AMV ENFER 3 … et autres jeux & animes appréciables
Et beh et beh. Je suis pas sympa avec mon blog en ce mois de février. Déjà que janvier a battu un record de publication d’articles (3 en un mois, ce qui est un record négatif, booooouh), si toute la première moitié de février est vide d’articles, comme vais-je encore oser me regarder dans une glace après cela.
MAIS HEUREUSEMENT.
C’est dans ce genre de contexte qu’on fait un giga article fourre-tout.
GIF DE CÉLÉBRATION !
AMV ENFER 3
il y’a toujours un forum mis en place pour ceux qui ont besoin de communication, d’idées et des réponses à leurs questions. Comme y’a deux ans pour le deuxième volet, quoi.
Mais voilà, cher lecteur, tu es maintenant définitivement au courant que ça arrive bientôt.
PS : L’AMV Hell 7 aussi a été annoncé et lui aussi a une deadline prévue pour mai 2014, ce qui signifie que je suis dans la merde parce que je vais plus savoir a qui je dois envoyer quoi.
LOLJAPON N°5
Demain soir à 21h vous retrouverez sur les ondes de SynopsLive, puis en podcast sur Radio Kawa une heure plus tard, le cinquième numéro de LOLJAPON dédié à l’amour courtois. Vaste thème puisque nous explorerons entre autres le monde des monster girls, de Katawa Shoujo, des shotas de Boku no Pico et de « l’expert mondial des tétons. » Et je parlerais aussi de Hyouka. Oh.
Si vous vous ennuyez, je vous invite à écouter n’importe lequel des épisodes précédents. Mais je vous conseille particulièrement l’épisode sur Pokémon dont nous sommes assez fiers. Considérez cela comme la recommandation du chef.
NOCTURNE DU 15 FÉVRIER
« Encore de l’autopromo ou du copinage ? » Oui, car l’association Forum Thalie sera présente à la Nocturne Epitanime de ce week-end pour y assurer jeux, projections et divertissement amusant bien qu’un peu débile. Pour rappel les Nocturnes sont ces événements de qualité ou tu arrives le samedi à 20h et tu repars chez toi le lendemain matin à 7h après avoir passé la nuit à chanter du karaoké, à jouer à des jeux Megadrive et à manger des crèpes. L’entrée est maintenant réservée à ceux qui paient mais ça va, ce n’est que 5€, ça sert à financer la grosse convention Epitanime annuelle qui est la même chose sur 48 heures et l’ambiance y est bien meilleure qu’elle ne le fut à une certaine époque. Hourray.
HYOUKA
J’ai terminé Hyouka la semaine dernière. Je me souviens encore quand, fin 2012, je me croyais malin et détenteur du savoir absolu alors que j’écrivais un top 7 sur les animes de Kyoto Animation. J’avais mis Hyouka en septième place et jugé ça d’un « je doute que ça puisse m’intéresser un jour car c’est chiant et vide » (fin de la paraphrase.) Ah ah Amo qu’est-ce que tu pouvais être con et stupide fin 2012.
Bref, encore un énième changement de veste de ma part mais après avoir décidé de redonner à cet anime sa chance, bah j’ai BEAUCOUP AIMÉ. Je pense que marathoner la série plutôt que de la regarder à un rythme d’un épisode par semaine a joué beaucoup dans mon appréciation parce que tout regarder d’un coup nous fait rentrer bien plus dans l’ambiance et apprécier l’évolution des personnages. Et puis j’avoue qu’a l’époque de sa sortie, printemps 2012, j’avais un peu la tête à autre chose.
Enfin qu’importe, Hyouka ça nous parle donc d’Oreki, un garçon extrêmement déprimant et déprimé qui vit dans un état d’esprit lui interdisant de faire tout efforts qu’il considère « inutile. » Entre alors dans sa vie une fille nommée Chitanda qui est curieuse de tout et gentille comme une sainte, et avec elle ainsi que ses deux compagnons Ibara et Fukube, ils partent résoudre les mystères de leur école.
