Le Top 64 des jeux Nintendo 64 – Partie 1 (64 à 40)
Vous n’êtes pas sans ignorer que je suis hélàs un fanboy de la Nintendo 64. Tout en elle me plaît, son look carré, ses cartouches, reliques d’une période révolue où tu pouvais laisser traîner tes jeux n’importe où comme un barbare, sa manette banane qui se révèle au final être d’une perfection presque pas atteinte de nos jours (ok je kiffe la manette 360 ok) et surtout ses jeux. Ok, l’idée reçue veut que la N64 aie une ludothèque de merde mais j’ai envie de dire que… non. La N64 possède non seulement une foutritude de jeux assez exceptionnels mais également une gamme extrêmement large de jeux juste « bons ». Pas forcément mémorables mais suffisant pour passer de bons moments, qui possèdent des défauts mais se révèlent pourtant agréables où remplis de bonnes idées. Qui sont peut-être un peu naze en solo mais qui ont vus leur multi les sauver de la ruine. Qui méritent de sortir un peu de l’ignorance dans lequel on les a mis. Et puisque j’avoue avoir pas mal fait le tour de la ludothèque 64 quand j’étais plus jeune, je vais vous faire profiter de mon savoir tel la figure paternelle que je réprésente.
Nous verrons donc les 64 jeux les plus sympas de la Nintendo 64, dans un top 64 totalement arbitraire. Car c’est un peu comme dans tous mes tops: l’ordre importe au final peu, c’est plus l’évocation qui compte. Et pour éviter de faire un article absolument gargantuesque que personne ne lira à mon grand regret, j’ai décidé de diviser ce top en 3 parties: du n°64 au n°40, du n°39 au n°18 et du n°17 au n°1. Chaque partie étant un niveau de priorité différent, en l’occurence, nous allons donc débuter par la première partie, consacrée aux jeux un peu polémiques, que certains n’hésitent pas à traiter de daube, mais que je juge comme des jeux pourtant agréables malgré leurs défauts. Ce ne sont pas LES jeux emblématiques de la console mais ils ne méritent pas forcément un amas de haine gratuite et peuvent même aider à passer de nombreux après-midi. Surtout que c’est pas comme si maintenant, une cartouche 64, ça valait 5€ max. Au prochain Noël je crois que je sens que j’irais faire le plein en fait.
Enfin je n’évoquerais que des jeux sortis en PAL. Exit les exclu japonais ou ricaines comme Neon Genesis Evangelion, Paint Mario 64, Hey You Pikachu ou bien encore Ogre Battle 64. Cäylavie !
Et allez hop, c’est parti ! Dites vous qu’une fois cet article lu, vous serez dans les articles suivants FORCEMENT d’accord avec moi. C’est UN fait.
64) South Park
Iguana
Allez hop commençons direct par de la controverse. Assez durement critiqué, je me dois néanmoins d’apporter mon soutien à South Park. Ce FPS disposait de pas mal de très bonnes idées (jeu divisé par chapitres, chacun composant 4 « épisodes », où Kenny crevait toujours ; possibilité de changer de personnage avec ses spécificités et son armement personnel ; esprit très proche de la série télé) mais se révélait hélàs disposer d’une réalisation extrêmement moche, ce qui lui a nuit considérablement, d’autant qu’on passait pas mal de temps à traverser des zones assez vides de tout ennemis. MAIS j’y ai pris beaucoup de plaisir. Parce que je suis un fan effectivement, et parce que même encore à présent, je n’ai jamais vu un jeu qui s’y rapprochait dans l’esprit. L’armement folklorique (boules de neige enduit d’urine ; lance-ventouses ; lance-pop corn), les ennemis totalement déchaînés (tout un épisode nous oppose ainsi à des dindes déchaînées) et un humour omniprésent en fait un jeu vraiment pas désagréable malgré pourtant des défauts techniques assez visibles et parfois extrêmement pénalisants. La jouabilité aurait pu être d’ailleurs un poil meilleure mais on s’y fait. Et évidemment le multi qui permettait de jouer pas mal de personnages de la série et de les faire se battre entre eux avec des armes totalement déjantées est un plus qui a permis 2/3 après-midi assez… sympa. Je dois dire.
