Metal Gear Solid V: The Phantom Pain – Ashes to Ashes
Donc ça y’est, c’est fait, j’ai profité de la période de Noël et des promotions d’il y’a deux mois pour m’attaquer à la nouvelle génération de consoles. Et comme j’aime bien rester fidèle d’une marque à l’autre lors d’un changement de génération, c’est vers la Xbox One que mon choix s’est porté. Oui, je sais, certains d’entre vous vont s’empresser de me juger, mais je considère – à tort ou à raison – que les deux consoles n’étant pas vraiment si différentes que ça, je n’ai pas vraiment de raison de changer de bord. C’est ainsi, et mis à part quelques JRPG Jap que je n’aurais jamais eu le temps de faire de toute façon , je ne pense perdre tant d’exclus qui m’intéressent.
Evidemment, acheter une console c’est surtout le faire pour les jeux et là j’avais deux vrais arguments de choix qui m’attendaient: le premier est Rock Band 4, évidemment, qui même si c’est une version très light de Rock Band 3 reste une suite que j’attendais et un moyen de me remettre un peu aux instruments en plastique après un an de petite pause. Le second… c’était très justement Metal Gear Solid V: The Phantom Pain.
J’aime beaucoup la saga MGS. Je me souviens de mon mois de mai/juin de 2000 passé sur le premier jeu, avec sa VF. Je me souviens avoir galéré comme par permis dans la scène ou il faut grimper les marches d’une tour tout en faisant face à une vague d’ennemi avec son maigre FAMAS. Tout comme je me souviens déjà de ce scénario creusé, des cinématiques dingues pour l’époque ou du gameplay qui pour la première fois m’initiait à un genre que j’allais kiffer par la suite, celui de l’infiltration.
Puis est arrivé Metal Gear Solid 2 Sons of Liberty. Premier jeu que j’ai acheté day one. Avec le DVD Bonus, et tout. Je l’ai fini dans presque toutes les modes de difficulté 1, j’ai trouvé presque tous les dog tags, bref j’ai passé du temps sur ce jeu. A la fin je pouvais le speedrunner easy breezy. Je suis sur, j’aurais poussé encore un peu, j’aurais pu choper des records. Carrière manquée. Quant à Metal Gear Solid 3 Snake Eater, il a passionné l’adolescent fana de guerre froide que j’étais à l’époque, mais j’avoue l’avoir refait « que » trois fois.
C’est après qu’un truc s’est brisé: j’ai jamais eu de PS3 au bon moment pour Metal Gear Solid 4 2 et quand j’ai enfin pu jouer à Peace Walker via sa version HD sur Xbox360, j’ai adoré jusqu’a ce que je tombe contre d’horribles boss qui te demandent de l’endurance sur une demie-heure une heure. Du coup je ne l’ai jamais terminé. Et j’avoue n’avoir, du coup, absolument rien suivi sur ce cinquième épisode. Au point de rien ressentir en voyant les trailers débarquer à l’E3…
Alors qu’est-ce qui a changé ? Metal Gear Solid V: Ground Zeroes.
Sorti en 2014, ce jeu à la durée de vie internationalement reconnue comme nulle (la mission principale se clôture en une heure et demie si on y va à l’aveugle, 20mn si on sait déjà quoi faire et où aller) était gratuit durant l’été 2015 pour les détenteurs de Xbox Live Gold. Je suis donc allé squatter chez Concombre, heureux possesseur d’une One, et je me suis fait le jeu en un après-midi. Et là pam: le gameplay est méga bien fait, l’ambiance est dingue et le peu d’intrigue qu’il y’a se vaut surtout par le fait qu’il se termine sur un putain de cliffhanger. Donc oui, j’ai mal pour ceux qui l’ont payés 30 boules y’a deux ans mais bon dieu, qu’est-ce que c’est bon.
Du coup voilà: on m’offre la promesse d’une grosse intrigue, une ambiance guerre froide de fou et tous les critiques autour du V parle d’un monde openworld vraiment bien fait ? Ok, c’est chaud, mais je suis hype.
