[Néant Vert #11] Top 7 des animes Kyoto Animation
J’écris ce billet au boulot, il est 9h du mat, j’ai dormi 3h30 la nuit dernière parce que j’étais trop occupé à regarder d’un coté des speedruns de GTA San Andreas (pas très intéressant, le jeu n’offre au final que peu d’occasions de se la péter en coupant comme un goret dès que possible) et de l’autre coté des matchs de catchs avec des personnages de jeu vidéo générés par le moteur de WWE 13. Faudrait que je me paie WWE 13. Mais le jeu est encore trop cher. Tant pis, je vais me réconforter avec la Jeunesse de Picsou.
Enfin bref, dans deux semaines on aura passé la Noël, on sera le dernier week-end avant la fin de l’année, et je n’aurais toujours pas posté de top 7 hentai. CE N’EST PAS GRAVE. Je vais vous offrir un top 7 Kyoto Animation pour compenser.
Donc voilà, Kyoto Animation, studio d’animation basé à Kyoto, très connu des fans d’anime pour leur capacité à adapter de manière sublime des trucs souvent médiocres, quand ce ne sont pas des visual novels Key. Certains vous diront que ce sont les génies du mal à l’origine de la résurgence du “moe” mais c’est douteux. Il faudrait l’avis d’un véritable expert sur ce sujet.
Bref, je vais vous classer, toujours de manière extrêmement subjective, les animes de Kyoto Animation. Sachant que je considère les différentes saisons / les films comme un “tout.” Par exemple je ne séparerais pas Haruhi d’Haruhi 2009 ou de la Disparition d’Haruhi. Pas plus que je séparerais K-On de sa saison 2. J’aurais pu le faire, mais ça aurait donné un top tout à fait différent (que j’ai mis en bonus à la fin.)
Donc voilà, hop, allons y.
PAS VU, PAS PRIS
- Full Metal Panic (Fumoffu / The Second Raid): J’avais laché la saison 1 au 12e ou 13e épisode, en me disant que j’allais la reprendre quand j’aurais le temps. Ca va faire cinq ans maintenant. Putain, déjà cinq ans, oh wow. J’ai eu le temps pourtant. Enfin bref, j’ai pas maté les FMP par KyoAni parce que j’ai pas fini le FMP par Gonzo. Au moins ça m’empêche d’attendre une 4e saison.
- Air: L’opening est cool. Musicalement. Mais c’est le même que le VN alors.
- Munto: J’ignorais l’existence même de Munto avant d’écrire cet article, c’est dire mon sérieux, ma culture et mon professionalisme. J’ai pas super envie de le mater.
MENTIONS PAS TRES HONORABLES:
- Kanon: Ennui total, laché au bout de huit épisodes. Aucun souvenir.
- Churuya-san / Haruhi-chan: Pas. Super. Drôle. Du. Tout.
7 – HYOUKA
Kyoto Animation est un studio qui a du fric et qui hésite pas, à l’occasion, à le montrer. Et des six ou sept épisodes de Hyouka que j’ai pris le courage de regarder, il fallait bien avouer que cet étalage de thunes était à peu près la seule raison motivant de regarder une série manquant cruellement d’interêt que ce soit d’un point de vue univers, scénario ou même personnages. J’ai arrété de mater la série quand je constatais bien malgré moi que j’étais incapable de me concentrer plus d’une seconde dessus et que je préférais, par exemple, aller faire la vaisselle que rester devant la télé pour regarder ce qu’il se passe. FAIRE LA VAISSELLE QUOI. Le truc CHIANT.
Reste un chara-design choupi mimi. Mais sinon c’est une série qui m’a paru assez pénible et à qui je n’ai absolument pas envie de redonner sa chance.
EDIT ISSU DE 2014: Ok j’ai redonné sa chance à Hyouka, en vrai c’était super bien, il aurait été 2e ou 3e en fait.
6 – LUCKY STAR
Laché au 22e épisode sur 26, c’est dire la volonté que j’avais de donner à cette série une chance. Et aussi parce qu’en 2007 j’avais semble t-il beaucoup de temps à perdre. J’avoue que je me suis fait appâter par l’opening à l’époque.
