Mangas & Animes

Healer Girl est une joyeuse anomalie

Ceux qui suivent ce blog depuis longtemps commencent à en être conscients: j’aime vraiment bien les animés qui font usage de la musique au sein de leurs univers. Que ce soit en transformant ça en instrument guerrier comme dans Macross ou Symphogear, ou bien tout simplement en intégrant la musique dans la narration, et en rendant des concerts ou des morceaux composantes primordiales de scènes fortes – Your Lie in April, Sound!Euphonium ou K-On. Je parle même pas des séries qui ont soignées leurs bandes originales car, comme beaucoup, une grande partie de mon appréciation de Cowboy Bebop ou de Noir viennent des super thèmes musicaux qui parsèment les récits.

Donc oui cette saison je suis plutôt à donf dans Healer Girl. En même temps, est-ce anormal ? C’est comme si la série m’était personnellement adressée. Je veux dire:

  • Une série où les héroïnes ont des pouvoirs particuliers en chantant ? C’est Amocore
  • Une série où l’héroïne principale est une boule d’énergie remplie de bonne humeur ? C’est Amocore
  • Une série qui prend très au sérieux un postulat assez absurde et le traite avec une confiance en elle qui parvient à rendre crédible ce pitch ? C’est Amocore
  • Une série où les personnages passent leurs temps à tirer des tronches débiles ? C’est Amocore
  • Une série où l’animation est particulièrement soignée, en particulier l’animation des personnages et de leurs expressions corporelles ? C’est Amocore
  • Une série au design ultra-colorée ? C’est Amocore
  • Une série au casting majoritairement féminin ? C’est Amocore

Vous l’aurez donc compris, j’ai peut-être commissionné cet animé sur Skeb ou sur Pixiv une nuit de somnambulisme. Par conséquent, j’ai très peur depuis quelques semaines de consulter mon compte en banque, pour des raisons assez évidentes.

Reimi, Kana et Hibiki, nos fières héroïnes

Mais pour vous présenter vraiment le pitch de la série, il est très simple: on y suit donc trois adolescentes – Kana, Reimi et Hibiki – qui sont ce qu’on appelle des « guéri-soeurs », en l’occurrence des praticiennes d’une médecine fort peu conventionnelle mais totalement accepté dans leur monde puisqu’elles soignent… avec le pouvoir de leurs voix et de leurs chansons. Quand le récit démarre, elles ne sont qu’assistantes de Ria, une des plus grandes pratiquantes de ce qu’on appelle du coup la « guéri-son », et elle entend bien former ces trois adolescentes remplies d’énergies et d’envie d’aider leurs prochains.

Donc ouais grosso merdo on va y suivre des petites apprenties-doctoresses qui vont tâcher de soigner les gens avec leur voix. Littéralement.

Donc oui, vraiment le pitch il est très simple. Non, ce qui est encore plus intéressant autour du projet Healer Girl ça va surtout être sa génèse et son créateur puisque derrière cet animé original, qui n’est donc adapté de rien, se trouve la figure de Yasuhiro Irie.

C’est lui !

Yasuhiro Irie est un réalisateur à la carrière intéressante: ayant démarré sa carrière dans l’industrie à l’âge de 18 ans, au tout début des années 90, il se fait rapidement un nom comme animateur-clé sur des séries comme Giant Robo, G Gundam, Macross Plus ou Escaflowne avant de diriger l’animation de l’excellent opening de Utena. En parallèle il travaille aussi sur Cowboy Bebop, participant à la conception d’un des épisodes les plus mémorables de la série (oui, je parle de Pierrot le Fou.) Mais la plus grosse année de son début de carrière sera 2001, où il s’occupera en partie du storyboard du film Cowboy Bebop (ce qui n’est pas rien) et surtout dirigera sa première série en tant que réalisateur. Pas n’importe laquelle car il s’agit du très étrange et très dérangeant Alien_9. Série plutôt ancrée dans la mouvance de science-fiction déprime de l’époque et qui, comme un Narutaru ou un Larme Ultime, va mettre des personnages à priori adorable dans des situations tragiques, cruelles et parfois extrêmement choquantes visuellement.