Et me voilà, cent heures de jeu plus tard, à vous donner mon avis sur ce blog. On est le 29 Février en plus, c’est un peu dingue, donc allons y c’est parti, je vais dire beaucoup d’amour sur ce jeu.. et évidemment mes quelques déceptions parce que, comme tout le monde, y’a un truc qui rend triste avec Metal Gear Solid V, qui aurait pu être un des plus grands jeux jamais faits.
Déjà avant de commencer, soyons très clair et très précis: si The Phantom Pain vous intéresse, il va falloir à tout prix que vous fassiez Ground Zeroes avant. Même si quelques cassettes ici et là résument l’intrigue et les révélations, TPP s’attend clairement à ce que vous l’ayez fait et, donc, pour découvrir le gameplay, le fonctionnement du jeu et, évidemment, son intrigue, il reste nécessaire. Des aveux même de Hideo Kojima, GZ est à TPP ce que le chapitre du Tanker était à MGS2. Donc voilà pour le conseil, que je préfère balancer de but en blanc.
Pour le reste, l’intrigue de The Phantom Pain est presque simple: vous êtes en 1984, Big Boss sort d’un coma de neuf ans et découvre que le groupe de mercenaires qu’il a fondé dans Peace Walker, le groupe Militaires sans Frontières, est définitivement détruit. Tout comme l’hopital chypriote dans lequel il se réveille, attaqué par des militaires qui veulent sa peau. Heureusement aidé d’un mystérieux homme masqué et de son bon vieux camarade Revolver Ocelot, il parvient à s’échapper et, à partir de là, va tenter de trouver vengeance envers Cipher, cette armée secrète qui l’a mis dans le coma. Pour cela il va recréer un nouveau groupe de mercenaires qui aura pour nom Diamond Dogs…
A partir de là l’intrigue va se dérouler principalement sur deux environnements: l’Afghanistan soviétique et l’Afrique centrale, à la frontière entre le Zaïre d’alors et l’Angola. Snake va se rapprocher toujours un peu plus de Cipher, en apprendre plus sur un mystérieux personnage nommé Skull Face qui semble à l’origine de tous ses maux, retrouver des anciennes connaissances et, évidemment, recruter des mercenaires par centaines.
Le premier truc qui choque quand t’es un gros joueur de Metal Gear Solid et que t’arrives dans The Phantom Pain c’est que niveau intrigue, le nombre de cinématiques est hyper limité. Dans tous les épisodes précédents, tout le monde se souvient des très nombreuses cinématiques ou des passages passés à discuter en CODEC pendant des heures avec tous ses supers potes. Malgré que le fait que ces dialogues étaient intéressants et que les cinématiques étaient pas dégueulasses à mater, la série s’est quand même du coup créée cette réputation d’être une série riche en blabla où t’as une cinématique de 2h tous les trois pas. Ce qui est pas trop faux non plus.
Le jeu s’est donc raisonnablement modernisé. Avant pour avoir plus de détails sur l’univers dans lequel on évoluait, il fallait appeler l’expert en la matière au CODEC, lançant une longue discussion entre Snake et lui. maintenant c’est tout un système de cassettes qu’on écoute tout en jouant qui pose toutes les infos à savoir. Vous voulez plus de détails sur l’invasion soviétique en Afghanistan ? Y’a une cassette dédiée à ça. Ce qu’il s’est passé pendant le coma de Snake ? Idem, y’a une cassette. Tous les détails un peu stupides, pas nécessaires, mais qui te font plaisir genre « pourquoi la base de Snake elle est spécifiquement dans les Seychelles » ? Y’a une cassette pour ça. Assommer des soldats soviétiques à coup de grenades tout en écoutant une cassette sur les coups d’état aux Seychelles, c’est aussi une manière d’apprendre ses devoirs.
