Mangas & Animes

[10 ans] 20 génériques d’ouverture pour ouvrir les 10 ans

Le 29 juin prochain, Néant Vert fêtera ses dix ans. Un cap qui mérite des pluies de célébrations ! Ces festivités prendront forme, tout le long du mois, par l’écriture de nombreux articles et bilans qui reviendront sur cette période s’étendant de juin 2007 à aujourd’hui. 

Aujourd’hui, on démarre avec un sujet qui a toujours été important dans l’histoire de Néant Vert: les openings d’anime ! Que ce soit via l’organisation en 2012 d’un post quotidien de générique sur Twitter, l’organisation des Prix Néant Vert de l’Opening, la création du podcast Kaorin ou l’instauration de sélections saisonnières de génériques, les openings et génériques d’anime ont toujours été présents sur ce blog durant la décennie qui vient de s’écouler.

Ok tout est prêt, on va pouvoir y’aller ? Donc on y est, le mois anniversaire de Néant Vert. Dix ans ! Je vous dirais bien « déjà » mais, pour être honnête, ces dix années m’ont bien paru durer dix années, donc je n’arrive pas vraiment à trouver en moi la motivation à exagérer mes sentiments. Pour commencer, donc, je vous propose quelque chose de personnel mais qui arrivera quand même à vous offrir des découvertes et des bonnes raisons de polémiquer. Comme vous le savez, je suis passionné de génériques d’animés. J’adore en regarder, j’adore en écouter, j’adore en chanter, j’adore en parler… Bref, ça me fascine. Cette minute trente au début de chaque épisode, où le but du jeu est à la fois de présenter la série mais aussi d’essayer de nous donner envie de mater l’épisode derrière. Je vois un générique comme un mini clip, une sorte de trailer, de teaser, mais avec des images inédites, une mise en scène particulière… C’est là, un peu aussi, pour nous vendre une série, nous exciter sur la suite. 

Bref, j’en consomme beaucoup et, allez, je me pose et je vous présente mes 20 génériques favoris. Notez bien que c’est mes favoris, pas les génériques que je pense être les meilleurs de l’industrie. A la base j’étais partie pour en présenter 15, mais j’en suis arrivé à 20 et je n’arrivais absolument pas à savoir lesquels supprimer. Ainsi va la vie.

Les génériques sont classés par ordre chronologique, du plus vieux au plus récent. Comme je reste avant tout un jeune con, la sélection ne commence qu’en 1997. Peu de génériques du 20e siècle, et oui !

Allez, on est parti~



Utena – Rinbu Revolution

Chanson: « Rinbu Revolution » par Masami Okui

Studio: JC Staff

On est donc en 1997, j’avais 8 ans, je savais pas c’était quoi les animés, et ma préoccupation principale dans la vie c’était de savoir si quand je serais grand je pourrais vendre des chips dans des boîtes de céréale et me faire de l’argent de cette manière. Bref, tout ça pour dire que, bien évidemment, le générique de Utena je l’ai découvert que bien plus tard, c’est à dire littéralement dix ans après la sortie de l’animé. Si vous le découvrez aujourd’hui, non seulement c’est cool mais en plus vous l’avez découvert littéralement vingt ans après la sortie de l’animé. Mais en même temps je l’ai découvert dans cet âge magique où tous les openings du monde étaient sur Youtube, cette période avant que les robots tueurs arrivent et suppriment tous mes openings favoris un par un, méthodiquement, froidement. Une période que les moins de vingt ans ne peuvent, du coup, pas du tout connaître mais qui me permettait, à l’époque, de me passer en boucle des génériques et, holala, qu’est-ce que j’ai du faire grimper le compteur de vues à l’époque sur ce générique.

En règle générale, tous les génériques d’Utena tuent: les deux endings sont entêtants (surtout Virtual Star), même les musiques du film déboîtent. Ce Rinbu Revolution a non seulement une super chanson (avec Masami Okui, future co-fondatrice de JAM Project), mais les visuels derrière donnent vraiment envie de se jeter dans l’aventure: on a des scènes mignonnes et quotidiennes avec Utena et Anthy, puis le refrain démarre et aller des antagonistes, de la baston, des pégases, et ça se conclut sur une séparation tragique entre les deux personnages, que va t-il se passer ? 

Dix ans après m’être passé le générique en boucle sur Youtube, je continue à pas m’en lasser. Ca c’est un bon signe, non ?



Haibane Renmei – Free Bird

Chanson: « Free Bird » par Kow Otani

Studio: Radix

Vous le savez sans doute mais Haibane Renmei est ma série animée favorite, sans contestations possible. J’avais flashé sur la série à l’époque où je lisais Coyote (pour les chaps de Sentai School), j’avais croisé le coffret DVD dans ma fnac, j’avais presque poussé un cri de joie, je l’avais instabuy et j’ai passé ma première nuit de 2006 (1er Janvier 2006, ouais ouais) à regarder les 4 premiers épisodes, ahuri et ébété. 