Derrière, l’homme va rejoindre Bones et enchaîner les projets: il va ainsi diriger la réalisation du mythique premier opening de Fullmetal Alchemist puis diriger la série Karau Phantom Memory. Suivra alors un passage en tant qu’animateur-clé sur le film Amer Béton, la réalisation d’un autre opening culte – le premier opening de Soul Eater – avant qu’on lui propose enfin un des plus gros projets de sa carrière: la direction de Fullmetal Alchemist Brotherhood. Une charge et un poste qu’il va accepter.

Néant Vert est un blog qui ne s’est jamais publiquement engagé sur la question « quelle est la meilleure adaptation de Fullmetal Alchemist » donc ayé, je vais enfin vous donner une réponse: les deux sont très biens et surtout complémentaires. Je pense pas qu’il faille se demander quelle adaptation privilégier: je conseille réellement le visionnage des deux. Avec 2003 en premier et Brotherhood en second. Car je considère qu’on a fondamentalement ici deux exemples d’adaptations réussies, chacune dans un registre différent: 2003 parvient à merveille à réussir le défi de l’adaptation « libre », qui doit s’inspirer d’un manga d’origine incomplet, apporter sa propre conclusion et trouver comment développer le contenu déjà existant. J’aime beaucoup comment ils ont développés l’arc lié à Nina ou à Hughes, tout comme j’aime beaucoup le contenu inédit qui est proposé ici. Quant à Brotherhood on a là à mon sens un des meilleurs exemples d’adaptation « fidèle au manga. » C’est une adaptation qui ne prends que très peu de libertés mais ne considère pas pour autant le manga initial comme un simple storyboard: si il reprends le même rythme que le manga, il ajoute une force émotionnelle à pas mal des scènes, est remarquablement réalisé, rends parfaitement honneur à toutes les scènes de combats et parvient à nous garder en haleine pendant plus de soixante épisodes.

Bref, ouais, je pense que Brotherhood est une excellente adaptation, et que le travail effectué par Yasuhiro Irie et son équipe est proprement admirable. C’est le meilleur du Bones de cette époque, qui semblait quasi-intouchable. Sachant qu’en plus du travail de direction d’équipe et de réalisation de la série, Yasuhiro Irie se permet également de réaliser personnellement un des génériques de Brotherhood et là aussi ça va pas être n’importe laquelle – again, l’opening 1 cher à nos cœurs. Manifestement ce gars est jamais parvenu à faire un opening qui soit moins bien qu’excellent dans sa vie.

Edward Elric montrant le nombre de super génériques dirigés par Yasuhiro Irie

Mais étrangement, après Brotherhood, Yasuhiro Irie… a commencé à un peu disparaître de nos radars. On aurait pu croire qu’après un tel succès il aurait pu devenir la star de Bones chargée des autres grosses adaptations à succès mais à la place il a semble t-il quitté le studio pour commencer à travailler en indépendant et on l’a donc retrouvé de ci de là à faire de l’animation-clé ou du storyboard pour pas mal de séries très différentes, souvent le temps de deux ou trois épisodes: Hanasaku Iroha (PA Works), Plastic Memories (Doga Kobo), Princess Principal (3Hz), Darling in the Franxx (A-1/Cloverworks/Trigger), Sword Art Online Alternative (3Hz) ou bien encore The Rising of the Shield Hero (Kinema Citrus.)

Au délà de ces « petits » postes, il va quand même faire un petit peu de direction d’animé surtout pour le alors tout jeune studio Kinema Citrus, tenu par des amis à lui: si je vais poliment passer sur Code:Breaker – animé d’action finalement peu remarquable de l’année 2012 1 – , c’est surtout sa série de 2016 qui va vraiment m’intéresser: Scorching Ping Pong Girls. Série de sport avec des lycéennes qui font du ping pong, série qui pourrait paraître très « mineure2 » mais qui bénéficiait malgré tout d’un soin proprement remarquable en terme d’animation.