Bref: jamais trouvé la série ni très drôle ni très intéressante et, surtout, les personnages m’ont vite usés le système. Je n’aime pas Konata… Mais alors pas du tout. Et l’autre jumelle tsundere m’a vite pétée les couilles. Quant à la binoclarde aux gros seins, son utilité m’est totalement passé à coté. En fait reste juste la jumelle timide et gentille.
Donc voilà, comme Hyouka reste quelques performances techniques forts appréciables (les scènes avec le marchand de manga) et un aspect graphique pas trooop dégueulasse. Mais sinon j’y ressens le même ennui et la même frustration que celle que j’ai eu devant Azumanga Daioh (devant lequel je me suis également ultra fait chier.) A croire que je peux pas sacquer les adaptations de yonkama en anime.
5 – CHUUNIBYOU DEMO KOI GA SHITAI
On a pas encore vu le dernier épisode MAIS bon ça va pas m’empêcher de donner mon avis. En soit, Chuunibyou j’étais parti pour lâcher dès le premier épisode, mais le second m’a bien fait marrer, et j’ai finalement pris le train en marche, avec finalement un certain plaisir. La série fonctionne plutôt bien dans son aspect comédie et j’ai appris à adorer les trips à moitié autistes des héros, avec une certaine nostalgie dûe au fait que j’ai eu moi aussi ma période “imaginative” en CM2, et que j’ai un peu la honte en y repensant :’D.
Dommage, du coup, que la série parte dans un virage “drame” à mi parcours… et que ça ne fonctionne pas vraiment. L’interêt ne disparaît pas, et on est tout de même gratifié de quelques scènes assez jolies (la déclaration), mais on sent que l’auteur n’est pas vraiment dans son élément. A voir comment ça va se goupiller dans l’épisode final, à voir si on aura une VRAIE fin ou pas, mais Chuunibyou est plus intéressant et sympathique que je l’aurais cru. Est-ce que je m’en souviendrais dans six mois, ça par contre…
… à la limite, je me souviendrais du générique qui me faisait réellement mal aux yeux. Sérieusement, une alternance gauche/droite à une telle vitesse, mais wtf KyoAni, tu as pas vu l’épisode avec Porygon ou quoi.
4 – NICHIJOU
Je suis lunatique pour Nichijou: les douze premiers épisodes je les ai matés vraiment douloureusement, en me forçant à MORT. Je trouvais ça hyper long, pas super drôle, pas intéressant, parfois très imperméable. Et allez savoir pourquoi, six mois plus tard, j’ai relancé un épisode, bam, j’ai soudainement trouvé ça super bien. Je sais absolument pas quel a été le déclencheur ou l’interrupteur changé en moi mais bref, j’ai terminé la série avec plaisir.
Si Nichijou a donc tout de la série “ça passe ou ça casse”, il faut quand même avouer que ça reste objectivement un bijou d’animation et de réalisation. C’est fluide, c’est inventif, c’est ultra original… Là pour le coup c’est un exemple d’une adaptation parfaite, qui magnifie un manga pourtant ultra banal.
3- LA MÉLANCOLIE DE SUZUMIYA HARUHI
Allez savoir pourquoi, ma “passion” pour cet anime s’érode de plus en plus vite, au point ou son univers commence un peu à m’agacer. Je ne garde par exemple que très peu de souvenirs de la Disparition, et la saison 2009 avait tellement insisté sur le fait qu’en fait Haruhi est une putain de grosse chieuse insupportable que mon amour pour le personnage a réagi en conséquence et que je peux juste plus la voir. Sérieux, impossible de l’apprécier après l’arc des Soupirs ou elle est vraiment une pure connasse. Et c’est là que j’ai remarqué qu’une fois sorti d’Haruhi… bah le reste du casting me les pète un peu aussi :’D. J’aime vraiment pas Kyon, j’aime pas Yuki, Mikuru c’est limite, Itsuki pourquoi pas… en fait me reste plus que Tsuruya, dingue ça. Bref, désamour complet, et tant que Kyoto Animation aura pas fait un arc genre “la réhabilitation de Suzumiya Haruhi”, je sais pas trop si je vais retrouver cette passion.