Au délà, donc, de l’aspect affectif que j’ai pour la série et qui est un aspect assumé, cet opening m’a toujours paru extraordinaire car il a toujours été parfaitement adapté à l’ambiance et l’univers de la série. Déjà parce que c’est le compositeur de la bande originale qui a été appelé pour composer la chanson-titre, donc on a pas de pop ou de rock qui nous aurait sorti du délire mais à la place une compo originale, Free Bird, qui contient en une petite minute treize toute la beauté, l’onirisme et la mélancolie des 13 épisodes de la série. Très clairement placé narrativement comme le moment ou l’héroïne est arrivé dans ce monde, on nous présente donc plus l’univers que le personnage principal, avec la présentation claire et simple des Haibane qui peuplent la Vieille Maison et dont on comprends, en un seul plan, leurs relations, leurs interêts et leurs caractères. Très beau, court, envoûtant, mon seul regret est qu’il est du coup impossible de le demander dans une session karaoké pour faire partager à tout le monde la beauté de cet opening.

 



Full Metal Alchemist OP4 – Rewrite

Chanson: « REWRITE » par Asian Kung-Fu Generation

Storyboarder: Seiji Mizushima

Studio: BONES

L’idée de cette sélection de 20 génériques c’était aussi d’être varié car, pour être franc, j’ai au moins 3 ou 4 openings de FMA que j’aurais pu mettre dans cette sélection de 20 mais hélàs IL A FALLU FAIRE UN CHOIX. Exit donc Undoagain ou Golden Time Lover, et je garde un de ceux qui reste parmi les plus mythiques: l’exceptionnel Rewrite, storyboardé et réalisé par le réalisateur de la série, ni plus ni moins !

Le pire c’est que c’est aussi un générique sur lequel je n’ai pas vraiment d’attaches émotionnelles: je n’ai jamais vu l’arc Dante à l’époque de la diffusion. Mais je peux vous confirmer que la première fois que j’ai vu le générique lors de mes balades sur Youtube / Dailymotion, j’ai été estomaqué. Tellement de choses sont exceptionnelles: la musique est féroce, les images sont rythmées, c’est jamais hystérique, y’a une putain de superbe scène de baston au moment du refrain… Tous les personnages sont mis en avant avec des poses cools… C’est un vrai chef d’oeuvre, y’a rien à jeter, tout est équilibré, travaillé. C’est ouf. 



Monster – Grain

Chanson: « Grain » par Kuniaki Hashima

Réalisateur de l’opening: Morio Asaka

Studio: Madhouse

Ah putain, être lycéen, rentrer chez soi à 18h30, lancer la télé pour son ptit épisode de Monster. Good old times ! Et si y’a bien un truc qui loupait jamais à chaque fois que je me posais pour mater les aventures de Tenma au pays des plus-communistes, c’est le petit frisson que j’avais à chaque fois que je regardais ce générique. Genre sueur froide dans l’échine à 00:56s, avec ce plan terrifiant d’une ombre devant un écran blanc montrant des tâches de sang, pendant que les choeurs montent en puissance… Jamais, pendant les 74 épisodes, je n’ai pas eu autre chose que ce sentiment de malaise, de terreur. Bon, aujourd’hui, je le ressens moins, j’ai grandi, c’est moche. Mais cet opening reste magistral dans sa construction, et nous aide vraiment à ressentir à la fois le ton et l’ambiance de la série, mais aussi ce sentiment de poursuite perpétuelle avec le personnage de Johann…

Note: j’avais aussi le même syndrome de gêne devant le premier ending, qui était en Europe, pour des raisons de droit, une version instrumentale de la chanson d’origine… ce qui rendait le générique incroyablement creepy. Je me plais à penser qu’on y a gagné dans l’histoire. 



Madlax – Hitomi no Kakera

Chanson: « Hitomi no Kakera » par FictionJunction YUUKA

Studio: Bee Train

Note: je suis certain que la vidéo a genre un léger décalage entre musique et son (la vidéo a l’air d’avoir un poil du retard, genre un quart de seconde) mais, hélàs, c’est la meilleure version dont je dispose de ce genérique

Si y’a un studio qui a un peu, à sa façon, marqué le début des années 2000 c’est étrangement Bee Train qui avait très clairement sa patte sur tous les animés qu’ils géraient où, bien souvent, on avait un rythme volontairement lent, des scènes d’action minimalistes et une bande originale assurée par Yuki Kajiura. Du coup l’opening de Madlax il est clairement dans cette mouvance où on a de la musique douce et un visuel très mystique, très symbolique… Et j’adore ça !

Maintenant, ok, si je veux être honnête, je pense que des 20 génériques de cette sélection c’est celui qui a le plus mal vieilli. A l’époque je le trouvais ouf, aujourd’hui j’adore en me disant « hmmm je sais pas si des gens qui découvrent ça aujourd’hui vont autant kiffer que moi. » Mais continue à le trouver très beau, la chanson est superbe, la chorégraphie avec la trajectoire des balles me marque toujours autant, bref: aucun regret.