63) Pokémon Snap
Nintendo
Je le place assez bas alors que bon, on va l’avouer, il est loin d’être une grosse daube. Mais il est d’un interêt au final très limité et sa durée de vie était assez désastreuse (5h grand maximum.) Le principe était pourtant extrêmement sympathique (un safari photo dans le monde des pokémons, proposé à l’apogée de la pokémania, il fallait avouer que c’était aguichant), techniquement c’était quand même bon et ça regeorgait de pas mal d’idées en plus de plutôt bien jouer avec l’univers des Pokémons. Mais voilà ça restait extrêmement court ! Le jeu effectué à 100% (et ça se fait comme je l’ai dit en une soirée à peine, je ne déconne pas, j’avais 10 ans et je l’ai fini en 5 heures !), ne restait que l’interêt de prendre des photos incongrues et de tenter de trouver un ou deux secrets mais cela fait plutôt court. C’est donc un jeu qui en moi évoque une grande déception et j’aurais presque trouvé ça beaucoup plus kiffant comme minijeu bonus de Pokémon Stadium, par exemple. Mais fi soit du passé.
62) Earthworm Jim 3D
Interplay
Là aussi grand gachis. Le jeu regorge de putain d’idées qui mériteraient vraiment d’être pompées au moins une fois, surtout dans un univers totalement barré qui ne fait aucune honte à ses prédécesseurs. Le scénario était là aussi une putain de bonne idée, avec Jim qui doit errer dans son propre cerveau, dans des niveaux au concept aussi bandants que « la raison », « la sagesse », tout ça. La jouabilité était en plus assez correcte et la réalisation si elle n’était pas au top niveau ne foutait pas honte à la console. Alors que s’est-il passé ? Une caméra DE MERDE (dont s’inspirera Sega pour les Sonic Adventures), la vue subjective très mal gérée, une gestions des sauts parfois calamiteuse, nécessitant du milipoil, une difficultée MAIS JUSTE INJUSTE qui se prend plaisir à VOUS VIOLER EN PERMANENCE. Et surtout une sortie simultanée avec Rayman 2 et Donkey Kong 64, et là, c’est le drame. C’est vraiment dommage parce qu’on sent que le jeu aurait pu être bon si Interplay s’était pas décidé à le sorti vraiment dans la hâte et le chaos général, d’autant que le jeu a connu un developement hell assez long. Bref, il aurait pu ne pas faire honte à la série mais au final il le fait MEME SI il possède de bons trucs, hélàs eclipsés par des défauts VRAIMENT honteux.
61) Star Wars: Shadows of the Empire
LucasArts
Ce jeu possédait un moment extrêmement jouissif: toutes les séquences où on devait contrôler un vaisseau. Le reste du jeu était de la plate-forme assez maladroite, accompagné d’une jouabilité parfois douteuse, et d’une difficulté qui dans mes souvenirs étaient un peu pas gentille. Mais revivre la bataille d’Hoth juste OH PUTAIN quoi. Il faudra attendre presque 7 ans et la sortie de Rogue Squadron II pour revivre cette bataille sur console. A noter que le jeu s’amusait en plus à créer son propre univers et sa propre histoire inédite, lançant un peu le début des jeux Star Wars qui deviennent membre du grand Star Wars Universe, dommage qu’il était assez mal branlé…
60) Turok Rage Wars
Iguana
Si la saga Turok voulait dire à cette époque un certain signe de qualité (on y reviendra dans la suite de ce top), ce Turok Rage Wars mettait grave l’accent sur la mode multi et les combats contre des bots déchaînés. Constat ? C’était méga chiant tout seul, mais relativement bonnard à plusieurs. Relativement ? Parce qu’on avait au final quasiment autant sur Turok 2 sur ce plan là… Du coup ce jeu est très bon en lui-même mais se faisait surclasser aisément par son ancêtre d’un an. J’ai choisi de l’évoquer quand même dans ce top parce que bon, si on a aucun autre Turok, ok pour le multi, mais bon :p.
59) Mission: Impossible
Ocean
Là j’avoue je suis très nostalgie de ce jeu malgré là aussi quelques défauts relativement génants (brouillard incessant, jouabilité douteuse/fumée à certains moments) mais il parvenait à être tout à fait accessible, à bien réutiliser l’univers du film et à permettre pas mal de fun. Et puis la mission sniper dans la gare où on passe plus son temps à en fourrer une dans la tête d’un civil qu’a chercher les méchants tueurs est un grand souvenir. Après, c’est certainement pas un immanquable, mais il se classait dans ses jeux pas désagréables pour occuper son temps. Notez que je dis ça en me basant sur un souvenir qui date de presque huit ans (!) donc il est à prendre avec des pincettes – comme pas mal de ce top en fait.
