Bilan annuel Cinéma ~2016/2017~
L’an dernier j’inaugurais le premier bilan cinéma de l’histoire de Néant Vert qui reprenait la formule habituelle des bilans annuels de ce blog, avec une division qui correspond aux douze mois de l’année écoulée et où j’attribue à chacun de ces mois une oeuvre que j’ai lu / vu / joué, et j’en parle. Le bilan cinéma ne s’attribue néanmoins pas à tous les films que j’ai vu cette année mais uniquement à ceux que je suis allé voir en salles.
Un bilan un peu plus court que l’an dernier car, hélàs, la vie a fait son chemin, j’ai eu un printemps et un été très serrés, je ne suis pas allé voir autant de film que je l’aurais aimé et quand est venu la fin d’année, les programmations des salles ne m’attiraient pas plus que ça et/ou je n’avais pas le temps de pouvoir m’y déplacer. Mais qu’importe, voici les douze films de mon année ♪.
Avril
Captain America: Civil War
J’ai profondément détesté Avengers 2 qui était le best of du pire de ce que pouvait être le MCU: un blockbuster interminable, inutilement compliqué, qui est plus motivé à l’idée de poser un univers que raconter une histoire qui se tient en un seul long métrage. Ma déception était haute, d’autant que, à l’inverse, le premier Avengers cristallisait tout ce que j’aimais dans cet univers. Du coup j’avais pour ainsi dire aucunes attentes particulières autour de Civil War si ce n’est un maigre espoir que ça soit « moins chiant. » Et la bonne nouvelle c’est que j’ai beaucoup aimé ce que j’ai eu et que Civil War est ce qu’aurait du être Avengers 2 dès le début: une vraie réunion de héros, avec un objectif clair, des personnages bien utilisés et, surtout, des scènes avec des vraies conséquences sur l’intrigue et sur les personnages. En outre, le film se posait ce défi assez compliqué d’introduire deux nouveaux personnages importants (Black Panther et Spider-man) mais y parvient vraiment bien, comme pour montrer qu’on est pas forcément obligé de tout faire avec des films origin story !
Bref, y’a évidemment les défauts habituels des prods MCU – les combats sont pas toujours lisibles, les antagonistes sont honteux – mais l’intrigue de ce Civil War est sans doute le haut du panier.
Vu aussi ce mois-là:
- Midnight Special – Relativement pénible, malgré des beaux plans.
- Le Fantôme de Canterville – J’ai du mal à être négatif envers des films où y’a Louis Astier, Michael Youn et Audrey Fleurot. En vrai ça reste un film pour enfants, pas spécialement mal réalisé, pas malveillant, eh why not.
- Les Visiteurs 3 – Pire nuit américaine de l’histoire du cinéma, pires figurants, pire running gag pour l’incompréhensible « y’a plus de lait » et pire interprétation du personnage de Robespierre. Film en outre terriblement interminable, qui passe 15mn à suivre nos héros en France occupée alors qu’on s’en bat en fait ???
- Grimsby: Agent trop spécial – Si vous aimez les comédies ou des mecs se planquent dans des vagins d’éléphants, c’est pour vous (et c’est donc pour moi.)
- Hana & Alice mènent l’enquête – Léger et détendu, Hana & Alice est du bon feel good made in Japon, avec deux personnages portés par des actrices très motivées et très passionnées.
Mai
The Nice Guys
Pire public de l’année, avec un gang de caillera qui ont bien fait comprendre pendant tout le film qu’ils se faisaient chier, ce qui est dommage parce que The Nice Guys est mille fois plus intéressant qu’eux ! Retour de Shane Black à l’âge doré des buddy movies, avec un duo amusant composé de Russell Crowe et Ryan Gosling qui, ensemble, vont devoir résoudre une mystérieuse affaire alors que, bon, ils s’aiment pas trop à la base. Film très fun, très divertissant, avec une belle esthétique et d’excellentes scènes d’actions, je retiendrais surtout l’excellent humour du film et un petit miracle, en l’occurrence celui d’avoir dans son casting un personnage de petite-fille-qui-sait-tout-mieux-que-tout-le-monde qui est crédible, attachante et apporte vraiment une dynamique fraîche tout le long du long métrage.