Bleach OP3 – Ichirin no Hana

Chanson: « Ichirin no Hana » par HIGH AND MIGHTY COLOR

Studio: Pierrot

Il n’y aura pas beaucoup de shonens interminables dans cette sélection car, trop souvent, j’ai découvert les génériques de grandes séries comme Naruto, Gintama ou Detective Conan avec beaucoup de retard. Pourtant, c’est vrai que Naruto et Gintama ont de sacrés bons génériques mais je n’ai jamais eu l’attache sentimentale pour en faire des favoris. Bleach par contre ? Fouyaya mes amis, j’adore Bleach et y’a une époque où j’attendais avec une vraie impatience que tous les six mois sorte un nouvel opening de la série. Tant et si bien que j’avais fait un classement complet y’a neuf mois

Ichirin no Hana ça a été à l’époque un coup de coeur immédiat. Je me marathonais la série pendant tout un été, j’étais à fond dans l’arc Soul Society parce que quand t’es ado pourquoi tu kifferais pas l’arc Soul Society et quand l’opening change du turbo-médiocre D-Technolife à Ichirin no Hana, c’est une claque incroyable. Je me souviens nettement que j’ai même pas maté l’épisode qui débarquait après: je me suis juste passé en boucle pendant 40mn l’opening. Tout est si cool: le visage de tous les personnages de l’arc rythmés sur la batterie du titre ? COOL. Les capitaines qui posent pendant le refrain ? COOL. Ichimaru qui sourit méchamment ? COOL. Le visage de Ichigo qui passe de Ichigo à Ogihci pendant que le logo s’installe ? COOL. Même le final ou ça gueule mal du métal ça va j’aime bien.

Bref, Ichirin no Hana a longtemps été mon maître-étalon de l’opening parfait et mon rêve quand j’avais 16 ans c’était d’écrire un manga shonen si cool que j’aurais un générique de cette qualité mais avec mes persos dedans. C’est beau de rêver !



Mai Otome OP2 – Crystal Energy

Chanson: « Crystal Energy » par Minami Kuribayashi

Studio: Sunrise

Je sais pas si je l’ai dit clairement ici, ptet une fois en 2010, mais Mai Otome est une oeuvre qui a été importante pour construire l’otaku que je suis. Non seulement j’ai appris à utiliser Torrent pour regarder cet anime en particulier (un apprentissage nécessaire en 2006, croyez moi), mais il m’a pas mal aidé à découvrir les communautés otakus francophones pour pouvoir discuter de la série, ce qui a sans doute de fil en aiguille amené à la création de ce blog. Au délà de la qualité discutable de la série (dont j’ai malgré tout de bons souvenirs), il est aussi primordial de comprendre que le second opening… il déboîte ! Il est sans doute très classique dans sa construction, pas mal poseur, mais pour moi c’était la première fois que je voyais un opening aussi bien bossé, aussi fun à voir ! Tous les personnages sont posés et la musique, holala, je l’adorais ! Je me souviens l’avoir écouté en boucle sur le chemin qui me menait à ma première Japan Expo, c’est vous dire la Madeleine de Proust qu’est ce titre.

Encore aujourd’hui, je n’éprouve aucun déplaisir à revoir ce générique. Je le trouve vraiment bien bossé, avec des chouettes plans, une chouette synchro, une chouette action. Ptet une des gemmes les plus sous-estimées de la décennie en matière de générique car, certes, c’est un générique typique de série d’action, mais il fait tout ce que la formule peut bien faire !



Maria†Holic – Hanaji

Chanson: « HANAJI » par Yuu Kobayashi

Storyboarder de l’opening: Tatsuki Oishi

Directeur de l’animation: Hideyuki Morioka

Studio: SHAFT

Vous vous souvenez quand j’étais un peu fan de Maria Holic ? Oui c’est bon, c’est un peu gênant. Y’avait en réalité deux choses qui me passionnaient autour de cet animé: le machiavélique personnage de Mariya et, surtout, ce générique d’ouverture qui fut un coup de foudre immédiat dès ma première vision. Du rock agressif chanté par Yu Kobayashi ? Cool. Un design épuré ? Cool. Des plans réussis ? Cool. De la maid guitare ? Cool. Parfois, il en faut pas plus.

C’est un opening d’autant plus intéressant que à chaque épisode il gagnait un peu plus en détail car, comme à l’accoutumée chez SHAFT, les génériques arrivent en kit et ne sont vraiment terminés qu’au bout de 3 ou 4 semaines. On y gagnait donc des nouvelles couleurs, des nouveaux mots (je n’ai d’ailleurs jamais vraiment compris le parallèle entre les messages de paix et d’amour et cet animé qui met en scène une lesbienne qui se fait harceler par son coloc hétéro), des nouvelles animations (comme la délicieuse petite pirouette de Mariya entre deux sauts sur des échelles), etc etc. Pour être honnête, j’aurais découvert cet opening cinq ans plus tard, je n’y aurais peut-être pas accordé un affect particulier mais pour le moi de 2009 c’était un opening vraiment important !



Zan Sayonara Zetsubô Sensei – Ringo! Mogire! Beam!

Chanson: « Ringo Mogire Beam » par Kenji Ohtsuki et le Zetsubou Shojo-Tâchi

Storyboarder de l’opening: Naoyuki Tatsuwa

Studio: SHAFT

Les génériques de Sayonara Zetsubou Sensei, là aussi, ça a toujours été le grand amour. Comme FMA et Bleach, je me suis limité à un seul opening sinon j’aurais non seulement les génériques des trois saisons mais aussi les versions alternatives pour les OAV, histoire de bien mettre le point sur mon i. Néanmoins, il a fallu choisir entre tout ça, et le choix n’est pas simple: Hito Toshite Jiku ga Bureteiru est un amour d’adolescence, celui qui m’a poussé de « ha les openings c’est cool » vers « ha les openings c’est du génie faut que j’en parle à tout le monde », puisque, si je me souviens bien, je crois que j’avais dédié à un article juste à cet opening sur Néant Vert. Kuusou Rumba c’était la confirmation que les génériques de cette série ça allait être ma came et, enfin, Ringo Mogire Beam c’était l’apogée de la formule. 