58) Beetle Adventure Racing
Electronic Arts
Un jeu passé relativement inaperçu (dû sans doute à sa distribution assez limitée par chez nous) mais qui se révélait au final un jeu assez fun, surtout en multijoueur. Même si le choix des véhicules était assez limité (une New Beetle sinon rien), les circuits se révélaient assez intéressants, assez beaux et remplis de raccourcis et quelques bonnes idées ponctuaient le tout comme le fait de devoir démolir plein de caisses sur un circuit. C’était très fun, certes, mais peut-être un poil limité. Mais il restait une valeur à peu près sûre en multijoueur une fois tout le reste parcouru à 100%, ce qui prenait un peu de temps, et si évidemment on a déjà bien torché la soirée sur pas mal d’autres jeux…
57) Holy Magic Century
Konami
Le test de jv.com de l’époque est très dithyrambique. Bon, le truc c’est qu’il est sorti un mois avant Ocarina Of Time donc il a eu un peu de chance parce qu’il a du mal à vraiment soutenir la comparaison. Je n’y ai pas beaucoup joué, je l’avoue. Dans mes souvenirs c’était assez violent graphiquement et assez chiant, même si bénéficiant d’une bonne ambiance toute sympa. A jouer donc pour la curiosité mais loin d’être un essentiel.
56) Castlevania: Legacy of Darkness
Konami
Castlevania 64 est évidemment un jeu assez… mémorable. Souvent, il arrive ainsi de voir des fans de la saga fondre quand on leur parle de cet épisode. Mais tout comme ce cher Julien Pirou lors de son R&M dédié à Castlevania, j’aimerais prendre un peu sa défense car si il n’est pas grandiose, ce jeu est lui aussi loin de mériter tout un élan de haine. Là ou effectivement Castlevania 64 se révèle peu défendable, je trouve que la version Legacy of Darkness se rattrape beaucoup mieux grâce à ses rajouts (de l’aventure supplémentaire ! Quelques améliorations de jouabilité !), et même si ceux qui avaient achetés le premier Castlevania 64 ont de quoi faire un peu la gueule, ce Castlevania Legacy of Darkness est peut-être loin d’être parfait, prend peut-être une pilule si on le compare aux « vrais » Castlevania (que je n’ai pas fait d’ailleurs tiens) et se révèle encore imparfait mais il peut valoir le coup d’être fait si vous vous sentez assez puissant pour ça.
55) Glover
Qu’arrive t-il à la balle de Kula World quand elle est en vacances ? Elle est tripotée par un gant ! Jeu de plates-formes au héros véritablement attachant et mignon tout plein, Glover faisait lui aussi peine figure face à deux gros jeux nommés Super Mario 64 et Banjo-Kazooie mais se révélait extrêmement abordable pour un public jeune, en faisant un jeu parfait pour les faire se plonger dans le monde de la plate-forme 3D. Et si le jeu est rempli d’idée (grâce entre autre à la relation balle/gant qui permet une palette de mouvement assez intéressante) et ne possède pas des graphismes franchement éliminatoires, sa jouabilité était, là encore dans mes souvenirs, franchement tendue à certains moments, faisant frôler la crise de nerfs. Mais si on arrive à affronter ça, on est le roi du monde et on peut apprécier pleinement ce bon petit jeu tout mignon tout plein.
54) World Driver Championship
Midway
Certains éditeurs notant que la N64 manquait de simulation face à Gran Turismo et Toca Race Driver sur PlayStation se sont décidés à en faire enfin une: et ça se nomme World Driver Championship. Agréable à manier, possédant des circuits dans des milieux intéressants (la forêt noire allemande, Las Vegas), WDC possédait juste le problème de se vanter être une simulation… mais d’être loin d’en être une. Et, personnellement, ne m’a jamais vraiment séduit tellement il m’a paru austère… un peu comme toutes les « simulations » en général. Surtout que bon Gran Turismo avait les licences et des super musiques dans sa mode GT. Et… euh… du coup… je préférais Gran Turismo.
53) Super Smash Brothers
Nintendo
Soyons honnête: même si ses deux petits frères sont des must-have sur chacune de leurs consoles respectives, la version 64 de Smash Bros, la genèse, le point zéro… est loin d’être un immanquable. Même si il se révèle au final le meilleur jeu de combat de la console (ce qui n’est pas ardu quand on voit les TROIS jeux concurrents que sont Mortal Kombat, Rakuga Kids et Killer Instinct) et donc intéressant en multijoueur, le peu de personnages disponibles (10 ? 10 ! 10 §§§), les arènes encore peu diversifiées et, globalement, assez moyennes, en plus d’un mode solo extrêmement lassant en sont loin d’en faire un jeu immanquable, sans compter une palette de coup assez relou à sortir à cause d’une manette pas fait pour ça. Encore plus aujourd’hui quand on a Melee et Brawl en tête. C’est donc l’ancêtre d’une série de grands jeux… mais c’est loin d’en être un. Mais il se révèle malgré tout très agréable en mode multijoueur et peut donc valoir le coup de venir dans votre ludothèque.