A côté l’histoire est découpé en missions principales. Tu te lances une mission, ton hélico te dépose à un point bien précis de la carte, tu fais la mission, tu obtiens un rang à la fin, la mission suivante se débloque, tu rentres sur ta base en hélico, l’intrigue évolue, tu gagnes des capacités, etc etc. Simple, mais efficace.
Donc voilà, Metal Gear Solid évolue et trouve désormais d’autres moyens pour raconter son scénario. Scénario finalement plutôt discret, tout à fait dans le style de la franchise, qui tente toujours ce grand écart amusant entre l’histoire avec un grand H et des événements fantastiques qui nous sont toujours servis et expliqués à grand renfort d’un blabla technologique vaguement crédible mais qui permet d’expliquer de manière presque cohérent pourquoi un mec en feu invincible existe. En soit, j’ai jamais forcément été très passionné par cette intrigue: cette lutte contre Cipher et Skull Face m’a laissé un peu froid. C’est seulement à partir du moment où les langages humains vont commencer à prendre une grande place dans l’intrigue que j’ai commencé à vraiment me lancer. Et c’est con, parce que le jeu se termine peu après ça !
Parce que oui, The Phantom Pain a un très gros souci: il est pas terminé.
C’est plutôt dingue dit comme ça parce que pour terminer le jeu tel qu’il est sorti il m’a fallu soixante heures plus une quarantaine supplémentaires pour faire le tour des trucs annexes. Donc en l’état on a un jeu qui m’a fait facilement une centaine d’heures. Comment un jeu avec une telle durée de vie n’est pas « terminé » ? La réponse a ça reste plutôt simple: qu’importe comment on le prend et on le regarde, il manque au moins un tiers de l’intrigue prévue au jeu.
On ne sait pas trop comment le développement du jeu s’est déroulé. On sait que Kojima et Konami, sur la fin, c’était bien la merde. On sait que le développement du moteur physique du jeu, le FOX ENGINE, a été très compliqué mais, pour sa défense, le résultat en terme de performances visuelles est extraordinaire. Peut-être que Konami a mis la pression sur Kojima et l’a forcé à sortir le jeu trop tôt. Peut-être que Kojima a planté son planning et a pris trop de retard. Peut-être que le projet était trop ambitieux dès le début. On sait pas. Le vrai souci c’est que le jeu était prévu pour être deux fois plus long.
En soit ça serait pas un problème, après tout l’ignorance est une bénédiction… sauf que le jeu le cache pas. Quand on arrive autour du trentième chapitre, on se tape un boss géant, le méchant est mis hors d’état de nuire, on est récompensé par une super belle cinématique et les crédits finaux. Du coup ok, on a fini le jeu, c’était cool. Le jeu se serait arrêté là dessus, on aurait été ptet un poil frustré parce que quelques questions sont restées sans réponses et que le grand méchant était un peu une douche froide, mais on aurait été content de l’expérience, surtout avec un postgame très fourni.
Sauf que non, le jeu démarre juste après sur un chapitre 2… qui va vous proposer vingt nouvelles missions… dont une douzaine vous redemandent de refaire des missions du chapitre 1 avec une difficulté rehaussée…
… Ok.
Les rares missions inédites sont cools, certaines les meilleures du jeu – j’ai adoré A Quiet Exit où la terrible mission 43 3 -, mais l’intrigue va alors évoluer dans une nouvelle direction, amener de nouveaux éléments, de nouveaux rebondissements… et rien vraiment conclure derrière.
Le jeu nous montre donc un chapitre 2 a moitié fini. Et c’est ça le plus rageant. Si on avait rien eu, on aurait pas autant été frustré. On aurait juste lu sur le net ici ou là « que y’avait plus de prévu » sans trop forcément râler plus. Mais là le jeu nous en montre à la fois trop et pas assez. Pire: la mission finale vous redemande de refaire le prologue à l’exact identique pour à la fin avoir une cinématique modifiée qui va vous amener le rebondissement final de l’intrigue… d’une manière incroyablement simple. On aurait aimé plus marquant contexte pour apprendre cela ! A la fin on a l’impression qu’on nous sert la révélation finale par devoir, parce qu’il faut la caser quelque part, et que la « vraie mission finale » a pas eu le temps d’être faite.