On retrouve donc toujours ce qui fait le meilleur des génériques de la série, c’est à dire un délire visuel permanent, accompagné d’un rock un peu dégueu, où s’opposent deux écoles très différentes, c’est à dire la voix rocailleuse de Kenji Ohtsuki et la chorale douce et apaisante des Zetsubou Shojo-tachi. C’est un mélange des genres permanentes, le tout sur un rythme très rapide. Beaucoup d’infos en simultané. Dans Ringo Mogire Beam on a dans l’ensemble plus de couleurs, plus de choses à voir. C’est honnêtement le plus joli des 3 et c’est ma chanson préférée, alors même que Hito Toshite Jiku ga Bureteiru est une chanson que j’ai très à coeur et qui aura été, devinez quoi, le premier titre ever que j’ai demandé à un karaoké. 

Ah, après, la chanson fait aussi référence à un meme Nico Nico Douga car, oui, on a tendance à l’oublier, mais y’a une époque ou NND existait vraiment. Good times.



Durarara!! OP1 – Uragiri no Yuuyake

Chanson: « Uragiri no Yuuyake » par Theatre Brook

Réalisateur de l’opening: Takahiro Omori

Studio: Brain’s Bases

J’aurais pu citer l’opening de Baccano qui est, il est vrai, incontestablement jazzy et réussi mais j’ai une plus grosse affection, du coup, pour le premier générique de Durarara qui, reprenant la même idée phare qu’à l’époque de Baccano (l’opening qui présente les personnages à l’aide de plans fixes colorés et qui tente de nous faire passer d’un perso à l’autre via d’habiles transitions), fait tout aussi bien grâce à une excellente chanson, ainsi que des vraies excellentes idées: la première fois que j’ai vu l’opening, j’étais comme un fou en voyant un personnage qui avait son « cut » dédié… mais où aucun nom n’apparaissait. 

A partir de là, la formule des openings-à-la-Baccano va continuer à s’améliorer peu à peu au fur et à mesure: la saison 2 rajoutera même des petits changements d’angle pendant les cuts, histoire de se la péter un max. Si Baccano et Durarara pourront donc longuement s’enorgueillir d’avoir parmi les génériques les plus cools de l’animation japonaise, Uragiri no Yuuyake restera le plus fun à voir, à revoir et à beugler en générique.

(et tankaf, le classement que vous attendez tous: 1/ Uragiri no Yuuyake ; 2/ HEADHUNT ; 3/ Complication ; 4/ Steepin’ out ; 5/ Day you laugh)



K-On!! OP2 – Utayou!! Miracle

Chanson: « Utayou!! Miracle » par Afterschool Tea Time

Réalisateur de l’opening: Tatsuya Ishihara

Studio: Kyoto Animation

Sincèrement au moment de commencer la création de cette sélection j’aurais ptet pas cru que Utayou Miracle serait dedans. J’ai cette tendance étrange à oublier que j’adore vraiment à mort ce générique là. Cet oubli il est aussi sans doute dû au fait que j’adore encore plus les génériques de clôture de K-On, tous storyboardés et réalisés par Naoko Yamada, donc comprenez que les génériques soient dans l’ombre. Pourtant ceux-ci sont pas réalisés par n’importe qui puisque c’est Tatsuya Ishiara, aka le mec qui a réalisés des petits trucs comme Clannad ou l’intégralité des animés autour de Suzumiya Haruhi, qui était sur le coup. Mais pour encore moins aider non seulement Utayou Miracle est dans l’ombre de No Thank You, l’excellentissime ending 2, mais il est aussi dans l’ombre du tout premier opening de cette saison 2 de K-On c’est à dire le délicieusement débile Go Go Maniac qui en avait traumatisé plus d’un à cause, entre autres, d’un caméra qui tournait un peu trop.

Utayou Miracle c’est plusieurs cadeaux du ciel: ça commence par une piste instru de folie, qu’on doit à un Tom-H@ck toujours aussi vener et qui s’adapte parfaitement au visuel. On montre Ritsu ? La batterie s’entend mieux. On montre Mio ? On commence à entendre une piste de basse caractéristique. Bref, d’amblée, y’a un bon travail de collaboration entre visuel et son, et ça on a envie d’applaudir. Ensuite, tout est parfaitement rythmé, rapide, sans être aussi hystérique que pouvait l’être Go Go Maniac avant. Les plans font la bonne longueur et y’a pas mal d’exercice de continuité tout le long du générique: le plan du concert dans la salle de classe trouve un petit twist amusant au troisième passage quand les spectactrices font, à leur tour, la petite pirouette de Yui. Et, enfin, après 1mn un peu vener, tout se conclut sur un tout doux « daisuki arigato ♪ » tout mignon et qui prend un vrai grand sens quand cela signale la fin imminente de la série. J’aime toujours autant, sept ans apr- HEIN QUOI DÉJÀ SEPT ANS ? 

(Par contre j’ai beau m’être maté cet opening une centaine de fois, j’ai toujours une question: elle chante dans quoi, Yui ? Un smartphone ?)