52) Extreme G
Probe Entertainment
On le verra tout au long du top, les jeux de course futuriste -avec les doom like- sont un genre qui a pas mal la côte sur Nintendo 64, et commençons tout de suite avec sans doute le moins bon du lot, qui reste néanmoins très satisfaisant: Extreme G. Jeu de course avec des motos à deux roues assez classes, ce jeu offrait donc la possibilité de rouler à toutes berzingues, de dégommer des adversaires avec des gros bonus virils sur des circuits pas trop mal. Il souffrira pas mal finalement face à la concurrence sur la console, bien meilleure sur tous les points, comme on va le voir par la suite.
51) V-Rally 99
Eden Studios
Encore un jeu de course, oui. Adaptation du hit de la PlayStation, V-Rally 99 réussisait bien la transition et se révélait là aussi parfaitement agréable avec son style arcade, ses spéciales débauchées, son choix de véhicule et le fun général qu’il procurait. Un jeu qui me laisse au final assez nostalgique car j’ai vraiment eu des purs moments dessus. Il n’avait pas de réel défauts mais n’avait pas non plus de grosses qualités qui en faisait un jeu immanquable. Et comme cela ne reste au final pas une vraie exclusivité, il ne peut aller plus haut. C’est injuste mais c’est comme ça.
50) Worms Armageddon
Team17
On ne présente plus les Worms et surtout on ne présente plus Worms Armageddon, version ultime et sans doute la plus populaire de la série avec des vers de terre, version encore jouée aujourd’hui par de nombreux fanatiques. Et la version a ainsi connue de très nombreuses adaptations, de la Saturn à la PlayStation en passant par la Super Nintendo et, bien entendu, la Nintendo 64. Au final, pas de dramatiques changements par rapport aux autres versions et, puisqu’il s’agit de la seule version de Worms sur la console, il était imperatif de l’avoir si on avait pas d’autres consoles. Et donc, même si il ne s’agit pas d’une exclusivité, il s’agissait là aussi d’un très bon jeu sur la console.
49) Top Gear Overdrive
Kemco
Un jeu de course encore mais promis après j’arrête. Celui-ci était passé un peu plus inaperçu et pourtant se révélait excessivement fun, en plus de proposer une gamme tout à fait honnête de circuits qu’on pouvait refaire plusieurs fois sous des conditions climatiques différentes et avec des véhicules complétement caricaturaux qu’on pouvait repeindre à notre volonté. Si le jeu était handicapé par un brouillard assez balèze, il se révélait au final franchement fun, franchement sympathique et même si la mode multi était loin d’être gégé, elle permettait deux/trois moments d’épique. Un jeu honnête donc, qui se révélait être un des meilleurs jeux de course avec des voitures à quatre roues sur la console.
48) Pilotwings 64
Paradigme
Un jeu au principe excessivement intéressant, qui accompagnait au final plutôt bien la sortie de la machine. Hélàs. Triple hélàs. Son interêt était très limité et sa durée de vie sans doute pas excessive. Néanmoins, il arrivait qu’on s’y refasse quelques parties histoire d’envoyer l’homme canon droit dans la cible, juste pour le fun. Une expérience donc enrichissante et qui vaut le coup de s’y attarder, surtout que se balader sur la carte des USA c’est un principe FUN.
47) Bust-a-Move 3DX
Taito
Alors comme Worms Armageddon, Bust-a-Move 3DX n’est que l’adaptation d’une série à succès qui a eu de la gloire sur les autres consoles et qui en a autant sur cette version 64 qui ne connaît rien de bien changeant par rapport au même jeu sur PlayStation. Mais ça ne l’empêche pas d’être un des meilleurs puzzlegame de tous les temps hein. Mais ça l’empêche d’être plus haut. Par honnêtetés intellectuelle, voyez. J’ai même pas mis The New Tetris, c’est dire.
Comme si de toute manière, l’ordre de ce top avait un SENS.
