Jeu Vidéo

365 jours de JV ~ 2022 / 2023

On est début septembre donc let’s go petit marronnier sympa, que j’aime toujours faire car mine de rien il est doux et léger – c’est le bilan jeu vidéo ! Construit sur le même modèle que le bilan animé – on prend les douze mois de l’année écoulée et à chaque mois j’attribue un jeu auquel j’ai joué le mois en question, et qui l’a marqué. Ca permet donc un large éventail et une grande diversité, et on va alterner aussi bien entre mes coups de coeurs que mes déceptions.

Une année où suite au bilan de l’an dernier je me suis résolu d’un truc: il était ptet temps que je joue à des jeux qui m’intéressent vraiment. Et, plus globalement, quand je commence un jeu, vraiment m’y donner au maximum. Le fait que la thunasse se fasse de plus en plus limitée en raison de mon chômage aide pas mal !

Du coup bah c’est une année où j’ai enchaîné pas mal de bons jeux ! Y’en a beaucoup moins que les années précédentes mais à mon sens c’est quand même une large amélioration: j’ai vraiment repris pas mal de plaisir devant mon écran.

Plus largement, quatre choses à résumer sur cette année JV:

  • Y’a quasiment que des jeux Xbox, j’ai pas touché à un jeu Switch plus d’une heure cette année, et mon PC continue de ne pas être une zone privilégiée pour le gaming. De manière un peu folle je n’ai fait aucun jeu de gestion ultra chronophage cette année ! J’essaie d’éviter mais en même temps ça commence un peu à me manquer… Envie de perdre deux mois à faire que du Football Manager
  • En début 2023 j’ai dédié pas mal de temps à faire… que des vieux jeux. Soit des remakes / remasters de jeux que j’ai déjà fait et adorés (les P3, les RE4, les Goldeneye), soit de jeux que je n’ai pas fait à l’époque, soit j’ai carrément rebranché ma Xbox360 pour enfin essayer de finir / faire des jeux que j’avais commencé à l’époque mais jamais terminés. L’hiver et le printemps n’ont guère été sous le signe de la nouveauté !
  • Je n’ai désormais plus de remords: j’en ai officiellement plus rien à branler des intrigues dans les jeux vidéo. C’est une année que j’ai passé à skipper la moitié des cinématiques qu’on essayait de me foutre sur la gueule. L’histoire et l’intrigue dans les jeux vidéo commencent à me paraître être de plus en plus des boulets dans mon kiff personnel, mais je soupçonne aussi que je ne supporte plus d’être inactif devant ma télé. A moins que tu sois un JRPG (auquel cas je m’attends à ça) arrête d’interrompre mon jeu avec des films, laisse moi faire des trucs avec ma manette, ptn.
  • De même, c’est l’année où vraiment je déclare que l’humour dans les jeux vidéo je n’en peux plus. Si un jeu essaie d’être drôle, je commence même un peu à le détester parce qu’il ne l’est jamais. Je pense que les créateurs de jeux vidéos devraient arrêter de faire des blagues, ils sont pas bons à ça.

Tout cela étant dit, on est parti ! Dans la joie et la bonne humeur !


Septembre 2022

Grand Theft Auto: San Andreas (Definitive Edition)

Désolé mon père, j’ai continué à pécher – j’ai continué à rejouer à des vieux GTA via cette Definitive Edition claquée au sol. Oh, quand j’ai enfin recommencé San Andreas en septembre, on était pas dans l’état déplorable de la trilogie telle qu’elle était day one – ça je l’avais raconté l’an dernier – et globalement j’ai eu une cinquantaine d’heures de jeu relativement dénuée de bugs et de trucs trop éliminatoires, mais reste que c’était une redécouverte qui aurait pu se faire dans des bien meilleures conditions. Dans tous les cas, bilan à peu près similaire à ce que j’avais dit sur GTA III et Vice City dans l’article de l’an dernier: j’ai quand même retrouvé pas mal de plaisir à refaire ce jeu, et à me rappeler pourquoi les open worlds de cette époque m’avaient autant happés. On y retrouve un sentiment de vie et de fun que peinent à invoquer une grande partie des jeux du genre aujourd’hui, tous perdus dans leurs ambitions de grandeur et de réalisme. San Andreas reste un équilibre parfait: une carte riche en contenu et large en taille mais pas rébarbative à parcourir. Il y’a beaucoup de choses à faire sans que pour autant on ne se sente noyé sous le contenu, et y’a toujours cet ADN encore un peu arcade qui rend tout simple à faire et expérimenter.

San Andreas en 2022 ça a donc été une expérience un peu addictive, où j’ai souvent eu du mal à lâcher la manette car l’ennui ne s’est jamais vraiment présenté à moi – les cinématiques sont simples et vont directement à l’efficace, le rythme des missions est plutôt rapide, et la taille de la carte fait que y’a toujours un truc sympa à faire à côté.

C’est un plaisir simple, bien boosté par les super radios, la super ambiance début des années 90 et un univers encore suffisamment caricatural pour ne pas trop nous prendre la tête. Ok les combats sont devenus plutôt nuls à chier (ils étaient déjà pas incroyables à l’époque) et, l’âge aidant, faut quand même avouer qu’il manque quelques trucs de confort qui auraient été bienvenus, mais dans l’ensemble pas de regret de l’avoir refait, j’ai passé un bon moment.

(Réflexion nulle: sorti en 2004, San Andreas racontait le Los Angeles de 1992… Ce qui veut dire que si il sortait aujourd’hui en 2023, San Andreas raconterait le Los Angeles… de 2011 ? C’est à dire plus ou moins celui présenté dans GTA V ? Pfioooouuuu…. Le temps passe vite…..)