Jojo’s Bizarre Adventure OP2 – Bloody Stream

Chanson: « Bloody Stream » par Coda

Studio: David

A l’inverse, je savais que j’allais mettre du Jojo dans cette sélection alors quand est arrivé le moment de choisir je me suis tout simplement demandé c’est quoi mon générique de Jojo préféré. Bon bah voilà le classement, encore une fois: 1/ Bloody Stream ; 2/ Chase ; 3/ Sono Chi no Sadame ; 4/ Great Days ; 5/ Stand Proud ; 6/ Sono Chi no Kioku End of the Word ; 7/ Crazy Noisy Bizarre Town. REP A SA.

Bon après je me demande si c’est bien nécessaire que je vous tape tout un long paragraphe sur Bloody Stream. Comme beaucoup de génériques de Jojo, il est déjà très apprécié par tout le monde, je doute que vous soyez beaucoup à le découvrir par le biais de ce blog. Disons juste que ce que j’y apprécie c’est toute la direction artistique de la première partie, avec ces ombres fluides et colorées qui se castagnent sur fond de trompettes un peu timides. J’ai rien contre la 3D des premiers génériques Jojo, loin de là, je la trouve bien intégrée et bien pensée, mais ce Bloody Stream joue pas mal avec et camoufle les modèles 3D pour à la place nous proposer un truc bien plus artistique, bien plus cool. D’ailleurs quand les modèles 3D deviennent bien visibles dans le refrain, c’est toujours intégré avec un vrai soin, et ça ne choque pas une seconde.

En vrai vous allez être deçu que j’ai pas cité Sono chi no Sadame et je suis désolé. 

Et dans tous les cas, aucun op de Jojo ne battra la sur-excitation que j’ai connue en entendant le riff de guitare d’intro de Roundabout à la fin de l’épisode 1.



Otorimonogatari – Mousou Express

Chanson: « Mousou Express » par Kana Hanazawa

Réalisateur de l’opening: Shun Oonuma

Studio: SHAFT

Cet opening est intéressant car si je l’adore, il est très difficile de justifier sa présence dans cette sélection sans forcément le lier à un autre générique de la série, en l’occurrence Renai CirculationMise en contexte: on est en 2009, Bakemonogatari entame l’arc « Nadeko Snake » et, comme d’habitude à chaque fois qu’un nouvel arc débute, un nouvel opening suit. Et Renai Circulation va instantanément être un phénomène. Que ce soit grâce à son refrain entêtant, sa mélodie chaleureuse, la voix douce de Kana Hanazawa ou les visuels gourmand comme du marshamallow, le générique va très vite se trouver sa place dans le coeur de beaucoup d’otakus japonais comme occidentaux. Cela contribuera à propulser la carrière de Kana Hanazawa, à améliorer toujours plus la popularité de Bakemonogatari et, surtout, à produire de très nombreux dank meme tout autour de la toile.

Alors quand Monogatari Second Season débarque quatre ans plus tard, en 2013, avec l’ambition de revisiter les personnages féminins de la première saison, l’idée que Nadeko allait avoir un nouvel opening à sa gloire a germée dans la tête de tout le monde et on se demandait très clairement ce qu’on allait y gagner. Et bien surprise totale: on a eu l’anti-Renai Circulation. C’est même pas subtil: le premier plan de Mousou Express est une revisite du dernier plan de Renai, Nadeko dort sur son bureau au lieu de dormir et, désormais, elle ne marche plus aux cotés de Araragi, elle lui tourne le dos pour derrière le choper violemment par le bras. La Nadeko de « Nadeko Snake » était une idéaliste romantique et rêveuse, celle de « Nadeko Medusa » une cynique désabusée et prête à tout. 

Si ce générique est mon préféré de tout Monogatari c’est donc à la fois pour cette subversion réussie de Renai Circulation, mon amour pour le personnage de Nadeko, mon amour pour la voix de Kana Hanazawa qui est définitivement la meilleure quand il s’agit de jouer la gentille psychopathe mais aussi l’ambiance qu’en une minute trente on nous offre et nous pose. Mousou Express n’est certes pas aussi beau et travaillé qu’un Platinum Disco, un Marshmallow Justice, un Sugar Sweet Nightmare ou un Orange Mint, mais il reste pour moi une preuve forte des émotions que peuvent aussi te transmettre un générique d’ouverture. 

(Et j’adore la chanson, ce qui n’aide évidemment pas à déprécier la chose.)



Mekakucity Actors – Daze

Chanson: « Daze » par Jin feat. Maria from GARNiDELiA

Studio: SHAFT

C’est vrai que je cite beaucoup de SHAFT mais c’est le dernier pour aujourd’hui car, je dois vous l’avouer, c’est aussi la dernière fois qu’un opening de SHAFT m’a vraiment passionné. Mais, pour le coup, celui-ci m’a vraiment beaucoup passionné donc je leur pardonne aisément. Là on revient à une formule beaucoup plus classique, où le but du jeu va être de présenter les personnages, poser un univers, offrir une idée de ce que la série va contenir. Déjà, ça part bien: j’ai un vrai kiff pour la direction artistique du Kagerou Project, tout ce que compose Jin me plaît et la voix de la chanteuse de GARNiDELiA c’est totalement ma came. A partir de là, même un travail minimum m’aura contenté. Sauf que, et c’est là que je suis particulièrement heureux, personne a fait le boulot a moitié. Daze est déjà clairement une de mes chansons préférées du Kagerou Project, y’a sans doute que Children Record et Ayano’s Theory of Happiness que je mettrais au dessus. Bon point, donc. Mais c’est surtout visuellement que je suis ouf tellement, permettez moi de le dire, ça en envoie partout.