Du coup c’est un peu triste. On est devant l’écran en mode « ok, euh, c’est ça le truc ? » mais ayé, t’as fini le jeu, t’en sauras jamais plus.
Y’a plein de trucs comme ça qu’on aurait aimé voir être poussé mais qui le sont jamais vraiment: Skull Face et l’Homme en Feu crient « COMBAT FINAL EPIQUE » à des kilomètres mais aucun des deux ne sera jamais exploité à 100%. Le personnage d’Eli 4 part dans le chapitre 2 dans une direction hyper importante mais c’est suivi par rien. Les frictions entre Miller et Ocelot débouchent sur que dalle de concret. Découvrir des révélations « importantes » via des cassettes optionnelles au lieu de super cinématiques qui tabassent laisse un goût bizarre en bouche…
Vraiment: si le planning était à ce point à la bourre, il aurait alors mieux fallu faire en sorte de conclure le jeu au chapitre 30 et jamais nous montrer le reste. Parce que ça fait mal.
Encore une fois c’est terrible parce que tout le jeu est excellent. Si on retire ces éléments d’intrigues qui nous sont introduits tardivement pour ne jamais être développés, on a quand même un des meilleurs jeux d’action jamais fait. Putain.
La maniabilité est parfaite. MGS a toujours été connu pour un style raide, ici tout se fait facilement. Bouger dans l’environnement est simple et on maîtrise toujours son personnage sur le bout des doigts. En face, l’IA a parfois ses limites mais adresse ce qu’il faut de challenge en s’adaptant aux actions du joueur. Vous aimez headshoter les mecs à coups de tranquillisants ? Ils commencent de plus en plus à mettre des casques. Vous aimez bourriner ? Ils vont s’équiper d’armes de plus en plus bourrines et vous allez pleurer de la cervelle.
Gérer la base des Diamond Dogs ajoute également beaucoup de piquant. C’est pas neuf dans la série – Peace Walker le faisait déjà – mais récupérer des matériaux sur le terrain et, surtout, capturer des gardes va déjà vous bouffer pas mal de temps et va rendre chaque inflitration en avant-poste un peu plus intense. Rien de mieux que d’arriver dans une super forteresse pour se rendre compte qu’un garde super compétent, qui serait parfait pour la section R&D de votre base, se trouve en plein milieu et qu’il va falloir aller vers lui, l’endormir et essayer de pas se faire choper par une vingtaine de gardes surarmés. La mission principale pendant ce temps ? Elle peut attendre, j’ai un garde à capturer pour ma section R&D parce que ça fait deux heures que je veux débloquer le niveau suivant pour rajouter un haut parleur à mon hélico.
En règle général, le level design est vraiment bien foutu: la carte est pile à la bonne taille et chaque grand avant-poste possède ses spécificités, ses excentricités. Certains sont des villages situés sur une pente ardue, d’autres des espaces larges sans trop d’endroits permettant de se couvrir, y’en a situés dans des marais boueux, d’autres en plein milieu d’une jungle ou d’une vallée. Découvrir chaque avant-poste est un véritable plaisir, et plus on avance dans le jeu, plus on s’habitue et on s’approprie l’espace.
C’est aussi un jeu où le sentiment d’évoluer est balèze. On commence le jeu avec un équipement assez minable, on connaît pas la carte, on sait pas trop comment réagit l’ennemi. La première fois qu’on voit un char, on stresse un chouia. Mais plus on capture des gardes, plus on réalise des bons scores, plus notre base gagne en développement et plus on a accès à des équipements larges. Dans le même temps, on commence à bien connaître les lieux, à bien comprendre les ennemis. Notre pistolet tranquillisant à silencieux va pouvoir gagner en portée, on va commencer à s’équiper de lances-roquettes pour contrer les véhicules, on va rapidement découvrir un chien qui va pouvoir flairer à une distance plus qu’appréciable tous les ennemis du coin et à la fin on termine avec des fusils snipers tranquilisants silencieux qui, accompagnés de bombardements de bases à coup de gaz somnifère, te permettront de vider un avant-poste géant en moins de dix minutes.