Je ne peux donc que vous le conseiller !
Juin
Money Monster
Recherches d’un nouvel appart à l’arrache oblige, j’avais peu de temps à dédier au cinéma en ce mois de juin 2016 du coup Money Monster fut ma seule vision et, autant vous le dire, je n’ai pas retenu énormément de choses. Maintenant je vais pas vous mentir: j’adore George Clooney. Je l’aime tellement que dans cinq ans il pourrait jouer le rôle principal dans un biopic moralement dégueulasse qui retracerait les affaires de François Fillon en le plaçant comme une victime de la presse et ma seule réaction c’est que je sortirais de la salle en regrettant d’avoir été si sévère avec ce pauvre homme et en maudissant le cabinet noir qui m’a empêché de l’avoir comme président. J’aime Georges Clooney à ce point.
Du coup là il joue un connard d’analyste servile à Wall Street, qui se fait prendre en otage par un prolo, la fin du film est moralement ambiguë – le méchant patron est vaincu mais le système qui lui permet d’exister en sort glorifié et renforcé – mais ce n’est pas grave, je pardonne à Georges et le film était à peine fini que j’avais déjà acheté 400 actions Eurotunnel car, au fond, le capitalisme c’est pas si mal si on se fait de l’argent, non.
Juillet
L’Outsider
Encore un film sur la Finance, cette fois-ci avec un biopic autour de Kerviel, ce fameux trader de la Société Générale qui s’est pris la bite dans les engrenages du système. C’est jamais simple de faire un film sur ces sujets là car, comme The Big Short plus tôt dans l’année le démontrait, c’est des sujets très compliqués, avec un vocabulaire jamais simple à suivre et à retenir, dans lequel on est vite largué et dans lequel on perd vite conscience de l’importance des choses. L’Outsider part donc de la bonne idée de simplifier un peu tout ça et de surtout se concentrer sur le personnage de Kerviel plus que par ses actions. Et du coup on a une nouvelle fois un monde de la finance dépeinte des couleurs de son amoralité et de son irresponsabilité, qui échange des millions comme si c’était des sucreries et qui sont les premiers à voir dans des attentats mortels une opportunité de remplir des objectifs.
On sort du film vaguement déprimé, avec un sentiment d’impuissance surtout quand, comme moi, on a vu le film à l’UGC la Défense et que le chemin de retour vous force à passer devant la grande tour de la Société Générale.
Vu également ce mois-ci:
- La couleur de la victoire – Un biopic (décidement) sur Jesse Owens, athlète noir ayant fait un joli fuck you à Hitler lors des JO de Berlin. Biopic très très sage, pas forcément bien rythmé mais avec une scène assez forte, celle de l’entrée de l’athlète dans un stade rempli à ras bord de gens qui le haïssent. Top.
Août
Dernier Train pour Busan
Vous allez rire puis ensuite me pointer du doigt mais je pense sincèrement que Busan est le tout premier film sud-coréeen de ma vie. Enfin, ça dépend comment vous considérez Snowpiercer. Dans tous les cas, on est parti pour une belle histoire de trains, ici avec des zombies en plus parce que finalement c’est ça qu’on aime. Et pour le coup, même si du zombie on en a bouffé des kilotonnes depuis quelques années et même si on se croyait gavé, quand un film comme Busan dynamise le genre en se concentrant sur ses aspects les plus essentiels – la survie d’êtres humains avec ce que ça nécessite de courage et de débrouillardise -, ça cartonne.