46) Turok: Dinosaur Hunter
Iguana
Premier épisode d’une saga qui a illuminé la console, ce Turok: Dinosaurs Hunter est surtout amusant grâce à son arsenal de folie, ses dinosaures à dégommer (on surkiffe dégommer des dinosaures, faut l’avouer) et son univers assez bien foutu. Pour le reste, le poids des âges lui tombe dessus comme la misère tombe sur le Nord Pas de Calais, et difficile de lui pardonner ce foutu brouillard, ses séquences de plates-formes assez hardcores et son multijoueur…. inexistant. Mais malgré ces défauts, il reste un FPS agréable à parcourir, surtout quand on a les codes munitions infinies, arsenal illimité, santé débauchée et tout le tralala. Mais tout ça sera peu à peu amélioré dans les deux suites…
45) Mystical Ninja starring Goemon
Konami
Très agréable jeu d’aventure 3D qui accuse un chouia le poids des âges mais qui se révèle très addictif grâce à son ambiance néo Tokyo / Mécha / Tout le tralala dans ta face. Nan puis un jeu où les méchants menacent de transformer le Japon en un gigantesque théâtre des beaux-arts, voilà quoi, vous pouvez pas vraiment dire non. Dommage que la traduction était quand même franchement naze (merde, j’avais 11 ans et je m’en rendais compte) et que parfois la caméra s’amusait à vous envoyer vous faire foutre. Ces défauts seront plus où moins corrigés dans Goemon 2 qui est encore plus fort, encore plus beau et… encore plus haut placé.
44) F1 World Grand Prix / F1 World Grand Prix II
VideoSystem
Le même jeu (MAIS VRAIMENT), avec deux saisons différentes. Si la première couvre l’épique saison 1997, la seconde couvre la tout aussi épique saison 1998. Si il bénéficiait de 2/3 défauts assez rigolos (genre en qualifications, y’avait que vous et l’Arrows de Damon Hill qui parcourait la piste, ce qui n’empêchait pas les autres voitures de roxxer votre rêve) et d’une gestion des dégats un peu moche, il se révélait une alternative assez peu honteuse à Formula One 97 sur PlayStation. On y retrouvait des graphismes franchement loin d’être mauvais (même aujourd’hui ça m’apparaît encore peu agressif pour l’oeil), une conduite pas mal branlée et un mode défi qui revenait sur les plus grands moments de la saison 1997 et permettait de CHANGER LE COURS DE L’HISTOIRE. Un jeu de F1 qui te propose de faire gagner Damon Hill et sa Arrows sur l’Hungagoring est un jeu qui vaut à priori le coup, vous pouvez me croire.
43) Rainbow Six
RedStorm
Vous vous souvenez de Rainbow Six sur PlayStation ? C’était de la merde hein ? Bah voilà la raison: parce que les mecs de RedStorm avaient portés tous leurs efforts sur la version Nintendo 64. Techniquement irréprochable, Rainbow Six 64 se démarquait entre autres par la présence d’un mode coop à deux qui rendait l’aventure vraiment plus épique que son confrère PlayStation, en plus d’être un poil plus maniable et de proposer quelques missions en plus. Et là où jouer en coopération est de nos jours une norme dans pas mal de FPS, c’était à l’époque sur console quelque chose d’assez miraculeux et valait à lui seul le coup de jouer à Rainbow Six.
42) Mario Tennis
Camelot Software
Mario Tennis fait partie de ses nombreux (deux) jeux Mario sportifs à avoir vu le jour sur la N64 (il faudra attendre la Gamecube pour en plus avoir le foot et le basket, et la Wii pour les jeux olympiques) et se révèle peut-être un chouia moins fun et agréable que Mario Golf. Parce qu’entre autres, ce Mario Tennis ne vaut pas tripette en solo mais putain, quel fun en multijoueur. Les parties en double à 4 sont très souvent source de grands moments de gloire, d’épique et de joie, le tout mélangé pour donner un jus qu’on nommera tout simplement jus du bonheur. Il est en outre très simple à prendre d’accès sans être pour autant simpliste dans la manière auquel on y joue. Donc peut-être inutile en solo mais le multi, woh quoi.
41) Shadowman
Acclaim
Adaptation d’un jeu PC sur toutes les consoles de l’époque, de toutes les adaptations celle de la N64 était sans doute la meilleure. Autrement Shadowman est un jeu d’action-aventure dans un monde vaudou absolument passionnant, à l’ambiance très lourde, et qui possédait quelques challenge sympa. Evitez par contre de jeter un seul oeil sur le 2 car c’est de la grosse merde. Et je suis gentil :(. A l’époque, Shadowman non seulement exploitait super bien l’Expansion Pak mais du coup faisait aussi bien graphiquement que sur PC (parce qu’a l’époque, les PC ça commençait à peine à se réveiller :o), et Acclaim offrait dans la boîte du jeu la carte de l’univers, ce qui était extrêmement utile et lui fait gagner 10point de bonus. Pour la peine.