Et puis, surtout, Metal Gear Solid V c’est un jeu qui a ce terrible syndrome du « allez, encore une mission. » Car en plus des missions principales – toutes plutôt longues et permettant une quantité large de stratégies pour être menées à bien -, il y’a un grand nombre de missions annexes. Elles sont certes plutôt répétitives (même si y’a quelques bonnes idées, comme les missions de déminage) mais permettent de gagner pas mal d’argent et offrent l’opportunité de mettre la main sur des soldats supplémentaires donc on le fait. Pendant qu’on fait ces missions, les objets qu’on recherches et qui sont développés en temps réel se débloquent, donc on a envie de les tester. Du coup on se les fait larguer puis on commence à faire le tour des avant-postes tout en lançant le développement de nouvelles armes, etc etc.
Ce jeu, tu le lances pas une heure « pour passer le temps »: tu le lances en début d’après-midi, tu le lâches à une heure du matin sans trop comprendre.
Pour moi, Metal Gear Solid V: The Phantom Pain est un jeu parfait. Son gameplay n’a aucune faille, il absorbe parfaitement le joueur dans son univers et on prend rapidement beaucoup de plaisir à s’infiltrer dans des bases ennemis tout en écoutant sur le walkman de son héros des titres cheesy des années 80 (il manque que Tainted Love mais ils sont tous là: Too Shy, The Final Countdown, Friday I’m In Love, Rebel Yell, etc.) Il offre toujours quelque chose à faire et son contenu concret est ahurissant – j’ai pas évoqué le multi du jeu mais l’infiltration de bases d’autres joueurs offre un challenge assez relevé 5. Cet univers mi-historique mi-fantastique fonctionne du tonnerre et, comme d’habitude avec MGS, on a des easter eggs rigolos et quelques excentricités amusantes… même si il n’en reste pas moins que c’est un des jeux les plus sombres de la franchise, la mission 43 restera à ce titre assez longtemps dans mes souvenirs les plus traumatisants.
C’est évidemment au niveau de son intrigue et de sa construction que le jeu pèche, la faute à cette sortie trop rapide… ou de ce développement trop lent, qui sait. Dans tous les cas inutile de dire que j’aurais supporté un an d’attente supplémentaire pour avoir un chapitre 2 complet et le chapitre 3 initialement prévu. Car au final, MGS V est un très gros jeu mais qui laisse un goût d’inachevé assez désagréable, au point qu’on en oublie que juste avant ça on a passé des dizaines et des dizaines d’heures assez excellentes.
Tant pis, je le recommande tout de même chaudement. Et puis on en dira ce qu’on veut, le fait que Kojima ne sera plus sur la franchise va quand même pas mal manquer. Konami peut annoncer de nouveaux MGS si ils veulent, y’a quand même quelque chose qui manque. Hideo Kojima c’est un mec un peu taré, qui manque pas d’égo, qui est un peu beauf, qui est pas l’auteur excellent que certains disent qu’il est mais reste qu’il a un univers, une vision et une manière de narrer qu’on va avoir du mal à retrouver dans la suite.
Donc voilà c’est bizarre. Au final MGS V est un jeu extraordinaire qui aurait être encore plus extraordinaire. Et qui le cache pas.
… Bizarre, donc.
- Je suis resté éternellement bloqué à la torture finale en European Extreme, je voulais pas péter ma manette. ↩
- Je me suis payé une PS3 fin 2013, j’ai finalement acheté MGSV en occasion en novembre 2015. Le disque est encore dans ma PS3: j’ai juste fait le début du chapitre 1 « pour voir » puis dix jours plus tard je me suis payé la XOne. RIP. ↩
- (Héroïsme – 80) ↩
- Rien à voir avec l’idol, même si les deux sont blonds et ont des accents sexy. ↩
- Surtout quand ils ont des antivols de merde sur leurs réserves de carburant. ↩
4 commentaires
Axel Terizaki
« mis à part quelques JRPG Jap que je n’aurais jamais eu le temps de faire de toute façon »
Dit le mec qui vient de s’enfiler 100h de MGSV.