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Dead Rising
  • 2009 – Project Gotham Racing 4
  • 2010 – F1 2010
  • 2011 – LA Noire
  • 2012 – Rock Band Blitz
  • 2013 – Grand Theft Auto V
  • 2014 – Dishonored
  • 2015 – Resident Evil 6
  • 2016 – Ace Attorney: Spirit of Justice
  • 2017 – DOOM (2016)
  • 2018 – Sword Art Online: Fatal Bullet
  • 2019 – Taiko no Tatsujin
  • 2020 – Crusader Kings III
  • 2021 – Ar Tonelico II: Melody of Metafalica


Octobre

Yakuza 7: Like a Dragon

D’un open-world urbain ancien à un open-world urbain très récent ! C’est donc l’heure de mon Yakuza annuel et après le 0 suivi de Judgement, il était donc temps pour moi de tester la nouvelle formule de la franchise via ce Like a Dragon partant du côté du RPG avec ses combats au tour par tout et ses nombreux hommages aux classiques du genre – Dragon Quest en tête.

Et dans l’ensemble, et bah l’essai est réussi ! Peut-être pas mon intrigue favorite des trois jeux que j’ai pu faire jusqu’ici, mais par contre niveau plaisir de jeu c’est très efficace: toujours un vrai plaisir d’explorer le Japon urbain et moderne, et on y retrouve toujours une grande générosité en terme de contenu qui fait vraiment plaisir en tant que joueur. Ainsi je ne nierais pas avoir passé un nombre d’heures un peu indécent sur le mini-jeu de gestion d’entreprise… En même temps c’est plein de chiffres qui gonflent et de choix stratégiques à faire, comment je peux refuser ?

Sinon dans les différentes nouveautés, j’aime beaucoup le système de jeu, je trouve que les combats façon RPG fonctionnent vraiment bien – on parvient à ajouter une touche stratégique en ne sacrifiant pas forcément pour autant le punch et le rythme des affrontements en pleine rue qui font l’ADN de la franchise. Le nouveau héros est vraiment cool aussi, et il est rapidement entouré d’un petit casting de gars attachants – je vous avoue que Adachi le vieux flic cool à la retraite, j’ai rapidement eu beaucoup d’affection.

Donc yep, essai réussi pour ce Yakuza 7 !

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Persona 3 FES
  • 2009 – Bioshock
  • 2010 – Rock Band 3
  • 2011 – Driver San Francisco
  • 2012 – Just Cause 2
  • 2013 – Pokémon Y
  • 2014 – 999: 9 Doors, 9 Hours, 9 Persons
  • 2015 – Danganronpa: Another Episode
  • 2016 – WWE 2K16
  • 2017 – Danganronpa V3
  • 2018 – Forza Horizon 4
  • 2019 – The Outer Worlds
  • 2020 – Crash Bandicoot 4: It’s About Time
  • 2021 – Resident Evil 2 (2019)


Novembre

Pentiment

Rentabiliser mon Game Pass n’a pas forcément été si compliqué pour moi cette année, surtout quand il propose en losedé des petits jeux Obsidian qui vont très très vite attirer mon regard et mon attention. C’était donc le cas l’automne dernier pour Pentiment, jeu nous plongeant dans une ville allemande de la toute fin du Moyen-Age, qu’on va suivre via les yeux d’un apprenti-artiste coincé à bosser pour un monastère de moins copistes qui va se retrouver à devoir élucider un sale meurtre de baron.

J’ai trop trop trop kiffé.

Déjà j’y retrouve mon Obsidian que j’aime, celui des intrigues bien ficelées qui en plus proposent des choix ayant de réelles conséquences, modifiant régulièrement le contenu du jeu en fonction de vos décisions. Y’a beaucoup de choses à faire, beaucoup de choses à voir, beaucoup de choses à choisir, et ça offre des parties qui seront très différentes pour chacun.

Mention également spéciale pour l’extraordinaire style visuel du jeu, qui s’inspire clairement des enluminures et styles visuels de l’époque, et va jusqu’au bout de son idée proposant par exemple des polices et des styles d’écritures différents pour chaque personnage, illustrant souvent par la même occasion leur classe sociale ou leur niveau de connaissances. Et puis même, d’un point de vue historique, le jeu est assez passionnant sur la manière qu’il a de dépeindre cette période qu’est la fin du Moyen-Âge et le début de la Renaissance, où les technologies changent et modifient le monde d’une manière qui surprend un peu tout le monde. En utilisant cette période politiquement très agitée mais également très dynamique, le jeu dit aussi un peu quelque chose sur 2022… tout en nous en apprenant plus sur une époque relativement peu utilisée au sein du monde du jeu vidéo.

Bref, je le conseille très fort, sans doute mon jeu textuel favori de l’année, devant même Disco Elysium (qu’on réevoque dans quelques paragraphes – oui désolé du spoiler.)

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Smackdown vs RAW 2009
  • 2009 – Apollo Justice: Ace Attorney
  • 2010 – Ace Attorney Investigations: Miles Edgeworth
  • 2011 – Sonic Generations
  • 2012 – Sonic & Sega All-Stars Racing Transformed
  • 2013 – Phoenix Wright Ace Attorney: Dual Destinies
  • 2014 – Total Extreme Warfare 2013
  • 2015 – Undertale
  • 2016 – Pokémon Lune
  • 2017 – Momodora: Reverie Under The Moonlight
  • 2018 – Final Fantasy XV
  • 2019 – Pokémon Bouclier
  • 2020 – RingFit Adventure
  • 2021 – Grand Theft Auto The Trilogy: Definitive Edition


Décembre

Tales of Vesperia: Definitive Edition

Ca faisait super longtemps que je m’étais pas fait un Tales Of… Depuis Symphonia sur Gamecube, c’est vous dire ! Alors que Tales of Arise me faisait donc de l’oeil depuis sa sortie, j’ai au final profité d’une promo pour choper la Definitive Edition de Vesperia a cinq euros. Allais-je enfin parvenir à finir un JRPG qui ne soit pas un Final Fantasy ? Et bah bonne nouvelle: oui ! J’ai fini Tales of Vesperia ! Après environ 70h de jeu ! Parce que woh ce petit bonhomme il est riche en contenu !