Après je gueule je gueule mais ça reste la mélancolie de Suzumiya Haruhi. Ce que l’arc 2009 m’a fait perdre en amour pour les personnages, il m’en a fait gagner sur l’univers et le scénario du machin. Et la première saison reste un excellent potpourri d’épisodes tous aussi variés les uns que les autres, avec de l’humour et une réalisation technique au point.
Quant à la Disparition, c’est du porno artistique… mais ça dure un poil trop longtemps pour être agréable. Mais sinon c’était “plutôt cool.”
2 – K-ON!
Bla bla bla la première saison est pas ultra géniale bla bla bla la seconde saison est un putain de chef d’oeuvre immémoriel bla bla bla le film est cool bla bla bla putain Amo il nous casse les couilles avec cette série bla bla bla va nettoyer ta maternelle bla bla bla.
Bah oui c’est vrai que je vous pète un peu les couilles avec, mais comment je suis censé contenir mon amour pour cette série, ses personnages et son univers ? Dans quel but ? Pourquoi se faire du mal ? Pourquoi étouffer le feu ardent de ma passion ardente et étouffante ? Pour contenter les plus tristes d’entre vous ? Que nenni ! J’assumerais mon amour pour K-On jusqu’a ma tombe, que je décorerais en rose fushia, avec Tsumugi qui fera une grimace dessus, et on lira “Amo, boit des gateaux et mange du thé au paradis.” Et je laisserais peut-être une place dans le caveau pour ma waifu, Tsumugi. Je pense que personne ne sera vraiment surpris à l’enterrement. Surtout si ma mort survient après ce moment ou, moi président, j’aurais légalisé les mariages avec des personnages d’anime et des dakimakuras (après avoir, bien entendu, génocidé discrétement toute l’Assemblée Nationale pour ne plus garder qu’un seul député à ma botte.)
Bref, TL;DR. J’ai expliqué déjà très régulièrement pourquoi K-On ça défonçait, je vous épargne la rediffusion. Et je vous force à lire des vieux articles … et des moins vieux.
1 – CLANNAD
Ouais bah gros coup de coeur pour la quasi intégralité des 50 épisodes qui composent l’univers Clannad. Si le début d’After Story est pas super régulier en terme d’interêt, il n’y a autrement pas grand chose à jeter dans cette adaptation assez riche d’un visual novel à la fois très drôle mais aussi extrêmement émouvant, porté par une galerie de personnages solides et mémorables.
La première saison fonctionne donc impeccablement grâce à ce mélange, tandis que la seconde saison, elle, part dans une direction un poil plus ambitieuse, en montrant comment Tomoya & Nagisa gèrent leur couple, ce qui est une idée… réellement rafraîchissante dans une comédie romantique. Et la série s’amuse à parfois nous violer la gueule avec des rebondissements parfois très… inattendus. Surtout vu le contexte gentil et mimi de la série.
Il m’apparaît en tout cas probable que Clannad soit l’anime Kyoto Animation qui vieillira le mieux. Probablement. C’est peut-être pour ça que je le met en première place, du coup.
VITE FAIT, TON TOP 7 SI TU SÉPARES LES DIFFÉRENTES SAISONS ?
- 7 – La Disparition de Suzumiya Haruhi
- 6 – Nichijou
- 5 – K-On le film
- 4 – Clannad
- 3 – La Mélancolie de Suzumiya Haruhi
- 2 – Clannad After Story
- 1 – K-On!!
(oui je met K-On le film plus haut que la Disparition, sucez ma bite.)
(suck it ça sonne mieux en anglais, ça fait moins harcélement sexuel glauque.)
7 commentaires
Torotoro
C’est dur de mettre K-On devant Kanon et la disparition, quand même. Surtout si tu as aimé Clannad, sachant que c’est quasiment pareil.
Axel Terizaki
Comment tu veux prendre au sérieux un top 7 qui met K-On en 2ème? Et encore pire si tu n’as pas vu ni Fumoffu (qui est un monument de comédie et qui peut se voir sans avoir fini la série de Gonzo) ou Second Raid qui est uber sympa?
Hyouka était charmant, je l’aurais mis bien plus haut. Certainement plus haut que Nichijou qui a complètement bombé à cause de son humour bie ntrop random.