On a donc un film finalement court, intense, qui va à l’essentiel, qui se montre à la fois classique dans la manière dont il dépeint le zombie mais qui va aussi se montrer très inventif dans la manière dont il utilise son décor et son train. Le film n’a également pas peur d’utiliser l’humour pour nous faire décompresser, nous offrant ainsi un vrai tour de montagnes russes, où l’on peut se reposer et ne pas être douloureusement à cran tout le long de l’heure quarante. On a du coup plein d’excellentes scènes, la fin est incroyable, les personnages sont forts… Une réussite totale, en somme.
Vu également ce mois-ci:
- Jason Bourne – Je l’ai vu immédiatement après Busan, ça a été très douloureux. J’avais aimé la trilogie originale mais ici m’a sauté à la figure cette shaky cam qui rend tout illisible, et l’intrigue m’a parue indigeste. Reste le plaisir de voyager mais si c’est pour se taper la migraine à la moindre poursuite, à quoi bon.
- SOS Fantômes – Je n’ai toujours pas vu les films originaux mais j’en attendais mieux de ce remake de SOS Fantômes, principalement car j’avais adoré ce que j’avais fait le duo McCarthy / Feig sur Spy et que je m’attendais à un esprit comique aussi bien bossé. Hélàs, le film est un peu trop YOLO, au point de garder des scènes interminables qui parfois pourrissent le rythme et nous font passer des rires aux ronflements.
Septembre
Juste la fin du Monde
Là aussi une découverte car décidément je suis un peu ignare, celle de Xavier Dolan, dont c’était ici mon premier film et oh wow j’en suis sorti vraiment ému. C’est très court, très sérieux, un peu déprimant, c’est porté par d’excellents acteurs et, d’un point de vue très personnel, ça touche des thématiques qui m’ont touchés au coeur, dans lequel je me suis reconnu. Les histoires de familles déficientes, en règle général, j’y porte une vraie attention et je m’y projette pas mal donc, pour le coup, ce film a une place particulière chez moi, au délà même de ses réelles qualités et de ses défauts. Eh, ça reste un de ces films « de repas de famille » dont le cinéma francophone en produit des centaines, ça passionne plus grand monde mais là au moins y’a de l’effort et de la gravité.
Vu également ce mois-ci:
- War Dogs – Très étrange. Du coup le héros est un connard qui a vendu des armes mais ça va on le pardonne parce que son coéquipier était encore plus un connard ? Bizarre. Au moins Lord of War assumait d’avoir un fdp comme héros.
Octobre
Brice 3
Si vous êtes cinéphile, vous devez lire cet article avec beaucoup de mépris et de dédain à chaque fois que j’avoue peu connaître mes classiques et ça tombe bien, on va renforcer ce sentiment car, attention messieurs dames, j’ai vraiment bien aimé Brice 3 et je suis tout à fait prêt à le défendre si nécessaire. C’est un film qui m’a vraiment fait rire et dans lequel j’ai rapidement eu une petite fascination pour les délires absurdes qu’il essaye de tenir tout le long du film – y compris la très étrange section Dragon Ball. Puis, au final, Brice 3 c’est presque un film qui se moque de ce qu’était Brice, qui dépeint les fans de « je t’ai cassé » en raveurs décérébrés, qui cherchent dans la casse le plaisir de la douleur et de l’exécution à mort, personnifiée par un Brice-wannabe dictatorial et fasciste.
Bref, j’ai passé un bon moment, j’en suis le premier surpris. Mes attentes étaient ptet négligeables… ou alors j’ai un sérieux problème d’adoration de Dujardin. C’est sans doute ça le vrai souci.
Novembre
Les Animaux Fantastiques
Pas mal. L’adolescent fan de Harry Potter qui est toujours en moi jubilait pas mal devant cette présentation de l’Amérique Magique des années 30, qui utilise le lore et l’univers de JK Rowling de manière impeccable, en plus de nous offrir une vision différente du monde des sorciers. Je vais pas nier, du coup, que c’est tout cet univers qui m’a fasciné et passionné tout le long du film car Norbert Dragonneau a beau être un personnage sympa et assez charismatique, cette intrigue à base de recherche d’animaux dans tout New York m’a pas forcément trop passionné… dans la première heure. Car dès que ça devient un poil sombre, avec entre autres le personnage de Colin Farrell, on se laisse porter et ça se dévoile plutôt bien. La fin me laisse très mitigé car autant la révélation finale est un peu nulle, autant le traitement du personnage de Jacob est très beau.
