Gran Turismo 5 Prologue
Depuis avant hier ma touche L se remet à bugguer comme une trainée. Comme je suis sur un pc portable, c’est chaud de réparer ce problème. Et comme ça peut vite saouler de taper sur Return toutes les 5s, je peux avoir oublié de garder mon calme et de corriger un ou deux L ici ou là…
Bref, Gran Turismo 5 Prologue. Annoncé comme une vaste démo payante avec six circuits, quatre-vingt voitures et une mode online, on aurait pu se dire « personne osera acheter un truc comme ça à 40€ ». Pourtant, le succès est flagrant et comme j’ai un frère attentionné, j’y ai plus ou moins contribué, à ce dit succès. Voici donc un petit topo, vite fait. Déjà je n’ai pas pu essayer le online, ce qui est dommage. Mais les serveurs sont tellement puissants chez Sony que je suis incapable de dl la maj nécessaire pour faire le online, à chaque fois le serveur étant surchargé, m’empêchant de finir ce foutu téléchargement. Du coup je laisse tomber et je remettrais peut-être à jour cet article une fois que j’aurais gouté à la mode »je joue avec des CPU contrôlés par des joueurs humains qui préfèrent tenter de me foutre dans le mur plutot que de finir premier. »
L
Bref, Gran Turismo et moi ça fait bien… oh… presque dix ans maintenant. Ouais, voilà, mars 1999. Une de mes premières acquisitions PlayStation. Rah. Comme je n’avais pas eu de Memory Card avant un bon mois, je me souviens particulièrement avoir fait une bonne dizaine de fois le Permis B. Et je me souviens aussi que je flippais à l’idée de prendre la grande épingle de Grand Valley East. Et puis la première fois que je fais Grand Valley et que je découvre le PONT. Et puis la première fois que je « conduis » cette fameuse Dodge Viper et que j’arrive pas à la manier parce « qu’elle glisse trop« . Bref.
Et Gran Turismo 2. Premier jeu que j’ai acheté le jour de sa sortie, ce qui m’arrivait encore plus rarement qu’aujourd’hui. C’était un samedi midi, je me souviens bien. La veille, je lisais un Consoles News qui venait de sortir et qui faisait tout un dossier sur le jeu. Et je me souviens aussi avoir acheter un mois avant, le jour de la veille de Noël, le Playstation Mag qui contenait, extase suprême, la démo. Et j’avais découvert toutes les marques qui s’y trouvait, sans que je puisse les consulter. Argh. Et donc, Gran Turismo 2. Ce fameux disque GT Mode qui sentait le « bitume ». Incomparable.
Et puis Gran Turismo 3. Eu en même temps que la PS2, c’est surtout une grosse claque dans la gueule. Ligne droite de Trial Mountain. Ouch. Le reste du jeu m’avait un peu plus deçu: moins de circuits, championnats, voitures et permis que GT2. Interface pérave. Tout ça. Ce qui me fit commencer à déserter la série, et tout et tout. Gran Turismo 4 sortit en même temps que MGS 3, TimeSplitters 3 et Resident Evil 4 dont à fortiori je m’en battais un peu les corones, mais mon frère, encore plus fanboy que moi, l’acheta. Et donc j’y retrouva un peu tout ce que j’avais adoré. Permis, garage, championnats, qualifications, endurance de merde (les vraies 24h !) mais de plus en plus les limites m’apparaissait: six voitures, une IA pourrie, les courses étaient définitivement peu trépidantes. Donc du coup, j’espérais sans trop l’espérer des changements dans GT5. Même si je pensais que, bon, je vois pas pourquoi ils changeraient une formule qui marche.
16 voitures en course.
Voilà la première grosse innovation de ce GT5. ENFIN. Et donc, en course, bah ça fait plaisir. Même si le jeu pousse le vice en nous mettant presque sytématiquement au milieu. Donc 6e ou 8e. Du coup ça change pas grand chose si, comme moi, on est un dieu et qu’on sort pas souvent de la piste. Mais qu’importe, le changement est enfin là. Et heureusement, parce que le reste, ça ne change pas. C’est toujours Gran Turismo.
Des circuits qui en imposent dans le milieu mondain
Six circuits:
- – High Speed Ring. Pas besoin de le présenter, on le connaît tous. Pas de changement, il est toujours le même. A noter quand même que le pont fait vraiment pont maintenant, et que surtout, la sortie de tunnel déchire l’hymen. C’est fou ce que le coté « haaaa je sors d’un tunnel sombre je me prends la lumière dans la gueule » peut être énorme. N’emlplêche je pourrais résumer tout le jeu a ça. Si je voulais. A noter qu’on a enfin une version inversée du circuit, beaucoup plus intéressante, je trouve. Peut-être parce qu’on a pas déjà tourné un millier de tours sur celle-là au préalable. Peut-être.
- – Suzuka. Autant j’adore voir des courses sur Suzuka, autant j’aime pas rouler dessus, quelque soit le jeu. Et là ça loupe pas, j’aime toujours pas. Normal, donc. On a aussi Suzuka « mini », avec juste la partie est du circuit. Encore pire: y’a tout le coté penible du circuit qui s’y trouve. J’aurais préféré la partie ouest. Nettement. Je suis un chieur, j’assume.