Un cut d’animation particulièrement époustouflant issu de Scorching Ping Pong Girls (source: sakugabooru)

Le soin dans l’animation corporelle, voilà peut-être une des signatures les plus claires si l’on devait décrire un « style » propre à Yasuhiro Irie. Y’a souvent chez lui cette recherche d’une forme de dynamisme, mais un dynamisme qui soit toujours naturel au sein des œuvres qu’il gère. On sent clairement que c’est un réalisateur qui a également les bons réflexes quand il s’agit d’adapter, qui se pose souvent les bonnes questions sur quoi mettre en avant de l’oeuvre originale et qui est plutôt à l’aise quand il s’agit de travailler avec des limites claires.

Mais pendant toute cette dernière décennie, ce n’est pas une adaptation qui va obnubiler le réalisateur. Non, c’est son propre projet original: Halloween Pajama.

Manga qu’il a crée et auto-publié et sur lequel je ne vais pas forcément m’étendre dans le détail car je n’ai hélas pas encore eu la chance de le lire, Halloween Party va surtout nous intéresser par le biais de la campagne Kickstarter qui y est lié. Campagne qui a été lancée en 2017 par Yasuhiro Irie et qui projetait la création d’un petit OAV de 24 minutes centré sur cet univers. Une campagne Kickstarter qui hélàs fut infructeuse (seulement 50 000$ récoltés sur les 150 000 demandés) mais qui nous aura par exemple laissé un PV assez fun, qui montrait plutôt bien l’univers – un croisement entre le genre magical girl et Soul Eater.

A l’époque du lancement du kickstarter, cela était en plus l’occasion pour Yasuhiro Irie de faire le tour des médias spécialisés comme Anime News Network ou Manga News, et des interviews qui donnent quelques informations intéressantes – comme par exemple le fait qu’une fois l’OAV réalisé, son projet suivant allait être un « animé original prévu pour 2020. » Dans une autre interview, il évoque l’idée qu’il aimerait faire de Halloween Party un musical.

Bref, pour résumer – les graines de Healer Girl sont déjà là, six ans avant que l’animé sorte enfin sur nos écrans. Comme le réalisateur va aussi dédier une partie des années qui vont suivre à former pas mal d’animateurs au sein du studio 3Hz, à s’occuper de projets intégralement en 3DCG pour Netflix (Eden 3) et à devoir gérer les conséquences de la pandémie comme nous tous et nous toutes, voilà Healer Girl qui arrive en 2022, deux ans après les dates initialement teasées.

Projet du coup clairement personnel pour un réalisateur qui semblait déterminé à faire quelque chose sur le thème de la musique et s’est clairement cassé la tête pour essayer de proposer une utilisation originale de cette thématique – un animé qui puisse s’émanciper des Love Live, Idolm@ster, Bang Dream, Symphogear, idolish7 ou Macross qui aujourd’hui dominent le genre. Projet si personnel que parmi les 4 épisodes sortis jusqu’ici… bah il a personnellement réalisé et storyboardé les quatre.

Ce n’est pas… fréquent. Pour schématiser et pour rappel, bah souvent le réalisateur il est là pour superviser la série mais chaque épisode va être individuellement réalisé et storyboardé par des personnes différentes. Souvent le réalisateur « principal » va se charger peut-être d’un ou deux épisodes, souvent les plus importants et ceux nécessitant le plus d’attention, mais la majeure partie de son taf va être surtout de se concentrer sur la direction « globale » de la série. Bon bah là, non, Irie il fait tout le taf lui-même. La série étant toujours en cours de diffusion, difficile de dire si il va faire ça sur l’intégralité mais il est en tout cas bien parti pour.