Plus largement, j’ai beaucoup aimé l’expérience de jeu: j’ai trouvé l’intrigue simple et efficace, mais ce qui y brille surtout ça va bien être son casting. Que ce soit Yuri le héros soumis à des choix moraux sur lesquels il va avoir une posture assez claire, Estelle la princesse à la destinée tragique, Rita la jeune sorcière aux répliques acerbes ou même Raven le vieux monsieur, Vesperia utilise à la perfection ses archétypes pour offrir ce qui est peut-être une de mes « équipes » favorites de protagonistes. Plein de personnages sympas pris à l’unité, mais qui fonctionnent surtout excellemment bien en groupe.

Avec les costumes DLC, ma team ressemblait plus à rien sur la fin. Big up à Karol qui a fait tout le jeu cosplayé en Klonoa.

Après, pour le reste, c’est du vieux Tales Of: des maps à explorer, beaucoup d’aller-retour, un système de combat où je joue toujours qu’un seul et unique personnage au mépris des autres, des milliers de trucs à farmer et des succès vachement chaud à récupérer… A noter que le remaster Xbox One / PS4 est – contrairement à Symphonia – de très bonne facture, donc c’est chouette de pouvoir y jouer dans des conditions soignées. Là théoriquement faudrait que je lance un NG+ pour débloquer quelques succès supplémentaires, mais ça annonce que je doive libérer 50h de plus donc… euh… on verra.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Rock Band
  • 2009 – Halo 3
  • 2010 – BlazBlue Continuum Shift
  • 2011 – Mario Kart 7 & Umineko no Naku Koro Ni Chiru
  • 2012 – The Walking Dead
  • 2013 – Gran Turismo 6
  • 2014 – Hotline Miami
  • 2015 – Rock Band 4
  • 2016 – Final Fantasy Type-0 HD
  • 2017 – Forza Horizon 2
  • 2018 – Les Sims 4
  • 2019 – Hitman 2
  • 2020 – Yooka-Laylee and the Impossible Lair
  • 2021 – AI: The Somnium Files


Janvier 2023

Persona 3 Portable

Oui oui j’avais prévenu: beaucoup de jeux des années 2000 ressortis récemment dans ce bilan. Et donc ouais quand Persona 3 Portable a débarqué sur le Game Pass, évidemment que j’allais sauter dessus, niant complétement la médiocrité réelle de ce portage. Maintenant qu’en plus ils ont officiellement annoncés la sortie d’un VRAI remake l’an prochain, il pourrait être facile de penser que j’ai donc actuellement bien le seum… mais en vrai non ça va, j’ai là aussi, encore une fois, vraiment apprécié redécouvrir le jeu. Autant je déconseille vraiment de prendre P3P pour découvrir Persona 3 en 2023 (surtout quand Reload sort l’an prochain), autant pour le refaire ça m’a pas gêné d’avoir cette version: l’intrigue se déroule beaucoup plus vite et y’a pas mal de petits trucs assez confortables pour se déplacer de zone en zone en perdant le moins de temps possible. Du coup j’ai pu finir le jeu en genre une trentaine d’heures ce qui est le bon équilibre pour une redécouverte pure et simple.

Mais dans tous les cas, ouais, comme je disais dans mon article en janvier dernier, Persona 3 est un jeu qui me fut important et le refaire en 2023 a été une bonne surprise: il a clairement mal vieilli sous pas mal d’aspects de son écriture (les personnages secondaires sont pas aussi développés que dans P4 ou P5, beaucoup d’histoire de baisages prof/élève dans les Slink, l’intrigue a pas toujours un rythme très maîtrisé) mais en vrai la formule reste diablement efficace et y’a même un petit charme à redécouvrir la formule Persona avec moins de dialogues par rapport aux pavés immenses que balanceront les deux jeux suivants. La présence d’une traduction française est elle aussi plutôt bienvenue. J’ai pas mal apprécié enfin découvrir la route de l’héroïne, qui clairement a des SLink bien plus travaillés.

Donc bref, encore une fois: un jeu très chronophage, très efficace, clairement pas fourni ici dans son plus bel emballage, mais malgré tout le contenu reste là avec ses forces initiales et je suis content de l’avoir refait. Du coup je suis prêt pour Reload l’an prochain !

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2009 – Rock Band 2
  • 2010 – Bayonetta
  • 2011 – Minecraft
  • 2012 – Deus Ex: Human Revolution
  • 2013 – Hitman Absolution
  • 2014 – Bravely Default
  • 2015 – Super Danganronpa 2
  • 2016 – Shovel Knight
  • 2017 – Shantae and the Pirate’s Curse
  • 2018 – Titanfall 2
  • 2019 – Shenmue
  • 2020 – Atelier Ryza
  • 2021 – Hitman III
  • 2022 – Sleeping Dogs


Février

Goldeneye 007

Oui non c’est vraiment abusé à quel point je me complais dans la nostalgie et les ressorties cette année. Donc ouais, Goldeneye sur Xbox. Là aussi – comme P3P et San Andreas – c’est un portage assez médiocre mais là aussi – comme P3P et San Andreas – ça m’a pas empêché d’y retrouver mes joies de l’époque et d’y passer une quantité ahurissante de temps. J’ai presque réussi à finir le jeu en 00 Agent, ce qui est un truc dont gamin je rêvais même pas de pouvoir y parvenir ! Me reste juste à finir Aztec ! Qui est INJUSTEMENT DUR ! J’ai dû commencer à apprendre des techniques de speedrunner pour skipper des sections du niveau ! Et même là j’arrive à sortir ces techniques qu’une fois sur dix ! Et quand j’y parviens faut que je survive au niveau ce qui est pas gagné !