Ce que j’aime beaucoup dans Daze c’est que le nombre d’informations qu’on nous offre en à peine 1mn30. Les 9 personnages sont tous mis en avant, tous ont droit à au moins un plan iconique, on comprends souvent en assez peu de temps qui ils sont quels sont leurs caractères que peut-il leur arriver. On a des références à pas mal de scènes qui vont arriver sans pour autant nous les spoiler. Y’a une gestion des couleurs qui est dingue, on voit plein de couleurs partout mais le rouge n’est utilisé que pour les passages les plus importants… Tout va vite, tout nous est présenté et on commence chaque épisode à mater ce générique en espérant voir ne serait-ce qu’une partie infime de ce qui nous est teasé ou présenté.

C’est donc un générique qui n’a que pour objectif celui de nous donner l’eau à la bouche, de nous faire vouloir regarder l’épisode, de nous poser des promesses que, je vous l’avoue, il ne tient pas constamment. Mais ça mon gars, ça mon gars, je peux pas nier à quel point l’opening de Mekaku m’a vendu du rêve. Et tant pis si au final le résultat final était forcément tant à la hauteur, il y est parvenu.



Hanayamata – Hanaha Odori Reya Iroha ni Ho

Chanson: « Hanaha Odori Reya Iroha ni Ho » par Team Hanayamata

Studio: Madhouse

Les openings des adaptations de mangas du Manga Time Kirara sont toujours sur la même formule: des filles qui font des trucs délirants sur une musique débile – chantée par les doubleuses des héroïnes- , avec tout ce que vous pouvez avoir en terme de couleur, de poses rigolotes, de ballons qui volent et de filles qui sautent sur fond de ciel bleu. Toutes les adapts des mangas de ce magazine font ça. Même School LIVE qui est un animé qui pour rappel parle d’invasion zombie. Ca donne beaucoup de génériques qui du coup donnent la patate mais qui peuvent être assez interchangeables. 

Mais quand c’est vraiment bon ? Holalala ! Vous aviez déjà eu un exemple plus tôt avec Utayou Miracle mais le générique de Hanayamata est clairement le nec plus ultra de la formule. On commencera par noter une excellente utilisation de la très entêtante chanson où chaque détail de la piste sonore va être utilisé sur le plan visuel: la petite note de piano en solo, les « AI AI », les ptits coups de batterie avant de lancer le refrain… Pour le coup, on sent que le storyboard s’est calqué en profondeur et en totalité sur la chanson utilisée, que celle-ci faisait partie intégrante de la conception du générique. Du coup ça donne un truc super vivant, super naturel ! Tout s’enchaîne avec fluidité, rien ne fait forcé et quand débarque le refrain et la choré des personnages, tout est beau. La choré fonctionne, elle donne pas l’impression d’être mis au chausse-pied… C’est de l’excellent boulot de bout en bout ! Mention spéciale pour la fin qui, toute douce et toute belle, sert impeccablement de transition entre ce refrain surexcité et le contenu même de l’épisode qui, vous vous en doutez, va avoir un rythme beaucoup plus reposé que ce générique !

Bref, c’est beau, c’est mignon, c’est entêtant, c’est indispensable. 



Shigatsu wa Kimi no Uso – Hikaru Nara

Chanson: « Hikaru Nara » par Goose House

Direction de l’animation: Cédric Hérole

Storyboarder: Ryosuke Nakamura

Studio: A-1 Pictures

On en est au 16e générique de cette liste donc vous commencez ptet à bien comprendre ce que je recherche et j’aime dans les génériques, et ce que tous ces génériques ont comme qualités en commun, donc vous pourriez commencer à pester contre la relative répétitivité de ce billet. Parce que, oui, Hikaru Nara c’est encore une fois un focus réussi sur les personnages, c’est encore une fois des belles couleurs, c’est encore une fois une jolie musique, c’est encore une fois un rythme vivant…. Rien de neuf sous le soleil, non ? 

En vrai le truc qui m’épate avec ce premier opening de KimiUso, c’est surtout quand je constate qu’ils ont réussis à caser des dessins au beau milieu du générique sans que ça nique le rythme ou que ça fasse tâche. Alors là évidemment je vois votre regard de pitié et vous allez me dire « mais Amo, l’animation… c’est des dessins » mais enfin vous voyez de quoi je parle, je parle de ces plans fixes dessinés crayonnés qui sont pas animés, lààà. Bah la plupart du temps quand des génériques essaient de faire le coup, ça casse plus que ça ne passe mais, ici, c’est vraiment bien intégré: les animateurs se forcent pas à mettre les artworks plus de temps que nécessaire (sauf ptet, allez, la présentation des deux pianistes rivaux à la fin du générique), y’a suffisamment d’artworks pour pouvoir en mettre un nombre équilibré… Bref, ça passe crème ! 

Et puis petit détail savoureux: cet opening 1 nous cache gentiment le fait que la série en elle-même, bah, elle va nous en foutre plein les dents. On va dire que si on veut une représentation plus « fidèle » de l’ambiance douce-amère de KimiUso, faut se tourner vers le (très bon aussi) Nanairo Symphony

Même si en vrai, je fais un big up à ce cher Yoka parce que lui et moi, deux ans et demi après le début de la diffusion de cet animé, on a toujours cette question vis à vis de cet opening: c’est quoi la trajectoire zarbi du ballon dans lequel Ryota shoote ? 