40) Pokémon Puzzle League
Intelligent Systems
Deviens un maître puzzle pokémon ! vous annonce fièrement la boîte, alors pourquoi dire non hein ? Datant de l’époque où on pouvait foutre Pokémon devant n’importe quel type de jeu pour que ça se vende comme des petits pains et devienne une institution (alors que de nos jours, personne a quelque chose à foutre des Donjon Mystère) et ce Pokémon Puzzle League ne déroge pas à la règle d’autant qu’il se révélait être un puzzle game extrêmement addictif qui s’inspirait beaucoup plus de l’animé que du jeu, ce qui était dommageable mais pas tellement. Au principe extrêmement simple, il se révélait suffisamment challengeant pour tenir en haleine un nombre considérable d’heures et son statut de puzzle game en fait un jeu parfait pour les petites parties et il contenait, tenez vous bien, des VOIX DIGITALISEES §§§
Et inutile de le dire, le on peut pas touzour gagner d’Auguste reste à jamais comme quelque chose de culte. Même 8 ans après.
Voilà donc pour cette première partie de ce top 64. Je n’ai pas été très exhaustif sur certains jeux parce qu’ils m’ont pour certains laissés juste un bon souvenir mais se révèle assez peu inspirants, mais pour les prochaines parties ça va commencer à se déchaîner un peu plus niveau masturbation de la nostalgie, pas d’inquiétudes à avoir. Dans la partie 2, nous reviendrons sur des titres assez sympas mais également sur des positions incongrues et des jeux qui sont sympas mais rarement cités et c’est dommage ! Hein, Silicon Valley et Ridge Racer 64 ?
Et en attendant ce week end… :v.
14 commentaires
Il Palazzo-sama
Les cheveux verts, Tony Taka (bon, là, c’est toi qui m’a fait commencer), plein d’autres trucs auxquels je ne pense pas parce que je suis trop fatigué et maintenant la N64. Tu as bon gout… Trop bon gout…
Épouse-moi. >_<
« Mais revivre la bataille d’Hoth juste OH PUTAIN quoi. Il faudra attendre presque 7 ans et la sortie de Rogue Squadron II pour revivre cette bataille sur console. »
C’était aussi disponible en tant que troisième mission bonus de Rogue Squadron, premier du nom. (Oh ma Haruhi… POURQUOI j’ai revendu ce ***** de jeu, moi ? (même question pour Goldeneye 007)) Bon, ok, faut des médailles d’or sur toutes les autres missions pour y avoir accès, mais ça vaut le coup. :p
Gemini
Etant moi même un N64 fanboy, voyons voir ce que je vais pouvoir dire sur tout cela. Déjà, que ce n’est pas grave de ne pas parler du jeu Evangelion 64, que je considère ni plus ni moins que comme une merde injouable ; cela devait être dit. Ah, et il manque Mace the Dark Age parmi les jeux de combat qui valent le coup, je pense que c’est même le seul capable de rivaliser avec Smash Bros.
Ensuite, je ne suis pas d’accord avec la position de certains titres – Goemon 45ème WTF – mais comme tu dis que le classement n’a aucun sens (ceci le confirme), je ne vais pas faire mon fan absolu de Gambare Goemon 5 et de sa musique de Kageyamaïenne.
Reprenons dont l’ordre, selon les jeux auxquels j’ai suffisamment joué :
– Mission Impossible : sympa sans plus, divertissant. Un jeu qui m’en touche une sans faire bouger l’autre, totalement dispensable et oubliable…
– Glover : tout pareil, c’est joli et original mais rapidement lassant, cela ne vaut pas les pontes du genre et le gameplay est parfois insupportable malgré ses trouvailles.
– Smash Bros : jusque-là nous étions à peu près sur la même longueur d’onde, mais là… Dans le contexte c’est un jeu mythique, et même sans cela j’ai surkiffé ma race dessus. Alors il ne tient pas la comparaison avec les avatars récents, mais quelle claque à l’époque. Je te trouve dur.
– Bust-a-Move 3DX : un jeu qui sous-exploite totalement la console, mais c’est bien jouissif quand même. Lui et Pyuo Pyuo sont les immanquables du genre sur 64.
– Turok: Dinosaur Hunter : là encore, je te trouve dur. Dépassé, terriblement dur, mais là encore quelle claque pour l’époque. Néanmoins, il convient que ce jeu est plus jouissif avec les cheat codes…
– Mystical Ninja starring Goemon : ARGH ! Là, nous n’allons pas être copain du tout. C’est une tuerie ce jeu.
J’attends la suite avec impatience. C’est bien que tu prévois de parler de Silicon Valley – ralala ce pied ce jeu – mais si tu occultes certains titres, je risque de me mettre dans une colère verte.
Arca
Et n’oublies pas S.C.A.R.S, le jeu d’auto-tamponeuses robotisées !
Tiens, selon la correction automatique, le mot du dessus n’existe pas. . .
Il Palazzo-sama
C’est parce qu’il manque le deuxième n. 😉
(mais bon, je dirais presque qu’on s’en tamponne…)
X4713R
Purée, trop de nostalgie ;_; (pourquoi j’ai refilé ma N64 à ma sœur ??)