Vrille
Munto, absent. Ok.
tom le chat
K-on :
Les filles sont presque toutes très attachantes mais l’anime est particulièrement lourd pour traiter des moments émouvants à grands renforts de petites larmes et de jolie BGM « qui fait triste » : les passages de la saison 2 où Azusa est triste parce qu’elle sera seule l’année d’après sont lourds et redondants, la scène où elle se mettent toutes à pleurer à la fin de la série alors qu’elles ne seront mêmes pas séparées à l’université m’a paru un peu pathétique. Et puis Yui qui ne semble pas plus désolée que ça d’avoir inquiété ses copines dans l’épisode du marathon où la pauvre petite chose s’est éclipsée pour aller se la couler douce chez sa mère-grand pendant que tout le monde était inquiet pour elle m’a rendu le personnage détestable.
A côté de ça, la série a pas mal de qualités avec une bonne alchimie entre les persos et des gags souvent très drôles et c’est encore plus énervant de voir ces qualités plombées par le côté exagéré, forcé, finalement assez artificiel des parties plus sérieuses.
Lucky Star :
c’est sûr que si tu n’aimes pas Konata ça va être dur d’aimer l’anime vu que la quasi totalité des gags repose sur elle et son côté otaku. J’avais bien aimé à l’époque mais avec le recul, tout ce que j’en retiens ce sont les génériques.
J’en profite pour faire un petit HS sur Azumanga Daioh : c’est ma série préférée des années 2000 – ouais même devant Haibane Renmei et Gurren Lagann – mais j’admets qu’elle n’est pas des plus accessibles à cause de son humour jouant essentiellement sur le registre de l’absurde et les nombreux gags reposant sur des jeux de mots ou des références culturelles purement japonaises. En fait, c’est après avoir lu les différentes notes explicatives des traducteurs que j’ai vraiment apprécié la série !
La Mélancolie de Haruhi Suzumiya :
» Sérieux, impossible de l’apprécier après l’arc des Soupirs ou elle est vraiment une pure connasse. »
Justement, je trouve qu’ils ont fait très fort dans la saison 2 pour rendre Haruhi détestable : tout le cheminement jusqu’au moment où Kyon veut lui donner un coup de poing (!!) est bien mené. Je ne sais pas ce que ça donne dans les romans mais avec la structure non chronologique des anime, on ne se rend pas forcément très bien compte de l’évolution du personnage de Haruhi qui passe de petit tyran égoïste au début de la série à quelqu’un capable de plus d’empathie au moment du festival culturel. Pour les autres persos, Kyon est comme il est, mais la série ne serait plus la même sans ses commentaires blasés ; Yuki est un personnage très stéréotypé de prime abord mais j’aime bien les discrètes marques d’humanité qui apparaissent de tant à autre au cours de la série ; je trouve Mikuru et Itsuki peu attachants par contre mais j’aime m’imaginer que ce ne sont que des rôles qu’ils se donnent pour pouvoir mieux se rapprocher de Haruhi.
Hyouka :
Hyouka est une série beaucoup plus profonde qu’elle ne le laisse paraître. En creusant un peu, on découvre derrière l’apparente légèreté de la série une chronique sociale pas vraiment tendre : l’image du lapin qui se fait dévorer par le loup sous le regard indifférent de ses congénères est très forte visuellement mais aussi dans sa métaphore. Dommage que la série soit autant sous-estimée mais pour ma part c’est peut-être la série de Kyoto Animation qui m’aura au final fait le plus d’effets ; numéro 1 donc. 🙂
Amo
AHAHA dire que j’avais écrit mon top 7 à la base avec K-On en première place, et que j’ai échangé avec Clannad presque à la dernière minute parce que je me suis rendu compte que Clannad tenait mieux la « moyenne. »
Enfin bon, vous m’avez presque motivé à mater la suite de Hyouka, tous.
Mereck
K-On en 2è. K-on le film devant Nichijou et la disparition. Ne pas avoir vu FMP et faire un classement des animés Kyonani.
Faut pas t’étonner que tu te sois fait larguer mec.
Izumi33
Te motives pas pour regarder hyouka pitié.