Et c’est entre autres pour ça que j’ai titré mon article « Healer Girl est une joyeuse anomalie. » Car en 2022 ce genre de séries liée autant à la figure d’un seul homme qui ici est créateur de l’univers, réalisateur de la série mais aussi de chaque épisode individuellement, qui imprime clairement ses intentions et ses envies dans le processus de création c’est devenu… justement… une anomalie.

Par conséquent, c’est peut-être ça qui fait de Healer Girl une série qui après quatre épisodes possède une personnalité qui lui est clairement propre et semble vraiment sortir du reste de la production. C’est un animé musical qui ne semble clairement pas avoir peur de parfois expérimenter, de tenter des choses nouvelles sans trop se poser de questions. Yasuhiro Irie disait en 2017 avoir envie de faire « un musical » ? Cette envie on la ressent clairement à chaque scène, même les plus mineures – comme dans l’épisode 2 où l’on peut voir les héroïnes chanter leur vie en faisant le ménage, comme dans un bon vieux Disney ou une bonne vieille… comédie musicale de Broadway, justement.

Et cette prédominance de la musique et du chant au sein de l’univers, cela permet dès l’épisode 3 des idées hilarantes, épisode où les héroïnes souffrant d’un petit effondrement mental à la suite du passage de leur examens de guéri-son vont passer le reste de l’épisode à… parler en chantant. Ou bien chantent-elles en parlant ? C’est un mélange bizarre entre les deux, parfaitement utilisé pour un humour de décalage car tous les autres personnages, eux, n’ont pas vraiment ce problème. Cela donne par conséquent une des séquences de tournoi sportif les plus rigolotes que j’ai pu voir, avec par exemple ce petit extrait:

Sumimaaaseeen ♪ Gomenaaaasaaai ♫

Quelque part la série me paraît aussi tellement représentante d’une autre époque de conception d’anime que l’animé auquel je pense le plus en la regardant c’est… Aria. 3 jeunes héroïnes qui veulent apprendre un métier, qui vont être formées par un personnage plus expérimenté et des tenues blanches immaculées. Mais aussi, comme Aria, peu d’intrigue au rendez-vous, la série semblant surtout se concentrer sur le développement de ses jeunes héroïnes, et sur comment elles vont parvenir à trouver les clés afin d’aider autrui. Dans Aria c’était via le développement de leurs talents de gondolière, ici c’est via l’apprentissage de la guéri-son.

Et enfin, pour conclure la comparaison, je trouve là aussi dans Healer Girl un rythme posé et tranquille, même si tout de même plus dynamique4 et surtout parfois un petit peu plus sombre, l’un des épisodes nous faisant vivre par exemple une opération chirurgicale qui se passe pas ouf.

Avant de mater la série je me demandais du coup quel allait être l’angle utilisé vu le pitch. Et bah finalement c’est simple: on reprend finalement pas mal les codes du genre « tranche de vie » ! On est donc surtout là pour se détendre devant une série qui se veut apaisante et pour voir nos héroïnes évoluer dans ce monde et nous montrer les utilisations possibles de leurs biens étranges pouvoirs, qu’on rêverait de voir arriver dans notre monde.

(Vous me direz, y’a bien la musicothérapie chez nous mais hélas les douces voix d’Adele ou de REOL ne me permettent pas encore de cicatriser plus vite quand je les écoute.)

En tout cas parmi la dizaine de séries que je mate dans cette très riche saison de printemps 2022, c’est forcément l’une de celles qui a le plus retenu mon attention. Encore une fois c’est une œuvre qui de par son ton et son focus sur le développement de ses personnages ne parlera pas forcément à tout le monde (si vous cherchez une intrigue, c’est pas spécialement ici que vous en aurez une, allez plutôt du côté de Summertime Rendering5), mais c’est clairement une oeuvre qui en 4 épisodes a déjà montré énormément d’âme, de personnalité, d’idées et de véritables qualités. C’est un animé musical qui parvient à être différent, avec un ton et un angle unique, et qui tire le meilleur de son désormais très peu répandu processus créatif. Tu sens que c’est une œuvre de cœur pour son créateur, et que c’est quelque chose qu’il développe depuis quelques années.