Bref, je divague encore… Faut dire que en 2023 redécouvrir Goldeneye c’est aussi redécouvrir une vision simple et directe du FPS qu’honnêtement je retrouve pas ailleurs. Ces petits niveaux de 5mn max que tu parcours à fond en défonçant les cibles sur le chemin, avec ses missions biscornues et son level-design simpliste… Encore une fois un plaisir très simple et finalement très arcade qui me manque beaucoup dans les FPS plus modernes. Juste courir dans des niveaux et tirer sur des trucs, m’en faut ptet finalement pas plus – et c’est ptet pour ça que j’avais adoré le Doom de 2016. En plus dans Goldeneye y’a toute cette IA encore un peu conne et prévisible que tu prends un malin plaisir à manipuler au maximum pour éviter de te manger les balles. C’est un jeu dans lequel j’ai l’impression d’être en contrôle de tout, ce qui a aussi un petit aspect… rassurant ? Comme si je le dominais…

… Je suis ptet un peu sado envers mes jeux…

(Bon sinon en vrai par rapport à San Andreas et P3P, là le portage je suis vraiment deg parce que c’est vraiment la ROM telle quelle, et elle est pas toujours très agréable à jouer ou regarder sur Xbox… Et contrairement à la version Switch même pas de multi online… Ils auraient sortis la version modernisée prévue pour 360 et qui a leakée depuis j’aurais été vraiment aux anges…)

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2009 – Team Fortress 2
  • 2010 – Guitar Hero II
  • 2011 – Alpha Protocol
  • 2012 – Catherine
  • 2013 – Far Cry 3
  • 2014 – Need for Speed: The Run
  • 2015 – Persona Q: Shadow of the Labyrinth
  • 2016 – Metal Gear Solid V: The Phantom Pain
  • 2017 – Lost Oddysey
  • 2018 – Celeste
  • 2019 – Kingdom Hearts III
  • 2020 – VOEZ
  • 2021 – Super Smash Bros Ultimate
  • 2022 – Final Fantasy XIV: Endwalker


Mars

Guilty Gear STRIVE

J’avais écrit un article dessus mi-mars en expliquant longuement mon amour du jeu (découvert via le Game Pass) et à quel point il m’avait enfin donné une étincelle qui m’avait manqué en 20 ans de pratique très casuelle du jeu de baston, au point où je commençais à ambitionner de vraiment poncer le jeu et de m’entraîner à mieux jouer mes personnages de choix – en l’occurence Millia et Bridget.

C’est le coeur lourd que je vous annonce qu’au final, une fois que Resident Evil 4 est arrivé, j’ai pas trop retouché au jeu derrière…. Du coup en août j’ai réessayé de jouer Millia, je savais plus rien faire, mes spirales de cheveux partaient plus, j’étais attristé, détruit…

Mais eh dans tous les cas toujours un super jeu ! Je reste vraiment très amoureux de la direction artistique: le chara-design des personnages est ouffissime, les thèmes musicaux sont super biens, c’est fluide, les décors sont vivants sans être trop chargés… bref c’est maîtrisé, c’est beau, c’est plaisant à l’oeil et c’est de loin le jeu de baston que je préfère le plus regarder (là ou par exemple je trouve Street Fighter 6 un peu dégueu d’un point de vue design, c’est vraiment beaucoup moins mon style.) Peut-être que ça vaut le coup que j’y joue plus fréquemment pour continuer de m’entraîner avec mes personnages, mais j’avoue que le lobby 2D un peu chiant à parcourir pour l’organisation des matchs en online me décourage pas mal – seul l’éventualité d’avoir des soirées fighting avec les potes est vraiment un truc motivant pour me donner envie de progresser mes persos, et je dois avouer que les opportunités sont pas nombreuses sur ce sujet… Les soucis de trentenaires dans un monde post-pandémie…

(Ou alors YOLO je m’inscris à un tournoi local et je me force à m’entraîner pour celui-là, ptdr.)

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2009 – Persona 4
  • 2010 – Pokémon Argent Soul Silver
  • 2011 – Brütal Legend
  • 2012 – Katawa Shoujo
  • 2013 – Sim City
  • 2014 – South Park et le bâton de la vérité
  • 2015 – Cities Skylines
  • 2016 – Wolfenstein: the New Order
  • 2017 – Zelda: Breath of the Wild
  • 2018 – Yakuza 4
  • 2019 – Granblue Fantasy
  • 2020 – Yakuza 0
  • 2021 – Final Fantasy XIV Shadowbringers
  • 2022 – Légendes Pokémon: Arceus

Avril

Resident Evil 4 (2023)

Oui c’est encore un jeu que j’ai méga poncé pendant mon adolescence ! Oui le quatrième de ce bilan ! Mais là c’est un vrai remake ! Et en plus là pour le coup putain woh le remake il défonce bien ! J’avoue qu’au moment de l’annonce j’étais un peu tiraillé: d’un côté après l’excellence du remake de RE2 (et un peu RE3, allez) j’étais à peu près certain que CAPCOM allait nous offrir des bonnes raisons d’aimer à nouveau RE4, de l’autre je visualisais pas forcément si bien que ça l’interêt de le remaker: le jeu était pas si vieux que ça ?

Bon puis après j’ai sorti ma calculette, j’ai vu qu’il avait 18 ans, et que bon ouais bon euh ouais bon ça fait sens que ouais ouais bon bon bon ok je comprends puis ouais voilà bon bon bon putain ras le cul du temps qui passe et encore plus ras le cul de mon obsession du temps qui passe.