Sword Art Online II OP3 – courage

Chanson: « Courage » par Haruka Tomatsu

Studio: A-1 Pictures

Un jour j’ai vu la vidéo Youtube d’un anglophone qui se prétendait expert des openings, vidéo nommée « Pourquoi tous les openings de SAO sont des mauvais openings. » Bon déjà, de base, quand un anglophone vient me parler animé je me méfie vu que les 90% du temps ils ont une culture qui va plus loin historiquement que le Hare Hare Yukai1, mais en plus les mecs qui trashtalkent SAO juste pour se faire des views, j’ai déjà assez donné comme ça. Après il a pas 100% tort: je pourrais moi aussi défoncer cordialement l’OP1 de la S2, Ignite, qui effectivement se chie dessus sous tous les plans au point même Aoi Eir n’arrive pas à faire une chanson convenable. Heureusement la seconde saison de SAO va vite se rattraper de cette horrible erreur et nous offrir derrière une digne réparation: Courage.

Vous notez que j’ai explicitement choisi la « seconde version » du générique, celle de l’arc Mother’s Rosario. La version Calibur est sympa aussi mais Mother’s Rosario lui est bien supérieur ! Mais en quoi elle lui est supérieure, Paul ?

HAHAHA GLAD YOU FUCKIN’ ASKED. 

La version Mother’s Rosario est supérieure à la version Calibur POUR TROIS RAISONS:

1/ Elle est beaucoup mieux terminée, là où la version Calibur se concluait sur des réutilisations de plan de la série pour meubler le fait que le planning de réalisation de l’opening était serré. 

2/ Ce plan de Yuuki déchire

3/ Car Mother’s Rosario est un arc supérieur à Calibur, duh.

C’est donc des raisons absolument essentielles et absolument déterminantes, vous en conviendrez. En réalité, c’est surtout que la version Mother’s Rosario est… plus jolie ? Les plans avec Yuuki qui franchit la porte avec un grand sourire, le ptit montage rapide avec l’entraînement des Sleeping Knights à la fin, Yuuki qui court sur ce petit piano avec la voix de Haruka Tomatsu en fond… Y’a une ambiance très différente qui est posée ! Calibur mettait surtout en avant la baston et le plaisir de retrouver des visages connus tandis que Mother’s Rosario met plus en avant la relation qui va lier Asuna à Yuuki et, plus généralement, à l’ensemble de son petit groupe. Et ça fonctionne mieux ! 

Je vais pas le nier néanmoins: ce générique reste surtout un méga gros coup de coeur. Si demain je devais faire un top 50 objectif des meilleurs génériques d’ouverture de l’histoire, je ne sais pas vraiment si je le mettrais dedans. En tout cas je passe toujours un bon moment à le revoir pour la 500e fois, c’est ce qui compte…



Yamada-kun & The 7 Witches – Kuchizuke Diamond

Chanson: « Kuchizuke Diamond » par WEAVER

Storyboarder: Hirokazu Hisayuki

Studio: LIDENFILMS

Et bah en parlant de coups de coeurs peut-être irraisonnés ! Je ne sais même pas pourquoi d’amblée je me met sur la défensive mais passons: oui, je suis ébahi par ce générique d’ouverture qui pourtant paie pas forcément trop de mine. Faut comprendre que de base j’ai un léger affect pour l’oeuvre d’origine (c’était avant qu’elle passe deux ans à ne jamais parvenir à se cloturer, dans le pur style des mangas Kodansha qui durent trop longtemps) et que quand j’ai vu l’animé arriver je m’attendais à un opening de shonen romcom plutôt classique donc, déjà, tomber là dessus fut une grosse surprise. Une grosse et bonne surprise !

Déjà soyons très clair: quand je dis que ce qui est important dans un bon générique c’est pas forcément la qualité de la musique mais la qualité de la synchro entre son et images blablabla disons que quand la musique est bonne (bonne bonne bonne) c’est pas juste un bonus appréciable mais ça peut clairement être le truc qui va faire basculer un générique de « ah ouais c’est cool » à « oh putain j’adore je veux me le passer 150 fois. » Et, ouais, Kuchizuke Diamond c’est pile ce que j’aime. J’ai ce gros faible pour le rock-à-piano et pour les pédales de batterie donc, voilà, difficile de dire vraiment non. Et pour le coup les images accompagnent parfaitement l’ambiance de la chanson et d’un manga qui est à la base une romcom humoristique et sexy on passe vers un opening… très sage, très digne, très solennel. Les personnages y sont au départ présentés avec une expression triste et mélancolique et puis paf, arrive le refrain et l’accéleration où ils vont se montrer soudainement enjoués, souriants. L’idée est simple, efficace, le concept est mené jusqu’au bout, la musique est enivrante. 

Yamada-kun n’est certainement pas le premier animé à tenter d’avoir un générique à l’ambiance radicalement différente de l’oeuvre elle-même. Mais c’est de manière indéniable un de ceux qui s’en tirent le mieux !