Bref, c’est loin d’être un blockbuster con qui se repose sur sa licence pour faire nawak. Si le Harry Potter-Cinematic-Universe reste sur le même élan, je pense qu’on en saura tous heureux.
Vu également ce mois-ci:
- WarGames – UN JEU OU POUR GAGNER OU IL NE FAUT PAS JOUER ? HMMMM ETRANGE.
- RoboCop – J’avais jamais vu RoboCop, du coup le découvrir en qualité incroyable dans une salle de ciné, c’était totalement le pied, j’en reprendrais volontiers pour un dollar.
- La Folle Histoire de Max & Léon – Il y’aura dans les comédies liées à la seconde guerre mondiale un avant et un après la-scène-ou-Monsieur-Poulpe-parodie-la-pub-Carglass-pour-la-rendre-collabo-compatible.
- Dr Strange – Autant j’avais kiffé Civil War, autant tout dans Strange m’a inspiré dégout et mépris. De cette volonté lourdingue de mettre de l’humour quand y’en a besoin jusqu’à cette idée affreuse de mettre putain de Mads Mikkensen dans le rôle d’un antagoniste merdique, rien ne m’a semblé allé et ce n’est pas le flegme de Cumberbatch qui sauve quoi que ce soit. La plaie.
Décembre
Your Name
Que dire sur le film que je n’ai pas déjà dit ? Je l’ai vu deux fois au final et, à ma grande surprise, la seconde fois m’a parue encore meilleure que la première alors que dieu sait que je déteste revoir quelque chose. Une fois connu le twist du film, tout devient un vrai plaisir et remonter le puzzle avec toutes les pièces en main se fait avec fluidité et excitation. Les deux héros sont chouettes, les acteurs sont investis à fond dans leurs rôles, même la musique rock indé typiquement japonaise fait son office et, surtout, le film est visuellement superbe, rappelant au grand public que le dessin animé japonais ça en envoie toujours plein la gueule quand il le faut.
Je suis sincèrement heureux du vrai succès du film en France qui, avec 250 000 entrées, est devenu de fait le film d’animation japonais non-Miyazaki et non-film à licence le plus vu de l’Hexagone, 100 000 entrées devant le tout aussi extraordinaire Les Enfants Loups. On en parlera encore assez longtemps, je pense, mais son impact sur la perception de l’animation japonaise par le grand public français est déjà palpable. Quand un film est très bon, c’est chouette, quand il change les mentalités, c’est encore mieux ♪.
Vu également ce mois-ci:
- Jun, la voix du coeur – Je l’ai vu deux jours après Your Name du coup il a ptet souffert dans la comparaison. Jun c’est un film qui est bon sur le papier, qui est bien écrit, bien réalisé, avec des bons personnages… mais dans lequel je ne suis jamais rentré tant il me paraissait trop souvent mécanique et artificiel. Je n’y ai pas trouvé le plaisir et l’émotion escompté, tant pis, ça arrive.
Janvier
La Mécanique de l’Ombre
Denis Podalydès dans le rôle d’un mystérieux fonctionnaire qui offre à un cinquantenaire chômeur joué par François Cluzet un emploi de retranscription. Il doit écouter des cassettes, retranscrire à la machine à écrire ce qu’il a entendu et hop, facile. Le twist: les règles du boulot sont très strictes et, surtout, le contenu des cassettes il est glauque. Et, écoutez, c’est un film qui marche très bien comme il est. Il a pas d’ambition particulière, mais il est fluide, se regarde bien, les acteurs sont à fond dans leur rôle, y’a des retournements qui vous prennent par surprise… Si vous cherchez un film français qui tape dans les bas-fonds de la politique et du pouvoir, La mécanique de l’ombre fait très très bien le taf.