Cela étant dit, putain quelle claque ce remake. Dynamique, facile à prendre en main, beaucoup plus speed: chaque baston contre des meutes de villageois énervés retrouve la pression et la tension du jeu original. On bouge certes bien plus agilement qu’en 2005 mais les ennemis aussi: ils sont très agressifs, très malins, et les réflexes sont sans cesse soumis à rude épreuve. L’équilibrage des munitions a manifestement été pensé avec précision et il n’est pas rare de finir une mélée avec plus que 3 balles dans le pistolet et les autres armes complètement à sec. C’est assez jouissif de botter du cul de parasité, dans un jeu qui continue de varier les décors et les destinations, sublimant tous nos souvenirs du jeu original par la même occasion. Le contenu qu’il ajoute est bienvenu, et ce qu’il retire est tout à fait minime (même si je reste profondément attristé qu’on nous ait retiré la statue géante.)

C’est un vrai bon remake. Il améliore le jeu d’origine, le modernise efficacement tout en proposant quand même ses propres idées et sa propre vision de l’univers. Si je suis un poil triste qu’il soit beaucoup moins série B dans ses cinématiques, j’aime quand même beaucoup ce qu’il propose en développement du casting d’origine – Luis et Ashley, pour ne citer qu’eux, sortent de ce jeu avec des personnalités tellement plus funs et attachantes ! Oh, et puis il améliore considérablement le troisième acte – l’Ile est peut-être désormais mon passage favori du jeu… bon si y’avait pas la traditionnelle séquence égouts qui me saoule dans tous les REmakes jusqu’ici.

La vie est un cycle: Resident Evil 4 est le meilleur jeu d’action de 2004 tandis que Resident Evil 4 est le meilleur jeu d’action de 2023. Sans l’ombre d’un doute et sans une vraie concurrence qui me vient en tête. Une authentique montagne russe, généreuse et maîtrisée, qui offre une pèche et une énergie bienvenue, et dont son absence totale de peur du ridicule permet le développement d’un univers aussi horrifique… que fun. Pile ce dont on a besoin.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2009 – Phoenix Wright Ace Attorney: Trials & Tribuation
  • 2010 – Mass Effect
  • 2011 – Red Dead Redemption
  • 2012 – Metro 2033
  • 2013 – Batman Arkham City
  • 2014 – Pokémon Link Battle
  • 2015 – Professeur Layton Vs Phoenix Wright
  • 2016 – Oddworld: New N’Tasty
  • 2017 – Persona 5
  • 2018 – BanG Dream: Girls Band Party
  • 2019 – Final Fantasy IX
  • 2020 – Two Point Hospital
  • 2021 – New Pokémon Snap
  • 2022 – Killer is Dead


Mai

SongPop Party

Est-ce que vous aussi ça vous est arrivé de profiter de soldes pour vous payer un jeu de blind-test sur votre Xbox Series X™ au prix époustouflant de 2.99€ puis ensuite d’y jouer 20 heures en un mois ? Non parce je veux espérer que je suis pas le seul à avoir fait ça.

Donc ouais voilà c’est un jeu de blind-test… Vous avez le choix entre plusieurs centaines de playlists thématiques (« Rock des années 90 » ; « Chansons de rupture » ; « Jazz »), ça démarre une sélection de dix extraits, et pour chaque extrait faut trouver la bonne réponse entre quatre propositions. Plus on répond vite, plus on gagne de points. Et plus on joue, plus on remporte d’expérience et de clés qui peuvent être utilisées pour acheter de nouvelles playlists. Certaines playlists incluent de la chanson française, et y’a même des playlists spécialisées par artiste (dont une spéciale Alain Souchon qu’évidemment j’ai bien rincé parce.) Le jeu est parfois mis à jour pour amener de nouvelles playlists et rafraîchir certaines playlists, même si tristement on a pas l’air d’avoir encore de chansons de 2022 ou 2023.

Mais globalement, en bon féru de blind-test, et vu le prix que j’ai payé à la base (trois euros), je kiffe bien. Ca me fait découvrir et redécouvrir pas mal de chansons, et je dois avouer avoir un meilleur niveau que je pensais. Mon seul réel reproche c’est l’impossibilité de pouvoir mettre en pause le jeu, même quand on joue en local, ce qui me paraît assez absurde. Mais franchement, en temps que jeu de quiz et de trivia ça remplit une niche que je suis très très heureux d’occuper. Plus qu’à rajouter une setlist anime et une setlist Indochine et hop je suis bon…

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Grand Theft Auto IV
  • 2009 – Fallout 3
  • 2010 – Prototype
  • 2011 – The Saboteur
  • 2012 – Banjo-Kazooie Nuts & Bolt
  • 2013 – Fire Emblem Awakening
  • 2014 – Mario Kart 8
  • 2015 – Tearaway
  • 2016 – Trackmania Turbo
  • 2017 – Crash Bandicoot 3: Warped
  • 2018 – Cities Skylines: Xbox One Edition
  • 2019 – Football Manager 2019
  • 2020 – The Witcher 3: Wild Hunt
  • 2021 – Dragon Quest Builders 2
  • 2022 – Hatsune Miku: Colorful Stage


Juin

Ghostwire Tokyo

A l’heure ou j’écris ces lignes je fête l’anniversaire de mon décollage pour mon premier voyage vers le Japon – 4 ans déjà. Ou 4 ans seulement ? C’est ouf comme la période pandémique est très élastique dans mon esprit. Bref, envie de retourner au Japon. Alors en attendant le second voyage, qui se planifie doucement, me voilà à jouer à Ghostwire Tokyo dans l’envie d’explorer… le quartier que j’ai le plus détesté durant le premier voyage. Ah ouais pas malin, c’est vrai que mon souvenir de Shibuya n’est pas très positif. Mais vu que dans Ghostwire Tokyo on visite un Shibuya complétement vide et peuplé uniquement par les fantômes et les esprits, finalement, je n’y retrouve pas les foules et le bruit que j’avais détesté ! Belle victoire !