Dans ce premier top j’ai eu :
Shadows of the Empire
Castlevania: Legacy of Darkness
Shadowman
Tu mets la séquence en Swoop Bike dans « vaisseau » ? Ah ouais le dernier niveau on a l’impression de faire la bataille finale du Retour du Jedi… épique.
Je suis d’accord, réhabilitons au moins Legacy of Darkness, qui était plus intéressant que Lament of Innocence sur PS2 (un DevilMayCry-like cheap mais bon je n’ai pas joué à DMC).
Je le veux sur Console Virtuelle cui-là. Allez Konami…
> si on le compare aux « vrais » Castlevania (que je n’ai pas fait d’ailleurs tiens)
Mais télécharge immédiatement Symphony of the Night (à moins que tu ne considères pas les Metroidvania comme des vrais Castlevania) sur ta X-boîte non de Dieu !
Au passage Koumajou Densetsu – Scarlet Symphony, Touhou version Castlevania (classique, on enchaîne les niveaux, pas d’exp), est plutôt pas mal (avec même une chanson pour le combat final) et le dernier patch propose la sélection du niveau de difficulté et du nombre de vies mais surtout une traduction en FRANÇAIS.
C’est bon de se sentir aimé…
Shadowman : « les sœurs s’éveillent… » FFFFFFFFFFFFFFFFFFFF
Pas pu le terminer celui-là, je l’ai eu d’occaz’ assez tard.
Vivement la suite !
cyberpenpen
Le mode multijoueurs de Mario Tennis est tellement bien que j’aurais placé ce jeu proche de la première place rien que pour ça. Le mode Anneaux en chacun pour sa poire, c’est parfait pour perdre des amis, pour voir la face la plus sombre qui sommeille dans toute personne, pour hurler de rage… en somme, parfait pour s’amuser à plusieurs ! Dommage que les Mario Tennis suivants soient beaucoup moins intéressants, en perdant entre autres la maniabilité très précise du premier jeu.
Fisico
FFFUU, quand je vois la place de certains jeux que j’avais saigné à l’époque et la dèche de jeux global sur 64 je me demande quels sont les 39 putains de jeux qui peuvent se caser devant eux.
South Park => Cool game, bon il y avait Golden Eye et Perfect Dark à coté mais il en restait pas moins sympa et drole en multi grace aux armes lulz
Star Wars => HUm peu de souvenirs de celui-la, si ce n’est que le duel contre Boba Fett m’avait fait chié des briques. En tout cas je l’avais fini.
Mission Impossible => Ah un de mes premiers jeux, JE L’AI FINI. Me souviens que dans la mission 2, après le passage dans le couloir empoisonné, je m’éclatais à me barricader dans la chambre de l’officier et je butais un maximums de soviétiques uhuh.
Une fois qu’on le connait par coeur il est amusant, vraiment.
Holy Magic Centuryyyyyyyyyyyy => Bon je l’avais fini et bien aimé à l’époque, en vrai il doit surement être à chier mais le système de combat était particulier et assez marrant, le battle theme tout pareil ( http://www.youtube.com/watch?v=aAU4… ), et puis contrairement aux ricains on a eu le droit à une belle box nous.
Castlevania => Laché après une heure de jeu, beat-em-all 3d naze, pas compris le gameplay avec loup-garou.
Smash Bros => What da fuck, moi qui ait rodé a mort ce jeu le passage sur la GC et Melee a été trèèèèèèès décevant pour moi. Non seulement le gameplay est plus mou mais ces connards ont osé downgrader LInk qui était un putain de gros porc sur 64. Résultat j’ai du passer sur le dindon, puis le stick C winnait pour les smash sur 64.
F1 World Grand Prix 2 => Le meilleur jeu de rally de la console, arriver à 300 à l’heure dans le virage puis freiner et braquer à droite c’était jouissif. En plus on pouvait couper pendant la course, genre le Bresil ou… San Marin (ou je coupe toujours peu importe le jeu uhuh), j’avais poussé le trip jusqu’à faire un GP en intégrale et au final j’avais mis 3 tours au deux Mclaren qui me suivaient au classement.
Puis il y avait une option pour revoir les courses RÉELS de la saison 98, win quoi. (même si les abandons des pilotes c’était fait n’importe comment)
Mario Tennis => Hum la difficulté de psychopathe sur les derniers tournois, on faisait des putains d’échange qui duraient des dizaines de seconde systématiquement. Ça c’était du tennis du vrai, pas comme l’autre merde sur GC.