Vu également ce mois-ci:
- Star Wars: Rogue One – Plus intéressant que l’épisode 7, un peu pour les mêmes raisons que les Animaux Fantastiques: le plaisir de voir être étendu l’univers Star Wars. Tout reste cousu de fil blanc et le film a la maladresse d’être dans l’ombre de sa scène finale mettant en scène Dark Vador mais eh, pour le coup, on en retient au moins quelque chose en en sortant.
- La La Land – J’avais sur-adoré Whiplash, je suis sorti de La La Land assez mitigé, malgré une très jolie fin. Je pense que le problème c’est que j’ai jamais vraiment cru au couple Gosling/Stone, du coup j’ai pas mal regardé ma montre durant la seconde heure.
- Kizumonogatari III: j’ai pas vu le I et le II mais c’était pas un gros souci, le film récapitule très bien ce qu’il se passe. Pour le reste c’est du pur Monogatari: des dialogues interminables, de la violence, de la tension sexuelle et, pour le coup, entre la très érotique scène du gymnase et la très jouissive baston du stade, on a ce qu’on veut.
Février
Sword Art Online: Ordinal Scale
Ayyyyyyy lmao.
En vrai SAO Ordinal Scale c’est SAO sous stéroïdes, avec une intrigue toujours un poil couillonne à base de réalité augmentée qui peut te rendre amnésique, ses personnages toujours très archétypaux mais aussi des scènes d’actions qui en envoient plein la gueule, du fanservice – sous tous les sens du terme – en veut tu en voilà et un teaser chaud à la fin du générique. Y’a du coup pas grand chose à en dire – même si j’en ai déjà fait une tartine -: si vous aimez SAO vous allez ultrakiffer Ordinal Scale, si vous n’aimez pas SAO, passez à autre chose, c’est pas là que vous allez commencer à trouver un interêt.
Vu également ce mois-ci:
- Seuls: adaptation d’une bande dessinnée, qui tente l’exploit de prendre place dans un Paris qui, pendant tout le film, n’est pas appelé Paris mais Fortville alors que putain vous êtes grave à la Defense là. Se termine sur un cliffhanger malheureux et un peu nul, qui était précédé de 1mn de flashs lumineux qui ont rendus tout le monde aveugles.
Mars
Logan
Je concluais le bilan de l’an dernier avec Deadpool, on a la le pendant plus sérieux mais tout aussi violent avec Logan, jouissive conclusion de la longue aventure du Wolverine made in Hugh Jackman. Bon ok je vais pas vous mentir, j’ai jamais beaucoup aimé Wolverine dans les films X-Men, je suis plus team Magneto, mais pour le coup les nombreuses bonnes idées de ce Logan m’ont d’emblée fait enfin accrocher au personnage, que j’ai suivi pendant 2h avec beaucoup d’attention et d’empathie. Tout ce qui se déroule dans ce film a une conséquence, chaque rencontre est importante, chaque personnage joue un vrai rôle: il n’y a pas de gras, tout n’est que poursuite et violence, et l’humour est parfaitement dosé, principalement grâce à un Stewart incroyable en Professeur Xavier déglingué et dangereux. Et enfin, quelles scènes d’action ! Les combats sont clairs, réussis et parfois remplis d’idée: Wolverine qui exécuté des mecs en méga slow-motion, c’est très fort.
Bref, je n’aimais pas Wolverine tant que ça mais à la fin j’ai lâché ma petite larme. See you, Xmen cowboy.
Vu également ce mois-ci:
- The Lost City of Z – Un poil trop long, le film reste visuellement incroyable et le fait de l’avoir tourné réellement en milieu tropical paie. On voyage, c’est cool, mais on souffre aussi pas mal avec les personnages et ça c’est moins fou.
Et voici donc pour ce bilan annuel, on se retrouve l’année prochaine même époque pour le troisième, en espérant retrouver le temps et l’envie d’aller en salles !