Le jeu en lui-même est… OK. L’intrigue est pas ouf, le gameplay est répétitif et y’a beaucoup beaucoup trop de trucs à collecter, ce qui encombre à donf la carte en plus de gonfler un peu artificiellement le temps passé sur le jeu. Néanmoins ça m’a pas empêché de passer une trentaine d’heures dessus, surprennament. La première raison c’est parce que en ce mois de juin où j’étais un peu KO bah avoir un jeu qui me demande pas trop d’efforts neuronaux ça faisait du bien – je le lançais, je tapais des esprits en boucle et je vidais la map de tous les collectibles affichés dessus comme un bon petit soldat, ça vide un peu l’esprit. Et puis en vrai, la seconde raison est plus noble: l’univers est quand même sympa ! Particulièrement tout le « bestiaire » du jeu qui mélange nombre de créatures issues soit du folklore traditionnel japonais (des kappas, des onis, des parapluies avec des jambes, let’s go !!), soit de l’imagerie horrifique beaucoup plus moderne ! Des creepypasta, des monstres de l’âge d’or récent du film d’horreur… ça marche vraiment bien, et la modernisation de certains esprits traditionnels est souvent faite avec pas mal de soin et de talent.

Donc voilà, pas un jeu parfait ou qui exploite vraiment à fond son potentiel, mais son univers et sa personnalité fait que malgré tout j’ai bien aimé explorer ce Shibuya alternatif !

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Zelda Twilight Princess
  • 2009 – Theme Park World
  • 2010 – The Movies
  • 2011 – Sega Megadrive Ultimate Collection
  • 2012 – Kid Icarus: Uprising
  • 2013 – Animal Crossing: New Leaf
  • 2014 – Kirby Mass Attack
  • 2015 – GRID Autosport
  • 2016 – Football Manager 2016
  • 2017 – Cities Skylines: Natural Disaster
  • 2018 – Hitman
  • 2019 – Super Mario Odyssey
  • 2020 – Final Fantasy XIV: A Realm Reborn
  • 2021 – Judgement
  • 2022 – Dark Souls


Juillet

Final Fantasy VII

Encore un vieux jeu mais là j’y jouais pas pour revivre mon adolescence: c’est la première fois que je le faisais ! Enfin !

J’ai bien aimé ! J’avoue l’avoir fait en absence totale de prise de tête puisque la version Xbox moderne permet d’accélérer le jeu et de rendre quasi-invincible ses personnages d’une simple pression de bouton donc j’ai absolument pas fait le moindre combat « sérieusement », me focalisant avant tout sur l’intrigue du jeu. Du coup ça a été une expérience assez rapide – environ vingt heures en tout -, majoritairement passée à voir des cinématiques en 3D polygonale et lire des dialogues… toujours très très mal traduits (je pensais que la version récente était revenue dessus, manifestement non.) Effectivement, c’était pas une légende la VF de FF7, y’a vraiment beaucoup trop de moments où les persos racontent des trucs qui ont pas vraiment de sens ou qui sentent les traductions très littérales sans contexte.

Mais globalement, ce souci étant passé, chouette intrigue ! Y’a pas mal de trucs qui m’ont un peu surpris parce que en 25 ans j’avais tellement entendu de choses sur FF7 et sur son intrigue que je m’étais presque imaginé une sorte de jeu parallèle – je pensais le connaître, à force. Je pensais par exemple que la mort d’Aeris intervenait beaucoup plus tard dans l’intrigue, j’avais une autre idée de personnages comme Vincent ou Yuffie qui au final se sont révélés bien différents de l’image que j’avais d’eux. Sur le même ordre d’idée je pensais que Cait Sith était « juste » un perso bonus sans lien avec le scénario (haha, nope) et d’un point de vue rythme je pensais que le segment à Midgar composait tout le CD1 (loin de là.) Ma vraie surprise c’est Sephiroth: le personnage apparaît mine de rien très peu durant tout le jeu, mais par contre fouyaya quand il apparaît dans une scène il la vole systématiquement ! On passe tout le jeu à le poursuivre ou à pourchasser son ombre donc mine de rien son absence elle fait sens, et je comprends maintenant à rebours toute la fascination que le personnage a pu créer parce que mine de rien il pose dès ce jeu une empreinte assez forte.

Pour le reste, d’un point de vue jeu, j’ai été moins convaincu parce que mine de rien il a vieilli de ouf manette en main. Explorer la carte est cool mais c’est vrai que, logiquement, il m’a souvent paru être sur cet aspect-là un brouillon de FF8 et de FF9, qui vont être encore plus beaux, encore plus riches et encore plus vivants d’un point de vue technique. C’est normal, FF7 pose des bases – de ouf, certes, mais des bases qui vont être rapidement améliorées derrière. Même si là aussi j’ai du mal à imaginer que FF8 sortira à peine deux ans plus tard en améliorant autant l’enveloppe visuelle et le plaisir de jeu !

Même si malgré tout j’ai beaucoup apprécié y jouer je suis quand même sorti un peu triste et avec quelques regrets parce que ça m’a fait prendre conscience que si je l’avais fait à l’époque où je venais d’avoir ma Playstation, genre en 1999 ou en 2000, le jeu m’aurait fait tourner le cerveau dans tous les sens et aurait été une claque de ouf. Là je me suis juste contenté de l’apprécier en tant que connaisseur, ce qui est un plaisir quand même mais… clairement en déça de ce que ça aurait pu être à l’époque… Même si je pense que j’aurais pété un cable sur les boss optionnels, surtout le putain de Ruby Weapon…

Bon bref, maintenant plus qu’à prier pour que FF7 Remake sorte un jour sur Xbox (méga ptdr). Parce que mine de rien je suis hype à l’idée de retrouver cet univers, modernisé et étoffé. Déjà une Tifa mieux écrite et plus de Aeris moi je suis partant – les deux sont effectivement des persos très funs que j’ai déjà hâte de retrouver ! Et puis Cloud aussi, il est rigolo Cloud au fond !