Je voulais faire un article dessus mais j’ai un peu laissé tomber l’idée parce que je voulais éviter les efforts inutiles et que, surtout, je ne sais pas forcément trop ce que j’aurais pu mettre vraiment en avant. L’anime est une totale claque technique et visuelle, fluide à en crever et pullulant d’idée. Les personnages sont tous très attachants et particulièrement vivants, en plus d’évoluer en permanence au fur et à mesure de la série, ne restant pas de simples archétypes figés. Et il y’a une ambiance presque hypnotisante.
Bref si je devais refaire mon top 7 de Kyoto Animation, Hyouka serait sans doute passé de la 7eme place à la 3eme place. Derrière K-On !! et Clannad. Mais ça, eh, qui s’en soucie ?
SEKAI SEIFUKU
La saison d’hiver 2014 m’ennuie moins que les saisons d’hiver précédentes, ce qui est une bonne chose. Même si je me demande sérieusement pourquoi je continue à regarder Nisekoi pour le personnage d’Onodera alors que je sais que Chitoge sera la nana qui gagnera à la fin et qu’Onodera n’est finalement qu’une Haruna de To Love Ru qui ne montrera jamais ses tétons sur papier.
Mais bref, j’ai deux petits coups de cœur cette saison : Tonari no Seki-kun, dont je parlais déjà dans le billet précédent et dont l’épisode 7 m’a fait rire comme jamais, et Sekai Seifuku Bouryaku no Zvezda. Eh oui, Sekai Seifuku fait péter le russe dans son sous-titre, ce qui lui donne un point d’avance dans mon cœur d’homme encore un peu nostalgique de sa période fan de t.A.T.u. Mais j’avoue surtout qu’initialement ce qui m’avait hypé sur cet anime c’était ses visuels. J’aimais beaucoup l’affiche et ce que j’y voyais : des personnages ultra colorés, un chara-design délicieusement teubé, bref ça touchait une de mes petites faiblesses. Du coup j’étais là dès le premier jour sur le premier épisode, en ayant hâte de voir de quoi ça allait bien parler.
Et bah Sekai Seifuku c’est un anime très très con. Et ça tombe très bien, c’est le genre de délire assumé que je cherchais. On a donc un héros qui fugue hors de chez lui mais qui se retrouve sans le sou, qui est bloqué dans sa ville natale après un couvre feu qui signale l’invasion d’un monstre, qui rencontre dans sa ville désertée une gamine de 8 ans en tricycle qui se proclame impératrice du monde de whatever, puis le monstre débarque, puis il est embriguadé dans l’armée en comapagnie d’une ukrainienne à poil sous sa cape, d’une borgne experte en épée et d’un commandant au masque flippant qui aime manger des gâteaux en pleine bataille.
Rien n’a de sens dans cet anime et je peine au bout de cinq épisodes à y voir le moindre début de cohérence. C’est techniquement très bien fait, mais on a l’impression que chaque épisode est écrit par un mec différent tellement aucun épisode ne ressemble à l’autre en terme de contenu, d’écriture ou de focus. Le troisième épisode, par exemple, se concentre sur la croisade entre cette armée secrète qui veut envahir le monde et TOUS LES FUMEURS DE LA VILLE. Débile. Mais l’épisode suivant parle du background de Natasha l’ukrainienne exhib experte en robot. Et dans l’épisode 5 on a des trucs comme une « arme tentaculaire tactique ».
J’aime beaucoup cet anime mais je crois que je comprendrais aisément si j’étais le seul à apprécier.
NISEKOI
Pourquoi je mate ça alors pour le personnage d’Onodera alors que je sais que Chitoge sera la nana qui gagnera à la fin et qu’Onodera n’est finalement qu’une Haruna de To Love Ru qui ne montrera jamais ses tétons sur papier.
POURQUOI.
(Pourquoi des auteurs tentent de faire des comédies romantiques dans le Shonen Jump alors qu’il passent après To Love Trouble qui lui avait le bon goût de nous offrir une pluie de tétons dans chaque tome. Je ne peux plus vivre avec ces buées permanentes à chaque fois que les filles prennent leurs douches è_é.)
(En attendant ça reste le Shaft le plus accessible de l’histoire des trucs SHAFT. On pourrait même appeler l’anime « Shaft Junior de 7 à 77 ans », un peu comme les versions teubées pour gosses du Monopoly ou personne pouvait perdre.)