Si vous souhaitez découvrir la série, en plus bah en tant que francophone on est doublement gâté: la traduction est vraiment très bien ! Elle aussi a ses excellentes idées – « guéri-soeurs » et « guéri-son » qui sont à priori des termes qui nous sont exclusifs et qui sont juste trop bien trouvés – et en plus s’offre ce petit challenge de traduire le mieux possible toutes les chansons, avec rimes et temps sans pour autant perdre le sens des paroles. Un rappel toujours plus bienvenu que nos traducteurs sont vraiment au top (et en plus maintenant ils sont crédités sur Crunchyroll, donc en plus on peut mettre un nom sur leurs talents.)

Inutile de le repréciser mais l’héroïne passe aussi les 4 épisodes jusqu’à présent à taper beaucoup trop de tronches rigolotes et j’étais à deux doigts de faire un patchwork

Enfin, mot final – comme d’hab c’est vraiment un kiff ces œuvres japonaises au postulat très perché mais qui ont à ce point confiance en elles. Comme Macross, comme Symphogear, comme Girls und Panzer, comme Uma Musume on a là encore une œuvre qui a pas peur d’être ridicule et va jusqu’au bout de son insolite idée, déterminée et certaine qu’elle n’a pas à en rougir. En Occident, la série aurait sans doute déjà passée 10mn à s’auto-moquer d’elle-même en mode « ahlala on soigne les gens en chantant, est-ce vraiment possible, lol ? »

Ok ptet que je caricature un peu trop mais ce genre de séries c’est dans tous les cas un rappel toujours bienvenu à tous les créateurs qui vivent dans ce monde: soyez les premiers à avoir confiance en votre univers et en vos personnages, parce que si vous même vous y croyez pas vraiment, personne y croira pour vous. Parce que là Yasuhiro Irie il est arrivé, il a fait « c’est un monde ou des lycéennes chantent pour soigner les maladies graves et les douleurs bénignes », il a développé son truc, il y a cru, il s’y est beaucoup investi et jusqu’ici6 ça donne quelque chose de chouette, de chaleureux et de vraiment réparateur. Et ça putain, on en a bien besoin en ce moment.

PS: Message à ceux qui lisent l’article après la fin de la diffusion de la série – j’espère que celle-ci sera allée jusqu’au bout de son idée et que y’aura eu au bout du compte un épisode intégralement chanté. Là en avril 2022 je met ma main à couper que c’est le projet « ultime » de Yasuhiro Irie pour la série et qu’il va tout faire pour que le dernier épisode ça sera juste 20mn de chanson. Si c’est pas le cas, vous pouvez mettre « perdu mon loulou » dans les commentaires, j’accepterais ce L + ratio (oui j’essaie de parler jeune.)


~Notes~

  1. Surtout parce que là pour le coup c’est une adaptation incomplète, qui se content de servir de prologue – certes bien animé – à un manga déjà fleuve
  2. dans tous les sens du terme du coup, ptdr
  3. Que je soupçonne du coup d’être un énième cas de série financée par Netflix ou les japonais ont pris l’argent donné par la plate forme de VOD pour le réinjecter dans d’autres projets à eux et fournir le minimum sur la série elle même – mais en vrai je sais pas j’ai pas vu Eden ça se trouve c’est bien haha
  4. Ce qui n’est pas forcément si difficile vous me direz, Aria étant l’exemple parfait de la série qui prend son temps et nous invite à nous poser au maximum
  5. Bon ok c’est sur Disney+ et on sait pas quand ça sort mais je sais pas je fais de mon mieux ok. Sinon tentez The Executioner and her way of life et ah non merde putain ça aussi c’est pas en France parce que enfermé chez Sentai.
  6. Car oui fondamentalement y’a eu que 4 épisodes donc peut-être que vous lirez cet article dans un futur lointain ou la série est devenue la pire série de l’histoire juste derrière et que vous vous gaussez (mais bon je serais surpris)
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