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – Super Smash Bros Brawl
  • 2009 – Eternal Sonata
  • 2010 – Bully: Scolarship Edition
  • 2011 – Mario Party 5
  • 2012 – The Darkness II
  • 2013 – Danganronpa
  • 2014 – Jojo’s Bizarre Adventure All-Star Battle
  • 2015 – Asura’s Wrath
  • 2016 – Fire Emblem Fates: Heritage
  • 2017 – Motorsport Manager
  • 2018 – Crash Bandicoot: N’Sane Trilogy
  • 2019 – Crash Team Racing Nitro Fueled
  • 2020 – Doom Eternal
  • 2021 – Rondo Duo: Fortissimo at Dawn
  • 2022 – Powerwash Simulator


Août

Disco Elysium: The Final Cut

Je me souviens que je l’avais acheté en janvier 2022, j’avais lancé une partie… et pas relancé le jeu pendant un an et demi derrière. Pas dans l’état d’esprit à ce moment-là, beaucoup de texte à lire et pas forcément du texte très lisible sur un écran de télé (j’aurais bien aimé une option pour agrandir sa taille.) Mais alors que le mois d’août 2023 est arrivé et que je voyais tout le monde se lancer dans Baldur’s Gate III bon bah il me fallait enfin me lancer dans un RPG bavard et à la très large ribambelle de choix plus ou moins importants pour le déroulement de l’intrigue, Disco Elysium était toujours sur un coin de mon disque dur Xbox et… le déclic a enfin eu lieu pour ce second essai !

30 heures plus tard me voilà donc avec un bilan simple: wah Disco Elysium, t’es pas juste bavard, t’es poseur aussi, non ? La quantité de texte que ce jeu contient est assez légendaire, mais force est de constater que c’est pas aidé par le fait que le jeu a bu beaucoup de bière de caractère et qu’il a du coup envie de pisser masse de mots derrière. Du coup on est noyé sous le texte, en permanence. Tout est vocation à digression, tangente et il est difficile de rester concentrer sur les dialogues tant ils partent dans tous les sens. Ca fait partie du charme, c’est parfois source à beaucoup de drôlerie ou de remarques qui tapent prêt du coeur, puis il y’a des fois où c’est profondément ennuyeux, profondément étrange ou juste platement incompréhensible. Mais malgré tout on peut pas s’empêcher d’en vouloir toujours plus et on commence à voir chaque PNJ comme un dealer potentiel qui sera susceptible de nous filer notre fix de mots chelous et de charabia incompréhensible pour qu’on ait notre dose. On fait des lancers de dés pour le fun et on voit notre protagoniste faire tout et (surtout) n’importe quoi au fur et à mesure des choix chelous qu’on fait.

C’est un jeu que j’ai trouvé addictif, mais surtout bizarre. Carrément taré même. Y’a des trucs en lui que j’ai profondément détesté – je trouve la fin, le dernier jour de jeu, profondément nul à chier. La résolution de l’enquête est purement et simplement insatisfaisante et aucun choix ne peut vraiment améliorer ça. La conclusion est aussi assez abrupte, le jeu savait clairement pas trop comment se finir. Mais tout le chemin qui y mène ? Vraiment sympa. J’aurais aimé une meilleure interface (rendre les jets de dés plus clair, rendre l’existence du voyage rapide plus explicite mais surtout offrir la possibilité de GROSSIR LES TEXTES) mais dans l’ensemble j’ai été pris au jeu. Pas sûr que j’ai envie de le refaire, par contre – malgré sa promesse de choix nombreux et de fins différentes, je doute avoir la force d’y remettre 30 heures ! Un seul voyage, mais intense et mémorable: ça me suffit.

Jeux précédents pour ce mois: 

  • 2008 – The Darkness
  • 2009 – Mirror’s Edge
  • 2010 – Bioshock 2
  • 2011 – Fallout New Vegas
  • 2012 – Guitar Hero: Warriors of Rock
  • 2013 – Spec Ops The Line
  • 2014 – Dance Central 2
  • 2015 – Mafia 2
  • 2016 – Fire Emblem Fates: Conquête
  • 2017 – Sonic Mania
  • 2018 – Nier Automata
  • 2019 – Spyro: Reignited Trilogy
  • 2020 – Total Extreme Warfare 2020
  • 2021 – Hadès
  • 2022 – Natsu no Owari


Les autres jeux que j’ai fait cette année:

Resident Evil 3

  • Arknights: Pfiou c’est touffu, c’est mine de rien très génereux pour un jeu mobile f2p, chara-design incroyable mais ça demande une quantité de temps astronomique que hélas je n’ai pas :'(. Je continuerais de kiffer en silencer les fanarts et l’OST.
  • Immortality: C’est un jeu dont je salue profondément l’idée et dont je trouve admirable les efforts faits mais que je n’ai pas réellement compris ni très trouvé très passionnant à faire. J’aurais aimé être un peu plus guidé et mieux comprendre ce que je dois faire. Dans l’ensemble ça m’a paru une expérience assez vaine.
  • Resident Evil 3 (2020): Je comprends qu’il ait énervé ceux qui l’ont payés soixante balles au moment de sa sortie: il est effectivement ultra court, et ressemble plus à une extension de Resident Evil 2 qu’à un vrai nouveau jeu. Mais à huit balles – le prix que je l’ai payé en solde – c’était franchement super sympa. Faut apprécier le focus très action, mais l’expérience reste intense et bien menée. Bien kiffé le passage dans l’hopital.
  • One Piece World Seeker: Ptit jeu à licence très con, que je faisais pour me vider l’esprit. C’est… OK. J’aime bien l’idée de me balader avec Luffy de toit en toit, ça me rappelait un peu mes vieilles parties de Spider-man sur Playstation 1.
  • WWE 2K22: Pris un peu pour voir à quoi ressemble les jeux de catch moderne, rien de très pertinent à en dire – je me suis pas trop amusé :(.
Hitman: Blood Money