CHUUNIBYOU REN
Seconde saison de Chuunibyou… et je me suis surpris à la regarder malgré un sentiment mitigé sur la première saison qui réussissait aussi bien ses moments d’humour qu’il ratait terriblement ses moments qui se voulaient plus sérieux. Pour l’instant Ren c’est 95% humour débile et 5% tentative d’être plus sérieux donc ça passe, c’est 95% moins chiant que la fin de la première saison.
Surtout grâce au duo entre Nibutani et Dekomori qui fonctionne impeccablement. Damn, le personnage de Nibutani en général est on fire depuis le début de la seconde saison et fournit de loin les scènes les plus drôles de la série de part son aspect très terre à terre ET un peu putasse. Mais tous les personnages ont, en général, une dynamique qui fonctionne mieux, au point ou le duo entre le héros et Rikka, censés être les deux héros, passe un peu en arrière plan… ce qui n’est pas forcément un mal.
Après quatre épisodes (et le quatrième était vraiment très bien, mis à part cette humiliation de Nibutani un peu non nécessaire à la fin), Ren me surprend en bien même si j’avoue que j’ouvre chaque épisode avec cette petite peur au ventre que, peut-être, le prochain épisode arrêterait d’être drôle et que la série allait redevenir médiocre.
MASS EFFECT 2
Fini. Il m’aura fallu le temps mais c’est fait – j’ai fini Mass Effect 2. Un jeu qui réussit une chose : à nous immerger dans l’univers qu’il propose. Univers très bien écrit, très développé, aux races reconnaissables et originales. On a également un bon sentiment d’immersion à l’aide des nombreux dialogues, toujours bien faits.
Mais nom de dieu, à l’inverse, qu’est-ce que le gameplay est nul. Toutes les quêtes semblent être la même chose : dialogue cool / 30mn d’avancée dans des couloirs et des salles en blastant des ennemis qui sont tous butés de la même façon c’est-à-dire en bourrinant / dialogue cool / fin de la quête. Et c’est plutôt lourdingue à force. En plus on y comprend jamais vraiment trop ce qu’il s’y passe, ce qui est d’autant plus frustrant.
Donc bref ce jeu j’ai passé autant de temps à être à fond dedans qu’a vouloir stopper et aller jouer à la marelle, jeu au gameplay moins répétitif que celui de Mass Effect 2. Donc bon, je continue à penser qu’Alpha Protocol est un « action RPG » trois fois meilleur. BAM.
Enfin, j’imagine que fin 2015 je jouerais au troisième volet. Histoire de.
GUACAMELEE!
Un jeu avec un luchadore comme héros ? Comment passer à coté, surtout quand il est gratuit et inclus dans mon abonnement PS+. Et bah je vous conseille de payer ce jeu parce qu’il est vraiment très bien fait. Pas hyper long (une douzaine d’heures pour le finir à 100%), il compense en offrant une aventure ou on s’ennuie jamais vraiment (contrairement à Mass Effect 2 que j’ai fini en 26h, certes, mais ou j’ai passé plus de la moitié à m’ennuyer sévère) avec un gameplay bien bossé et BEAUCOUP d’humour. Voyez, habituellement quand un jeu me fait 4000 références de popculture à la seconde j’ai tendance à me méfier car c’est souvent utilisé par des jeux qui n’ont tellement pas de personnalité qu’ils se servent de ça pour s’acheter la sympathie d’un joueur qui sera toujours lolmdr de trouver une référence à un meme quelconque.
Et bah dans Guacamelee, ça passe. Parce que tout le jeu a une sacrée personnalité donc c’est pas tout ce que le jeu possède comme interêt. En plus y’a un level-design assez bien branlé, avec un excellent esprit « Metroidvania » qui font qu’une fois tous les pouvoirs débloqués la redécouverte de toute la map est un vrai plaisir. Et bonne chance à ceux qui veulent finir le jeu à 100% car y’a quelques passages de plates-formes qui font BIEN galérer. Mais on est fier une fois que c’est fini.
C’est donc mon conseil de février pour les possesseurs de PS3 ou de Vita.