- – Fuji Speedway. Autant les versions 80 et 90 de ce circuit m’emmerdait dans GT4. Autant la version F1/GT me plait déjà plus. On a perdu la chicane à court-circuiter pour gagner 20s mais qu’importe. Le circuit est donc en deux versions: F1 et GT. Différence ? Y’a une chicane de merde dans la version F1…
- – Daytona. Un anneau très sympa parce que demande pas un usage excessif du bouton carré. Sa version « Route » avec une sucession de virages chiant est par contre beaucoup plus pénible. Non, j’aime pas les circuits avec une largeur qui fait aussi peur. On a presque pas la place d’y tenir avec une voiture. Ca me rappelle vrailment trop Motorland dans GT2.
- – Eiger Nordwand. Un circuit bien beau que connaissent ceux qui ont téléchargés sympathiquement GT HD. De plus en plus sympa à chaque course, je commence vraiment à bien l’apprécier. Et puis bon, les Alpes quoi. Existe aussi en version inversée bien plus trippante dans le sens ou on monte lors de la sucession d’épingles. Ce que je préfère.
- – Londres. La première foisl que je vois ce circuit, je me dis « oh c’est Paris ! » sauf que j’avais confondu la place de la Nation et Trafalgar Square. Bah oui y’a deux grosses colonnes, c’est pareil après tout… Et puis bon, j’avais pas le nom et j’avais un bon souvenir d’Opéra dans GT4. Bon, un circuit urbain tout à fait agréable. RLY. Bien qu’un peu discret en championnat, il aurait mérité d’être plus visible.
Des voitures qu’elles sont bien à la conduire !
Autour de 80 voitures, donc. Au rang des voitures françaises on a la Citroën C4 (bandant…) et la Renault Clio Sport. Le reste est donc plus anecdotique si on est pas chauvin puisque l’accent semble être porté sur les Ferrari. Pas encore acheté une (parce que j’aime pas cette marque, déjà) mais bon, j’ai VRAIMENT envie de choper la F2007, magnifiquement modélisée. Sinon, on retrouve BMW (une Z4 \\o/), Mitsubishi (Lancer \\o/), Alfa Romeo (\\o/), Lotus (Coupé \\o/) ou bien encore Dodge (Viper \\o/) mais rien de bien ENAURME. Mercedes, Chevrolet, Aston Martin et TVR (la marque la plus dilspensable de toute l’histoire de GT. Quand même.) raviront aussi les fans de voitures de sport, tandis que les fans de grosses daubes adoreront aller chez Daihatsu, Mini ou bien encore Suzuki (le jeu vous forcera même à conduire une Capuccino. LES FOUS.) En gros le choix est maigre, évidemment, mais là. Surtout que le prix est finalement peu onéreux pour chacunes donc on peut les acquérir toutes assez vite. Quand même.
Mais bon, lel plus important, c’est quand même qu’elles sont modelisées à la perfection. Que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur. Car oui, maintenant, on a une vraie vue embarquée avec mains sur le volant, intérieur et caetera. Les 80 intérieurs sont donc là et WOH. Clairement: pour moi maintenant, GT sans vue embarquée, c’est impossible. Vraiment.
Un jeu beau.
Certaines mauvaises langues n’hésiteront pas à dire que GT ça a toujours été des beaux graphismes. Ouais. Sauf que bon, ça déchire quand même. Le jeu est BEAU. Enfin j’ai vu, pour la première fois, de la next gen. Certes, c’est pas sur Call of Duty et Mario Galaxy que j’aurais pu voir ça, je vous l’accorde, mais quand même ! La gestion des ombres, la modélisation, l’écran-titre, les ralentis font presque vrais, tout ça. C’est vraiment un émerveillement.
Une belle béta
Oui c’est beau mais bon, évidemment, le jeu est quand même affreusement limité. Comptez un après-midi pour les championnats, au moins deux semaines si vous voulez capturer toutes les voitures (ça fait très pokémon en fait), et un peu plus si vous faites mumuse avec le mode Contre-la-montre. Les courses restent malgré tout peu disputées (« moi avoir voiture plus puissante moi gagner ») et l’IA se révélera peu véloce. Pas de quoi bander quoi. Heureusement je pense que le mode online doit remonter un peu le niveau pour peu qu’on trouve des vrais joueurs, pas des gamins qui se la jouent Destruction Derby. A noter aussi et surtout que le possesseur de GT5 Prologue est parti pour faire de la mise à jour par centaines. Si un patch pour inclure les dégats est déjà prévu, un autre patch est déjà tombé tout à l’heure, rajouté à celui qui est tombé la semaine dernière. Ce jeu sera perpetuellement amélioré, ce qui peut donc nous faire dire: »oh j’ai payé 40€ pour une béta. ») Et ce qui fait mal.
Un peu.
Quand même.
Et du coup on en arrive au méchant argument marketing: « comme ça personne osera revendre le jeu puisque tout le monde se dira « allez la prochaine maj va tout révolutionner ! », ha ha qu’on est fort ! »
Donc ouais, ça bute mais pas trop. Ca mini-bute, en fait. En fait acheter Gran Turismo 5 Prologue, c’est comme être une personnage féminine dans un hentai: on se fait violer mais on aime ça, au bout du compte.
Enfin, disons que si on aurait eu des vraies IA, peut-être que la pilule serait mieux passée. Peut-être. N’empêche, vivement le 5. Du coup.
Demain, Amo vous dira pourquoi il a choisi Persona 3 pour être son « BEST PS2 GAME EV33333333R.
Un commentaire
ilpalazzo
arf, ça fait longtemps que j’ai abandonné gran tourismo au profit de burnout 😛 je n’arrive pas a trouver suffisament de motivation pour effectuer des tropurs de circuit… et cela , sans fin. Autant detruire la voiture en passant, c’est plus exhaltant!
Ou alors, vive le multijoueur. mais même là…