  • Donut County: Ptit jeu à la Katamari où on contrôle un trou (oui) qui doit engloutir tous les objets d’une map, devenant de plus en plus gros au fil de ce qu’il avale. C’est très court – deux à trois heures max – mais… ça marche plutôt bien. Un bon ptit jeu de dimanche après-midi.
  • Prince of Persia (2008): En février-mars j’ai un peu rebranché ma Xbox360 pour refaire des vieux jeux, dont ce Prince of Persia que j’avais mis de côté en milieu de partie y’a cinq ou six ans. Je continue de le trouver très sympa à explorer, mais damn le système de combat quelle putain d’horreur.
  • OXENFREE: Je l’avais lancé en 2016, pas retouché jusqu’en 2023 où j’ai enfin pris le temps d’en faire une longue partie, le temps d’une soirée. Assez sympa dans sa manière de raconter son intrigue et de dérouler son mystère.
  • Jojo’s Bizarre Adventure All Star Battle R: Je trouve le gameplay assez lourd, pas très précis, globalement peu plaisant… Après je suis con d’avoir lancé le jeu, genre, une semaine après avoir testé Guilty Gear STRIVE. Par contre d’un point de vue casting et hommage à l’univers de Jojo, ah clairement ouais c’est la force du jeu tant il offre de contenu.
  • Hitman Blood Money: Dix ans qu’il trainait au fond de mon disque dur xbox, enfin pu le faire. Dur d’y jouer après la trilogie récente mais certains niveaux sont si oufs (A New Life, l’Opéra de Paris, le méga hotel de Vegas) que je peux pas nier avoir passé un excellent moment.
Red Dead Redemption 2

  • Townscraper: Un tout petit jeu de construction de village très simplet. Pas grand chose à en dire, j’y ai pas passé plus d’une heure.
  • Hi-Fi Rush: Pas trop aimé. Devoir taper en rythme pour avoir des bons scores m’a rapidement foutu une pression et un stress qui m’a rendu grognon. J’ai aussi un peu déchanté sur l’univers mais c’est parce qu’il essaie tout le temps d’être « cool » et « drôle », quitte à être un peu forceur et au final paraître poseur. Les longs dialogues inskippables et mal rythmés quand tu refais les niveaux pour débloquer les succès ça m’a donné une grosse envie de mourir.
  • Red Dead Redemption 2: J’avance au rythme effarant d’un acte par un an, toujours un jeu que je trouve très pénible à jouer et dans lequel j’ai plus l’impression de me noyer qu’autre chose.
  • Mario Kart 8: Je continue d’allumer le jeu une fois par trimestre pour tester les nouveaux circuits et les nouvelles vagues. Pas mal de bon contenu cette année, on mange bien !
Chicorée: Une aventure haute en couleur

  • Klonoa Phantasy Reverie Series: Content d’avoir enfin fait ces deux jeux là. Du coup je peux dire qu’ils sont loins d’être dans mon top des jeux de plate-forme Playstation (le premier est un peu court, très très simple) mais que l’univers et la musique resteront pas trop loin de mon coeur.
  • Star Wars Fallen Order: Là aussi jeu commencé y’a pas mal de temps, que j’ai enfin pris le temps de terminer. Mine de rien c’est un jeu tout à fait sympathique, assez complet, et qui utilise bien l’univers. Je sais pas si j’irais sur Fallen Survivor pour autant mais eh – si ça tombe dans des soldes à genre dix ou quinze euros, pourquoi pas ? J’espère juste qu’ils remettront pas la planète-marais dégueulasse, elle était un peu… euh… désagréable.
  • McPixel 3: Compilation de minis-jeux très vulgaires et très stupides, certains très injouables à la manette. Impossible pour moi de savoir si j’ai détesté ou pas.
  • Chicorée, une aventure haute en couleur: Un Zelda-like où on contrôle un ptit personnage chargé de remettre de la couleur dans le monde. Très mignon, tourne un peu en rond sur son intrigue (au bout du 30e dialogue sur le stress de l’artiste et le syndrome de la page blanche, j’ai commencé à être légèrement agacé) mais plutôt sympa à découvrir. Ptet trop de collectibles pour son propre bien – et étrangement le jeu est plutôt facile mais les boss, eux, peuvent être assez démoniaques. Super BO par Lena Raine, d’ailleurs.
Hatsune Miku: Colorful Stage
  • Hatsune Miku Colorful Stage: Toujours addict. Cette année j’ai fait top 2000 sur un des events. Par contre niveaux tirages, le jeu m’a bien envoyé me faire foutre cette année :(.
  • Geoguessr: Toujours addict aussi. J’aimerais vraiment en streamer plus…
  • HoloCure: Bientôt addict. Je l’ai découvert en stream, j’ai adoré la formule et le cast, du coup ça m’a invité à me lancer dans…
  • Vampire Survivors: En train d’être addict. Je lui préfère beaucoup plus HoloCure mais je ne vais pas nier que le jeu enclenche tous les interrupteurs de distributeur de bonheur. Progression constante, moissonnage d’ennemi, bruits rigolos, débloquage en permanence de nouveau contenu… Le créateur vient du monde des machines à sous et des casinos ? Je suis tellement pas étonné :’). On en reparlera sans doute l’an prochain…

… Car voilà, c’est fini pour cette année ! Plus de positivité et plus de plaisir pris à jouer à des jeux, ça fait plaisir. Maintenant plus qu’à savoir comment réecrire des choses pertinentes et j’aurais un bilan JV dont je suis enfin content, héhé. Merci de votre lecture !

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