NEED FOR SPEED THE RUN
Et donc pour finir j’ai acheté un NFS The Run qui traînait dans un cash express au prix dérisoire de 5€. Je le confesse TOTALEMENT – j’étais un des rares que le fameux trailer de l’E3 2011 (qui avait, rappelons le, cette idée géniale qui consistait à présenter un jeu de bagnoles avec une démonstration de QTE) avait un peu enthousiasmé parce que j’avais retenu l’essentiel : TRAVERSER LES STATES EN BAGNOLE. C’est aussi pour ça que j’attends The Crew à mort, notez.
Le jeu s’est ensuite pris une pluie de mauvaises notes, a été ridiculisé, la démo m’a refroidie et voilà, je me suis dit que j’attendrais qu’il soit à un prix ridicule pour y jouer.
Et…
… je m’amuse plutôt bien dessus.
Mais pas de surprises : clairement le jeu est FINI A LA PISSE. Y’a un truc vraiment horrible c’est que quand tu sors un peu trop de la route, le jeu t’interrompt et à la place tu retournes au checkpoint précédent sans procès. Ok ça évite qu’on vadrouille trop mais y’a des zones ou cette zone de sortie est un peu incompréhensible ou située trop prêt de la route. Il y’a aussi cet HORRIBLE moment dans la quête principale ou tu dois faire une poignée de courses POURSUIVI PAR DES MAFIEUX QUI TE TIRENT DESSUS. Sauf que, trololo, en une rafale de fusil ta voiture explose donc c’est ni plus ni moins que de l’authentique random.
Et y’a pas mal de bugs de réapparition en général.
Le jeu a donc clairement été sorti dans la hâte par un EA qui voulait son NFS annuel, ceci ne fait aucun doute.
Néanmoins.
C’est fun. Y’a une bonne sensation de vitesse pour peu que vous passez en vue intérieure (la vue extérieure est une des pires que j’ai jamais vu), les décors sont un chouia variés ce qui aide à compenser des tracés qui sont tous les mêmes (autoroute/autoroute/angles droits en ville/autoroute/autoroute/épingles à cheveux par dizaines d’un seul coup /autoroute) et le choix de voitures est on ne peut plus correct pour un épisode de Need for Speed même si y’en a un peu trop qui se débloquent uniquement via Autolog (et quand on a pas d’autres amis qui jouent au jeu ça devient compliqué de débloquer des voitures qui nécessitent qu’on battent des records qui n’existent pas vu que personne dans la liste d’ami y joue.)
Et, surtout, j’ai passé une soirée entière sur le multi du jeu et PUTAIN JE PLEURAIS DE RIRE.
Déjà j’étais super surpris de voir que y’avait encore pas mal de gens dessus mais quand tu touches au truc tu comprends l’attrait : prenez donc un jeu de course dont la plupart des circuits consistent à bourriner l’accélérateur et la nitro en ne freinant quasiment jamais, ou la plupart des candidats passent leur temps à se bouffer des bagnoles qui viennent à contre sens et ou la PHYSIQUE EST PÉTÉE et là c’est très très drôle. On se retrouve à voir des virages QUE TOUT LE MONDE LOUPE avec des scènes hilarantes d’une dizaine de bagnoles qui se retrouvent dans un précipice avant de respawner ou bien des massacres autoroutiers dignes de Destination Finale ou quelqu’un se prend une voiture qui derrière se retrouve sur la trajectoire du mec qui arrivait etc etc ce qui crée une réaction en chaîne de la lose particulièrement excitante.
Il semblerait d’ailleurs qu’Autolog ne soit plus obligatoire pour y accéder, ce qui rend ça plutôt cool. Après je peux me tromper mais le jeu m’a filé directement accès au multi sans exiger Autolog donc… bonne nouvelle, j’imagine ?
Mais bon je peux pas partir sans vous raconter cette fois ou j’étais tranquilou dans ma Chevrolet Camaro SS à rouler à 400km/h ( !) en pleine route de campagne. Puis je me suis pris un tracteur en pleine face. Sauf que j’ai pas ralenti une seule seconde, j’étais toujours à 400km/h après ça, comme si de rien n’était. Par contre le tracteur ÉTAIT EN TRAIN DE VOLER DANS LES AIRS EN TOURNANT SUR LUI-MÊME.
MERCI LES JEUX FINIS A LA PISSE POUR TOUT CE LOL.
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