les personnages creux, par rapport à Hime et sa dizaine de psychopathes potentielles.
– Nagi et Mashiro : dans Hime se sont les personnages mystérieux qui agissent dans l’ombre et qu’ on découvre au fur et à mesure. Ca les rend imprévisibles et donne lieu à des scènes très sympatiques du genre celle où Nagi annonce que c’est l’heure du ‘battle royal’ entre Hime. Dans Otome, on les retrouve comme cliché de roi et reine. Mashiro pendante mais qui va devenir gentille pour son peuple, Nagi le méchant roi qui va se mordre les doigts à la fin, parce que c’est le méchant. Classique et oubliable.
Bon, j’ai la critique facile envers Otome, mais je m’attendais vraiment à un Mai-Hime 2 à l’époque. Du coup, j’étais vraiment desu d’avoir un anime totalement différent avec juste la réutilisation des personnages (et Yuki Kajiura pour sauver les meubles) . Si ça se trouve, si Sunrise avait refait tout un casting complet pour Otome, j’aurais peut-être apprécié le show.
Caziro
Voir Mai HiMe, Mai Otome et Zwei. C’est pas forcément ce qu’il y a de mieux en terme d’usage de temps. Même si j’ai une place toute particulière pour ces séries dans mon coeur, moi aussi.
Mais tout ça, pour rater S.ifr qui est quand même l’accomplissement de toute la saga, avec des combats qui ne puent pas l’arnaque comme ceux d’Otome…
C’est un peu comme si je me tappais les 3 premiers Star Wars, dans l’ordre chronologique, pour finalement ne pas regarder la vraie trilogie…
GÂCHIS.
(Ah et, tu fais plusieurs fois la coquille Arika – Akira et Arika avec une moto, c’est pas pareil.)
Amo
Maieuh, plus j’ai l’impression d’avoir corrigé de coquilles (j’ai passé un bon quart d’heure à relire comme l’enfer), plus il en apparaît. Je vais devoir m’acheter une maid relectrice :(.
(pour Akira/Arika j’invoque cependant mon excuse « les noms japonais c’est de la merde, toutes ces voyelles, ça exige des confusions »)
@anon : Pour les références plus où moins déguisées, je ne sais pas. Je préfère laisser tel quel parce que j’aime pas vraiment le coté « Explication de la vanne » qui en suit en posant un lien ou en expliquant tel quel juste après. Mais je vais y réfléchir.
@shurei : Elle apparaît régulièrement dans la salle de classe de Mai en fait. Mais si on y fait pas attention, on la voit pas trop, d’autant que c’est très sporadique.
Vagabond
Omg-omg! Les deux premiers animes que j’ai maté à un rythme « libre » et non plus imposé par Canal… uh? J’ai déjà dû lire ça quelque part…
eMule, 8ko/s, epicness. Merci Amo.
Le manga Otome déchire l’anime tout le long de la première case. Deux pages après, s’il me souvient, Nina est en tenue SM. Avis aux indécis.
Ah! Pour ne pas trop se fouler, cette dernière apparaît sur la photo de classe, fin du générique de Mai Hime. J’avais trouvé le Da Vinci Code à l’époque.
Ygard
@Aer : Hum, non, c’est bon, je crois que je vais m’abstenir.
L’intérêt de MyHiME , c’est que c’est bon gros shonen, mais que ca vire sombre quand même. un peu comme Code Geass, j’trouve.
Si je veut du meurtre senseless, me suffit de lire du Mohiro Kit? \\o/
Tetho
>Mais je ne pense pas qu’il y ais une seule personne sur terre qui ai apprécié le dernier épisode de MyHiME.
Ça va te surprendre mais c’est mon cas. Mai-HiME est une série qui a cessée d’exister pour moi après l’ep 3 tant la suite a plongée dans le n’importe quoi sans intérêt (l’ep du vol des culottes quoi, repris tel quel dans Macross Failure) en tentant de faire croire que c’est dramatique (l’ep avec la HiME aux tonfas) alors qu’en fait non. Puis donc une fois arrivé à la bataille royale je vois des persos auquel j’ai pas réussit à m’attacher s’entretuer sans que ça me fasse quoi que ce soit. Le fait que Mai soit juste INVINCIBLE a pas aidé. Donc cet ep final a ressemblé à mes yeux à un aveux des scénaristes qu’ils ont fait n’importe quoi et donc ils se lachent puis que c’est la fin.
Ensuite pris seuls certains passages sont vraiment bon (quand Natsuki réalise que Shizuru l’a {SPOIL}, priceless), mais l’ensemble est incohérent et indigeste au possible et par de nombreux aspects préfigure le futur Code Geass ou Xenoglossia, 2 autres bordels plus ou moins assumés produits par la Sunrise.
Sinon ce que j’ai retenu de Mai-HiME c’est Kagutsushi et son super design signé Miyatake. Dommage que la série ne l’anime pas aussi bien qu’il mériterais de l’être.
Sedeto
C’est marrant, je dois être un des derniers être humain sur terre a ne pas cracher par principe sur les fins type « on tue tout le monde puis reboot à la fin ». Moi « à l’époque » (2005 je pense) pour Mai HiMe, je me demandais pas si ça avait été fait trente fois avant ou pas, si c’était trop facile ou pas.
Enfin je n’avais pas vraiment d’ordre de jugement à l’époque donc oui, j’ai apprécié le dernier épisode de Mai Hime.
Dri
Le problème de la fin d’HiME c’est que c’est juste gratuit, et 100% absolu.
ATTENTION SPOILER
Nagi énonce les règles et déjà on peut voir que ça va trèèès mal se finir, certains personnages sont condamnés dès le départ à cause de leurs relations avec les HiME et sont assurés de mourir.
Du coup on attend avec anxiété leur mort et on garde une petite lueur d’espoir malgré tout, et émotionnellement ça le fait.
Sauf qu’a la fin bah TOUT le monde survit. Tout le monde revient. Aucune conséquence, rien. Les blessures disparaissent, tout le monde redevient amis. Un simple « désolé » et tout est pardonné.
C’est pas vraiment une question de savoir si ça a déjà été fait avant ou si c’est trop facile ou pas, c’est juste que ça balaie d’un revers de main tout le reste de la série. Plus rien de tout ça n’a d’importance, c’est un peu le coup du « c’était juste un rêve ».
Sacrifier un ou deux personnages (de façon définitive) aurait rendu la fin beaucoup moins abusée. Montrer que la happy end a un prix.
Là on a juste l’impression que tout ça n’avait pas réellement d’enjeux puisque de toute façon suffisait d’appuyer sur le bouton « happy end auto. » pour tout régler.