Et avoue plutôt que t’as pris une One parce que tu tenais à tes achievements, parce que à part ça y’a aucune raison valable de prendre une One (en France, aux US c’est plus intéressant si t’aime regarder la téloche)
Ground Zeroes était pas à 30 boules mais à 50, de mémoire. Il a rapidement baissé de prix ceci dit.
Le truc qui me restera en tête, c’est défoncer des tanks à coup de lance-roquettes et de bombardements en écoutant une cassette de Kim Wilde. Et ça n’a pas de prix.
Sinon j’ai a peu près dit la même chose dans mon article là :
http://www.meido-rando.net/post/2015/09/25/metal-gear-solid-v-le-pain-fantome/
TL;DR : je dis à peu près la même chose qu’Amo, j’ai vraiment adoré le jeu, j’y ai passé grosso modo le même temps et la fin me reste en travers de la gorge, mais hélas, ainsi va la vie.
Amo
Un jour je réussirais à parler de la Xbox One sans que tu sortes d’un buisson pour essayer de me culpabiliser de mon achat.
(sérieux c’est lourd et c’est pas la première fois que je me plains, donc si tu pouvais en tenir compte un moment, ça me ferait plaisir. Les guerres de consoles ça me lourde et je dis pas que la One est mieux que la PS4 DE TOUTE FACON.)
Et non, je peux plus faire de JRPG sur consoles de salon, j’ai plus la concentration et c’est pas comparable à un openworld comme MGS ou GTA. J’ai tenté une dizaine de JRPG sur consoles ces dernières années, y’en a aucun que j’ai réussi à finir, que ça soit sur 360 ou PS3, parce que j’y trouvais pas l’attrait, la concentration ou le dynamisme qui m’aurait aidé à tenir bon. C’est pas les fautes des jeux, c’est la mienne.
Y’aura Persona 5 cette année ou je vais devoir essayer de m’y mettre mais, non, si je veux faire du JRPG = go 3DS ou Vita parce que faire du Fire Emblem ou du Bravely Default dans son pieu ou dans les longs transports, ça passe impec.
Axel Terizaki
Après je pense que ça dépend, si t’as un jeu qui t’accroche suffisament (MGSV) c’est tout à fait possible de le faire d’une traite dans ton salon (enfin pas sur portable quoi)
Par exemple je me vois mal faire un VN sur autre chose qu’une console portable, j’ai pas la concentration nécessaire pour le faire sur un PC ou une console de salon ou alors faut que le VN soit court ou bien qu’il me tienne vraiment à coeur. Dernière exception en date : Grisaia.
Mais woé, je comprends que t’aies pas envie de passer du temps assis devant un JRPG. Ca tombe bien y’en a plus des masses qui sortent de toutes façons à part sur portables.
Thom
Tiens, je viens de le gagner à l’instant sur cpc.gift. Pour ma défense, j’ai un parcours assez proche, pas mal de MGS1; pas mal de MGS2 et fini le MGS3… Rien après… d’ailleurs c’était je crois mon dernier jeu console…
Je n’ai pas encore beaucoup joué mais j’avais complètement oublié le côté WTF… T’ain, pourquoi mon cheval n’est pas une licorne. Ça aurait été plus fun.
D’ailleurs, je suis à deux doigts de me demander si je suis bien encore capable de me faire ce genre de jeu… J’ai pas une folle envie de le continuer. Je me suis un peu fait chier sur la première vraie mission… Trop de possibilité, trop de truc à voir, trop de truc à faire… et c’est impossible en un seul run… et je ne suis pas certain d’avoir envie de me refaire des missions…
Bref, c’est un peu une introspection ce jeu pour moi.