En tout cas tous ces jeux (à l’exception du Castlevania) feraient facilement parti du top 30 pour moi mais bon
Youé
Star Wars : Jeu cool, bonne ambiance, mais n’égalant pas les jeux PC. Le personnage de Dash Render, bien qu’étant un clone de Han Solo, n’est pas insupportable, ce qui est un tour de force.
Smash Bros : S’il est vrai qu’une fois qu’on a goûté à Mêlee il paraît bien fade, c’était un must-have de la Nintendo 64, ne serait-ce que pour son coté fan-service qui prenait malgré tout les joueurs au sérieux. Je veux dire, Nintendo aurait pu faire un All-Stars Beach Volley, mais non, ils nous ont pondu ça.
Mission Impossible : Pas très fun à jouer mais intéressant tout de même. Le niveau de la réception était une sorte d’ovni dans ce jeu d’ailleurs. J’ai bien regretté mon achat au début, puis en insistant et en m’intéressant de près à l’histoire, je me suis dis que finalement non, ça va.
neokenji
-Shadow of the Empire : je le voulais à mort à l’époque mais bon je préfère le bouquin, même si j’ai été marqué par le séquence en speeder bike à cause de l’impression de vitesse plutôt bien rendu. Dommage d’ailleurs que le personnage de Dash Rendar n’ait pas été plus exploité par la suite car il avait une certaine étoffe pour un chasseur de prime.
-Turok, encore l’un des meilleurs FPS de l’époque 32/64 bits sans problème. Faut dire, les ogives nucléaires ça tuait à l’époque.
Holy Magic Century, je ne l’ai pas fait mais bon, vu ce qui sortait à l’époque sur Playstation en terme de RPG, je ne m’y serais même pas attardé.
Au fait, dois-je m’attendre à voir dans les prochains tops N64 des jeux comme Zelda OOT ou Conker’s Bad Fur Day finir en tête ?
Kirox
Smash Bros possède 12 persos, pas 10 (8 de base et 4 débloquables).
Et soyons sérieux, Glover c’était de la grosse daube, même dans le contexte de l’époque : ultra moche, du brouillard de partout et injouable de surcroît.
Concombre masqué
Quand je disais par oral que la place de Majora’s Mask va faire gueuler les gens…
Aneuvrisme rigolo?
(SSB trop bas pauvre béotien)
Zali L. Falcam
Oh putain le pokémon Puzzle league, avec ses voix affreuses « MAGNETOOOOOON ».
Kaïl
Très bonne initiative Amo. La N64 traîne à tort la réputation d’avoir une ludothèque strictement limitée aux productions Nintendo/Rareware, alors qu’il suffit de gratter sous ce vernis pour tomber sur des jeux tout à fait corrects. Il n’y a pas que les hits dans la vie !
Parmi les vingt-quatre titres listés, il n’y a guère que Holy Magic Century auquel je me sois vraiment adonné. Ce fut sympathique mais je ne suis pas parvenu pour autant à m’immerger dedans, ma récente expérimentation des RPGs sur Sega Saturn à l’époque n’y était d’ailleurs sûrement pas étrangère.
Sinon, j’eu l’occasion de tester Mario Tennis en multijoueurs et effectivement, c’était jouissif au possible ! Un copain m’avait également fourni un aperçu de Mission : Impossible qui ne m’avait semblé pas trop mal sur le coup.
@Gemini : Mystical Ninja Starring Goemon vaut-il à ce point le détour ?
Ixxar
Très bonne idée de redorer le blason de la N64, console remplie de souvenirs et de jeux cultissimes. Mais quand même … SSB 53eme ? Quelle insulte ! Son mode multi, ses objets, sa fluidité, son concept, se balancer des pokeball à la gueule … Ça pougnait pour l’époque, non ?
Beettle Adventure Racing aurais aussi mérité le second tiers, car c’est quand même l’un des rares jeux de courses avec plus de passages secrets que de circuit normal, le seul peut-être ? (et quel bor*** pour récupérer toutes les caisses pour débloquer les bonus du mode solo). Mais bon, avec 6-7 courses au total, c’est sur qu’il ne vaudra jamais le duo Mario Kart/Diddy Kong Raccing …
Holy Magic Century m’aura pris pas mal d’heure, et ça reste ma plus belle déception de la console : du RPG (trop rare pour de la 64), un systeme de combat très sympa et des graphismes bien colorés … ça partait pourtant bien ? Bah non ! Le jeux est vide de tout scénario : on avance sans trop de but, on voit une ville toutes les 3-4 heures, et c’est chiant à la longue.
Bref, un article rempli de nostalgeek qui va me faire regretter d’avoir revendu ma N64 pour acheter … la GC et Star Fox Adventure :'(