Twin Star Exorcist OP2 – ReCall

Chanson: « ReCall » par iRIS

Studio gérant l’opening: Colorido 

Studio derrière la série: Pierrot

Parlons peu parlons bien: je n’ai pas vu la série, j’ai droppé le manga, donc grosso merdo j’ai zéro affect pour TSE. Mais tin, ce générique, il est excellent. Vous commencez à bien comprendre mon goût pour les génériques de shonen qui montrent plein de persos et alignent les plans cools donc, forcément, je ne pouvais pas ne pas citer cet OP2 qui, grosso merdo, prend la formule désormais bien connue et la magnifie. Y’a rien à jeter. La musique est top… et pour le fun vient d’un groupe surprenant puisque iRIS est le groupe des six idols liées à l’univers… PriPara. Comme si les filles de Love Live ou de The Idolmaster débarquaient pour chanter un OP de Naruto. Au délà de ça, le générique tout entier est réalisé par un studio dédié qu’à ça, en l’occurrence le studio Colorido, un studio spécialisé dans les courts-métrages habituellement très colorés ! 

Bref un opening où masse de gens ont bossés dessus, où ça se voit, qui est fluide, rythmé, qui présente bien ses persos, qui enquille les excellents plans (l’antagoniste qui saigne de l’oeil en souriant, le perso féminin qui pose avec son ombre psycho, la baston monstrueuse contre ce monstre dans le refrain, le plan où les deux héros rencontrent l’antagoniste…), bref vous avez compris: pour moi si vous ne deviez garder qu’un générique de shonen nekketsu de ces cinq dernières années, c’est celui-ci, y’a même pas la moindre concurrence viable ! 

(A noter que l’OP1, l’OP3 et l’OP4 sont aussi très bons: ce niveau de régularité est gentiment époustouflant.)



Kuzu no Honkai – Uso no Hibana

Chanson: « Uso no Hibana » par 96neko

Studio derrière la série: Lerche

Et on termine avec le dernier petit chouchou du lot. 5 mois se sont écoulés depuis la diffusion du premier épisode et, yep, toujours pas gavé. Je vais sans doute redire les mêmes choses que quand j’ai présenté l’opening fin janvier alors tâchons d’aller à l’essentiel d’autant que toutes les qualités attendues elles sont là (personnages, couleur, rythme, etc.) Ce que j’aime particulièrement dans Uso no Hibana c’est le fait que le couplet paraisse… interminable ? On croit qu’il se termine une première fois mais en fait non, petit bruit doux, il repart plus rapide et quand on croit que cette reprise est fini, hooop, petit bruit moins doux, et ça continue. Rien que ça, c’est extrêmement séduisant. Puis y’a évidemment le fait que je surkiffe toute la direction artistique de Kuzu no Honkai donc forcément, musique qui tabasse + visuel qui est exactement ce que j’aime voir, je suis en pamoison. 

J’aime bien aussi le fait que l’opening nous fasse une ou deux surprises: genre que la fille aux cheveux courts qui apparaît en monochrome c’est pas le personnage qu’on croit. Y’a quelques plans iconiques du manga qui sont aussi réutilisés de manière relativement smooth, c’est cool.

Bref, coup de coeur de l’année et je le place sans honte parmi mes favoris. Si en 2019 je relis cet article et que je me dis « argh pourquoi j’ai viré l’OP de Higurashi no Naku Koro Ni Kai pour ça », j’aurais ptet des regrets mais, eh, c’est aussi ça d’être un blogueur d’expérience: c’est s’engager.

 

Donc voilà pour cette PETITE sélection accompagnée de BEAUCOUP de mots. Je vous ferais bien les mentions honorables mais, en fait, non, ça me ferait parler de 30 voire 40 autres openings. On se retrouve donc ce week-end à Epitanime si vous en êtes ou alors lundi pour le second article de ce dixième anniversaire. Au plaisir~

  1. Comment ça « eh mais Amo t’es un hypocrite » ???
Envie de soutenir Néant Vert et son auteur ? Retrouvez Amo sur Patreon:
Become a patron at Patreon!

3 commentaires

  • lololeboiteux

    Et ben pour un fois je dois bien dire que si j’avais fait le mien je n’aurais probablement pensé à aucun des 20 cités 🙂
    Même si je dois bien avouer que y en a des vraiment cool dans cette sélection.

  • Api

    J’approuve totalement une bonne partie de tes choix. Que ce soit celui d’Utena, de FMA, de Durarara, de Jojo, de Shigatsu… tous de gros kifs 🙂
    Pour Zetsubô Sensei, j’aurais mis « Kûsô Rumba » sans hésiter. Dans sa version « artistes de cirque », c’est encore mieux :3
    Et je pensais être un des rares à avoir un attachement particulier pour celui de Hanayamata. Content de voir que c’est aussi ton cas ^^

  • m3r1

    Je crois bien que Yui chante dans une boite en métal qui fait office de trousse. En tout cas c’est comme ça que je l’ai toujours vue *-*
    Sinon j’approuve globalement tes gouts en matière d’op. Même si pour les op de Jojo’s, mon préféré est aussi Bloody Stream, mais celui qui m’a le plus marqué c’est sans conteste Sono Chi no Kioku End of the Word pour son twist final complétement inattendu au moment du the warudo, ce silence pesant avec les bruit de pas de Dio tellement pesant, aaaah~~

    Sinon, vous pensez qu’un jour les éditeurs de simulcast arrêterons d’être chiant et proposerons des karaoke des op? Nan parce que j’adore chanter en même temps que l’op quand je mate mon épisodes, et je me suis aussi rendu compte que j’avais bien plus d’affect pour eux dans ces moments là. Sans dec, jme souviens mieux des génériques des années 2010/2013 que de ceux de la saison dernière D:

Répondre à lololeboiteux Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *